Analyse des œuvres « he weeps for you » de Bill Viola et « Present
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Analyse des œuvres « he weeps for you » de Bill Viola et « Present
Boussaroque Adrien L3 Art Info-com Dans le cadre du cours « langage de l’image vidéo » Intervenant : Carol Brandon Analyse des œuvres « he weeps for you » de Bill Viola et « Present Continious Past(s) » de Dan Graham Clément Greenberg écrivait: " Créer une œuvre d'art, c'est de plus en plus établir une convergence entre art et technique ». C’est dans ce climat des plus propices des années 60, que le mouvement Fluxus, de l’Europe aux Etats-Unis, donne naissance à l’art vidéo. De Nam June Paik à aujourd’hui, les modes d’utilisations et d’expérimentations sont divers et variés. Avec l’apparition du portapak en 1965, l’enregistrement d’images se démocratise. Déjà, dans les années 20, Marcel Duchamp, au travers de différentes vidéos, mettait en évidence les thèmes du temps, de la vitesse et de la décomposition du mouvement. Plusieurs années plus tard, s’en suivent deux œuvres majeures, « He weeps for you » de Bill Viola (1976) et « Present Continious Past(s)» de Dan Graham (1974). Dans l’immédiat, nous allons tenter de voir en quoi ces deux installations ont jouées un rôle fondamental dans l’histoire de la vidéo et dans ses répercussions actuelles, en commençant par étudier l’installation comme œuvre d’art, puis en continuité, l’image et sa représentation. -L’installation comme œuvre d’art -L’espace comme lieu d’interaction -Surface et superposition (Dan Graham) -Mise en scène et théâtralité (Bill Viola) -Le spectateur comme acteur de l’œuvre (Dan Graham & Bill Viola) -La fin du (quasi) règne de la contemplation -Interactivité et participation -Spectateur ou spectacteur (Martin Le Chevallier Oblomov) -Une temporalité interprétable et modifiable -différé et temps réel (Dan Graham et Bill Viola) -une mise en abyme du temps(Dan Graham) -construction et contrôle d’une nouvelle réalité temporelle (Fred Forest Machine à arrêter le temps) L’art vidéo et sa représentation (Dan Graham & Bill Viola) -La construction (et déconstruction) de l’image -caméra : positionnement et voyeurisme (Duchamp Etant donnés) -Diffusion et support -De la représentation à l’interprétation -Image comme représentation d’une réalité -Représentation de notre réalité et/ou d’une réalité -La subjectivité de l’image -L’art vidéo au centre de l’installation -la vidéo n’est plus l’œuvre, mais uniquement un élément de l’œuvre -Démultiplication du temps et de l’échelle -Enregistrement d’un moment, besoin de laisser une trace Ces deux œuvres majeures posent des problématiques actuelles, comme le rôle du spectateur, le besoin de mémoire ou encore la reproductibilité de l’œuvre de part son statut d’installation. Elles peuvent être considérées comme des précurseurs d’un temps futur, ou en avance sur leur temps. Futuristes ou décalées, une chose est sûre, elles ont eu un impact fondamental dans l’histoire de l’art, avec des répercussions plus qu’actuelles. En travaillant dans un contexte propice à une forte évolution de la tendance artistique, Bill Viola et Dan Graham ont magnifiquement mis en avant cette notion de transformation du temps et de son interprétation. La représentation du temps, est une chose délicate et fortement recherché tout au long de notre histoire. Avec toutes nos avancées technologiques, la représentation du temps a été institutionnalisée. Cependant la notion de temps qui passe reste toujours dépendante d’un contexte, d’un moment. En un temps et en un lieu. La subjectivité temporelle remet-elle en cause sa représentation ? Déconstruction et reconstruction d’une représentation temporelle : interprétation subjective - Present, Continuous, Past(s), installation video, 1974, Dan Graham -He weeps for you, installation vidéo et sonore, 1976, Martin Le Chevallier -Oblomov, vidéo interactive, 2001, Martin Le Chevallier -Machine à arrêter le temps, Œuvre réalisée on line et in situ au Centre culturel Landosvki à Boulogne, 1997, Fred Forest -Etant donnés, tableau, 1946-1966, Marcel Duchamp