Conseil municipal du 11 avril 2014
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Conseil municipal du 11 avril 2014
VILLE D’EYSINES COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 11 AVRIL 2014 __________________ Nous, Christine BOST avons convoqué le cinq avril deux mille quatorze les membres du Conseil Municipal à la séance du onze avril deux mille quatorze. ORDRE DU JOUR *- Approbation du compte-rendu du Conseil Municipal du 29 mars 2014. *- Communications de Madame Le Maire. 01 - Commission Communale des Impôts Directs – Désignation des membres : Décision. 02 - Commission Locale d'Evaluation des Transferts de Charges – Désignation du représentant du conseil municipal : Décision. 03 - Correspondant Défense – Désignation du délégué du conseil municipal : Décision. 04 - Finances – Budget Principal – Exercice 2014 – Reprise anticipée du résultat 2013 : Décision. 05 - Education – Groupe scolaire de la Forêt – Extension – Programme – Enveloppe – Autorisation de programme et crédits de paiement : Décision – Autorisation. 06 - Patrimoine – 146 et 148 Avenue du Médoc – Parcelles AI 60, 88 et 147 – Autorisation de programme et crédits de paiement : Décision – Autorisation. 07 - Finances – Budget Principal – Exercice 2014 – Budget primitif : Adoption. 08 - Finances – Budget annexe Régie des transports – Exercice 2014 – Reprise anticipée du résultat 2013 : Décision. 09 - Finances – Budget annexe Régie des transports – Exercice 2014 – Budget primitif : Adoption. 10 - Finances – Contributions directes – Taux d'imposition – Année 2014 : Décision. 11 - Finances – Fonds Départemental d'Aide à l'Equipement des Communes – Année 2014 : Autorisation. 12 - Finances – Indemnité de conseil au receveur municipal : Décision. 13 - RH Personnel – Tableau des effectifs – Modifications : Décision. 14 - Patrimoine – Pôle éducatif - Réserve foncière - Acquisition des parcelles BD 205, 206 et 210 auprès de l'indivision Sorbé : Décision – Autorisation. 1 15 - Patrimoine – Lieu dit La Clide – Liaison douce – Acquisition de la parcelle BB 934 (p) auprès de l'indivision Teycheney : Décision – Autorisation. 16 - Patrimoine – Cession à Bouygues immobilier de la parcelle AX 86 : Décision – Autorisation. 17 - Patrimoine – Bois de la Lesque – Acquisition de la parcelle BA 156 auprès de Madame Yvette Lacrampette : Décision – Autorisation. 18 - Patrimoine – Chemin de Bos – Transfert de propriété d'une partie du domaine public départemental et acquisition des parcelles BB 922 et 924 : Décision – Autorisation. 19 - Patrimoine – Chemin de Bos – Cession à Aquitanis d'une emprise détachée des parcelles BB 922 et 924 : Décision – Autorisation. 20 - Patrimoine – Parc du Limancet – Convention d’occupation transitoire avant cession avec la CUB : Décision – Autorisation. 21 - Patrimoine – Cession du terrain de football de la Forêt – Modification : Décision – Autorisation. 22 - Patrimoine – Lotissement "Parc du Manoir" – Intégration dans le domaine public communal de la parcelle BE 449 : Décision – Autorisation. 23 - Patrimoine – Lotissement "Les Tilleuls" – Intégration dans le domaine public communal des parcelles BE 354 (p), 355 (p), 356 (p) : Décision – Autorisation. 24 - Marchés publics – Energies – Adhésion à un groupement de commande pour "l'achat d'énergies, de fournitures et de services en matière d'efficacité et l'exploitation énergétique" – Autorisation. 25 - Education – Carte scolaire – Modification : Décision. 26 - Education – École maternelle Raymond Claverie – Aménagement d'un dortoir – Programme – Enveloppe : Décision – Autorisation. 27 - Sport – CAP 33 – Mise en place du dispositif et tarifs 2014 : Décision – Autorisation. * Questions orales Le Conseil Municipal s’est réuni le onze avril deux mille quatorze sous la présidence de Madame Christine BOST, Maire. 2 PRESENTS : Mme Evelyne FRÉNAIS – M. Jean-Baptiste MAÏTIA – Mme Joëlle DUSSEAU – M. Julien OLIVIER – Mme Emilie COUTANCEAU – M. Didier TRAN MANH SUNG – Mme Catherine PIETBURGUÈS – M. Benoît GAYOU – Mme Véronique JUSOT – M. Richard CABRAFIGA, Adjoints. M. Pierre AUPERT – Mme Florence CAÇÃO – Mme Joëlle COULON – M. Cédric DHERBÉCOURT – Mme Laëtitia DUMAS-LAFOURCADE – M. Jean-Pierre LAMAGNÈRE – M. Thierry LELAURAIN – M. Pierre MARQUETTE – Mme Sandrine MARSAN – M. Jean-Luc MESPLÈDE – Mme Marie MIRAMON-MAZÉRA – Mme Hélène MOLINA-ROMÉRA – Mme Monique MOULIN – M. Nicolas ÔNG – Mme Fanny PARRA – Mme Sandrine PÉLETAN-COURONNÉ – Mme Betty PICCIOLI – M. Georges RAYNAUD – M. Frédéric RÉMUS-BOREL – M. Serge TOURNERIE – M. Yannick UHEL – M. Alain VERGNIAULT, conseillers. ABSENTS AYANT DONNE POUVOIR : M. Johnny CARON – Mme Sophia ED-DANNI, conseillers. ABSENTE pour vote rapport n°01 à n°03 : Mme Joëlle COULON (ayant reçu le pouvoir de M.Caron), conseillère. ABSENT pour vote rapport n°01 à n°04 : M. Frédéric RÉMUS-BOREL, conseiller. Les conseillers formant la majorité des membres présents, il a été conformément à l’article L2121-15 du Code Général des Collectivités Territoriales procédé, immédiatement après ouverture de la séance, à la nomination du secrétaire de séance, Monsieur Jean-Baptiste MAÏTIA, qui a accepté cette fonction. APPROBATION DU COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 29 MARS 2014 M. VERGNIAULT relève que le compte-rendu semble être fidèle aux propos qui se sont tenus lors du conseil du 29 mars dernier. Il précise que son groupe n’étant pas intervenu, il n’a aucune remarque particulière à faire. Il fait uniquement part de son souhait que Mme le Maire puisse concrétiser ses propos, notamment de servir la commune avec le souci des attentes et des besoins des Eysinais et qu’elle respecte les termes de son programme. Mme LE MAIRE constate qu’il ne s’agit pas d’une remarque portant sur le compte-rendu proprement dit mais sur les propos qu’elle a pu tenir lors du précédent conseil. Elle précise par ailleurs qu’elle est évidemment engagée, qu’elle dit ce qu’elle fait et qu’elle fait ce qu’elle dit et il en sera de même au cours de cette mandature. Le compte-rendu mis aux voix est adopté à la majorité par 29 voix Pour et 3 Abstentions. COMMUNICATIONS DE MADAME LE MAIRE Signature de contrats avec : La compagnie Si et Seulement Si pour le spectacle "Indéfectible". Signature d’avenants aux contrats avec : 3 Société DL OCEAN portant sur les travaux de réhabilitation des écoles Raoul Déjean et René Girol. Signature d’une convention avec : AgirABCD33 pour la mise en place d'une médiation sociale dans les locaux de la Maison des Services Publics. M VERGNIAULT souhaiterait au titre des communications de Mme le Maire qu’un résumé synthétique préalable aux différentes actions menées entre les deux conseils municipaux ainsi que leurs montants soit remis. Mme LE MAIRE répond qu’elle ne peut y répondre favorablement dans la mesure où elle est amenée à signer des décisions jusqu’au jour même du conseil. Elle précise que les implications financières éventuelles des décisions signées entre deux conseils sont bien évidemment prévues au budget et inscrites dans le compte administratif. Les choses sont donc totalement transparentes. 01 – COMMISSION COMMUNALE DES IMPOTS DIRECTS – DESIGNATION DES MEMBRES : DECISION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « Conformément aux dispositions de l’article 1650 du Code Général des Impôts, le Conseil Municipal doit, dans les deux mois suivant son renouvellement, proposer au Directeur des Services Fiscaux, une liste de seize commissaires titulaires et de seize commissaires suppléants. Il appartient ensuite à celui-ci de nommer à partir de cette liste les huit commissaires titulaires et les huit commissaires suppléants qui seront amenés à siéger dans la Commission Communale des Impôts Directs de la ville d’Eysines. Cette commission est consultée sur les modifications des valeurs locatives servant d’assiette aux impôts locaux. Aussi, je vous propose de procéder à la désignation des membres de cette commission. Après accord à l’unanimité du conseil municipal il est procédé au vote à main levée. Madame J.Dusseau présente les candidatures suivantes : - Titulaires Mme Danièle COGNIE M. Daniel DOUGADOS M. Michel BÈTES M. Joseph LARRAMENDY Mme Yvette LIA M. Philippe LABIDOIRE Mme Josette GUILLON M. Claude MAZHOUD Mme Marie-France LAPLAUD M. Michel PRAT - Suppléants M. Bernard NÉEL Mme Noëlle PICARD M. Roger EYMARD M. Dominique SOURBIER M. Jean-François DESSORT Mme Nathalie MARGUERITTE Mme Cathy AUVINET M. Jean-Michel NADEAU M. Henri NGUETTA Mme Liliane PALLAS 4 - Mme Ginette BIAL M. Dominique ORDONNAUD Mme Déborah LABAT M. Jérôme DUFORT M. Christian CESSATEUR Extérieur M. Jean-Louis GALLIS Extérieur - M. Alain BERTHET Mme Isabelle BOURNISSOUT Mme Annie BARBIER M. Michel SALKAZANOV M. Marc LARAT Extérieur M. Pierre LABORDE Extérieur L’ensemble des candidats sont élus membres de la commission communale des impôts directs par 31 voix Pour et 1 Abstention. 02 – COMMISSION LOCALE D’EVALUATION DES TRANSFERTS DE CHARGES – DESIGNATION DU REPRESENTANT DU CONSEIL MUNICIPAL : DECISION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « La Loi dite « Chevènement » du 12 juillet 1999 a instauré le dispositif de taxe professionnelle unique sur le territoire des Communautés Urbaines. L’article 1609 nonies C du Code Général des Impôts prévoit, au titre du calcul des attributions de compensation pour les transferts de charges, la mise en place d’une Commission Locale d’Evaluation pour les Transferts de Charges entre les groupements et les communes. La commission a été instituée par délibération de la Communauté Urbaine de Bordeaux n°2003/0486 du 11 juillet 2003. Elle est composée de 10 membres du Conseil de Communauté et d’un conseiller par commune. Le domaine d’activité de la commission repose sur l’évaluation des transferts de charges précédemment supportées par les communes de l’ EPCI ». Aussi, je vous propose de procéder à la désignation d’un membre du conseil municipal d’Eysines à cette commission. Après accord à l’unanimité du conseil municipal il est procédé au vote à main levée. Madame Le Maire présente la candidature suivante : - Titulaire Mme Joëlle DUSSEAU Résultat du vote à main levée : 28 voix pour et 4 Abstentions. Est élue représentant du Conseil Municipal au sein de la Commission Locale d’Evaluation pour les transferts de charges entre les groupements et les communes. - Titulaire Mme Joëlle DUSSEAU M VERGNIAULT souhaite sensibiliser l’ensemble du conseil et des citoyens sur le fait qu’à partir de janvier 2015, la CUB est appelée à devenir Bordeaux Métropole et que de nouvelles compétences vont être transférées aux communes. Il souhaite que Mme le Maire soit particulièrement attentive de façon à servir les intérêts de la commune et des citoyens eysinais. 5 Mme LE MAIRE le remercie pour cette mise en garde et le rassure. Elle continuera à être particulièrement attentive aux intérêts de la ville et de ses citoyens comme elle a pu le préciser lors du conseil municipal d’installation. 03 – CORRESPONDANT DEFENSE – DESIGNATION DU DELEGUE DU CONSEIL MUNICIPAL : DECISION Monsieur J. OLIVIER présente le rapport suivant : « Créée en 2001, par le ministère délégué aux Anciens combattants, la fonction de correspondant défense a vocation à développer le lien armée-nation et promouvoir l’esprit de défense. Le rôle du correspondant est essentiel pour associer pleinement tous les citoyens aux questions de défense. En tant qu’élu local, il peut en effet mener des actions de proximité efficaces. Au sein de chaque conseil municipal, est désigné un interlocuteur privilégié des administrés et des autorités civiles et militaires du département et de la région sur les questions de défense. A l’occasion du renouvellement des conseils municipaux, le ministère de la Défense a souhaité que ce réseau, étendu à l’ensemble des communes en France, soit maintenu et renforcé. Les correspondants défense remplissent une mission de sensibilisation des concitoyens aux questions de défense. Ils sont les acteurs de la diffusion de l’esprit de défense dans les communes et les interlocuteurs privilégiés des autorités civiles et militaires du département et de la région. Ils s’expriment sur l’actualité défense, le parcours citoyen, le devoir de mémoire, la reconnaissance et la solidarité. Les correspondants défense ont un rôle pédagogique sur le devoir de mémoire, la reconnaissance et la solidarité. La sensibilisation des jeunes générations au devoir de mémoire en constitue l’un des éléments essentiels. Aussi, je vous propose de procéder à la désignation du correspondant défense pour la Ville d’Eysines ». Après accord à l’unanimité de conseil municipal il est procédé au vote à main levée. Madame Le Maire présente la candidature suivante : - Titulaire M. Nicolas ÔNG Résultat du vote à main levée : 28 voix Pour et 4 Abstentions. Est élu représentant de la Ville d’Eysines en qualité de correspondant défense. - Titulaire M. Nicolas ÔNG 6 M VERGNIAULT souligne que son groupe va s’abstenir sur cette délibération. Il souhaiterait savoir si l’élu désigné « correspondant défense » a pensé à la manière d’associer les concitoyens au concept de défense et s’il connaît le nom du nouveau préfet délégué à la zone de défense aquitaine. Mme LE MAIRE répond que le conseil municipal n’est pas le grand oral de « science po ». M Nicolas ONG prendra ses fonctions dès que la délibération sera devenue exécutoire. Elle souligne que sa candidature a été proposée au regard de ses convictions et de son implication particulièrement sur le devoir de mémoire et sur un certain nombre de sujets qu’il aura l’occasion de faire connaître au fil de ses six années de mandat. 04 – FINANCES – BUDGET PRINCIPAL – EXERCICE 2014 – REPRISE ANTICIPEE DU RESULTAT 2013 : DECISION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « L’instruction budgétaire et comptable M14 prévoit que lorsque les résultats budgétaires sont connus et ont un caractère certain, les collectivités locales peuvent décider de les reprendre dès le vote du budget primitif de l’année suivante, par anticipation, alors même que ces résultats sont estimés à l’issue de la journée complémentaire, avant l’adoption du compte de gestion et du compte administratif. C’est pourquoi, je vous demande de bien vouloir décider d’appliquer la procédure décrite à l’article L 2311-5 du Code Général des Collectivités Territoriales, et d’affecter au budget primitif 2014 par anticipation le résultat excédentaire de la section de fonctionnement dégagé au titre de l’exercice 2013 cumulé avec le résultat antérieur reporté ainsi qu’il suit : Résultat de la section de fonctionnement à affecter par anticipation : - Résultat de l’exercice - Résultat reporté de l’exercice antérieur 2 257 527,83 € 1 770 115,06 € --------------------4 027 642,89 € - Résultat de clôture à affecter : Besoin réel de financement de la section d’investissement : - Résultat de la section d’investissement de l’exercice - Résultat reporté de l’exercice antérieur - Résultat comptable cumulé : - Recettes d’investissement restant à réaliser - Dépenses d’investissement engagées non mandatées - Solde des restes à réaliser : - 394 627,05 € - 2 145 179,05 € --------------------- 2 539 806,10 € 2 076 037,00 € 1 894 578,00 € --------------------+ 181 459,00 € 7 - Besoin réel de financement 2 358 347,10 € Affectation anticipée du résultat de fonctionnement : - En couverture du besoin réel de financement de la section d’investissement (compte 1068) 2 358 347,10 € ----------------------- Sous-total - Résultat de fonctionnement reporté (compte R002) Sous-Total TOTAL AFFECTE 2 358 347,10 € 1 669 295,79 € ----------------------1 669 295,79 € 4 027 642,89 € Transcription budgétaire de l’affectation anticipée du résultat au BP 2013 : Section de fonctionnement Dépenses Recettes R002 – Résultat de fonctionnement reporté : 1 669 295,79 € Section d’investissement Dépenses Recettes D001 – Solde R1068 – Excédents de d’exécution reporté : fonctionnement capitalisés : 2 539 806,10 € 2 358 347,10 € Madame COULON arrive en séance. M. UHEL remarque que le résultat de l’exercice dégagé au cours de l’année 2013 est en augmentation de près de 30 % par rapport au résultat de l’année 2012. Il s’interroge donc sur l’opportunité de l’augmentation des taux d’imposition communaux qui va être proposée dans une délibération suivante. Par ailleurs, il relève que les dépenses d’investissement engagées non mandatées sont de l’ordre de 1,894M€ et souligne le taux de réalisation des investissements 2013 d’environ 60 % qu’il considère très 8 modeste. Il souhaite connaître les grandes opérations qui seront réalisées en 2014 alors qu’elles avaient été budgétées en 2013. Mme LE MAIRE s’étonne des chiffres avancés par M Uhel. Elle peut d’ores et déjà avancer bien que l’on n’ait pas encore voté le compte administratif que le taux de réalisation des dépenses d’équipement est d’environ 71 %. Elle aura l’occasion d’y revenir lors du prochain conseil municipal. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 6 Contre. 05 – EDUCATION – GROUPE SCOLAIRE DE LA FORÊT – EXTENSION – PROGRAMME – ENVELOPPE – AUTORISATION DE PROGRAMME ET CRÉDITS DE PAIEMENT : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. COUTANCEAU présente le rapport suivant : « En septembre 2014 une ouverture de classe à l’école maternelle nous conduit à procéder à un aménagement des locaux dans ce groupe scolaire construit dans les années 70 et à anticiper les évolutions futures. Ainsi il apparaît nécessaire de procéder à des travaux en deux phases : - Pour la rentrée 2014 : o Une classe du bâtiment annexe de l’école élémentaire est réaffectée à l’école maternelle en procédant à un retournement des ouvertures. o Le préau est modifié pour être transformé en dortoir. o Les sanitaires existants sur le bâtiment annexe sont adaptés pour les maternelles. o La classe élémentaire est réimplantée dans le bâtiment principal de l’école élémentaire par réaffectation de la salle informatique. - Pour les années suivantes : o Quatre nouvelles classes seront créées dans l’école élémentaire pour agrandissement des locaux actuels. Le programme et l’enveloppe globale de ce projet estimé à 1 050 000 € missions comprises comporte dans le temps deux phases distinctes estimées respectivement à 185 000 € et 865 000 € : Compte tenu du caractère pluriannuel de cette opération d’ensemble, il convient par ailleurs et ce conformément aux articles L.2311-2 et R.2311-9 du Code Général des Collectivités Territoriales de considérer l’enveloppe financière globale ci-dessous comme autorisation de programme (AP) et de ventiler suivant le phasage de sa réalisation les crédits de paiement (CP) correspondant aux crédits budgétaires nécessaires. Dépenses Opération n° 56 Autorisation de programme 1 050 000 € Ventilation des crédits de paiement en euros 2014 2015 300 000 € 750 000 € 9 Les crédits de paiement ainsi ventilés constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être mandatées pendant chacun des exercices concernés. Ils seront bien entendu repris au budget primitif des budgets mentionnés. Les ressources permettant leur financement seront déterminées en lien avec le financement global de la section d’investissement afférent à chaque exercice. Je vous demande pour la réalisation de ce projet conformément aux dispositions de la Loi sur la maîtrise d’ouvrage publique et avant le lancement des études de bien vouloir : - approuver le programme définissant l’opération et son enveloppe financière réparties en deux phases, - autoriser Madame le maire à signer tous les actes utiles à la mise en œuvre des procédures d’étude et de travaux et à solliciter toutes les aides financières possibles. Les crédits budgétaires figurent au chapitre – opération n° 56 du Budget des exercices 2014 et 2015 ». M. REMUS BOREL arrive en séance Mme COUTANCEAU précise que cette délibération s’inscrit dans le droit fil du travail de prospective effectué dans le cadre des effectifs scolaires qui a permis à la rentrée dernière de livrer le pôle éducatif afin d’accompagner la courbe ascendante des effectifs et garantir les conditions d’accueil des jeunes eysinais. Elle voudrait juste préciser que ce travail de prospective n’est pas une science exacte. Les services essayent de traduire les évolutions de la population sur la commune pour pouvoir faire évoluer les capacités d’accueil et les besoins en équipements scolaires. Les services mènent un travail minutieux de veille à partir d’un certain nombre d’outils : les listes de l’état civil, les données d’inscriptions en crèche, les apports de nouvelles populations par les livraisons de logements. Mais il demeure de fait des inconnues notamment en termes de taux de natalité sur la commune. Elle tenait à faire cette précision pour souligner le travail minutieux et consciencieux des services au quotidien pour accueillir les jeunes eysinais dans des conditions optimum. M VERGNIAULT remercie Mme Coutanceau pour son excellente intervention. Il annonce que son groupe va voter favorablement cette délibération. Cependant en marge de ce vote favorable, il rappelle qu’il a demandé en commission sur quelle base objective ont été décidées les évolutions de ce groupe scolaire. Il souhaite également connaître depuis 2008 l’augmentation de la population et du parc immobilier sur le secteur entre les T1 et les T5. Ces éléments permettent d’avoir une projection sur l’avenir. Il s’interroge enfin sur les intentions de la municipalité sur ce secteur et combien de logements complémentaires vont être créés sur la commune. Mme COUTANCEAU rappelle que sur les questions de prospective et de données chiffrées, il y a eu en commission un débat constructif. S’agissant de l’habitat, elle a répondu en commission sur les perspectives d’évolution de la commune. Elle souhaite préciser que la question de l’habitat n’est pas « l’alpha et l’oméga » de cette délibération qui concerne plus particulièrement les effectifs scolaires. Mme PELETAN COURONNÉ est surprise que ce groupe scolaire fasse l’objet d’une autre extension. Elle relève qu’il s’agit de la seconde évolution majeure en trois ans. Elle s’étonne que malgré un travail minutieux de prospective il n’ait pas été possible d’envisager cette perspective d’évolution de la population et notamment des enfants en âge scolaire. 10 Mme MIRAMONT MAZERA relève qu’au cours de cette séance ont été évoqués des travaux dans différents groupes scolaires. Le corollaire de la jeunesse étant la vieillesse, elle souhaiterait savoir si la municipalité pense proposer des réalisations en direction des personnes âgées. Elle rappelle que son groupe a préconisé durant la campagne la création d’un village « seniors » dans un esprit de maintien à domicile et d’assistance permanente de la personne et souhaite savoir si cette proposition sera étudiée. Mme LE MAIRE rappelle que cette délibération concerne l’éducation et qu’à chaque délibération suffit son sujet. Avec son équipe elle a défini et priorisé un certain nombre d’actions à réaliser qui ont déterminé d’ailleurs les contours de leur programme. La municipalité réalisera ce qui a été prévu et tiendra compte bien entendu de l’évolution de la population tant quantitative que par rapport aux tranches d’âges. Elle souligne qu’elle a le souci que la ville s’adapte à tous les besoins de la population et que la question intergénérationnelle est naturellement présente. Mme FRÉNAIS fait observer à l’intention de Mme Peletan que bien évidemment la prospective fait partie intégrante des obligations que s’impose la ville. Elle explique qu’il a été décidé dans un premier temps de restructurer et réaménager l’école maternelle. La salle de motricité a été transformée et a permis d’aménager une classe avec un dortoir et un bureau de direction. La décision de l’éducation nationale d’ouvrir une classe à la prochaine rentrée a conduit la ville à réétudier l’implantation et l’aménagement du groupe scolaire. Il a été jugé opportun pour des raisons de situation géographique de procéder au retournement du bâtiment élémentaire. Les travaux se font en deux phases. Dans un premier temps, il sera donc procédé à la réaffectation d’une classe de l’école élémentaire à l’école maternelle, à la modification du préau pour être transformé en dortoir et à la réaffectation d’une classe élémentaire. Par la suite, d’autres classes seront créées dans le bâtiment élémentaire. Elle affirme que le projet a été anticipé. La ville a fait le choix de restructurer d’abord l’école maternelle puis dans une seconde phase de procéder au retournement du bâtiment élémentaire qui dispose du même système de chauffage et d’alarme que l’école maternelle. Mme LE MAIRE relève que sur cette école ont été créées une classe en maternelle et une classe en élémentaire. On ne peut pas dire qu’il y ait une explosion des effectifs. Lorsque l’Education Nationale décide d’ouvrir une classe, c’est une décision prise au dernier moment. Aujourd’hui la validation de la carte scolaire pour la prochaine rentrée n’a toujours pas été transmise. Elle est habituellement validée en juin. Il est donc hors de question d’attendre jusque là pour se décider à engager des travaux pour une classe qui sera probablement effective au mois de septembre. Donc bien évidemment on fait preuve d’anticipation sur l’ensemble des groupes scolaires. On sait pour chacune des écoles si on doit la faire évoluer. C’est la base d’une bonne gestion et on continuera à travailler ainsi et à faire face aux évolutions de la population qui ne sont pas du fait de la commune, mais d’un certain nombre de propriétaires fonciers qui décident de mettre en vente leur bien et permettent à certains promoteurs de se positionner pour construire des logements en conformité avec les règles d’urbanisme et notamment du PLU. Ce phénomène se produit sur toutes les communes de la CUB et en particulier sur des communes comme Eysines qui se sont développées dans les années 60/70 et dans lesquelles on observe un vieillissement de la population. Sur cinq/six ans, 25 à 30 % de la population change et ce sont souvent des ménages vieillissants qui quittent leur maison devenue trop grande et qui vont céder leur patrimoine ou louer leur patrimoine à de jeunes ménages avec des enfants. La ville doit faire face de toute façon à l’évolution démographique dans les écoles qui évidemment est liée à la pyramide des âges et suit aussi un certain cycle de vie. Dans une dizaine d’années, il se pourrait que la courbe s’inverse et que les effectifs dans les écoles diminuent globalement. Là encore il faudra s’adapter. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 34 voix Pour et 1 Abstention. 11 06 – PATRIMOINE – 146 ET 148 AVENUE DU MEDOC – PARCELLES AI 60, 88 ET 147 – AUTORISATION DE PROGRAMME ET CRÉDITS DE PAIEMENT : DÉCISION – AUTORISATION Madame E.FRÉNAIS présente le rapport suivant : « VIDELOT IMMOBILIER (Groupe DUCLOT), est propriétaire des parcelles cadastrées AI nos60, 88 et 147, situées 146 et 148 avenue du Médoc, d’une superficie totale de 31 460 m². Il souhaite vendre sans allotir cet ensemble de parcelles au prix de 3 550 000 euros, hors frais de notaire. Cet ensemble est constitué de deux parties : - au milieu d’un parc arboré s’élève notamment la demeure dite Domaine de la Gravade, édifiée dans la 2ème moitié du 19ème siècle et inscrite à l’inventaire général du patrimoine culturel. La Ville souhaite préserver ce patrimoine architectural et naturel. - la partie du domaine en nature de prairie et de taillis, située au sud-est constitue une réserve foncière pour la construction d’équipements publics ; le bâtiment à usage de dépôt érigé sur cette partie du terrain pourra être réutilisé à cette occasion. Considérant l’intérêt que revêt cette propriété pour la Ville d’Eysines en terme de patrimoine architectural et naturel, de réserve foncière pour des futurs équipements publics dans ce secteur géographique du territoire communal, la ville souhaite se positionner pour son acquisition. Considérant par ailleurs le caractère pluriannuel de cette opération, il convient d’ores et déjà et ce conformément aux articles L.2311-2 et R.2311-9 du Code Général des Collectivités Territoriales, de considérer l’enveloppe financière ci-dessous comme autorisation du programme (AP) de ce projet, et de ventiler suivant le planning estimé de réalisation, les crédits de paiement (CP) correspondant aux crédits budgétaires nécessaires. Dépenses Opération n°32 Autorisation de programme 3 770 000 € Ventilation des crédits de paiement en euros 2014 2015 2016 320 000 € 1 725 000 € 1 725 000 € Les crédits de paiement ainsi ventilés constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être mandatées pendant chacun des exercices concernés. Ils seront bien entendu repris au budget primitif des budgets mentionnés. Les ressources permettant leur financement seront déterminées en lien avec le financement global de la section d’investissement afférent à chaque exercice. Je vous propose en conséquence : - de décider de l’autorisation de programme et des crédits de paiement liée au projet de cet ensemble d’acquisition ; - d’autoriser Madame le Maire à négocier avec Videlot Immobilier (Groupe Duclot). Les crédits budgétaires figurent au chapitre – opération n° 32 des exercices 2014, 2015, 2016 ». 12 M UHEL fait remarquer que sur la ventilation des crédits de paiements la ville juge de l’opportunité de cet achat et de ses modalités. Il constate qu’il est procédé à la ventilation des crédits de paiement en trois fois et demande si la clause de paiement à terme est utilisée à ce titre qui, par ailleurs doit être légitimement assortie de paiement d’intérêts au profit du vendeur. Il relève que cette note de synthèse ne fait pas mention de l’estimation de son prix par le service France Domaine. Il a bien pris note que la ville en avait fait la demande mais cette estimation doit être visée expressément dans la délibération ce qui n’est pas le cas et les conditions ne sont pas selon lui remplies aujourd’hui. Il souhaite savoir si avant d’acheter cette propriété la ville a conduit une étude sur le patrimoine bâti et quel en est le diagnostic. Il s’interroge sur les travaux de réhabilitation nécessaires et si ceux-ci ont été provisionnés dans le plan annuel d’investissement. Mme FRÉNAIS précise que pour l’instant on se trouve dans la phase d’approbation de l’autorisation globale des crédits et de leur ventilation. L’estimation du service France Domaine a bien entendu été demandée comme cela figure dans les pièces consultables et elle sera communiquée en temps voulus lors de la cession. Mme LE MAIRE ajoute que pour pouvoir procéder à l’acquisition de cette propriété, il faut avoir inscrit au budget les crédits nécessaires. Au moment de la cession comme l’a précisé Mme Frénais, la ville présentera une nouvelle délibération avec l’estimation du service France Domaine. M VERGNIAULT veut juste faire une remarque de forme. La délibération mentionne La société Vidélot Immobilier comme cédant et dans le dossier consultable il est fait référence au groupe Duclot. Le courrier joint au dossier date du 20 février et entre temps comme l’a précisé M Uhel l’évaluation du service France Domaine n’a pas été communiquée. Il s’étonne que l’on puisse délibérer en l’état sur cette question sachant que le nom qui est indiqué sur cette délibération n’est pas le même que celui qui apparaît sur les documents consultables. Mme PELETAN COURONNÉ s’étonne de l’achat de cette propriété non pas qu’elle pense que ce soit inopportun, car il s’agit d’une belle propriété tant du point de vue du bâti que du point de vue de la réserve foncière. En revanche, elle ne croit pas que la ville d’Eysines ait vocation à être une agence immobilière et à faire des réserves foncières dont on ne connaît pas la destination. Elle relève que dans cette délibération il est fait référence à deux reprises à cette acquisition qui « constitue une réserve foncière pour la construction d’équipements publics ». Mme Frénais a précisé à ce titre qu’une surface de 1,5 hectares avait la possibilité de recevoir des équipements publics et 1,7 hectares, non constructibles, seraient dédiés à la création d’un parc public. Elle s’étonne en revenant sur la question de la prospective que la ville n’ait pas une vision plus précise de l’affectation de cet équipement. Le Groupe Videlot a acquis il y a 5 ans cette propriété puisqu’elle appartenait à des particuliers et qu’à ce moment là la ville n’avait pas jugé opportun de préempter. Elle s’interroge sur l’opportunité de cette acquisition aujourd’hui. Il avait été question selon elle d’un parc relais à cet endroit pour le passage du tramway dans la version du tracé passant par l’avenue du Médoc jusqu’au droit du laboratoire. Elle croit savoir d’ailleurs que la CUB prospecte auprès des commerçants du Vigean pour envisager cette possibilité. Mme DUSSEAU souhaite que l’on réfléchisse à la notion de prospective. On peut avoir une prospective à court terme à 1,2,3 ans. Et la ville a des indicateurs suffisants pour dire si tel ou tel autre équipement est nécessaire et à quel endroit il est nécessaire. Mais quand une ville comme Eysines réfléchit aux réserves foncières et qu’elle pense prospective, elle le fait sur du long terme. C’est d’ailleurs une des missions des élus. Ils doivent se poser les questions : Que deviendra la commune dans les 10, 15 ans à venir ? Quels seront les besoins de sa population ? Où seront les enfants ? Quels seront les secteurs scolaires où on aura besoin d’une nouvelle école ? Mais qui peut dire à ce jour quel sera le besoin de tel équipement dans 15 ou 20 ans ? Qui peut dire à ce jour quelles seront les transformations de la 13 société qui feront que tel équipement qui parait évident aujourd’hui ne sera plus utile ou envisageable dans quelques années ? La prospective pour une commune doit comporter du long terme et Mme Dusseau se réfère à des communes alentour qui depuis 15 ou 20 ans n’ont pas fait ce travail de prospective et qui aujourd’hui ont des besoins criants en matière d’équipements pour la population et se retrouvent sans réserves foncières. Elle rappelle la nécessité de faire en sorte de préserver l’avenir pour que d’autres élus puissent, en toute liberté, faire les choix qui s’imposeront alors à eux. Concernant la délibération, elle précise que pour le moment la ville est en phase de négociation et comme l’a précisé Mme le Maire une fois que l’on aura tous les éléments et notamment l’évaluation de France Domaine une nouvelle délibération sera présentée en conseil municipal. Si cette négociation aboutit dans l’année, il est nécessaire de prévoir une partie de son financement au budget. M VERGNIAULT revient sur la question précise qu’il a formulée sur le cédant. Il précise que la délibération aurait pour objet de négocier avec Videlot Immobilier. Il donne lecture du courrier du 5 septembre 2012 adressé par le groupe Duclot à la ville d’Eysines : « nous avons bien reçu votre lettre du 1er août 2012 dont nous prenons connaissance à la réouverture de nos bureaux. Les termes de celle-ci correspondent en toutes parts aux échanges que nous avons eus avec M Dougados. Nous vous donnons donc également notre engagement ferme sur ses termes à savoir vente du domaine de la Gravade, etc… ». Il fait observer que l’engagement est sans ambigüité. Il rappelle que dans le dossier consultable la Société Videlot n’existe pas. Il est donc question dans une délibération d’un cédant qui n’est pas celui qui apparaît dans le dossier ni avec lequel avait été pris l’engagement .Il estime que cette délibération n’est pas recevable en l’état. Mme LE MAIRE fait observer que M Vergniault a pris le soin de ne pas lire le courrier dont il fait référence jusqu’à la fin. En effet, il est mentionné dans ledit courrier « nous avons bien noté que le Conseil Municipal ne pourra se prononcer qu’après avoir reçu l’estimation de France Domaine ». Elle souligne qu’il ne s’agit pas aujourd’hui de délibérer sur une cession mais d’inscrire les crédits nécessaires au budget. Pour en revenir à la genèse du projet, elle précise que la ville est en contact avec La société VIDELOT Immobilier en charge de la gestion patrimoniale du groupe DUCLOT. Le groupe avait fait l’acquisition de cette propriété avec l’intention d’y développer un projet qui n’a pu aboutir. La ville a donc été sollicitée et compte tenu de l’intérêt patrimonial et foncier que revêt cette propriété, une discussion a été menée en vue de son acquisition. Elle souligne qu’elle a une haute opinion de la fonction d’élu local et elle pense que son rôle ce n’est pas seulement de penser à court terme, à la prochaine échéance électorale, mais c’est surtout de penser aux futures générations : celles qui sont proches, mais aussi celles qui viendront beaucoup plus tard. Elle partage cette vision avec un certain nombre de ses collègues et avec en particulier M Alain JUPPE puisque dans l’accord de co-gestion figure la question des réserves foncières. La situation de la CUB sur le foncier est alarmante. La plupart du foncier public disponible est aujourd’hui consommé. Il en va de la responsabilité de chaque élu de se préparer à l’échelle de la CUB, future métropole, à réserver sur les budgets respectifs des sommes suffisamment importantes pour constituer des réserves foncières afin de prévoir dans un avenir plus ou moins proche les équipements nécessaires aux besoins nouveaux de la population. Par cette délibération, et l’acquisition qui sera proposée dans un prochain conseil municipal quand la ville aura obtenu l’évaluation de France Domaine et que la discussion concernant la cession aura aboutie, elle pense que la municipalité aura agi pour préparer l’avenir de la ville. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Abstentions. 14 07 – FINANCES – BUDGET PRINCIPAL – EXERCICE 2014 – BUDGET PRIMITIF : ADOPTION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « Le projet de budget primitif du budget principal de la Ville pour l’exercice 2014 dont vous avez chacun reçu un exemplaire intégral, soumis à l’approbation de notre assemblée, s’équilibre globalement, avec les restes à réaliser en dépenses et en recettes, à la somme de 37 155 648,10 €. Soit en section d’investissement : Soit en section de fonctionnement : 13 397 529,10 € 23 758 119,00 € Il comporte, suite à notre précédente décision, l’affectation anticipée du résultat 2013 ainsi que les restes à réaliser de l’exercice clos en investissement comme en fonctionnement. De même, il inclut les opérations d’investissement de la Ville traduisant les choix présentés lors du débat d’orientations budgétaires. Par ailleurs, dans un souci de transparence, une convention d’objectifs sera passée avec toutes les associations ou organismes bénéficiant d’une subvention égale ou supérieure à 1 525 € alors même que le seuil réglementaire a été porté par le décret 2001-495 du 6 juin 2001 à 23 000 €. En outre, je vous précise que l’individualisation des crédits prévus à l’article 6574 « subventions de fonctionnement aux associations et autres personnes de droit privé » établie en annexe du présent budget fixe les bénéficiaires des dites subventions. Ceci étant, je vous demande de bien vouloir vous prononcer, chapitre par chapitre, sur le budget primitif de la Ville pour l’exercice 2014 ». En section de fonctionnement ⇒ Dépenses nouvelles l’exercice : Les chapitres - 011 Charges à caractère général 28 Pour 7 Contre - 012 Charges de personnel 28 Pour 7 Contre - 014 Atténuation de produits 28 Pour 7 Contre - 65 Autres charges de gestion courante dont individualisation du compte 6574 établie par bénéficiaires pages 102 et 103 25 Pour 7 Contre 3 non-participations (Mme Caçao – Mr Lamagnère – M.Tran Manh Sung – ne participent pas au vote eu égard à leur qualité de membres de conseil d’administration d’associations subventionnées) - 66 Charges financières 28 Pour 7 Contre - 67 Charges exceptionnelles 28 Pour 7 Contre - 023 Virement à la section d’investissement 28 Pour 7 Contre - 042 Opérations d’ordre de transferts entre sections 28 Pour 7 Contre ⇒ Recettes nouvelles de l’exercice : Les chapitres - 013 Atténuation de charges 28 Pour 7 Contre - 70 Produits des services du domaine 28 Pour 7 Contre - 73 Impôts et taxes 28 Pour 7 Contre - 74 Dotations et participations 28 Pour 7 Contre - 75 Autres produits de gestion courante 28 Pour 7 Contre - 77 Produits exceptionnels 28 Pour 7 Contre 15 - 042 Opération d’ordre de transferts entre section En section d’investissement : ⇒ Dépenses nouvelles de l’exercice Les chapitres - 20 Immobilisations incorporelles - 204 Subventions d’équipements versées - 21 Immobilisations corporelles - 23 Immobilisations en cours Les chapitres relatifs aux Opérations d’équipement N° 31 Construction du Pôle éducatif N° 32 Acquisition du Domaine La Gravade N° 55 Tx d’aménagement du dortoir de la Maternelle R. Claverie N° 56 Extension du Groupe Scolaire La Forêt - 13 - 16 - 040 - 041 Subventions d’investissement Emprunts et dettes assimilées Opérations d’ordre de transferts entre sections Opérations patrimoniales ⇒ Recettes nouvelles de l’exercice Les chapitres - 13 Subventions d’investissement - 16 Emprunts et dettes assimilées - 10 Dotations, fonds divers et réserves - 1068 Excédents de fonctionnement capitalisés - 021 Virement de la section de fonctionnement - 024 Produits de cessions - 040 Opérations d’ordre de transfert entre sections - 041 Opérations patrimoniales 28 Pour 7 Contre 28 Pour 28 Pour 28 Pour 28 Pour 7 Contre 7 Contre 7 Contre 7 Contre 28 Pour 28 Pour 28 Pour 7 Contre 7 Contre 7 Contre 28 Pour 28 Pour 28 Pour 7 Contre 7 Contre 7 Contre 28 Pour 28 Pour 28 Pour 28 Pour 28 Pour 28 Pour 28 Pour 28 Pour 7 Contre 7 Contre 7 Contre 7 Contre 7 Contre 7 Contre 7 Contre 7 Contre Mme DUSSEAU souligne que le vote de ce budget se déroule dans un contexte de rigueur sur le plan international avec une crise financière sans précédent, sur le plan européen avec une croissance atone et bien entendu sur le plan national avec un engagement de l’Etat vers une politique de réduction de la dette et du déficit budgétaire. Pour palier cette situation, le gouvernement a acté la décision de diminuer les financements de l’Etat en direction de toutes les collectivités territoriales. La DGF continue donc de diminuer. Les collectivités locales recevront moins de financements pour leurs dépenses de fonctionnement d’autant que l’Etat s’est engagé dans une double attitude : l’aide aux communes extrêmement endettées qui ont des emprunts dits « toxiques » et la nouveauté du fonds de péréquation intercommunal ayant pour vocation de réguler les différences de richesses entre les communes. Elle présente les grandes lignes du budget avant que Mme le Maire n’ouvre le débat et qu’il soit procédé au vote du budget chapitre par chapitre. A la section de fonctionnement, elle s’attache à souligner un certain nombre de lignes budgétaires représentatives. Le total des dépenses de gestion courante est à hauteur de 19 420 240 € auxquelles s’ajoutent les charges financières qui correspondent au remboursement des intérêts de la dette pour un montant de 780 000 € et les charges exceptionnelles pour 73 050 €, soit un total de dépenses réelles de fonctionnement de 20 273 290 €. Est indiqué ensuite le virement à la section d’investissement à hauteur de 2 650 000 € qui doit couvrir une partie des besoins d’investissement et en priorité le remboursement du capital de la dette. Enfin, elle mentionne les opérations de transfert entre sections qui font que d’un article à un autre on trouve la même somme qui s’annule en réalité. C’est ainsi qu’au chapitre 042, les opérations de 16 transfert entre sections se retrouvent au 040 en recettes d’investissement. Le budget de fonctionnement en dépenses nouvelles s’élève donc à a 23 697 435 €. S’agissant des recettes de gestion courante, elles s’élèvent à 22 012 771 €. Le total des recettes réelles de fonctionnement est de 22 041 550 € auquel s’ajoute le résultat du solde d’exécution reporté qui vient d’être voté pour 1 669 295,79 €. Les dépenses d’investissement sont à hauteur de 13 397 529,00 €. Elle insiste sur deux chiffres particulièrement significatifs : les dépenses d’équipement proposées pour cette année à hauteur de 5 654 784 € et le total des charges financières de 2 031 088 € avec un solde d’exécution reporté à hauteur de 2 539 806 €. Quant aux recettes d’investissement, il s’agit bien sûr d’une part des subventions et des dotations FCTVA pour respectivement 383 000 € et 803 000 €, puis de l’emprunt notamment pour un montant de 2 000 000 €, de cessions d’immobilisations pour 1123 000 € et enfin de l’affectation du résultat pour 2 358 347 soit un total de 13 397 529 € égal aux dépenses. Ce budget est élaboré sous le signe d’obligations, de contraintes et de choix. Ces choix portent notamment sur le domaine scolaire et de la jeunesse tant en fonctionnement qu’en investissement. Le choix de la solidarité est également très affirmé au travers de la subvention au CCAS, du soutien au Centre Social et aux associations caritatives et de la poursuite de l’action de la ville pour favoriser l’accès à la culture et au sport pour tous. La municipalité a fait également le choix de préparer l’avenir pour la commune qui se veut être une ville verte en augmentant son patrimoine en espaces verts et en facilitant les déplacements. Revenant sur la question des réserves foncières, elle affirme qu’il faut préparer l’avenir à long terme. Toutes ces actions se réalisent grâce à une gestion la plus rigoureuse possible, la plus économe des deniers publics, la plus attentive aux économies avec la volonté de se mettre au service des Eysinais. Mme PIET BURGUÉS souhaite présenter à l’ensemble de ses collègues les grands axes du budget culturel 2014. Elle met en exergue les dispositifs qui facilitent l’accès à la culture pour les Eysinais. Le budget de fonctionnement porté à 1 472 375 € va permettre de financer des programmes multiples dont certains sont à souligner plus particulièrement : - le partenariat entre l’Eycho et le service culturel pour un ensemble d’actions de médiation culturelle en direction des familles et des enfants, - des stages de musique MAO (Musique Assistée par Ordinateur), durant les vacances scolaires, pour les enfants de la commune dont ceux de l’Eycho et de l’école de musique, - le partenariat entre les services Education, Petite Enfance et Culture pour tous les dispositifs d’éducation artistique et culturelle, d’initiation à l’art dès le plus jeune âge et en particulier cette année la proposition culturelle de la Compagnie de « la Petite Fabrique » sur des petits théâtres d’ombres, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, - la création d’un fonds de livres CD audio, à la médiathèque, pour les personnes mal voyantes, les personnes âgées et pour celles, dans le cadre d’un usage plus large, qui ne peuvent pas lire, - l’anniversaire des 30 ans de la médiathèque fêté dernièrement, - la mise en réseau, dans le cadre du portail des médiathèques de la CUB, du catalogue de la ville. De plus va être mis en place dès septembre, un système de portage de livres à domicile pour les personnes malades, âgées, isolées ainsi que la création des clubs de lecteurs. Enfin sur ce sujet elle profite pour signaler que la médiathèque sera ouverte tout l’été. Depuis 5 ans, elle rappelle que la ville a gagné 25 % de lecteurs en plus. Elle rappelle les dispositifs mis en place via la carte culture, les tarifications au quotient familial, les tarifs spécifiques de la programmation culturelle et les dispositifs facilitateurs d’accès. Enfin, elle souligne le soutien aux associations de la commune, par le jeu des subventions et des conventions, à hauteur de 67 000 euros cette année. 17 Le budget d’investissement porté à hauteur de 79 944 € permettra notamment d’acheter des instruments à l’Ecole de Musique, de doter en matériel scénique les salles de spectacle afin de conforter le parc de matériel, effectuer une série de travaux nécessaires à l’entretien des équipements culturels. Voici donc les choix politiques et les choix de programme qui ont motivé ce budget. M VERGNIAULT souligne que son groupe va voter contre le budget non pas par obstruction de principe puisqu’il y aura d’autres délibérations sur lesquelles il se prononcera favorablement. Il est surpris que la ville ait oublié la réalité budgétaire qui s’impose à elle. Il revient sur le catalogue programme à la page 22 dans lequel la majorité mettait en valeur la sobriété dans la dépense publique et la volonté de rechercher des financements complémentaires. Il a du mal à comprendre cette philosophie. Il y a beaucoup de choses que l’on peut faire pour la commune notamment en matière de culture et d’éducation. Mais aujourd’hui, il y a un décalage entre les capacités de la ville, de la CUB et du pays à pouvoir réaliser tout ce que l’on a l’intention peut être à juste titre de réaliser. Il rappelle qu’il a toujours été constant sur la question de la restriction budgétaire au cours des mandatures qu’il a assurées. S’agissant du budget en lui-même il constate un phénomène de « yoyo » quand les dépenses d’investissement passent de 7,4 M€ à 4,8 M€ pour revenir à 5,4M€ et quand les emprunts et dettes assimilées passent de 1,9M€ à moins de 940 000 € pour revenir à 2 M€. Il observe que l’année précédant les élections municipales la ville a été d’une grande prudence en ce qui concerne les dépenses y compris pour avoir permis la réduction de l’endettement de la commune de 18,8 M€ à 18,3M€. Il considère que la dérive budgétaire est une constante dans cette commune. En 2000, le budget de la ville était de 16,7M€. Cette année il est de 37,100 M€. Le produit des trois taxes était en 2000 de 3,6 M€, il est passé à 12,5M€. La population en 2000 s’élevait à 18 949 habitants, on a aujourd’hui 1 000 habitants de plus. Cela ne justifie pas selon lui ces augmentations. L’impôt local en 2000 était de 190€/habitant, il est aujourd’hui de 671€/habitant. Entre temps, l’inflation n’a pas été du même niveau de 2000 à 2012, elle était d’environ 24 %. Il continue à dénoncer la dérive budgétaire, celle du produit fiscal, de la fiscalité, de l’impôt/habitant et de l’encours de la dette qui a doublé et est passé de 9,4M€ à 18,3M€ Il constate une dérive dans l’utilisation d’un certain nombre de personnels a priori nécessaires pour l’exécution du programme. Les charges de personnel augmentent de 4,5 % alors que la population n’augmente dans le même temps que de 2,5 % D’une façon globale, il estime que la ville ne tient pas compte de la réalité financière du pays, de la réalité du pouvoir d’achat des administrés et de l’inflation qui est proche de la déflation. Il trouve choquant au moment où le pouvoir d’achat de la population baisse que la majorité ait l’outrecuidance d’augmenter les indemnités des élus. Mme PELETAN-COURONNÉ fait quelques remarques concernant le budget. Elle observe en premier lieu que les dépenses de personnels sont appelées à croître de 500 000 € cette année et qu’elles vont plus vite que les recettes bien que ces dernières aient augmenté de manière substantielle grâce ou à cause des prélèvements fiscaux qui représentent plus de 50 % des recettes de fonctionnement. On peut en déduire que la municipalité sera condamnée à augmenter les impôts étant donné que l'Etat va continuer à diminuer ses dotations. C'est une fois de plus les Eysinais qui vont payer. Elle considère qu’il est peut-être encore temps de reconsidérer les dépenses telles que celles liées aux rythmes scolaires pour lesquels la ville a montré un grand empressement dans leur mise en œuvre et ceci pour un coût de plus de 200 000 € (1800 élèves X 40€ / trimestre). Elle craint que si l'Etat et la CAF se désengagent, la ville soit obligée de doubler sa dépense. Dans la mesure où notamment à Eysines, elle considère que tout repose sur l'impôt ; cette situation permet d'appréhender de nouvelles augmentations. En second lieu, elle considère que les revenus du domaine ne représentant que 5 % des ressources, la ville va être encore une fois obligée de tirer sur le « levier fiscal ». Or, les 41,82% d'eysinais «silencieux» ont pourtant massivement signifié leur ras le bol fiscal à l'image de ce qui se passe au 18 niveau national. En effet, il s'avère que l'impôt espéré n’est pas au rendez-vous étant donné qu'il manque 13 milliards d'euros dans les caisses de l'Etat, Enfin, elle voudrait revenir sur les choix politiques tels qu'ils ont été exposés par Mme Dusseau, à savoir: le développement des activités culturelles et sportives, la préparation de l'avenir avec la constitution de réserves foncières, l'éducation, la jeunesse et la solidarité. Si ces objectifs sont louables, force est de constater qu'ils relèvent davantage de la communication politique. En effet, à la page n°11 du budget, elle relève que la subvention à la caisse des écoles n’est augmentée que de seulement 2 000 €, celle du CCAS de 50 000 € tandis que les subventions aux associations diminuent de 1 500 €. Elle considère que la municipalité ne se donne donc pas les moyens de ses ambitions. Ainsi, pour ne pas déroger à ses habitudes, et parce que son choix est celui du refus de ce budget et des options politiques de la majorité, elle votera contre. M LELAURAIN fait observer que, bien qu’il soit rigoureux, ce budget permet l’amélioration et l’entretien des installations sportives. Un investissement de l’ordre de 89 000 € est prévu pour cette année et la réalisation de divers travaux dont il donne lecture : - La création de sanitaires handicapés aux vestiaires/tribunes du Pinsan ainsi qu’au stade de Migron : environ 12 000 €. - L’amélioration des vestiaires et des peintures de la salle omnisports : environ 37 000 €. - L’éclairage extérieur de la base de tir du terrain de baseball : environ 8 000 €. - Le remplacement du réseau de réchauffage oxydé des eaux de la piscine : environ 16 000 €. - La mise en place d’un réseau de câblage enterré d’alimentation électrique et sonorisation pour l’amélioration des nombreuses manifestations extérieures au Domaine du Pinsan : environ 10 000 €. - Les travaux d’électrification des panneaux de basket au Cosec : environ 6 000 €. A ces différents travaux s’ajoutent : - L’aide aux associations sportives et festives par le versement de subventions : environ 100 000 €. - La remise de cartes « sport » pour favoriser l’accès à la pratique sportive pour les personnes en difficulté financière. - L’octroi d’une subvention complémentaire à certains clubs pour favoriser l’aide à la pratique sportive pour les personnes en situation de handicap. Il souhaite préciser à nouveau les modalités d’octroi des subventions aux associations. Tout au long de l’année les associations sont accompagnées par la présence des élus aux manifestations, aux assemblées générales ou par des visites régulières sur le terrain. Chaque année les associations remplissent une convention d’objectifs avec leur demande de subvention. Ces objectifs englobent plusieurs projets : - projet sportif avec la montée en catégorie supérieure, manifestation spécifique, - projet concernant le soutien à la pratique sportive des personnes en situation de handicap comme la création d’une section handisport par exemple, - projet participatif à la vie de la commune en s’inscrivant à diverses manifestations organisées : téléthon, forum des associations, cap 33, ensemble c’est tout, raid des maraîchers… Au regard du montant de la subvention demandée, nombreuses sont les associations qui présentent la même somme depuis quelques années et les quelques hausses demandées sont examinées avec une attention particulière et toujours expliquée. Tous les présidents d’association ont conscience du contexte national et par conséquent comprennent aussi la gestion rigoureuse qui est appliquée par la municipalité. Ils sont néanmoins ravis de pouvoir évoluer et faire évoluer leurs adhérents dans des structures adaptées tout en bénéficiant de l’accompagnement de la ville. M TRAN MANH SUNG souligne que pour cette nouvelle mandature a été pris l’engagement de continuer à mettre la nature au cœur du projet urbain. La ville s’est engagée à mener une politique de développement durable respectueuse de l’environnement, économe en ressources, et surtout au service du bien-être des habitants. Le budget présenté aujourd’hui montre que cet engagement sera 19 tenu. Comme il l’a signalé dans un précédent conseil, de nombreux travaux scientifiques affirment que les urbains qui vivent près de morceaux de nature sont en bien meilleure santé. La présence de cette nature de proximité contribue également à gommer les inégalités sociales. Ces études légitiment la politique de parcs de quartiers, accessibles à chaque eysinais en moins de 10 minutes de marche .Ces espaces publics proches des habitants, alliés à un réseau étendu de sentiers pédestres permettront aux eysinais de se déplacer d’un quartier à l’autre, à travers des espaces largement végétalisés Ainsi, en septembre 2014, sera inauguré le parc du Limancet (5ha) .Le Parc de Lamothe Lescure, sera également un bel espace boisé que les eysinais s’approprieront très rapidement. Bientôt, les squares du Poujeau, du Vignan, du Vigean, viendront renforcer l’identité verte de la commune. L’investissement de 986 000 € proposé cette année pour opérer les acquisitions foncières permettra la réalisation des futurs espaces verts de la commune. Cet investissement est la garantie que cette politique ambitieuse d’espaces de respiration de proximité, perdurera dans les années à venir. Bien entendu, la ville poursuivra son programme de réduction de l’utilisation des pesticides, dans l’objectif d’atteindre, à terme, le “zéro phyto” dans les espaces verts et les voiries. Dans un autre domaine peut-être moins visible mais aussi important, qui est celui de l’énergie, la demande d’adhésion au groupement de commande pour l’achat d’énergie montre la volonté de la ville à continuer une politique de maîtrise des consommations et de maîtrise des coûts énergétiques. C’est ainsi que la création de nouveaux espaces verts, la politique de développement durable attentive à la santé des eysinais, la gestion sobre et efficace des ressources sont et seront la marque de la volonté constante de la municipalité de préserver et valoriser le patrimoine naturel et humain de la commune. Mme COUTANCEAU rappelle que l’enfance et l’éducation font partie des objectifs prioritaires que la municipalité s’est fixée. Lorsque la question de l’impôt se pose, c’est de sa finalité qu’il est question. Elle se réjouit que la ville propose en premier poste budgétaire celui de l’enfance et de la jeunesse. Elle rappelle la volonté de la ville de toujours améliorer, déployer et développer les équipements scolaires pour donner dans le cadre des compétences qui lui sont dévolues, le bâti nécessaire pour favoriser la scolarité et l’accueil des élèves. Il s’agit également d’accompagner les jeunes eysinais vers des solutions dont ils ne pourraient peut être pas disposer au quotidien avec leurs familles. Elle pense ici en particulier, comme Mme Piet l’a évoqué, au développement des politiques d’ouverture culturelle et sociale à travers les différents dispositifs culturels comme « l’école au cinéma » et la dotation « l’enfant et l’artiste ». Elle pense aussi à l’équipement en wifi des écoles qui pourrait être l’amorce d’un déploiement de dispositifs numériques pour que chaque eysinais puisse découvrir l’usage de l’informatique dont l’équipement est parfois trop couteux pour certaines familles. Avec ce budget la ville a eu la volonté d’inscrire la restauration scolaire comme la vraie pierre angulaire de ce qui est proposé au public scolaire puisque le nouveau marché de restauration s’intègre dans une démarche de santé- nutrition. Le bio va être désormais présent dans chaque repas des élèves avec un produit bio par repas. Par cet outil une vraie réponse est apportée au développement de l’économie locale puisque le marché de restauration va offrir la possibilité aux fournisseurs locaux de proposer leurs produits. Encore une fois elle souligne que ce budget en mettant l’éducation et la jeunesse au premier plan, c’est l’humain qui en est au cœur. On comprend donc tout le sens du rôle et de la place de l’impôt à Eysines. Mme MOULIN relève que le souci du bien être des jeunes Eysinais ne commence pas à l’école mais qu’il commence dès la naissance par la crèche et que les activités culturelles notamment qui sont proposées font partie des projets structurants comme le dispositif « lire et faire lire » pour lequel des retraités bénévoles viennent chaque semaine lire des livres aux enfants dans un contexte différent, l’opération « coup de cœur pour petits lecteurs » qui permet aux parents de disposer de titres de livres vers lesquels ils ne se seraient pas naturellement dirigés. Elle met en avant le partenariat qui a été engagé avec l’Artothèque du Conseil Général pour faire entrer l’art dans les crèches pour les enfants mais aussi pour les parents qui ne vont pas spontanément visiter des expositions d’art. Tout ceci fait 20 partie de la politique de développement des actions en direction des enfants qui commence dès la naissance. Mme FRÉNAIS souligne que le budget primitif tel qu’il est présenté aujourd’hui et les délibérations qui seront soumises à l’assemblée reflètent les intentions formelles de la ville et de la nouvelle équipe telles qu’elles ont été formulées par les Eysinais au soir du 23 mars dernier. Ces délibérations, dont elle relève les plus significatives, s’inscrivent dans la continuité du programme de la majorité en termes de projets et de budget y afférant. La délibération numéro 6 montre la capacité d’anticipation, de prospective et de négociation de la ville. La délibération numéro 15 indique le travail de fond et de précision qui est effectué pour le bien être des Eysinais. La délibération numéro 16 précise que la Ville répond aux demandes d’aménagement en partenariat avec la CUB en termes de voirie ou d’aménagement de voies nouvelles. Les dossiers 17 et 20 renouvellent et poursuivent les engagements de la ville pour l’acquisition de parcs, squares et lieux de nature comme cela vient d’être précisé par M Tran Manh Sung. Les délibérations 18 et 19 traduisent l’intention de la ville à maîtriser l’aménagement par les bailleurs sociaux ou les aménageurs. La poursuite de la politique d’aménagement et d’adaptation de terrains pour les installations des entreprises est présente dans le dossier numéro 21. L’extension du patrimoine avec l’intégration dans le domaine public d’allées, de cheminements permettant l’embellissement de la Ville figure dans les délibérations 22 et 23. Ces délibérations sont un éventail de la politique qu’il appartient à la municipalité de continuer de mener avec un souci constant des deniers publics. M MAITIA revient sur l’intervention de Mme Dusseau qui a rappelé les choix politiques forts de la municipalité aux travers des actions en faveur de l’enfance, de la jeunesse, de l’éduction et de la solidarité. Il est constant qu’en période de crise les besoins en matière sociale grandissent. Or, cette crise dure depuis 2008 et les effets s’intensifient du fait de cette durée. La situation sociale s’aggrave. Il rappelle que la volonté de la ville est de ne laisser personne au bord du chemin. Depuis 2008, les aides du CCAS ont plus que triplé. Il s’agit donc de maintenir la politique d’aide et d’accompagnement social des plus démunis en soutenant aussi les volontés associatives comme l’Eypicerie solidaire dont la subvention sera maintenue à 36 000 € au niveau souhaité par celle-ci. Il est aussi important de faire en sorte que les Eysinais soient soutenus et accompagnés pour que le lien social, le tissu social soit empreint de solidarité. De ce point de vue, le centre social l’Eycho développe une politique forte d’animation sociale favorisant la mixité sociale et le lien intergénérationnel. La ville est attentive aux seniors en favorisant le bien vieillir par le développement d’activités mais aussi en favorisant le maintien à domicile. Le Service d’Aide à Domicile après avoir développé la continuité du service tant en semaine avec des horaires denses qu’avec les interventions le week-end procède à une démarche de qualité pour améliorer encore les prestations fournies. La petite enfance participe aussi à cet effort pour les familles et au bénéfice des tout-petits. Il souligne comme l’a précisé Mme Moulin la diversité des activités éducatives pour l’épanouissent des enfants. Une politique attentive aux situations sociales par l’accompagnement des parents en offrant des modes de garde adaptés pour des recherches d’emploi ou pour l’accueil des enfants en situation de handicap. C’est dans ce cadre que les subventions à la caisse des écoles, au CCAS et au Centre Social évoluent globalement de 2,5% ; l’essentiel étant porté sur le CCAS. Il remercie l’effort porté par la ville et il remercie la volonté de Mme le Maire qui permet avec les aides des autres organismes et la participation des bénéficiaires de développer les interventions puisque le niveau global des budgets correspondants tant au niveau du centre social que du CCAS permet de multiplier par deux les actions en la matière. Quand on parle de financements complémentaires, ceux-ci existent par voie conventionnelle et de façon durable notamment avec la CAF pour lesquels la ville a conclu des contrats durables et obtenu des agréments sur des périodes longues pour le centre social et le contrat enfance jeunesse. Cette hausse est significative et permet d’accompagner les eysinais pour que le lien social ne se brise pas. 21 S’agissant du budget affecté aux dépenses de personnel, celui-ci a effectivement augmenté de 4,52 % et il en précise les raisons. Cette augmentation correspond bien sûr aux réponses que la ville doit apporter aux besoins des eysinais. Elle est aussi liée aux mesures catégorielles prises dans le cadre de la réforme des grilles indiciaires des catégories C et B qui représentent 96 % du personnel, aux avancements d’échelon, de grade, à l’extension en année pleine des 6 personnes placées en emploi d’avenir, à l’organisation des PEDT. Il n’y a donc pas comme veut le faire entendre l’opposition de dérive en matière de dépenses de personnel. Les charges de personnel sont parfaitement maîtrisées. La ville pratique une gestion responsable et rigoureuse. Il suffit de regarder la première page du budget pour constater que le ratio dépenses de personnel sur dépenses réelles de fonctionnement est de 51,73 % pour eysines. Il est de 57,80 % pour la moyenne de la strate. On arrive ainsi à des économies de l’ordre de 650 000 € par rapport à la moyenne. Cet effort sera poursuivi pour assurer des finances saines. Il tient à ce titre à remercier le personnel qui participe de cet effort et permet à la ville de réaliser sa politique sociale. La municipalité, de façon constante, s’adapte en recherchant l’optimisation des moyens par la formation du personnel et la recherche de synergies possibles pour améliorer la réponse aux besoins des Eysinais. Sur l’indemnité des élus, il souhaite préciser que la décision a été prise lors du dernier conseil. Elle ne se discute plus, il s’agit maintenant de l’appliquer. M AUPERT s’étonne concernant les dépenses de personnel que certains membres de l’opposition ignorent le glissement vieillesse/technicité qui est une constante pour l’ensemble des collectivités. M OLIVIER rappelle qu’un budget préfigure également le quotidien concret des Eysinais notamment par l’amélioration du cadre de vie. Le budget 2014 rassemble des initiatives qui vont dans ce sens en permettant aux équipes techniques de bénéficier des équipements adaptés à leurs métiers et savoir-faire notamment en ce qui concerne la propreté, l’amélioration de l’éclairage public. Il pense au budget de 30 000 € consacré au remplacement de candélabres défectueux, à l’accompagnement de l’arrivé du tram (lignes A et D) et pour lequel la ville a souhaité que l’éclairage public et le verdissement des abords offrent un écrin capable d’accueillir les usagers dans de bonnes conditions. Divers travaux dans les bâtiments municipaux sont prévus afin d’améliorer l’accueil des usagers. Il pense notamment au matériel de chauffage de la piscine qui sera rénové pour améliorer la qualité d’accueil des plus petits tout cela sans contraindre le projet de rénovation qui sera mené dans quelques années. Des travaux intérieurs d’extension du local du 3e âge du bourg seront menés également car la ville soutient au travers de ces actions les initiatives associatives et le dynamisme de ses aînés. Il pense enfin à la cuisine centrale qui va bénéficier de travaux importants d’équipement et de rénovation utiles à la qualité du service et au final à la qualité de la production pour tous les convives. Mme DUSSEAU rappelle que l’on ne vote pas contre le budget mais contre des chapitres. Elle explique que ce budget est ambitieux. Il met en œuvre le programme sur lequel se sont prononcés les Eysinais. La mise en œuvre d’un programme n’implique pas d’inscrire systématiquement tous les ans la même somme en investissement. Les investissements peuvent avoir année après année des niveaux différents et elle ne voit pas pourquoi l’effet « yoyo » est évoqué par l’opposition. Chaque année des équipements seront décidés et seront inscrites les dépenses d’équipement s’y rapportant. Certaines années, elles seront plus importantes et moins d’autres années. Cela dépend des APCP et des différents engagements pris et de leur mise en œuvre. Les emprunts varient. Cela est tout à fait logique. Mais conformément aux engagements pris ils sont et seront inférieurs à 50 % des dépenses d’équipement. Elle rappelle que les équipements sont financés par l’autofinancement, les subventions et l’emprunt bien entendu. Pour cette année l’emprunt prévisionnel s’élève à 2M€ pour 5 654 784 € de dépenses d’équipement. La ville n’est pas en dérive financière mais bien ancrée dans les réalités. 22 Elle a constaté, quant à elle, une dérive dans une intervention au cours de laquelle on a cumulé les dépenses de fonctionnement et d’investissement. Chacun sait que lorsqu’on inscrit par exemple en section de fonctionnement 2,6M€ qui sont inscrits également en investissement, cela parait difficile de conclure qu’il y a 5,2 M€ qui s’ajoutent au budget ! Cela s’ajoute en chiffres mais pas en réalité budgétaire. D’ailleurs dès la présentation elle a tenu à distinguer le total des dépenses et des recettes de fonctionnement du chiffre des dépenses réelles de gestion et des recettes réelles de gestion, à préciser le total des dépenses d’équipement et elle a bien précisé qu’il y avait un certain nombre d’articles et de chapitres qui se retrouvent a la fois en investissement et en fonctionnement, ce sont des dépenses et des recettes d’ordre. S’agissant les impôts locaux, elle relève que dernièrement dans la presse locale la commune d’Eysines a été placée parmi les communes où la pression fiscale était la plus faible. Concernant l’encours de la dette, elle souhaite apporter quelques éléments techniques. Si l’on prend comme référence la période allant de 2001 à 2013 le chiffre global est multiplié par deux mais cela n’a pas de sens. Ce qui est important, c’est de relever l’évolution de l’annuité de la dette c'est-à-dire ce qui est payé en intérêt et en capital. Or l’augmentation observée est de 36 % seulement et non de 200 % comme cela a été indiqué. Cette évolution est liée au fait que les taux d’intérêt dans les années 2000 étaient plus élevés et que la population de la ville s’est accrue. Sur l’augmentation des indemnités elle rappelle que c’est l’augmentation de la population portée à plus 20 000 habitants qui a généré la nomination d’un 10e adjoint. Sur les rythmes scolaires elle s’associe aux propos qui ont été tenus au sein de la majorité. La ville a fait un choix, l’opposition n’aurait pas fait le même, dont acte. La majorité estime que la réussite de tous les élèves est capitale. Elle remercie Mme Moulin pour son intervention et pour le travail qui a été accompli. Pour avoir travaillé ces questions par ailleurs, elle est convaincue que c’est depuis la toute petite enfance que se creusent les inégalités scolaires et donc les initiatives menées par la ville dans les crèches et les écoles permettent de lutter contre les inégalités socioculturelles qui sont parfois présentes. Quant aux associations et au CCAS, elle cite deux exemples. L’Eypicerie solidaire a vu sa subvention passer de 25 000 € en 2008 à 36 000 € ; ce qui se justifie au regard du travail social que celle-ci accomplit. Elle réaffirme que la ville s’est dotée d’un budget qui a pour objectif de lutter contre les échecs, contre les inégalités et donc d’une certaine manière contre la désespérance qui a amené beaucoup de Français - et d’Eysinais - à ne pas se déplacer pour voter. Mme LE MAIRE remercie l’ensemble des élus qui sont intervenus dans ce débat. Elle veut simplement dire ce que lui inspire ce budget et elle souhaite mettre en perspective suite aux dernières élections une thématique abordée lors de son intervention au cours du conseil municipal d’installation. Cela n’a échappé à personne qu’un certain nombre d’Eysinais ne se sont pas sentis mobilisés par l’élection, cela a été le cas à Eysines et dans beaucoup de communes. Ce budget porte de façon extrêmement significative les valeurs liées à l’éducation, à la citoyenneté, aux transmissions qui peuvent se faire grâce à la culture, au sport, à la vie associative, à la mobilisation du tissu associatif et caritatif de la ville. Elle croit qu’au travers de ces investissements et au budget important destiné à ces préoccupations (un peu plus de 12 M€ ) on répond à ces besoins, au manque de confiance, de compréhension que l’on observe. Pour reprendre la question des rythmes scolaires, si la ville d’Eysines s’est engagée immédiatement dans leur mise en œuvre, ce n’est pas par posture politique ou partisane, c’est simplement par conviction. Elle a l’intime conviction que les choses se jouent dès la petite enfance et l’enfance. Lorsque les familles sont en difficulté pour accompagner leurs enfants dans la pédagogie, dans la culture, c’est de la responsabilité des élus d’essayer de les éveiller et de les « tirer vers le haut » le plus possible quelque soient leurs catégorie sociale, leurs origines. La ville a pris à bras le corps cette réforme et elle est citée et donnée en exemple dans un certain nombre de communes. L’inspection d’académie prend la commune d’Eysines en illustration d’une certaine méthodologie et 23 d’un contenu de qualité. Elle y voit un gage de réussite. Elle croit pouvoir dire que les enseignants, les parents, les enfants sont ravis de participer au dispositif au travers de la pluralité des activités proposées et des contenus variés (atelier scientifique, culturel de sensibilisation au théâtre par exemple). Cela est le meilleur des indicateurs, la meilleure récompense. Elle est convaincue que la mise en place de cette réforme répond à la préoccupation de donner les clefs pour que tous les citoyens puissent exercer leurs responsabilités du mieux possible. Quand la ville d’Eysines positionne le sport, la culture, l’éducation dans ses priorités, elle croit qu’elle fait de la politique au sens noble du terme ; c’est ce que traduit ce budget. Pour répondre aux questions qui ont été posées, elle souligne que M Maïtia a très bien répondu notamment sur la question du personnel et des charges de personnel. Elle se dit stupéfaite de la façon dont l’opposition aborde la question, Eysines étant une des rares communes – parce qu’elle a des moyens relativement faibles – à avoir un ratio de personnel le plus mesuré y compris quand elle est comparée à d’autres communes de la CUB. Les charges de personnel par habitant sont de 463/habitant à Eysines, elles sont de 603€/habitant à Gradignan par exemple. Cela traduit le fait que la ville de Gradignan dispose de plus de moyens à consacrer à sa masse salariale. Cela traduit également que la ville d’Eysines gère son budget à l’euro près et que la part du personnel représente une part maîtrisée dans le budget à hauteur de 51 %. Elle souligne que l’effectif est étudié au plus juste pour remplir les missions de chaque agent. Ceux-ci sont conscients du budget contraint et de la nécessité de mesurer les dépenses. Un certain nombre d’investissements ont été financés grâce à la capacité d’autofinancement de la ville qui permet d’avoir un faible recours à l’emprunt. Elle souligne que quand on parle de la dette en indiquant seulement le montant de son évolution, le raisonnement est tronqué. L’évolution de la dette doit se comparer à l’évolution des ressources. Si la dette passe de 9 à 18 M€ et que parallèlement les ressources passent de 12 à 21 M€, la ville n’est pas en danger. Quand le taux d’endettement passe de 14 % à 11 %, on améliore la situation budgétaire de la ville. Ces précisions lui permettent de rappeler les éléments de base en termes d’analyse financière d’une commune. Elle conseille la lecture de la lettre des finances locales qui traite dans son numéro de février 2014 de la dette et elle en extrait une phrase « s’endetter raisonnablement c’est avoir la capacité de rembourser les sommes empruntées ». Elle fait observer pour conclure que la ville d’Eysines s’endette raisonnablement et c’est la ligne de conduite qui a été tenue ces six dernières années, qui a été tenue par son prédécesseur et qui continuera à être assurée. 08 – FINANCES – BUDGET ANNEXE « REGIE DES TRANSPORTS » – EXERCICE 2014 – REPRISE ANTICIPEE DU RESULTAT 2013 : DECISION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « Conformément à l’instruction budgétaire et comptable M43 applicable aux Services Publics Locaux de Transports de personnes (M43 abrégée) dès lors que les résultats budgétaires sont connus et ont un caractère certain, je vous demande de bien vouloir décider, sur avis favorable du Conseil d’Exploitation en date du 9 avril 2014, l’affectation par anticipation du résultat 2013 sur le budget primitif 2014 du budget annexe « Régie des Transports » avant l’adoption du compte administratif ainsi qu’il suit : Résultat de la section de fonctionnement à affecter par anticipation : - Résultat de l’exercice - Résultat reporté de l’exercice antérieur - Résultat de clôture à affecter : - 6 005,18 € 41 510,50 € _____________ 35 505,32 € 24 Besoin réel de financement de la section d’investissement : Néant Affectation anticipée du résultat de fonctionnement : - Résultat de fonctionnement reporté (compte R002) : TOTAL AFFECTE 35 505,32 € 35 505,32 € Transcription budgétaire de l’affectation anticipée du résultat au BP 2014 : Section de fonctionnement Dépenses Recettes R002 – Résultat de fonctionnement reporté : Section d’investissement Dépenses Recettes 35 505,32 Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Contre. 09 – FINANCES – BUDGET ANNEXE « REGIE DES TRANSPORTS » – EXERCICE 2014 – BUDGET PRIMITIF : ADOPTION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « Le budget primitif de la Régie des Transports annexé au budget de la Ville, dont vous avez reçu un exemplaire intégral, s’équilibre pour 2014 en recettes et en dépenses de fonctionnement à la somme de 132 810,32 €. Ce budget permet d’assurer le financement du transport des personnes organisé par la Ville en régie ou par transporteur et notamment les 6 circuits de ramassage scolaire desservant les groupes scolaires de la Forêt, du Bourg, de R. Claverie, du Derby, de la clis de Migron et du collège d’Hastignan. Depuis septembre 2013, l’ensemble de ces circuits est assuré par transporteur dans le cadre de délégations partielles de compétence reçues de la CUB, la régie remboursant à cette dernière 10 % des coûts arrêtés après appel d’offres communautaire. La régie des transports assure également la prise en charge des dépenses relatives aux transports de personnes assurés gratuitement et destinés aux élèves des écoles d’Eysines, des centres de loisirs municipaux notamment. La Ville participe financièrement ensuite en fin d’année en fonction du kilométrage parcouru pour son compte, de même que le CCAS ou le centre social « l’Eycho » éventuellement. Je vous demande de bien vouloir vous prononcer, chapitre par chapitre, sur le budget primitif de la Régie des Transports pour l’exercice 2014, suite à l’avis favorable du Conseil d’Exploitation de la Régie des Transports rendu le 9 avril 2014 ». 25 En dépenses de fonctionnement Les chapitres : - 011 - 012 - 65 - 67 Charges à caractère général Charges de personnel Autres charges de gestion courante Charges exceptionnelles 28 Pour 28 Pour 28 Pour 28 Pour 7 Contre 7 Contre 7 Contre 7 Contre 28 Pour 28 Pour 28 Pour 7 Contre 7 Contre 7 Contre En recettes de fonctionnement Les chapitres : - 002 - 70 - 74 Excédent de fonctionnement reporté Produits des services du domaine Dotations et participations 10 – FINANCES – CONTRIBUTIONS DIRECTES – TAUX D’IMPOSITION – ANNEE 2014 : DECISION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « A la suite du vote du budget primitif du budget principal de la Ville et compte tenu de la masse fiscale prévue à l’article 73111 – Chapitre 73 « Taxes foncières et d’habitation », je vous propose de fixer les taux d’imposition pour l’année 2014 ainsi qu’il suit : - Taxe d’habitation : - Foncier bâti : - Foncier non bâti : 21,06 % 28,54 % 66,82 % Je vous remercie d’autoriser, en conséquence, Madame le Maire à signer l’état n°1259 portant notification des taux d’imposition des taxes directes locales pour 2014 à transmettre aux services fiscaux ». M UHEL rappelle que son groupe n’appréhende pas le budget de la même manière. Il précise que le groupe ne se prononce pas systématiquement contre toutes les dépenses notamment celles du personnel. S’agissant plus précisément de la note de synthèse soumise sur les taux d’imposition, il rappelle qu’il est de tradition en France comme à Eysines d’augmenter les taux des impôts après chaque élection. Ce reflexe est bien présent à Eysines puisqu’il est proposé aux Eysinais à moins de deux semaines après les élections municipales la hausse de leur fiscalité de 3 % ce qui représente au total 734 000 € de produits en plus au budget. Ces impôts locaux s’ajoutent douloureusement à la longue liste des impôts divers supportés par les ménages. Il relève que M Valls rappelait mercredi dernier, comme une prise de conscience, que les « français ont été assommés par l’impôt et que le gouvernement avait le devoir d’en finir avec celui-ci » Comme on le sait, le pouvoir d’achat des français s’est érodé depuis deux ans, il a reculé selon l’INSEE de 1% en 2012 et à peine progressé de 0,5 % en 2013. C’est pour cela que son groupe a défendu l’idée, lors de la dernière campagne des élections municipales, de ne pas augmenter les impôts locaux. Son groupe est bien entendu conscient des difficultés qui s’imposent 26 aux collectivités locales mais par l’innovation, la recherche d’économies, le changement de modèle, la sobriété budgétaire, ce paradigme du toujours plus de dépenses, toujours plus d’impôts peut s’inverser. M VERGNIAULT fait remarquer que pour la majorité la campagne n’est pas encore terminée contrairement à ce qui avait été avancé lors du précédent conseil. Il souligne que la majorité met en perspective l’évolution de la dette avec celle des recettes. Il rappelle que les recettes proviennent de la poche du contribuable. La municipalité se réjouit régulièrement de rechercher des ressources comme cela est indiqué dans l’excellent catalogue programme, il est question de «rechercher des financements complémentaires auprès des partenaires ». Il insiste sur le fait que le budget de la France est en permanence en déficit et comblé par des emprunts réalisés à l’étranger auprès des banques asiatiques sur des fonds captés sur les ouvriers chinois. Il demande une prise de conscience pour que cela cesse. Il annonce que son groupe va voter contre cette augmentation d’impôt. Il avait lui-même prévu des recettes fiscales estimées à 12,5 M€. Il n’était donc pas loin du montant inscrit par la ville de 12,571M€. Il déclare que la majorité ne peut pas continuer à reprocher à l’opposition d’avoir une opposition de principe sur l’ensemble du budget. Dans le détail des délibérations et notamment celles proposées concernant le groupe scolaire de la Forêt notamment, ils continueront à voter au cas par cas. Si la majorité avait voulu gagner du temps, elle aurait proposé un vote global du budget au lieu de faire de la communication en faisant voter chapitre par chapitre. Il souligne que l’opposition est fière de voter contre ce budget car il estime que la municipalité n’exprime aucune responsabilité par rapport au pouvoir d’achat des citoyens qui payent des impôts. Mme PELETAN COURONNÉ considère qu’il est scandaleux d’augmenter les 3 taxes de 3,70 % augmentation des bases comprises quand on sait que l’inflation est largement inférieure à 1 %. Elle ajoute que les autres collectivités ne manqueront pas elles aussi d’appliquer une augmentation. Cette augmentation ramenée au pouvoir d’achat va être douloureuse pour le contribuable. Elle dénonce la stratégie électoraliste qui consiste à intensifier la pression fiscale en début de mandature pour la relâcher par la suite. Mme DUSSEAU souhaite préciser certains propos contradictoires qui ont été tenus. Chaque opération a fait l’objet d’un vote distinct séparé. L’opposition a voté contre chacune des opérations y compris celles en lien avec le groupe scolaire la Forêt. Par ailleurs, l’opposition a dit qu’elle n’était pas contre les dépenses de personnel ; or ce chapitre a fait l’objet d’un vote contre de l’opposition. Elle souligne que celle-ci fait l’inverse de ce qu’elle avance. Elle précise que voter contre signifie que l’on vote contre des dépenses, contre des recettes, contre des choix. Concernant l’Etat et son endettement elle souhaite rappeler que lorsque l’ensemble des banques ont connu des difficultés à la suite d’opérations peu claires et exposées il a été fait appel au soutien de l’Etat en France et dans de nombreux Etats. C’est un phénomène qui a d’ailleurs accru la dette publique. Elle revient sur la question de l’augmentation des taux qui progressent de 2,78 %. Cette décision n’a pas été prise sans en mesurer l’importance et les conséquences. Elle a été prise en conscience pour plusieurs raisons en en fonction de plusieurs paramètres. Eysines est une des villes de la CUB où la pression fiscale est la plus faible et où les taux sont les plus bas, et elle le restera conformément à l’engagement qui a été pris. Concernant l’évolution des impôts et la comparaison faite avec l’évolution de l’inflation elle précise que cette dernière s’est accrue de +27% depuis 2000. S’agissant de l’évolution cumulée de la revalorisation des bases et la hausse des taux on arrive à un peu moins de 25 % sur la même période. Depuis 2000 les choix successifs ont abouti à un maintien ou à une maîtrise du pouvoir d’achat. Elle connaît bien les difficultés des personnes et une augmentation ne serait ce que minime a son importance. Elle a demandé aux services de faire le décompte par rapport au nombre de foyers fiscaux, du nombre de foyers exonérés des impôts locaux pour conditions modestes, les nombre de foyers 27 fiscaux ayant un dégrèvement partiel lié à ces conditions modestes. A ce jour un peu moins de 10 % de foyers ne payent pas du tout d’impôts locaux, un bon tiers a des exonérations liées à leurs faibles ressources. Elle affirme que la municipalité est attentive à la situation des concitoyens et cette décision a été prise de manière réfléchie. Bien entendu la ville ne souhaite pas alourdir la charge de ses administrés inutilement. Pour répondre aux besoins des personnes en difficulté elle rappelle que plusieurs objectifs sont déclinés dans ce budget notamment en termes d’éducation, d’action sociale, d’environnement. Et ce n’est qu’après cet ensemble de réflexions que la décision d’augmenter les taux communaux de 2,78 % a été prise. Mme LE MAIRE souhaite ajouter quelques précisions. Elle fait observer que certains se sont engagés dans cette campagne en affirmant qu’ils n’augmenteraient pas les taux d’imposition. Elle met au défi de retrouver dans les propos de la majorité une quelconque promesse de ce type. C’est un engagement qu’elle n’a pas pris et qu’elle ne prendra jamais parce cela conduirait à faire prendre un risque à la collectivité. Il ne s’agit pas de dire avec certitude que les taux d’imposition ne doivent pas être augmentés, il s’agit de gérer, année après année, et de prendre la décision qui s’impose et qui correspond aux besoins du budget de fonctionnement et du budget d’investissement. Si cet engagement n’a pas été pris, c’est aussi en raison du delta qui existe et qui vient d’être expliqué par Mme Dusseau entre l’évolution de la fiscalité et celle de l’inflation. On observe un delta d’environ 2,05 % ; ce qui pour la commune représente un manque à gagner. Elle réaffirme que bien entendu la municipalité est particulièrement attentive à l’évolution du coût de la vie dans tous les postes de dépenses. Elle s’est fixée pour objectif de ne pas avoir une fiscalité supérieure à celle de l’évolution globale de l’inflation sur la mandature. Elle rappelle que l’augmentation de 2,8 % qui est appliquée aujourd’hui correspond tout simplement à un rééquilibrage. Elle ne pense pas que la ville abuse de l’impôt et en exemple elle cite qu’un foyer fiscal qui payait en 2013 une taxe d’habitation de 1 044 € paiera en 2014, 1 082 € soit 42 € d’augmentation au total, ce qui représente 3€/mois. Elle conclut que l’on est bien loin de l’intensification de la pression fiscale évoquée par l’opposition. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Contre. 11 – FINANCES – FONDS DEPARTEMENTAL D’AIDE A L’EQUIPEMENT DES COMMUNES – ANNEE 2014 : AUTORISATION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « Dans le cadre de la participation financière attribuée chaque année par le Conseil Général au titre de l’équipement des communes, je vous propose d’affecter la somme qui sera attribuée pour l’année 2014 au financement des opérations d’investissement suivantes prévues au Budget Primitif 2014 de la Ville. Je vous précise que ces opérations éligibles concernent des travaux d’aménagement et de rénovation des équipements communaux et des travaux de voirie. Ces opérations prennent en compte les critères de développement durable tels que soutenus par le Conseil Général de la Gironde et la Ville d’Eysines. 28 Nature des travaux Coût prévisionnel en € TTC Travaux d’investissement (chapitre 23) Travaux d’accessibilité "handicapés" des vestiaires du stade de Migron. Travaux d’accessibilité "handicapés" des tribunes et vestiaires du stade du Pinsan. Reprise des cloisons et pose de menuiseries à la cuisine centrale. Travaux d’enfouissement du réseau d’éclairage public rue des Graves. Rénovation du réseau de réchauffage du bassin de la piscine couverte. 6 120,00 5 520,00 33 999,41 74 549,93 15 272,03 Le plan de financement pourrait être le suivant : Dépenses Travaux d’investissement Total € H.T. € T.T.C. 112 884,48 135 461,37 Recettes € T.T.C. 43 039,00 Autofinancement Ville d’Eysines 92 422,37 FDAEC 135 461,37 Total 135 461,37 Le montant du Fonds Départemental d’Aide à l’Equipement des Communes ainsi attribué à la Ville est de 43 039,00 € ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 12 – FINANCES – INDEMNITE DE CONSEIL AU RECEVEUR MUNICIPAL : DECISION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « L’indemnité de conseil attribuée au comptable public, receveur municipal, prévue par l’arrêté ministériel du 16 décembre 1983, est nominative. Elle doit donc être décidée après chaque changement de receveur. Cette décision est valable également pour la durée du mandat des élus municipaux. Aussi, notre assemblée venant d’être renouvelée, je vous remercie de bien vouloir : - confirmer l’allocation au receveur municipal de la Ville, Monsieur Thierry DUHAYON, de l’indemnité de conseil au taux maximum. Je vous précise que cette indemnité est assise sur un barème établi par arrêté du ministère des Finances, fixant comme assiette la moyenne des dépenses réelles de fonctionnement et d’investissement des 3 derniers exercices sans toutefois pouvoir excéder le montant du traitement brut annuel correspondant à l’indice nouveau majoré 150. Les crédits budgétaires figurent au chapitre 011 du budget principal ». 29 Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 13 – RH PERSONNEL – TABLEAU DES EFFECTIFS – MODIFICATIONS : DECISION Monsieur J.B MAÏTIA présente le rapport suivant : « Afin de satisfaire aux possibilités d’avancement de grade des agents titulaires de la ville, je vous remercie de bien vouloir autoriser la modification du tableau des effectifs sur l’année 2014 comme suit : Grades concernés Ancienne situation Rédacteur principal de 2ème classe Rédacteur 2 10 Nouvelle situation 4 8 Les crédits budgétaires figurent au chapitre 012 du budget principal ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 14 – PATRIMOINE – PÔLE ÉDUCATIF – RÉSERVE FONCIÈRE – ACQUISITION DES PARCELLES BD 205, 206 ET 210 AUPRÈS DE L’INDIVISION SORBÉ : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « Monsieur Yvan SORBÉ est nu propriétaire des immeubles bâtis cadastrés BD nos205, 206 et 210, sis impasse Seguin. Il a fait connaître son accord pour céder à la commune ces immeubles, ainsi que tous les droits sur les parcelles cadastrées BD n°190 et 192, au prix de 500 000 euros, conforme à l’avis de France Domaine en date du 12 novembre 2013. Références cadastrales Adresse BD n°205 BD n°206 10 H impasse Seguin 10 G impasse Seguin Superficie bâtiment principal 64 m² 45 m² Superficie totale Superficie cédée 232 m² * 87 m² * 232 m² 87 m² 30 BD n°210 10 C impasse Seguin 89 m² 755 m² 755 m² *Superficie réelle mentionnée dans l’acte de propriété pour les deux parcelles : 445 m² Grâce à l’acquisition de ces immeubles, la commune peut constituer des réserves foncières à proximité immédiate du pôle éducatif, et permettre, à l’avenir, une extension du groupe scolaire ou la construction de bâtiments annexes du pôle éducatif, en fonction des besoins qui se feront jour. En attendant la réalisation de tels projets, l’immeuble cadastré BD n°210 sera mis à disposition à titre précaire et révocable contre redevance afin de prévenir sa dégradation ou son occupation illégale. Aussi je vous propose de bien vouloir : - décider l’acquisition des parcelles cadastrées BD nos205, 206 et 210, ainsi que tous les droits sur les parcelles cadastrées BD n°190 et 192, auprès de l’indivision SORBÉ, au prix de 500 000 euros, en vue de son intégration dans le domaine privé communal, - décider la prise en charge des frais afférents, - décider que l’immeuble cadastré BD n°210 sera mis à disposition à titre précaire et révocable contre une redevance mensuelle de 575 euros, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires. Les crédits budgétaires figurent au chapitre 21 du budget de l’exercice ». M UHEL suggère à la majorité d’utiliser aussi la possibilité des emplacements réservés au PLU pour éviter de dépenser 500 000 € sans avoir selon lui de réel projet en la matière. Mme PELETAN-COURONNÉ considère un peu surprenant le montant de la redevance mensuelle de 575 € pour 89 m2 pour une commune comme Eysines. Mme FRÉNAIS répond qu’il s’agit d’un bail précaire et révocable impliquant 50 % d’abattement. Par ailleurs, le PLU actuel ne permet pas de constituer d’emplacement réservé sur ce secteur. Cependant, elle n’est pas certaine que la négociation soit moins intéressante que l’expropriation. M VERGNIAULT revient sur les réserves foncières sur la CUB et souhaite évoquer certains chiffres. La CUB dispose de 55 000 hectares dont 15 000 hectares sont urbanisés. La ville d’eysines compte à peu près 1 700 hab/m2. Elle est selon lui la commune la plus dense du quadrant Nord-Ouest. Il ajoute que les réserves foncières de la CUB ne sont pas totalement épuisées puisque 4 000 hectares seraient selon lui disponibles. Mme LE MAIRE confirme qu’un des enjeux de la CUB dont se sont saisis l’ensemble des élus responsables est bien celui de la constitution des réserves foncières pour le long terme. On ne peut pas avoir une discussion aussi simpliste sur la capacité des réserves foncière en mélangeant les zones d’activités avec les zones naturelles. Elle rappelle que la ville d’eysines dispose entre autres d’une zone maraîchère. S’agissant de la densité des communes du quadrant Nord-Ouest elle précise que d’autres villes proches de celle d’Eysines ont une densité bien plus importante et cela se justifie par la petite taille de ces communes. On ne peut pas les comparer à celles qui, comme Saint Aubin par exemple disposent de domaines forestiers. M Vergnaiult ayant eu une attitude désobligeante à plusieurs reprises au cours de ce conseil à l’égard de Mme le Maire, Mme MARSAN souhaite faire part de son indignation. Ses propos sont relayés par M MAITIA qui pense toutefois qu’il ne faut pas entrer dans son jeu de déstabilisation. 31 Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Contre. 15 – PATRIMOINE – LIEU DIT LA CLIDE – LIAISON DOUCE – ACQUISITION DE LA PARCELLE BB 934 (p) AUPRÈS DE L’INDIVISION TEYCHENEY : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « Madame Huguette GUIBERT, née TEYCHENEY, est nu propriétaire de la parcelle cadastrée BB n°934, sise lieu-dit La Clide. Elle a fait connaître son accord pour céder à la commune un terrain de 29 m², détaché de cette parcelle, au prix de 2 900 euros. Références cadastrales Superficie totale Superficie cédée BB n°934 501 m² 29 m² L’acquisition de ce terrain permet de relier la liaison douce aménagée dans le cadre du projet immobilier de DOMOFRANCE au chemin rural n°60 et assure un maillage viaire, réservé aux piétons et deux roues, entre les rues du Lagunet et des Graves, distinct de la circulation automobile rue de la Clide. Aussi je vous propose de bien vouloir : - décider l’acquisition d’un terrain de 29 m², détaché de la parcelle cadastrée BB n°934 auprès de l’indivision TEYCHENEY, au prix de 2 900 euros en vue de son intégration dans le domaine public communal, - décider la prise en charge des frais afférents, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires. Les crédits budgétaires figurent au chapitre 21 du budget de l’exercice ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 16 – PATRIMOINE – CESSION A BOUYGUES IMMOBILIER DE LA PARCELLE AX 86 : DÉCISION AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « La société BOUYGUES IMMOBILIER a un projet de construction d’une résidence au 129 avenue de Magudas. Les études préliminaires ont montré que, compte tenu de l’extension de la ligne A du 32 tramway sur cette avenue et de la situation du terrain dans le virage de la bretelle d’accès à la rocade (sortie 9), aucun accès véhicules ne pouvait être envisagé par cette voie. Aussi la société BOUYGUES IMMOBILIER a sollicité de la commune la cession d’une parcelle appartenant au domaine privé de la ville, cadastrée AX n°86, afin de desservir son projet par la rue du Cap Roux. Références cadastrales AX n°86 Superficie 672 m² Superficie cédée 672 m² Compte tenu de l’intérêt de favoriser la construction de logements à proximité immédiate d’une ligne de tramway – la future station « Les Pins » est située à une centaine de mètres du projet – qui comprendra, de surcroit, treize logements locatifs social, je vous propose de bien vouloir : - décider la cession au prix estimé par France Domaine, dans son avis en date du 20 mars 2014, soit 47 000 euros, de la parcelle cadastrée AX n°86 à la société BOUYGUES IMMOBILIER, - décider que les frais, droits et honoraires occasionnés par cette opération seront à la charge de l’acheteur, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires. Les crédits budgétaires figurent au chapitre 21 du budget de l’exercice ». Mme PELETAN COURONNÉ est interpellée par le prix de la cession de 70 €/m2 alors que la ville achète en général les parcelles à 100 €/m2 M VERGNIAULT s’interroge sur l’intérêt pour un promoteur immobilier d’acheter un terrain enclavé sans avoir la certitude de pouvoir acquérir une bande de 9 m de largeur inconstructible. Il trouve cela hasardeux sauf à avoir donné des gages anticipés. Il s’inquiète par ailleurs de la construction de nombreux bâtiments à proximité de l’axe de bretelle de la rocade à l’instar du Clos des Alisiers et de la résidence Verlaine dont un bâtiment a été construit à 44 m (pour 100 m réglementaires selon lui). Il s’étonne que l’on réserve les emplacements en bordure de rocade pour les personnes les plus défavorisées pour avoir un accès au foncier moins onéreux. Mme FRÉNAIS répond que dans cette résidence sur 54 logements bâtis, il y aura 41 logements mis en vente et 13 logements à vocation sociale. S’agissant de la proximité de la rocade elle se rappelle que cet argument est cher à M Vergniault Cependant le constat qui est suggéré dans son intervention ne repose sur aucune donnée fiable. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Contre. 17 – PATRIMOINE – BOIS DE LA LESQUE – ACQUISITION DE LA PARCELLE BA 156 AUPRÈS DE MADAME YVETTE LACRAMPETTE : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : 33 « Madame Yvette LACRAMPETTE est propriétaire de la parcelle boisée cadastrée BA n°156, d’une superficie de 612 m², sise lieu-dit La Lande. Elle a fait connaître son accord pour céder à la commune ce terrain au prix de 15 000 euros. Références cadastrales BA n°156 Superficie Totale 612 m² Superficie cédée 612 m² Ce terrain est situé dans le périmètre de l’emplacement réservé n°6.9, inscrit au Plan Local de l’Urbanisme de la Communauté Urbaine de Bordeaux pour l’aménagement du parc public du Bois de la Lesque et dans celui d’un espace boisé classé. Il est en outre situé dans une zone de préemption des espaces naturels sensibles du département : le Conseil Général participera donc aux dépenses d’acquisition et aux travaux d’ouverture au public. Aussi je vous propose de bien vouloir : - décider l’acquisition de la parcelle cadastrée BA n°156 auprès de Madame Yvette LACRAMPETTE, au prix de 15 000 euros en vue de son intégration dans le domaine public communal, - décider la prise en charge des frais afférents, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires, - autoriser Madame le Maire à solliciter la participation financière du département, - demander par dérogation au Conseil Général de la Gironde l’autorisation d’une réalisation anticipée avant instruction de la demande d’aide financière. Les crédits budgétaires figurent au chapitre 21 du budget de l’exercice ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 18 – PATRIMOINE – CHEMIN DE BOS – TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ D’UNE PARTIE DU DOMAINE PUBLIC DÉPARTEMENTAL ET ACQUISITION DES PARCELLES BB 922 ET 924 : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « Le chemin de Bos reliait à l’origine en ligne droite le chemin du Moulineau (ou de Jallepont) à l’avenue du Haillan. A l’occasion de la réalisation de la voie de déviation d’Eysines (VDE) par l’Etat, cette liaison a été rompue et restituée par l’aménagement d’un tronçon orienté nord-sud dans l’emprise de la VDE. La gestion de la voie de déviation a ensuite été transférée au Conseil Général de la Gironde. Le Conseil Général est favorable à une cession d’une emprise d’environ 1 125 m², détachée de son domaine public, pour permettre à la commune de reprendre la gestion du chemin de Bos sur l’intégralité de son tracé. Le Conseil Général est par ailleurs propriétaire de deux parcelles, délaissés de voirie de la RD 1215, en partie situées dans l’emplacement réservé de superstructure n°9.113 b, de maîtrise d’ouvrage communale. Il accepte de les céder au prix estimé par France Domaine dans son avis en date du 07 juin 2013, à savoir 50 € / m². 34 Références cadastrales BB n°922 BB n°924 TOTAL Superficie totale 234 m² 184 m² Superficie cédée 234 m² 184 m² 418 m² Aussi je vous propose de bien vouloir : - décider l’intégration, à l’euro symbolique, dans le domaine public communal de l’emprise d’un tronçon de voirie d’environ 1 125 m², détaché du domaine public du Conseil Général de la Gironde, en application de l’article L. 3112-1 du Code général de la propriété des personnes publiques. L’établissement du document d’arpentage nécessaire sera pris en charge par le Département. - décider l’acquisition auprès du Conseil Général de la Gironde, des parcelles cadastrées BB nos 922 et 924, d’une superficie totale de 418 m², au prix de 20 900 euros. - décider la prise en charge des frais afférents à la rédaction des actes authentiques, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires Les crédits budgétaires figurent au chapitre 21 du budget de l’exercice ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Contre. 19 – PATRIMOINE – CHEMIN DE BOS – CESSION A AQUITANIS D’UNE EMPRISE DÉTACHÉE DES PARCELLES BB 922 ET 924 : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « AQUITANIS a sollicité de la commune la cession, au prix estimé par France Domaine dans son avis en date du 07 juin 2013, à savoir 50 €/m², d’une emprise, d’environ 240 m², détachée des parcelles BB nos 922 et 924. La superficie définitive cédée sera déterminée par le document d’arpentage, à la charge d’AQUITANIS. Le solde des parcelles restera dans le domaine privé de la commune dans l’emprise du chemin de Bos. L’emprise cédée est située dans l’emplacement réservé de superstructure n°9.113 b, de maîtrise d’ouvrage communale. AQUITANIS va édifier un projet de vingt logements sociaux dont dix destinés à la résorption de l’habitat indigne situé sur le chemin de Bos et sur le plateau de Carés (pour partie). Aussi je vous propose de bien vouloir : - décider la cession à AQUITANIS d’une emprise d’environ 240 m², détachée des parcelles cadastrées BB nos 922 et 924, au prix de 50 euros par m², - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires ». M VERGNIAULT aurait souhaité que la totalité de la délibération ait été lue. Ainsi on aurait pu aborder « le projet de vingt logements sociaux dont dix destinés à la résorption de l’habitat indigne situé sur le 35 chemin de Bos » qui figure dans ladite délibération. Il considère à ce titre que la majorité qui est au pouvoir depuis 37 ans aurait pu s’intéresser auparavant à l’habitat indigne chemin de Bos. Mme FRÉNAIS dénonce cette intervention qui prouve que M Vergniault ne connaît pas le problème posé. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Contre. 20 – PATRIMOINE – PARC DU LIMANCET – CONVENTION D’OCCUPATION TRANSITOIRE AVANT CESSION AVEC LA CUB : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « Au cours de l’année 2013, la commune s’est portée acquéreur de parcelles qui constituent la trame du Parc du Limancet, au cœur de l’îlot entre la rue Guynemer et l’allée de Diane. La Communauté Urbaine de Bordeaux est propriétaire de parcelles boisées voisines et a proposé à la commune la signature d’une convention permettant la gestion et l’entretien des parcelles communautaires afin d’y réaliser un parc communal, sans attendre de les acquérir. Nom C.U.B. Référence cadastrale AY n°305 p AY n°384 AY n°445 AY n°449 AY n°451 p AY n°455 AY n°478 AY n°480 AY n°490 AY n°496 Superficie parcelle 8 962 m² 6 156 m² 765 m² 1 070 m² 5 780 m² 1 953 m² 25 m² 584 m² 2 975 m² 3 083 m² Superficie mise à disposition 7 188 m² 6 156 m² 765 m² 1 070 m² 2 775 m² 1 953 m² 25 m² 584 m² 2 975 m² 3 083 m² Compte tenu de l’intérêt de mettre en valeur ces espaces boisés, de structurer un réseau de promenades urbaines entre la rue Guynemer, l’avenue de la Forêt et l’allée de Diane et d’ouvrir au public un parc d’environ 4 ha, je vous propose en conséquence d’autoriser Madame le Maire : - à signer ladite convention d’occupation transitoire avant cession, - à signer tous les documents et actes nécessaires, à prendre toutes les mesures utiles au règlement de cette affaire ». Mme PELETAN COURONNÉ s’associe à la ville dans sa volonté de créer des parcs communaux mais en l’occurrence elle considère que le mot « parc » est impropre et ne caractérise pas certains parcs à Eysines qui s’apparentent selon elle davantage à des terrains vagues en voie d’aménagement. M VERGNIAULT pense que cette convention n’est toujours pas à ce jour dans les tiroirs des services communautaires. Mme LE MAIRE affirme qu’elle s’y trouve depuis quelque temps déjà. 36 Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 29 voix Pour et 6 Contre. 21 – PATRIMOINE – CESSION DU TERRAIN DE FOOTBALL DE LA FORÊT – MODIFICATION : DÉCISION - AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « Le conseil municipal a décidé le 18 septembre 2013 de céder à FRANCE LITTORAL DEVELOPPEMENT l’ancien stade de La Forêt, tout en conservant l’emprise du hangar carnavalesque, desservie par une bande d’accès. FRANCE LITTORAL DEVELOPPEMENT, après avoir étudié l’aménagement futur du site, demande à la commune de lui céder l’emprise de cette bande d’accès, en contrepartie d’une desserte voirie et réseaux par la voie de desserte interne du parc d’activités. Délibération du 18 septembre 2013 Références Superficie Superficie cadastrales cédée AX n°162 10 190 m² 8 980 m² AX n°163 108 m² 108 m² Total 9 088 m² Nouvelle délibération Références Superficie Superficie cadastrales cédée AX n°162 10 190 m² 9 362 m² AX n°163 108 m² 108 m² 9 470 m² Ce terrain supplémentaire de 382 m², cédé à FRANCE LITTORAL DEVELOPPEMENT, est estimé 30 560 € par France Domaine, dans son avis en date du 27 janvier 2014. Le coût proratisé de la viabilisation du terrain conservé par la commune s’élève à environ 15 000 €. Cette proposition permettant d’aménager le site de façon plus rationnelle, je vous propose de : - décider la cession d’une superficie supplémentaire de 382 m² pour 15 000 euros à la société France Littoral Développement (12 allée Pierre Gilles de Gennes, 33700 MERIGNAC), en contrepartie d’une servitude de passage sur la future voie de desserte interne du lotissement d’activité et une viabilisation du terrain conservé par la commune – le prix de cession de l’ensemble sera donc de 742 040 euros, - décider que les frais, droits et honoraires occasionnés par cette opération seront à la charge de l’acheteur, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires ». M VERGNIAULT s’étonne du fait qu’un aménageur France Littoral Développement après avoir murement réfléchi et succédé à CFA Atlantique, se rende compte qu’il est nécessaire aujourd’hui d’acquérir 382 m2 supplémentaires. Il suggère que leur réflexion n’était donc pas très aboutie. Mme LE MAIRE répond que dans le cadre des travaux du tramway et pour faciliter un meilleur accès à la parcelle, il a été nécessaire de faire quelques adaptations. 37 Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 28 voix Pour et 7 Contre. 22 – PATRIMOINE – LOTISSEMENT « PARC DU MANOIR » - INTÉGRATION DANS LE DOMAINE PUBLIC COMMUNAL DE LA PARCELLE BE 449 : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « L’association syndicale libre du lotissement « Le Parc du Manoir » a sollicité de la commune l’intégration dans son domaine public de la parcelle cadastrée BE n°449. Propriétaire ASL « Le Parc du Manoir » Adresse Allée Lamartine Parcelle BE 449 Superficie Superficie totale cédée 914 m² 914 m² Considérant que cette parcelle constitue un cheminement doux reliant l’allée Lamartine aux rues Emmanuel Paranteau, Paul Dumont et Alfred de Vigny, je vous propose de bien vouloir : - décider l’intégration à titre gratuit dans le domaine public communal de la parcelle cadastrée BE n°449, - décider que les frais d’établissement d’acte notarié sont à la charge de la commune, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires. Les crédits budgétaires figurent au chapitre 21 du budget de l’exercice ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 23 – PATRIMOINE – LOTISSEMENT « LES TILLEULS » - INTEGRATION DANS LE DOMAINE PUBLIC COMMUNAL DES PARCELLES BE 354 (p), 355 (p) ET 356 (p) : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. FRÉNAIS présente le rapport suivant : « Les propriétaires des parcelles cadastrées BE nos 354, 355 et 356 ont sollicité de la commune l’intégration dans son domaine public de la voie desservant leurs maisons. Propriétaires Adresse Parcelles M. et Mme Frédéric LE BRIGAND 13 allée Alfred de Vigny BE 354 Superficie totale Superficie cédée estimée 496 m² 53 m² 38 Mme Sylvie BOURGOIN M. et Mme Christian TRILLO 11 allée Alfred de Vigny 9 allée Alfred de Vigny BE 355 BE 356 347 m² 341 m² 53 m² 33 m² Les superficies cédées définitives seront établies par document d’arpentage. Je vous propose de bien vouloir : - décider l’intégration à titre gratuit dans le domaine public communal d’un terrain d’environ 139 m², détaché des parcelles cadastrées BE nos 354, 355 et 356, - décider que les frais d’établissement des documents d’arpentage sont à la charge des propriétaires des dites parcelles, - décider que les frais d’établissement des actes notariés sont à la charge de la commune, - autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions, notamment à signer tous les documents et actes nécessaires. Les crédits budgétaires figurent au chapitre 21 du budget de l’exercice ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 24 – MARCHES PUBLICS – ENERGIES – ADHESION A UN GROUPEMENT DE COMMANDE POUR « L’ACHAT D’ENERGIES, DE FOURNITURES ET DE SERVICES EN MATIERE D’EFFICACITE ET D’EXPLOITATION ENERGETIQUE » – AUTORISATION Madame J. DUSSEAU présente le rapport suivant : « Depuis le 1er juillet 2007, les marchés de l’électricité et du gaz naturel sont ouverts à la concurrence. Cette ouverture des marchés de l’énergie a pour conséquence la disparition programmée des tarifs réglementés au 1er janvier 2016. Concrètement, l’ouverture des marchés de l’énergie se traduit par la possibilité pour les consommateurs de choisir librement leur fournisseur d’énergie. La mutualisation peut permettre d’effectuer plus efficacement les opérations de mise en concurrence et incidemment d’obtenir des meilleurs prix. Les Syndicats Départementaux d’Energies (SDE24, SYDEC, SDEEG, SDEE47 et SDEPA) s’unissent pour constituer un groupement de commande, avec des personnes morales de droit public et de droit privé, pour l’achat d’énergies, de fournitures et de services en matière d’efficacité et d’exploitation énergétique. Le Syndicat Départemental d’Energie Electrique de la Gironde (SDEEG) sera le coordonnateur du groupement, pour satisfaire ces besoins sur des bases de prix compétitifs, et passer des marchés ou des accords-cadres. Ce groupement constitué pour une durée illimitée présente un intérêt pour la ville d’Eysines, au regard de ses besoins propres en la matière. Toutefois, l’adhésion de la ville au groupement de commandes 39 n’entraîne pour elle aucune obligation de contractualiser ensuite avec le candidat retenu, si la solution présentée ne lui convient pas. En conséquence, je vous demande de bien vouloir : - autoriser l’adhésion de la ville d’Eysines au groupement de commande pour « l’achat d’énergies, de fournitures et de services en matière d’efficacité et d’exploitation énergétique » pour une durée illimitée, - autoriser Madame le Maire à signer l’acte constitutif du groupement joint en annexe, et à prendre toute mesure nécessaire à l’exécution de la présente délibération ». M VERGNIAULT apprécie cette décision qui à amène à une économie d’énergie potentielle. M UHEL précise que le syndicat départemental se rémunèrera sur le marché à environ 1 % en contre partie des 15 % d’économies qui pourront être réalisées sur la facture d’énergie. M TOURNERIE souligne que cette participation des communes, bien évidement, n’entre en ligne de compte qu’après signature du contrat avec le fournisseur d’énergie. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 25 – EDUCATION – CARTE SCOLAIRE – MODIFICATION : DÉCISION Madame E.COUTANCEAU présente le rapport suivant : « Pour répondre à l’évolution des effectifs scolaires sur le secteur des écoles Raymond Claverie, et équilibrer les effectifs entre les écoles, dans l’attente d’une révision complète de la carte scolaire prévue à l’issue du programme de restructuration des écoles du bourg, il est proposé d’affecter sur le secteur des écoles du bourg les rues et deux nouvelles résidences suivantes : - Rue de la gare, Rue de l’Estey, Chemin de l’Estey Allée de la Jalle, Rue de la cressonière, Rue du Moulin Blanc, Résidence Osiris, rue de la Gare, Résidence le domaine des sources, 196 avenue du Médoc. Mme MIRAMON MAZERA pense que cette décision est en corrélation avec la délibération N°5. S’agissant du projet de refonte complète de la carte scolaire, elle souhaiterait en connaître la date d’application. Mme LE MAIRE indique qu’elle sera probablement applicable à la rentrée 2015. 40 Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. 26 – EDUCATION – ECOLE MATERNELLE RAYMOND CLAVERIE – AMENAGEMENT D’UN DORTOIR – PROGRAMME – ENVELOPPE : DÉCISION – AUTORISATION Madame E. COUTANCEAU présente le rapport suivant : « Construit en début des années 80, le groupe scolaire de Raymond Claverie a déjà connu plusieurs modifications utiles au bon fonctionnement de l’établissement comme l’aménagement du restaurant scolaire et l’amélioration de l’accueil des élèves avec l’adaptation aux normes « handicapés ». Ainsi, aujourd’hui afin de réserver un nouvel espace pour l’organisation de la sieste, il est proposé de créer une extension de l’école afin d’implanter un nouveau dortoir. L’estimation de l’enveloppe financière liée au programme établi par les services municipaux, missions comprises est de 200 000 €. En conséquence, je vous demande pour la réalisation de ce projet conformément aux dispositions de la loi sur la maîtrise d’ouvrage publique et avant le lancement des études de bien vouloir : - approuver le programme définissant l’opération et son enveloppe financière. - autoriser Madame le Maire à signer tous les actes utiles à la mise en œuvre des procédures d’étude et de travaux et à solliciter toutes les aides financières possibles. Les crédits budgétaires figurent au chapitre – opération n° 55 du Budget ». Mme PELETAN COURONNÉ fait remarquer que l’enveloppe de 200 000 € consacrée à l’aménagement d’un dortoir est quelque peu onéreuse. Elle revient sur la délibération N°5 et sur l’intervention de Mme Frénais. Elle estime qu’il faut avoir une vision globale des choses sans procéder au « saucissonnage » des opérations immobilières. Mme LE MAIRE explique qu’il n’y a pas eu « saucissonnage » des opérations mais des adaptations au projet en fonction des besoins. Sur l’enveloppe engagée pour ces travaux, elle précise que la surface nécessaire est de 90 m2. Le prix construction dégagé de 1 800€/m2 est tout à fait raisonnable d’autant qu’il inclut également l’intervention du coordonnateur SPS et celle de l’architecte. Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 34 voix Pour et 1 Contre. 27 – SPORT – CAP 33 – MISE EN PLACE DU DISPOSITIF ET TARIFS 2014 : DECISION – AUTORISATION Monsieur R. CABRAFIGA présente le rapport suivant : « L’été dernier, nous avons mis en place au domaine du Pinsan, la cinquième édition de CAP 33. Cette manifestation a rencontré un véritable succès puisque 6000 journées/participants ont été comptabilisées sur les 22 activités mises en place. 41 L’espace sportif et ludique du Pinsan se prête particulièrement bien à ce type d’organisation car il rassemble dans un cadre de verdure unique de multiples équipements de sport et de loisirs : 8 terrains de foot, une piscine, 7 terrains de tennis extérieurs et 2 couverts, une salle omnisport, un centre de loisirs, un skate park, un espace « body boomer », un parcours permanent de course d’orientation, une activité « grimpo’z’arbres » et un théâtre de verdure. La réussite de l’édition 2013 nous invite à renouveler l’opération. Il s’agit ainsi de proposer pendant la période estivale un programme diversifié d’animations sportives, culturelles et de loisirs pour les Eysinais ne partant pas en vacances. L’opération CAP 33, établie et financée en collaboration avec le Conseil Général de la Gironde a précisément pour vocation de favoriser l’accessibilité des familles et des plus de 15 ans aux activités de loisirs sportifs tout en confortant la vitalité associative et l’emploi sportif. Compte tenu de ses nombreux atouts, le Domaine du Pinsan peut ainsi accueillir le dispositif Cap 33 entre le 1er juillet et le 30 août 2014 afin de proposer aux familles et aux jeunes de plus de 15 ans un programme de découvertes, de mini stages d’initiation, de perfectionnement, et différents moments de rencontre (tournois, animations, événements..). La mise en œuvre et l’animation de cette opération nécessite le recrutement d’éducateurs des activités physiques et sportives (catégorie B) non titulaires, saisonniers, pour occuper les fonctions d’animation et encadrement des activités Le recrutement s’effectuera sur les bases suivantes : - Educateurs sportifs titulaires d’un Brevet d’Etat d’Educateur Sportif ou d’une Licence STAPS dans la limite de 4, équivalents à 2 temps complets du 1er juillet 2014 au 30 août 2014. La rémunération des éducateurs saisonniers non titulaires sera fixée sur l’indice brut 340 (1er échelon du grade d’Educateur des Activités Physiques et Sportives). Le tableau ci-dessous détaille les tarifs et les modalités pratiques de cette organisation. Tarifs Tarif général . Carte 24 cases . Carte 12 cases . Tournois Tarif réduit - demandeurs d’emploi - bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, AAH, ASS...) - bénéficiaires de la carte sport ou de la carte culture . Carte 24 cases . Carte 12 cases Tarifs en € 20,00 10,00 1,00 10,00 5,00 Activités Tournois sportif : Gym d’entretien : Zumba : Cardio boxing : Natation perfectionnement adulte : Tennis : Marche Active : Aquagym : Nombre de case 1 case 2 cases 2 cases 2 cases 2 cases 2 cases 2 cases 3 cases 42 Aussi, je vous demande bien vouloir : - adopter le dispositif général de CAP 33 à Eysines pour l’année 2014, - solliciter les subventions correspondantes auprès du Conseil Général de la Gironde, - autoriser Madame le Maire à procéder aux recrutements selon les conditions ci-dessus conformément à l’article 3 alinéa 2 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, - adopter les tarifs proposés dans le cadre du dispositif général CAP 33 à Eysines, - autoriser Madame le Maire à signer tous documents nécessaires à l’opération. Les crédits nécessaires figurent aux chapitres 011 et 012 du budget de l’exercice ». Après en avoir délibéré, l’assemblée adopte les conclusions du présent rapport, mises au vote, par 35 voix Pour. Madame le Maire clôt la séance à 21 h 30 Le secrétaire, Monsieur Jean-Baptiste MAÏTIA 43 Christine BOST Evelyne FRÉNAIS Jean-Baptiste MAÏTIA Joëlle DUSSEAU Julien OLIVIER Emilie COUTANCEAU Didier TRAN MANH SUNG Catherine PIET-BURGUÈS Benoît GAYOU Véronique JUSOT Richard CABRAFIGA Pierre AUPERT Florence CAÇÃO Johnny CARON Joëlle COULON Cédric DHERBÉCOURT Laëtitia DUMAS-LAFOURCADE Sophia ED-DANNI Jean-Pierre LAMAGNÈRE Thierry LELAURAIN Pierre MARQUETTE Sandrine MARSAN Jean-Luc MESPLÈDE Marie MIRAMON-MAZÉRA Hélène MOLINA-ROMÉRA Monique MOULIN Nicolas ÔNG Fanny PARRA Sandrine PÉLETAN-COURONNÉ Betty PICCIOLI 44 Georges RAYNAUD Frédéric RÉMUS-BOREL Yannick UHEL Alain VERGNIAULT Serge TOURNERIE 45