Du métier de mineur au Musée de la Mine
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Du métier de mineur au Musée de la Mine
Du métier de mineur au Musée de la Mine… Une élève de la classe a emmené des objets ayant appartenu à un ancien mineur : un casque avec une lampe et une batterie accrochée à la ceinture qui servait à s’éclairer et une reproduction de la canne du directeur, une lampe à carbure et une lampe benzine qui servait au chef de poste et à ceux qui tiraient des coups de mines. Elle a aussi apporté des photos : celle d’un mineur colombophile (il avait une colombe par sécurité, en cas d’urgence, elle retrouvait la sortie), celle d’un mineur en famille (avec le père, la mère, la fille et le fils) et la photo du mineur de père en fils (grand-père, père et fils). Tom, Marie Nous avons eu envie d’en savoir un peu plus sur la Mine pour le raconter à nos correspondants… Alors, après avoir écrit une lettre de demande à la Mairie… … le mardi 5 novembre, nous sommes allés visiter le Musée de La Mine. Monsieur Sauvat nous a expliqué et nous a fait visiter le musée. Il nous a d’abord expliqué que le charbon servait pour se chauffer, pour les machines à vapeur et pour les centrales thermiques. Aujourd’hui, il a été remplacé par le pétrole et les centrales nucléaires. L’histoire des mines à Saint Eloy les Mines a commencé en 1741 quand des paysans qui grattaient dans leurs champs ont trouvé du charbon… Mais ils n’avaient pas les moyens de l’exploiter en créant des mines donc, au départ, l’exploitation du charbon était artisanale. Plus tard, quand on a inventé le train à vapeur et également le bateau qui avaient besoin de charbon pour fonctionner, le charbon devint un gros commerce… En 1937, une sorte de compagnie demande l’autorisation d’exploiter le charbon plus « sérieusement ». Les exploitants installent leurs concessions à La Vernade et à La Roche. Ils rencontrent beaucoup de problèmes : inondations de galeries, incendies… Une autre compagnie a installé sa concession à la Bouble. La compagnie Chatignon Commentry rachète la Vernade et la Roche. Les deux entreprises continuent leur activité jusqu’à la guerre de 14 – 18. Après la guerre, l’état décide de nationaliser les mines et de faire du travail de mineur, que tout le monde considère comme le dernier des métiers, premier ouvrier de France. Saint-Eloy était encore un petit village. On fit alors appel aux mains d’œuvre de toute la région. Le village s’agrandit… Puis la guerre de 39 – 45 a fait énormément de victimes. Les exploitants font appel aux Polonais. Bientôt Saint-Eloy compte 7 000 habitants. En 1950, il y a eu un terrible accident qui a provoqué la mort de 13 mineurs et 24 mineurs intoxiquées. La population restera marquée par cet événement. Le gisement de Saint-Eloy-les-Mines comptait 84 puits. Les mineurs sortaient environ 3 500 tonnes de charbon par jour. Les mines ont fermé en 1978. Marie Le charbon se trouvait dans les galeries. Une journée de travail durait 8 heures. Le charbon était transporté dans des wagons. Les mineurs avaient une lampe fixée sur leur casque. Les mineurs se servaient du cheval pour tirer les wagons. On protégeait les oreilles et les yeux des chevaux pour ne pas les stresser. Les mineurs se lavaient tous ensemble en ligne pour pouvoir se frotter le dos plein de charbon. Pour se changer ils allaient dans la chambre chaude… Malaury La chambre chaude est une pièce où les vêtements des mineurs sont suspendus. Pour les faire descendre, il fallait tirer sur une chaîne numérotée. Chaque mineur avait un numéro… Pour finir la visite, nous avons regardé un film de 20 minutes qui montrait Saint-Eloy-Les-Mines avant et aujourd’hui… Par exemple : sous le plan d’eau, avant, c’était une mine… Alexia Les mineurs, on les appelle « les gueules noires ». Les femmes travaillent aussi à la mine. Agathe Au début, les enfants de 8 – 9 ans travaillaient dans les mines… Le travail était très dur, la température au fond pouvait atteindre 50 degrés. Il fallait vider l’eau des galeries, il y avait beaucoup de bruits, les outils étaient très lourds… Nolwen Mais les mineurs avaient un problème habituel : « le grisou ». C’est un gaz très dangereux qui provient du charbon et qui peut exploser. Alors, au début, on envoyait un mineur équipé d’une perche avec une lampe à flamme au bout… Si la flamme s’éteignait, il y avait du grisou mais parfois il y avait une explosion… Heureusement, plus tard, il y eut des machines qui permettaient de vérifier sa présence (l’armoire de télégrisoumétrie)… Les outils : il y a le casque, les lampes, le marteau piqueur à air comprimé, les explosifs à cartouche… Un outil s’appelait Armstrong : un immense tube avec une plaquette métallique au bout, l’air envoyé à l’intérieur avait une telle pression qu’il perforait la plaquette et faisait exploser la roche… Tom