Le centre historique minier de Lewarde La mine au milieu du
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Le centre historique minier de Lewarde La mine au milieu du
Dès le XVIIIème siècle, le charbon alimente les machines à vapeur. Au milieu du XIXème siècle, le charbon du bassin Nord-Pas de Calais est déjà exploité. 1000 mineurs travaillaient au fond des mines dans l’obscurité. Pour descendre au fond des puits, les hommes utilisaient des cages pouvant contenir jusqu’à 25 personnes et descendant à la vitesse de 8m/seconde. Après avoir provoqué une explosion avec de la dynamite, il fallait attendre 25 minutes avant que la poussière se soit déposée.Pour se protéger, les mineurs devaient boiser les galeries. Comme les mineurs étaient payés à la quantité de charbon qu’ils ramenaient et non en nombre d’heures de travail, ils négligeaient souvent le boisage. Ce qui les exposait à des amendes lorsque les responsables s’en apercevait ou plus simplement ce qui aggravait la menace des éboulements. En 1884, il y eu une grande grève de 54 jours pour protester contre les conditions de travail mais les mineurs durent reprendre le travail à cause de la famine. Les enfants étaient aussi employés dans les mines.On les appelait les galibots. Ils poussaient les berlines remplies de charbon jusqu’au cheval. Cela représentait 650 kg qu’il fallait pousser pendant 250 mètres environ puis recommencer toute la journée. Les femmes n’ont plus eu la permission de descendre au fond à partir de 1892. Elles travaillaient donc à la lampisterie. Elles nettoyaient et rechargeaient les lampes des mineurs et étaient payées moins cher que les hommes. Leur salaire leur était versé tous les quinze jours. Les chevaux aussi travaillaient dans les mines. Ils mettaient 5 heures pour descendre un étage. Les chevaux mâles travaillaient jusqu’à 10 ou 12 ans et ne remontaient plus jamais à la surface ! En 1976, Bandyno est le dernier cheval qui descend dans la mine.