Marche ADEPS du 8 janvier 2012 Mes vacances a Budapest De
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Marche ADEPS du 8 janvier 2012 Mes vacances a Budapest De
Belgique - Belgïe 4550 - Nandrin PP 9/2310 Fraiture informations PERIODIQUE FRAITUROIS POUR APLOVOUS, NES NATIFS ET EXPATRIES o N 323 Année 39 - 2012 - Périodicité: mensuel Bureau de dépôt: 4550 NANDRIN Bulletin d’informations du S.I. de Fraiture 39e année - 2012 - N°323- 620 ex. www.fraiture.be - e-mail: [email protected] CCP 000-0728959-04 Editeur responsable: Syndicat d’Initiative ASBL Rue de Liège, 1 4557 Fraiture-en-Condroz Marche ADEPS du 8 janvier 2012 De nouvelles promenades a Fraiture Comme chaque année depuis plus de 30 ans, le syndicat d’initiative a organisé la marche ADEPS. Les marcheurs ont sillonné nos bois, villages et campagnes sur des distances de 5km, 10km, 15km et 20km. Cette année fut une excellente cuvée. Malgré un temps maussade et des chemins assez boueux, plus de 620 marcheurs sont venus. Ils se sont restaurés de 120 sandwiches, 20 tartes, 100 hot dogs, 50l de soupe à l’oignon. Le bar a aussi très bien fonctionné : 30l de bière, de la Troufette( une bière brassée par le Fraiturois Philippe Minne) par casiers entiers… Un grand merci à tous les bénévoles qui ont marqué les parcours le samedi matin, préparé la soupe à l’oignon et les sandwiches, accueilli les marcheurs le dimanche. Au total, c’est presqu’une soixantaine de personnes qui ont collaboré à cette agréable organisation. Rendez-vous est pris l’an prochain au deuxième week-end de janvier. Alain DOFFINY Mes vacances a Budapest Pour ceux qui aiment les vacances dépaysantes et low cost, Budapest est une destination de rêve. Pour réserver votre hôtel, vous allez sur Booking.com et vous faites votre marché. A titre d’exemple, nous avons logé 3 nuits dans un hôtel 3 étoiles petit déjeuner compris pour 104€ ! Au resto, le soir, pour autant que vous vous éloigniez un rien du centre touristique, vous pouvez manger pour 25€ boissons comprises pour deux ! Les sites touristiques sont légion : bains, parlement, Danube, colline de Buda, musées, grande synagogue. Toute la ville est de style art nouveau et art déco. Pour le transport, à partir de Charleroi avec la compagnie Wizzair, vous pouvez voyager encore moins cher qu’avec la plus célèbre des compagnies low cost ! L’aéroport est à 3/4h du centre ville : bus et métro. Alain DOFFINY Messe en wallon le 29 avril a 10h30 a l’eglise de Fraiture. Si vous aimez vous promener, le syndicat d’initiative vous propose 10 nouvelles promenades dont le point de départ se situe devant l’école. Elles sont fléchées par des jalons blancs sur lesquels sont apposés des autocollants de couleur. Les promenades auront toutes un nom ayant pour thème la légende du Dzy. Trois petites : l’abbé Moray : ±3 km (rectangle noir). La Grande Gatte : ±4,5 km (rectangle rouge). La Naine : ±5,5 km (triangle rouge). Quatre moyennes : Le chevalier de Cortis : ±8 km (disque vert). Jean Bouvier : ±10 km (triangle vert). Le baron : ±11 km (rectangle vert). Le Rougeaud : ±11 km (disque noir). Trois plus longues : Le Dzy : ±11,7 km (triangle noir). Ramette : ±12 km(rectangle). Les gendarmes : ±14,7 km (disque rouge). Dans un futur proche, nous espérons installer un panneau avec le plan des promenades des renseignements toponymiques, les légendes, les temps de parcours, les kilométrages au mètre près… Nous installerons aussi des signaux toponymiques reprenant les lieux dits et leur altitude. Alain DOFFINY la kermesse aura lieu dorenavant le 4eme dimanche de juin et non plus le dimanche qui suit la St Jean En 2012 : les festivites se derouleront du vendredi 22 au dimanche 24 juin Articles des eleves sur la vie a Fraiture entre les deux guerres Dans le cadre du cours d’histoire, les élèves de sixième de l’école communale de Fraiture ont accueilli Georges Filée qui est venu leur raconter son enfance à Fraiture durant les années 30. Suite à ce témoignage, les élèves ont dû réaliser un compte rendu racontant ce témoignage. C’est l’occasion pour eux de développer l’expression écrite en se servant de la dizaine d’ordinateurs portables dont nous disposons à l’école. Voici quelques extraits de leurs rédactions. La vie a Fraiture entre les deux guerres (de Georges Filee)6 dirent bonjour avec leur casquette sauf un qui était handicapé du pied. Le maître ne dit rien jusqu’à ce que le mendiant soit parti vers Seny. Il lui dit alors de courir après lui jusqu’à Seny pour lui dire bonjour. Introduction La vie des gens entre autres de Georges Filée Le 29/11/2011, Georges Filée est venu nous raconter sa vie à Fraiture et nous a expliqué comment on vivait. Voilà la vie vers 1930... La vie n’était pas toujours facile!!! Le matin on ne pouvait pas déjeuner car on allait à la messe manger l’hostie. Plusieurs personnes sont tombées dans les pommes tellement elles avaient faim. Les enfants travaillaient beaucoup. Tout ça avant l’école!! Les professeurs de la ville étaient mieux payés que ceux de la campagne. Voici ce que ceux qui les payaient dirent: « Vous avez un jardin pour vous nourrir donc vous n’avez pas besoin de beaucoup d’argent ». Toutes les maisons avaient des vaches. Quand les enfants revenaient de l’école, ils allaient emmener les vaches paître. Les anciennes maisons ont toujours les grandes portes arrondies pour faire rentrer les vaches dans les étables. Il y avait aussi une porte normale pour nous. Les routes n’étaient pas propres comme maintenant. En rentrant, les vaches faisaient leurs besoins. En hiver, les routes étaient couvertes de boue et de neige alors qu’en été, elles étaient pleines de poussière. Les gens n’ouvraient pas souvent leurs fenêtres. Avant, on se chauffait au charbon. Il fallait le prendre avec des seaux et le ranger dans un hangar. Il y avait un poêle au milieu de la classe et les élèves qui étaient à côté avaient une joue rouge. Ceux qui étaient à côté de la fenêtre avaient une joue toute froide. Alors des fois, les élèves échangeaient de place. Le soir, souvent, les voisins étaient entre eux parce que sans lumière on s’ennuie. Il n’y avait pas de toilettes ni de papier wc. Ils s’essuyaient avec du journal et les toilettes étaient au fond du jardin ! L’école Depuis ce temps là, l’école a beaucoup changé. Les élèves n’écrivaient pas avec des Bics et des stylos. Ils écrivaient avec des touches en pierre. On les taillait en les frottant sur un joint de carrelage. Ils les utilisaient sur les ardoises. On utilisait aussi des porte - plume et si on regarde certains de nos bancs, il y a un trou. C’était pour mettre les encriers. Pour laver l’ardoise, les garçons crachaient dessus et l’essuyaient avec leurs mains. Les filles, elles avaient une éponge et un peu d’eau. Il n’y avait qu’une classe pour toutes les années, c’était celle qu’occupent actuellement les élèves de 3ème. Les élèves travaillaient tout seul parce que le professeur devait s’occuper des autres classes. Et si un élève travaillait mal, il recevait des claques ou une tape avec un mètre en bois. Ils avaient des plus longues récrés. Les garçons jouaient plutôt aux billes qu’au foot parce que ça usait les souliers. Ils jouaient aussi au jeu des barres. En hiver, quand monsieur le maître était instituteur, les élèves mettaient des pantoufles parce que les sabots faisaient du bruit. Pendant les récrés, les élèves faisaient de la luge sur la route. Ils n’étaient pas dérangés par les voitures puisqu’il n’y en avait que deux pour tout le village. Seuls les chevaux passaient. Les garçons avaient congé le mercredi et les filles le samedi. Ils passaient 440 ½ jour par an à l‘école, alors que nous, nous passons 329 ½.jours. Les vacances, c’était pour travailler. La nourriture Pratiquement tous les élèves venaient à pied et repartaient dîner chez eux sauf ceux qui habitaient loin. Ils apportaient leurs tartines et un bidon de café. Ils chauffaient leur café sur le poêle et devaient enlever le bouchon si non, cela pétait. Il n’y avait pas d’eau potable, donc, ils prenaient du café. Pour boire, il fallait la chauffer pour tuer les microbes. Pour se laver on utilisait une bassine. Le plus petit était propre parce qu’il se lavait d’abord. Mieux vaut être le cadet! La lessive Le lundi matin, les femmes faisaient la lessive. Soit elles lessivaient le lundi mais elles le faisaient souvent le dimanche même si on ne pouvait pas. La première qui avait mis le linge sur le fil était fière d’être la première. Petites anecdotes Un jour, un mendiant passa devant l’école et tous les garçons lui Lucie A. La vie entre les deux guerres Introduction En 1924, un petit garçon nommé Georges est né. Comparée à la nôtre, sa vie n’a pas été toujours très facile. C’est un peu comme ça qu’il est venu nous en parler. L’école Avant à l’école, tous les élèves de la1ier à la 6 ième année étaient dans la même classe. Ils étaient dans la classe de troisième qui maintenant est dirigée par Madame Sophie. D’ailleurs, l’instituteur n’était pas très sympathique. Il tapait même les élèves avec un mètre en bois. Les enfants ne jouaient jamais au football, car ça usait les souliers (Aussi parce que ils n’avaient pas beaucoup de souliers ). Aux récréations, ils jouaient souvent aux billes. A l’école, avant, il n’y avait pas de plaine. Durant une année, ils travaillaient 440 demi jours. Les garçons avaient congé tous les mercredis après - midi et les filles tous les samedis après - midi (Pour nettoyer la maison avec leur maman). Maintenant, nous travaillons 320 demi jours sur une année. Vous voyez la différence!!! L’instituteur, lui, vivait dans l’école. Puisque l’instituteur vivait à la campagne et que ceux de la ville n’avaient pas de jardins, l’éducation nationale disait: «Lui là, comme il habite à la campagne, on le paye moins. » Bizarre non??? La neige est déjà tombée. Youpi!!! Tout le monde prend son traîneau et hop sur la route. Hé oui, on allait sur les routes, car il n’y avait pas de voitures ni de vélo. Waouh!!! « Ça glisse bien on refait une descente avant que la cloche ne sonne??? » Les vacances Personne ne partait en voyage. Mais les vacances n’étaient pas pour se reposer bien au contraire! Il y avait des vacances pour: - la moisson. - arracher les betteraves et les pommes de terre. - la fenaison (Pour faner le foin). Nous avons vraiment de la chance!!! Dans le village de Fraiture à l’époque, nous comptions plus de 60 fermes. Maintenant, il y a deux fermes, voir trois. Ce n’est pas beaucoup!!! Chaque maison avait une vache ou deux. Le matériel Il n’y avait pas de Bics, mais les crayons étaient les bienvenus. A ce temps là, il n’y avait pas beaucoup de papier. Ils écrivaient avec une touche sur une ardoise. Pour laver l’ardoise, les garçons crachaient dessus et puis ils l’essuyaient sur leur pantalon. Les filles, elles, avaient une petite boîte avec une éponge et de l’eau. On écrivait avec des porte - plumes et de l’encre. L’encre était mise sur le banc et plus particulièrement dans un trou. Le mode de transport Les élèves venaient à l’école à pieds (Il n‘y avait pas beaucoup de voitures. Monsieur le Maitre pense même qu’à Fraiture il n’y en avait pas du tout ou alors 2). A midi, presque tous les élèves retournaient à pieds chez eux pour manger. Ceux qui mangeaient à l’école devaient apporter leurs tartines et un bidon de café. L’eau n’étant pas potable donc ils boivent du café qu’il mettait sur le poêle. Les routes Les routes n’étaient d’ailleurs pas très propres. A cause des vaches qui revenaient en tapant leurs sabots par terre. Résultat, les routes sont pleines de caca et de boue. D’ailleurs, les vaches sont une catastrophe pour le village. Même que pour nourrir les vaches il fallait aller dans un étang (Il y avait quatre étangs à Fraiture ). Et je tiens à vous dire qu’il n’y avait pas de tarmacs. Vous imaginez!!! Quand il pleuvait, la route était pleine de boue et quand il faisait beau (Grand soleil), la route était pleine de poussière. A cause de ça, les gens n’ouvraient jamais les fenêtres!!! La vie des enfants A l’époque, l’électricité n’existait pas, elle est venue en 1926. Donc pour s’éclairer, on ouvrait le poêle. Chaque soir, les voisins venaient passer la soirée en racontant des histoires. Le matin, les enfants se levaient à 6 heures du matin sans déjeuner car ils allaient à la messe. D’ailleurs monsieur le Maitre nous a raconté que parfois il y en avait qui tombaient dans les pommes à la messe. Et puis tout de suite, ils allaient à l’école. Donc, en bref, ils n’avaient pas le temps. Avant d’aller à l’école, ils devaient soigner les bêtes ainsi qu’après l’école. Déjà le grand soleil!!! On est en été et nous, les enfants, devons garder les vaches. Malheureusement, il n’y avait pas encore de clôtures! L’hygiène L’eau à Fraiture n’était pas potable car elle apportait des maladies comme: la tuberculose. On allait chercher l’eau dans une pompe qui se trouvait chez les Poumay. Il n’y avait pas de salle de bain ni de toilettes et pas d’électricité. Louise P. Article sur les classes de neige Cette année, comme depuis plus de quarante ans, les élèves de cinquième et sixième de l’école de Fraiture sont partis en classes de neige. Cette année, ils retournaient pour la troisième fois à Valmeinier 1800. Cette station de sports d’hiver se situe en Savoie au dessus de la vallée de la Maurienne pas loin de la ville de Valloire dont le domaine skiable jouxte celui de Valmeinier. Les 41 élèves étaient accompagnés de leurs deux titulaires de classe : Séverine Giardina et Alain Doffiny ainsi que de leur professeur de gym Myriam Dosimont. Après un voyage en car d’une dizaine d’heures, ils ont pu s’adonner aux joies du ski. Mais les classes de neige, ce sont aussi des classes dépaysement. Ils ont eu l’occasion de partir à la découverte de la montagne en raquettes à neige avec un guide valmineux. Ils ont aussi visité le musée de l’opinel à St Michel de Maurienne, une ferme élevant des chèvres, un ancien village, un festival de sculptures sur glaces ainsi que d’autres activités formatrices comme la découverte d’un autre pays et des particularités de la montagne. Ces 10 jours sont aussi l’occasion d’apprendre à mieux se connaître loin de papa et maman. Cette année, le temps a été mitigé : 2 jours blancs, deux jours de plein soleil et le reste assez maussade. Aucune blessure n’a été à déplorer et 40 élèves ont obtenu soit leur flocon ou leur étoile. Vivement dans deux ans. Ces classes de neige coûtant très cher, la caisse parents de l’école intervient pour une bonne part. C’est ainsi qu’ au lieu de payer 550€ chaque enfant n’en paie que 350 et tous les frais sur place de visites et animations diverses sont pris aussi en charge par la caisse parents de l’école. Une telle intervention ne serait pas possible si outre les parents et amis, de nombreux habitants de Fraiture ne répondaient présents aux animations proposées par l’école. Jogging en septembre, St Nicolas en décembre, marché de Noël, souper au D’Zy en mars et fête de l’école début juin. Cette année aussi, les enfants ont eu la possibilité d’alléger leur facture en vendant des gaufres au chocolat et au sucre dans les maisons du village. Nous vous en sommes reconnaissants. L’école les Retour desrimlac2ra 012 le 13 av 19h45 Rendez-vous à ture. ai Fr de à l'école Chocolat chaud ng offert au campi ;-) de la ba la s rè ap Les coordinateurs pour ce numéro : Georges Filée et Alain Doffiny Les coordinateurs pour le prochain numéro : Philippe Poumay et Dominique Derauw