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Montag, den 14. Juli 2014 W I RTS C H A F T Le LuxX baisse, plombé par ESI et la Hongrie L'indice de la Bourse de Luxembourg a perdu 3,1 % la semaine passée. Page 48 Bankenstresstest wird Ende August abgeschlossen Düsseldorf/Frankfurt. Der laufende Stresstest von 128 Banken in Europa wird nach Angaben von Bundesbank-Vorstandsmitglied Andreas Dombret pünktlich Ende August abgeschlossen sein. „Durch den Zeitverzug aufgrund der umfangreichen Fragen der Wirtschaftsprüfer und die zum Teil verzögerte Datenlieferung der Banken lagen wir kurzfristig hinter dem Plan zurück. Die Verspätung ist größtenteils wieder aufgeholt“, sagte Dombret in einem Interview der „Wirtschaftswoche“. „Die Bilanzprüfung inklusive aller Qualitätssicherungen wird bis zum 31. August abgeschlossen sein.“ Im Vergleich zum Stresstest 2011 solle diesmal die Qualität der Prüfungen deutlich höher liegen. (dpa) Accord de principe pour une fusion Sprint/T-Mobile New York. Le japonais Softbank et l'allemand Deutsche Telekom ont conclu un accord de principe sur une fusion entre leurs filiales américaines, numéros trois et quatre de la téléphonie mobile aux Etats-Unis, Sprint et T-Mobile USA, a rapporté samedi le quotidien économique japonais Nikkei. Interrogé par l'AFP samedi en Allemagne un porte-parole de Deutsche Telekom a refusé de commenter ces informations. «Nous ne participons pas aux spéculations», a-t-il dit. Huit établissements financiers, dont les trois grandes banques japonaises (Mizuho, Mitsubishi UFJ et Sumitomo Mitsui), financeraient cette fusion à hauteur d'environ 39 milliards de dollars pour le rachat de T-Mobile, filiale de Deutsche Telekom, par Softbank, maisonmère de Sprint. (AFP) Bosch ist weiter weltgrößter Autozulieferer Stuttgart. Bosch ist vor seinem japanischen Konkurrenten Denso weiter weltgrößter Autozulieferer. Das berichtet die Branchenund Wirtschaftszeitung „Automobilwoche“. Demnach haben die Stuttgarter im Ranking der umsatzstärksten Automobilzulieferer ihren Vorsprung mit knapp 40,2 Milliarden Dollar 2013 (29,2 Milliarden Euro) auf den Dauerrivalen Denso ausgebaut. Das japanische Unternehmen habe einen Umsatz von 35,8 Milliarden Dollar erreicht. Hinter liegen dem Ranking zufolge der kanadische Konzern Magna International (34,4 Milliarden Dollar) und Continental (33,5 Milliarden Dollar). Der dritte deutsche Zulieferer unter den Top Ten ist ZF Friedrichshafen mit einem Umsatz von 20,4 Milliarden Dollar auf Position neun. Käme es zu einer Übernahme des US-Zulieferers TRW durch ZF Friedrichshafen entstünde mit einem Umsatz von 36,6 Milliarden Dollar der weltweit zweitgrößte Zulieferer. (dpa) 47 Les nouvelles européennes fragilisent toutes les Bourses La faiblesse économique des quatre grands pays européens se ressent jusqu'à Wall Street. Page 48 Les sanctions américaines, après l'amende record de BNP Paribas Des risques en cascade Les sociétés actives à l'international sont potentiellement exposées PAR LINDA CORTEY Deux semaines après l'accord entre BNP et la justice américaine, les annonces d'autres procédures contre des banques européennes s'accumulent. Mais le risque de sanction pour violation des embargos américains ne se limite pas aux banques. Les sociétés luxembourgeoises, exportatrices par nature, sont potentiellement concernées mais pas forcément fautives. BNP Paribas s'est vite sentie moins seule. Deux semaines après l'annonce de l'amende record que la banque française a accepté de payer aux Etats-Unis, les risques de sanctions apparaissent pour d'autres grands groupes européens. Crédit Agricole, Deutsche Bank, Commerzbank ou encore UniCredit (via HypoVereinsbank) pourraient se voir infliger des amendes. Les négociations auraient commencé entre le département de la justice américaine et les deux banques allemandes, selon plusieurs médias américains. Comment en est-on arrivé là? A cause d'une incompréhension du mécanisme des sanctions américaines, estime Gérard Zolt, directeur associé chez EY pour le «Fraud Investigation & Dispute Services (FIDS)». Ce spécialiste luxembourgeois des sanctions économiques américaines conseille les sociétés sur le diagnostic et les bonnes pratiques à mettre en place pour éviter les foudres de l'Ofac (Office of Foreign Assets Control), Cette agence américaine est chargée de traquer les sociétés qui ne respectent pas les sanctions décidées par les Etats-Unis (lire encadré). Ne pas respecter ces sanctions, cela veut dire en l'occurrence effectuer des opérations en dollars avec des pays sur la liste noire comme le Soudan, l'Iran, Cuba ou la Syrie, quel que soit le lieu de ces opérations. Le problème, c'est qu'il est facile de se trouver en infraction sans que les mécanismes passifs de «compliance» fassent remonter le problème à la direction, indique Gérard Zolt. Les opérations jugées illégales par les autorités américaines peuvent être considérées comme légales aux yeux de ceux qui les effectuent puisque conformes à la législation de leur pays d'activité. Mais à partir du moment où des opérations sont effectuées en dollar, elles tombent sous le coup des programmes de sécurité nationale américaine. Et ce sont les dirigeants des sociétés en cause qui sont les premiers à devoir répondre des ruptures d'embargo, sur le plan pénal notamment. «L'affaire BNP a été un formidable réveil pour beaucoup de sociétés euro- «Ce ne sont pas que les banques qui sont concernées mais toute société qui effectue des opérations en dollar», souligne Gérard Zolt, directeur associé chez EY, spécialiste de l'Ofac. (PHOTO: ANOUK ANTONY) péennes qui commencent à comprendre l'ampleur du risque». Une ampleur potentiellement démesurée puisqu'il n'existe pas de plafond aux sanctions: chaque opération délictueuse peut donner lieu à une amende et l'addition finale peut être très salée. Autre paramètre aggravant: les autorités américaines fouillent le passé. Il ne suffit pas pour une entreprise de se mettre en conformité, elle doit également répondre de ses actions antérieures. C'est ce qui explique que l'amende record de BNP aurait en fait pu être beaucoup plus élevée si la justice américaine avait appliqué strictement son barème. Les autorités américaines plus sévères depuis 2012 L'autre raison de l'emballement des procédures tient à la volonté du département américain de la Justice, ainsi que du département des services financiers de l'Etat de New York d'être plus sévères dans leurs réquisitions. Une étude publiée par le cabinet de conseil américain Nera a souligné que depuis 2012 les amendes infligées suite à des poursuites dans le cadre de la lutte anti-blanchiment ou des sanctions économiques étaient devenues la règle et que leurs montants s'étaient substantiellement renforcés. Dans ce contexte, les sociétés luxembourgeoises sont potentiellement plus exposées car elles sont exportatrices par nature, souligne Gérard Zolt. «Ce ne sont pas que les banques qui sont concernées mais toute société qui effectue des opérations en dollar». Et il ne suffit pas forcément d'éviter tout contrat commercial avec les pays et personnes sur la liste noire des Etats-Unis pour ne pas avoir de problème. Car la notion de violation des programmes de sanctions économiques s'est largement étoffée au fil des affaires traitées par l'Ofac. Si une société vend un produit à un grossiste d'un pays tiers mais que celui-ci le revend à un client sur la liste noire, le premier fournisseur peut-être mis en cause, par exemple. Parmi les derniers «élargissements» de la notion par l'Ofac, Red Bull a été condamné fin juin à une amende de 90.000 dol- lars pour s'être rendu à Cuba en envisageant d'y tourner une publicité mais sans aucun contact officiel pris sur place. L'amende n'est pas le seul élément imposé par les autorités américaines. Les accords requièrent également des changements structurels au sein des sociétés reconnues coupables de violation. Elles doivent s'assurer que ces violations ne se reproduiront pas, sous peine de voir l'accord devenir caduque et de risquer une procédure civile mais aussi pénale. Ces coûts de modification des procédures et de reporting auprès des autorités américaines peuvent être au final quasi aussi élevés que l'amende initiale, comme ce fut le cas pour une société suisse, indique le directeur associé d'EY. Gérard Zolt plaide pour un changement de mentalité des sociétés européennes. Dès qu'elles tombent dans le champs d'action de l'Ofac – à savoir dès qu'elles utilisent le dollar – elles devraient alors adopter une approche plus proactive des risques. L'Ofac, une vieille agence aux pouvoirs grandissants Rattaché au département américain du Trésor, l'Office of Foreign Assets Control (Ofac) dépend directement du président des Etats-Unis, ce qui lui donne accès à des informations privilégiées et lui permet d'être redoutablement efficace, tout en employant moins de 150 personnes. Cette agence est chargée de veiller à la bonne application des sanctions économiques américaines, qui concourent à la sécurité nationale. Elle a été créée en 1950 au moment de la guerre de Corée mais l'idée de suivi des sanctions économiques date de 1812. Son champ d'action s'est élargi via la jurisprudence et l'accroissement des sanctions décidées par les Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001. L'Ofac a ainsi vu son poids politique augmenter et son fonctionnement se professionnaliser. Ses décisions («settlements»), qui fondent la jurisprudence des sanc- tions économiques, se sont multipliées, élargissant le cadre de son action. Une des particularités de la prodédure Ofac est qu'une fois une infraction détectée dans une société, c'est à celleci de vérifier l'étendue des infractions. Ce qui signifie que la société doit ellemême mener – et financer – l'instruction en interne pour détecter l'étendue des infractions aux multiples programmes de sanctions économiques. (lc)