Brevet fédéral d`informaticien: une formation porteuse
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Brevet fédéral d`informaticien: une formation porteuse
• F O R M AT I O N médecine infectieuse (swisstph.ch), qui est passé à côté de la question mais a tenu à donner une réponse… c’est plus fort qu’eux: «Nous ne pouvons traiter votre question, mais nous pouvons vous vacciner». Le prochain Congrès d’«éducation thérapeutique du patient» (sete2016. org) semble partager cette philosophie: on y parlera moins des savoirs du malade que de ceux à lui mettre dans la tête. Bon, optons donc pour 31 le lait au sein, mais le doute, lui, ne tue pas... autant poser la question avant le consensus, que la cacher après. Si une morale devait être placée à la fin de cet article, ce serait celle de l’humoriste Popeck: «La différence entre un tailleur et un médecin? Une génération!» La différence entre une certitude scientifique et une remise en question? Deux générations! n Boris Engelson n Miser sur l'avenir Brevet fédéral d’informaticien: une formation porteuse L’informatique continue à offrir de nombreux débouchés aux détenteurs d’un brevet fédéral d’informaticien. Spécialiste de la préparation en cours d’emploi à cet examen depuis plus de 20 ans, l’école supérieure d’informatique IDEC la propose à Genève depuis trois ans. Avec succès, puisque la première volée d’étudiants formés en terres genevoises a décroché le 100% de réussite à l’examen.. Les inscriptions pour la pro-chaine session, qui commencera le 8 septembre, sont ou-vertes. F ondée à Renens en 1984, l’IDEC est aujourd’hui encore la seule école en Suisse à proposer la formation au brevet fédéral d’informaticien en cours d’emploi, avec la plus grande variété de cursus: en présentiel, à distance ou en formule mixte, comme à Genève, avec des durées modulables entre 12 et 36 mois. «Il s’agit d’une formation très prisée en Suisse alémanique, explique Sandra Jaroso, responsable de formation à l’IDEC. Elle est un peu moins connue en Romandie, bien qu’elle soit en plein développement, de plus en plus encouragée par les autorités fédérales». A Genève, le cours se tient dans les locaux de l’Université ouvrière de Genève (UOG) et peut se dérouler sur 12, 18 ou 24 mois selon la période à laquelle il commence et le choix de l’étudiant. Les cours s’adressent à des informaticiens qui se sont formés sur le terrain et qui ont besoin, aujourd’hui, de faire valider leurs connaissances, ou à des informaticiens déjà en possession du CFC, qui souhaitent progresser dans leur carrière en s’orientant, par exemple, vers le management. Trois domaines La formation offre trois spécialisations: systèmes et réseaux, développement d’applications ainsi que conduite de projet, comprenant chacune 16 modules. «Le contenu des cours a été élaboré en étroite collaboration entre les autorités et les entreprises, ce qui se traduit par une parfaite adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail, d’où des débouchés intéressants, notamment dans le secteur de la sécurité informatique où la demande est forte. Mais les sociétés ont besoin de collaborateurs immédiatement efficaces, elles n’ont pas tous les participants connaissaient déjà ou qu’ils ont compris en lisant le manuel. C’est aussi une manière de conserver la motivation». Du concret • Une approche personnalisée grâce à des manuels de cours entièrement rédigés à l’interne. le temps de les former ce qui rend indispensable le brevet fédéral». Les cours, donnés en petits groupes de douze personnes maximum, sont avant tout orientés vers la pratique, grâce à des formateurs qui sont également des praticiens travaillant dans la branche qu’ils enseignent. «Ils ont les connaissances académiques, mais aussi celles du terrain. Ce sont des professionnels qui enseignent à d’autres professionnels», souligne Sandra Jaroso. La méthode pédagogique de l’IDEC repose sur ses manuels de cours, entièrement développés et écrits en interne afin de proposer une approche vraiment personnalisée et totalement spécifique aux examens du brevet fédéral. «Avant chaque cours, les étudiants lisent les chapitres qui seront traités et donnent leur feedback en ligne. Est-ce que le sujet leur semble clair, par exemple? Quels sont les points qu’ils veulent aborder? Le formateur organise son cours en tenant compte de ces informations, ce qui évite de perdre du temps sur des points que TOUT L’EMPLOI & FORMATION • NO 722 • 16 MAI 2016 Cette approche résolument dynamique s’appuie également sur l’étude de nombreux cas pratiques, ainsi que sur des QCM en ligne. Par ailleurs, cette méthode a l’avantage de permettre aux étudiants de ne pas être perdus s’ils manquent un cours. En effet, comme le rappelle Sandra Jaroso, la formation se fait en parallèle d’un emploi à plein temps, dont les exigences entraînent souvent quelques absences pour un étudiant durant son cursus. «Il ne faut surtout pas que les personnes se découragent parce qu’elles n’arrivent plus à suivre après deux absences. Nos supports de cours permettent de ne pas perdre le fil et de progresser à son rythme. Si l’on veut revenir sur un chapitre, ce n’est jamais un problème». Les cours, qui ont lieu à Genève une fois par semaine, le lundi de 18h30 à 21h15, s’accompagnent d’environ trois heures hebdomadaires de travail personnel dont les effets bénéfiques se font très vite sentir dans le cadre professionnel, en raison de la dimension pratique de la formation. A noter encore qu’à partir de 2017, les nouvelles directives en termes de formation continue permettront aux candidats se présentant à l’examen de toucher des subventions fédérales s’élevant jusqu’à la moitié du prix total de la formation. n Virginia Aubert IDEC 2, rue de la Mèbre – 1020 Renens VD Tél.: 021 634 38 55 – E-mail: [email protected]