Atelier 2 : De la programmation commerciale a la commercialisation
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Atelier 2 : De la programmation commerciale a la commercialisation
ATELIER 2 De la programmation commerciale à la commercialisation des locaux 22 MAI 2012 Contexte et problématique Recherche de mixité fonctionnelle des quartiers et des immeubles : RDC : activités et services Étages : habitat Concilier différents paramètres : Rentabilité économique et financière des promoteurs Réduire la vacance Fonctionnalité des locaux pour les exploitants Favoriser le développement des activités Convivialité de l'aménagement pour les collectivités Faciliter l'appropriation des résidents et l'intégration du secteur au reste du territoire Intervenants : Thierry PERRAUD, développeur économique – Ville de Lyon Janique THIA TOONG, conseil en urbanisme commercial – CCI de Lyon Pierre-Alexandre LE GUERN, conseil au service économique – CMA du Rhône Nicolas BAUME, Chef de projet Référent Aménagement – SERL Aménagement Jean-Jacques BLET, Directeur de Développement NEXITY Immobilier résidentiel ATELIER 2 De la programmation commerciale à la commercialisation des locaux L'étude préalable 22 MAI 2012 Engager la réflexion pour ... Connaître le tissu commercial de la commune Les entreprises et leurs performances Les exploitants et leurs projets Esquisser des pistes de renforcement Quelles activités, quel calibrage, quelle disposition ? Quelles conditions préalables ? Quels facteurs clef de succès ? Baliser un programme d'actions Définition Actions et mise en œuvre d'un projet d'accompagnement (espace public, déplacements…) Les sources d'information OBSERVATIONS TERRAIN 8e Enquête des ménages INSEE FICHIER CONSULAIRE GEO MARCHE (offre commerciale) Recueil de données et Ressources mobilisables DDT Comptages auto et piétons Entretiens commerçants (NS et S) DOCUMENTS D’URBANISME Projets urbains Le diagnostic L’environnement urbain Observations de l'environnement urbain Analyse de son impact sur l'activité commerciale L’offre commerciale et les comportements d’achats Recensement terrain des différents commerces Entretiens commerçants (sédentaires et non sédentaires) Quels sont les manques / points forts de l'offre commerciale ? Exploitation des données sur les comportements d'achat des ménages (8ème enquête) Chiffre d'affaires des commerces Zone de chalandise Attraction, évasion Repérage des pôles concurrents, mesure de leur part de marché La zone de chalandise •Pour des produits déterminés correspondant à un secteur d'activité donné Quelle est ma zone de chalandise ? • Provenance du chiffre d'affaires, • Emprise exercée • Potentiel d'habitants Zone 1 : 19 000 habitants Zone 2 : 73 000 habitants Le profil de la clientèle et le positionnement en gamme ... Ainsi que le profil des ménages clients Prendre en compte les disparités de consommation ... 250 Montant moyen d'achat 115 et + 200 164 105 - 110 150 100 100 - 105 50 0 CSP + CSP == 60 ans et + 110 - 115 Indice 100 France = 161 < 35 ans R> 3000 € R< 750 € Valider l'adéquation projet / marché / pôle Implantation ou extension de points de vente Détermination de la zone de chalandise prévisionnelle Evaluation du potentiel de consommation Reprise de parts de marché ? Estimation d'un niveau d'attraction réaliste, suivant : la structure de l'appareil commercial de la commune des communes ou polarités limitrophes Evaluation des effets de synergie avec le commerce existant : faut-il repenser la localisation de certains commerces? Les formes de ventes à privilégier (sédentaire/ non sédentaire) Le type de concepts marchands ou le type d'enseignes (en fonction de la surface de vente projetée et du positionnement du pôle) Approche de marché équipement de la personne PAP Enfant Enseigne OKAIDI Surface 500 m² CA : 1 000 000 € Marché théorique 2012 CA magasin estimé provenance CA Commune X (81%) 1 000 000 810 000 emprise de la commune X Nature de la concurrence 7 200 000 % emprise PART DIEU 25 Centre ville dont GS 13 Centre ville sans GS 13 PRESQU’ILE 9 PORTE DES ALPES SUD 8 11% Exemple de problématique commerce et aménagement urbain Une offre commerciale (y compris non sédentaire) éclatée sur la commune – manque de synergie Projets urbains en cours ou futurs : Réaménagement du centre bourg, piétonisation Modification du plan de circulation (travaux sur voirie, congestion automobile, voitures ventouses…) Création de logements avec RDC commerciaux Autres problématiques : Visibilité Union des activités commerciale en perte de vitesse Façades Vitrines vieillissantes commerciales à requalifier Préconisations de recomposition urbaine Rechercher une bonne articulation entre l’urbain et le commerce Accompagnement commercial : Animation commerciale (évènements) Professionnalisation des acteurs (commerçants) Actions relevant davantage de la collectivité locale : • • • Espaces publics, trame viaire Circulation, stationnement, livraisons Signalétique Dispositifs réglementaires (préemption, linéaire commerce, règlement et zonage du PLU) Orientations et préconisations déclinées sous la forme de fiches actions Exemple de Fiche Action Rendre les cheminements plus lisibles et sûrs Objectifs Rendre plus accessible certaines voies et rues Renforcer la synergie commerciale au sein du bourg Favoriser l’émergence d’un réel parcours marchand Contexte Un trafic auto et poids lourds important (transit) Un périmètre commerçant distendu voire éclaté Des axes et rues confidentielles Actions possibles Renforcer la signalétique et la coupler à un jalonnement adapté (commerces+ parkings en distance temps) dans le cadre d’un schéma de signalétique et de jalonnement Sécuriser les traversées piétonnes sur les rues principales Contraintes Gestion des travaux sur voirie si aménagements envisagés Réfléchir à un plan de circulation (piéton et auto) Réfléchir sur le périmètre commerçant parallèlement au plan de circulation Acteurs et partenaires Commune, EPCI, Commerçants Exemple 2 Polarités, Linéaires, OAQS dans PLU 2 polarités commerciales Des linéaires activités pouvant être étendus en fonction des projets de la commune Un zonage adapté renforcé par une OAQS* dans le PLU pour un développement raisonné des Martinets Ajustement concerté des seuils d'implantation commerciale sur les communes limitrophes pour mettre en cohérence les règlements des PLU *OAQS : Orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs En dehors des polarités : seuil limité à 100m² Pour davantage de renseignements CCI de LYON Direction Entrepreneuriat, Commerce et Proximité Pôle Commerce Service Urbanisme Commercial Janique THIA TOONG [email protected] L’Artisanat dans la programmation commerciale Journée « Commerce et territoire » CCI de Lyon Mardi 22 Mai 2012 L’Artisanat dans la programmation commerciale Une offre composée d’artisans-commerçants de qualité est un élément différenciant, pour l’attractivité d’une centralité / d’un quartier… … Quels sont les facteurs de réussite de leur implantation dans le cadre d’une programmation commerciale ? L’Artisanat « vitrine » : éléments de définition Les spécificités techniques du local La réalité économique de l’activité Les pistes / leviers d’action au service du projet L’Artisanat « vitrine » : quelques éléments de définition 1- Les métiers de bouche 2- Les activités de service 3- Les activités de production en B to C Un tronc commun : les fonctions du local d’activité Au sein d’un local d’activité, on peut cumuler jusqu’à 4 fonctions différentes : Une Boîte aux lettres et un bureau (le siège de l’activité) Un lieu de stockage (matériel, matières premières…) Un lieu de production (atelier, laboratoire) Un lieu de vente (showroom, point de vente, vitrine) Les Métiers de bouche Boulanger / pâtissier / chocolatier Boucher / charcutier / traiteur Poissonniers Fromager / crémier Activités de restauration avec plats à emporter Les Activités de Services Soins du corps : coiffeurs, soins esthétiques… Activités de maintenance / réparation : coordonniers, retouche textile… Autres : pressings, fleuristes La Fabrication en B to C textile, accessoires de mode Bijouterie, bijouterie fantaisie Ameublement Mais également luthiers, relieurs… Cette catégorie, qui engloble les « métiers d’art » regroupe essentiellement des activités de destination L’Artisanat « vitrine » : des exigences techniques spécifiques sur les produits immobiliers 1- production de locaux neufs 2- dans un parc de locaux anciens Les contraintes techniques spécifiques Dans une opération visant à produire des locaux neufs Le calibrage des surfaces Les capacités techniques (en fonction des activités) : L’accessibilité des locaux La résistance au sol Les forces et fluides Les extractions L’intégration des logiques de type « marche en avant » Dans le contexte d’une opération neuve, le produit est à créer. La prise en compte de ces contraintes est donc à intégrer dans les CDC liés à la cession des droits à construire Un préalable incontournable Ne dissocier à aucun moment le plan de composition commerciale et le programme d’aménagement des murs commerciaux Dans une opération de requalification en tissu ancien Une problématique croissante, notamment en cœur de ville Une réponse à l’enjeu croissant de la proximité, à la croisée de l’économique, du commercial, mais également de l’urbain Pour les activités à implanter, les contraintes techniques sont les mêmes. Viennent s’y ajouter les contraintes liées à l’existant : Contraintes techniques Contraintes d’usage : logistique et livraison Contraintes juridiques : règlements de copropriété, zones de protection patrimoniales… L’Artisanat « vitrine » : une réalité économique et financière 1- les coûts d’implantation de l’activité 2- les coûts d’aménagement / droits d’entrée 3- la question de la temporalité Les coûts d’implantation À partir d’un local dont les caractéristiques permettent l’activité sans investissement exceptionnel, et sans droit d’entrée (fourchette moyenne) Boulanger – pâtissier : 230 k€ environ Boucher – traiteur : 200 k€ environ Pressing : 150 k€ environ Coiffeur : 60 k€ environ Les autres coûts Les droits d’entrée (dans l’ancien) droit au bail ou pas de porte Les coûts d’aménagement particuliers : exemple 1 : création d’une extraction aux normes pour une activité de bouche en quartier dense avec protections patrimoniales exemple 2 : mise au normes préalable d’un local neuf pour lequel l’activité n’a pas été anticipée La réalité économique : synthèse Un plan de composition commerciale basé sur une simple analyse de potentiel de consommation ne suffit pas La question « point de blocage » se situe sur le financement des projets Le facteur temps est également important : à quel moment, pour sa pérennisation, doit intervenir l’implantation effective de l’activité ? On évoque des métiers « en tension », notamment dans les métiers de bouche. La bonne prise en compte de leur réalité économique évite de rajouter de la difficulté à la difficulté Accueillir des activités artisanales dans une programmation commerciale : quelques pistes Quelques pistes Veiller à la cohérence plan de marchandisage – production effective des locaux Achat ou location ? En neuf comme en ancien, veiller à ce que les besoins de financement initial exigés des porteurs de projet restent cohérents / compétitifs par rapport au marché immobilier propre à l’activité Merci ! Pour aller plus loin : Pierre-Alexandre Le Guern Pôle action territoriale CMA du Rhône [email protected] METTRE EN COHERENCE L’OFFRE IMMOBILIERE ET LA DEMANDE DE LOCAUX COMMERCIAUX 22 mai 2012 Intervention SERL et NEXITY L’aménageur : rôle, mission, cadre juridique • Rôle : aménageur et maître d’ouvrage, garant de l’intérêt général sur des opérations d’initiatives publiques • Missions : pilotage des études générales => AMO Urbanisme Commercial acquisitions foncières réalisation des équipements publics cessions des terrains aménagés => mise en œuvre du plan de composition commerciale • Cadre juridique d’intervention : la Concession d’Aménagement dans le cadre d’une ZAC ou d’un lotissement (Permis d’Aménager) Exemple 1 • ZAC du Centre de TASSIN la DEMI-LUNE 2004 – 2014 4,7 hectares + de 300 logements nouveaux sur 7 îlots, + de 8 000 m² de nouvelles surfaces commerciales, dont une MSA Exemple 2 • ZAC Castellane à SATHONAY-CAMP + de 600 logements nouveaux sur 17 îlots, + de 6 000 m² de nouvelles surfaces commerciales, dont une MSA 2010 – 2020 12 hectares Conditions de commercialisation des terrains • Consultation opérateur / concepteur en deux phases : Phase de candidature Phase offre : cahier des charges (plan de composition commerciale) Extrait du Règlement de la Consultation « Le dossier devra être complet et présenter l’ensemble des points énoncés ci-dessous. (…) - le prix de vente moyen des locaux d’activités commerciales en €/m² utile (SU), • Affectation des surfaces d’activités commerciales et tertiaires La SERL a confié une mission d’expertise commerciale (étude « commerce ») à une société spécialisée. Les conclusions de cette étude sont remises aux candidats dans le présent dossier. Le choix et l’implantation des commerces seront soumis à la validation du Comité de Suivi de la ZAC selon le schéma défini par l’étude « commerce », ainsi qu’à l’accord de l’aménageur. Afin de favoriser la commercialisation des rez-de-chaussée commerciaux et éviter la vacance, l’opérateur s’engage à respecter le prix de vente et/ou de location moyen tel qu’annoncé dans l’offre, étant précisé que cet aspect fera l’objet d’une mention particulière dans l’acte de vente. » Sélection du lauréat : • Qualité des commerces et services proposés : typologie, taille et implantation des cellules commerciales, organisation • Prix de vente ou de location des produits Relations Aménageur / Promoteurs • Contractualisation: Plafonnement des prix de vente et de location « ARTICLE 10 – COMMERCIALISATION DES SURFACES COMMERCIALES DU MAIL CASTELLANE Dans le cadre de l’opération de la ZAC CASTELLANE, la collectivité a souhaité que les prix de vente ou de location des commerces soient maîtrisés et conformes aux prescriptions de l’étude de programmation commerciale qui était jointe au dossier de la consultation d’opérateurs/concepteurs. Il a donc été convenu de contractualiser les conditions de commercialisation des surfaces commerciales du programme de l’ACQUEREUR situés en façade sur le mail. » Sélection des porteurs de projet « Lors de la première mise en commercialisation des surfaces commerciales du programme de l’ACQUEREUR, le choix des futurs exploitants des commerces sera soumis à l’accord d’un comité d’agrément composé de la Communauté Urbaine de LYON, de la Commune de Sathonay-Camp, de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, de la SERL et de l’ACQUEREUR. L’ACQUEREUR s’engage à rechercher prioritairement des occupants dont l’activité est conforme à la notion de commerces au sens de la CDAC ou de services commerciaux, conformément au plan de marchandisage ci annexé, et à limiter l’installation d’activités de services. » Le groupe SERL : aménageur, propriétaire et gestionnaire + SEMPAT