Comment s`installe un serveur virtuel ? Que cela change-t

Interview de Romain HENNUYER
Pour la rentrée, le Lycée Jean Moulin à Roubaix a déployé un serveur virtuel pour apporter plus de souplesse aux suivis et à la
maintenance des usages des logiciels de comptabilité et de gestion par les enseignants et les élèves. Romain Hennuyer, Assistant
éducation Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (AE TICE), dresse un bilan des premiers mois
d’exploitation du serveur virtuel.
Comment s’installe un serveur virtuel ?
Le lycée a passé commande d’un PGI avec un serveur virtuel à la fin de l’année scolaire 2014, pour une installation courant juillet par le
service informatique du lycée. Elle s’est faite rapidement avec le soutien de l’éditeur de la solution. Si l’adaptation avec l’environnement
du lycée sur les questions de connexions peut s’avérer complexe, il ne constitue pas un problème pour les informaticiens d’EBP qui ont
l’expérience de ces installations et qui nous ont aidés à la paramétrer. Sur la partie formation des enseignants, une de leurs équipes s’est
ensuite déplacée lors de la rentrée des classes, début septembre, pour leur présenter le nouvel environnement.
Quels sont les avantages du serveur virtuel ?
En se connectant sur le serveur virtuel, où qu’il soit, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’établissement (alors par le biais d’un VPN),
l’utilisateur peut accéder à un certain nombre de fonctionnalités, de bases de données et d’outils.
C’est une solution clé en main. Le serveur virtuel constitue non seulement un espace de stockage, mais on y retrouve aussi une base de
données et des services web à l’attention des enseignants. Ceux-ci peuvent ainsi facilement créer, par simulation, les environnements
qui leur permettent de développer en classe des activités de gestion et d’administration d’une entreprise. EBP ne fournit pas seulement
des données mais aussi des outils interfacés avec le serveur virtuel, comme le service « Page » qui permet de générer en temps réel des
activités à destination des élèves en fonction du référentiel suivi par les enseignants.
Que cela change-t-il pour l’AE TICE ?
Au lycée Jean Moulin, je dispose d’une armoire où sont installés mes serveurs, et sur lesquels on retrouve le serveur virtuel. On peut
donc centraliser toutes les bases sur un seul ordinateur et non plus avoir une base de données sur chaque poste. C’est un gain de
temps considérable ! Auparavant, en configuration monoposte, on devait multiplier les interventions dans autant de classes équipées
pour chaque mise à jour, restauration ou sauvegarde des données. Avec le serveur virtuel, ces opérations se déroulent en une seule fois.
En effet, lorsqu’une solution est choisie, il ne suffit pas de posséder un outil performant, il faut également disposer de ressources directement mobilisables dans une séquence pédagogique tout en se sentant accompagné.
Sans compter que sa gestion a été simplifiée. Pour les sauvegardes par exemple, l’administrateur n’a plus à éditer des scripts de sauvegarde comme sur un outil habituel, ni à démultiplier l’opération sur autant de sites équipés.
De plus, l’administrateur peut rapidement étendre la capacité de la machine : là où, sur un serveur traditionnel, il faut tout éteindre pour
pouvoir ajouter des barrettes de mémoire ou augmenter la capacité de stockage, sur le serveur virtuel, on peut allouer en quelques clics
plus de ressources.
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