The Globe and Mail article - In praise of a much maligned
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The Globe and Mail article - In praise of a much maligned
Le 15 janvier 2010 Éloge d’un placement trop dénigré Rob Carrick À la recherche de bons rendements, les investisseurs ont lâché les CPG en masse il y a environ 15 ans. Mais un grand nombre d’entre eux devraient reconsidérer leur décision Beaucoup d’investisseurs ayant cherché refuge dans les fonds d’obligations au cours de l’année écoulée ont fait un choix qui pourrait mettre leur rendement à mal et gâcher leur tranquillité d’esprit. Si ces gens avaient plutôt acheté des certificats de placement garanti (CPG), ils feraient fort probablement plus d’argent aujourd’hui et subiraient des pertes moins lourdes quand les taux d’intérêt commenceront à grimper. Les CPG – existe-t-il un produit de placement plus sous-estimé? À la fin de la lecture de cet article du «Portfolio Strategy», votre réponse sera catégoriquement négative. Jusqu’au milieu des années 90, les CPG étaient le produit de placement des masses. Mais les taux d’intérêt ont alors entrepris une longue glissade, et les investisseurs ont commencé à chercher ailleurs pour obtenir un rendement convenable. Voilà ce qui explique en bonne partie l’essor de l’industrie des fonds communs de placement. L’intérêt des investisseurs envers les placements sûrs a bondi il y a un an lorsque les bourses se sont mises à chuter. Les fonds communs d’obligations, de même que les fonds d’obligations négociés en bourse et les comptes d’épargne à intérêt élevé, avaient la cote auprès des investisseurs prudents. Les CPG? À GICDirect, firme établie à Victoria, les ventes se sont effondrées en mars dernier et ne montrent que depuis peu des signes de reprise. «Je crois que les CPG sont dénigrés par les investisseurs», confie Bill Ritchie, président de GICDirect. «C’est ce que je dis depuis des années.» Vous ne connaissez pas les placements directs? La série d’articles 1er partie : Laissez votre argent ici pendant que vous apprenez les fondements 2e partie : La solution de placement tout-en-un qui pourrait être parfaite pour vous 3e partie : Un guide pour acheter vos propres fonds communs de placement 4e partie : Fonds indiciels négociables en bourse : simples et avantageux sur le plan fiscal 5e partie : Achetez vous-même des actions 6e partie : De solides fondations avec des produits à revenu fixe 7e partie : Conseils pour la constitution d’un portefeuille 8e partie : Leçons de la rude école de placement 9e partie : Analyse des façons d’investir dans le secteur hypothécaire 10e partie : Une rente est un choix possible pour tout retraité 11e partie : Les investisseurs doivent-ils craindre l’inflation ou la déflation? 12e partie : Doper le rendement de vos placements grâce au gouvernement du Canada Autres conseils de Gail Bebee : • Vidéo sur les placements : Investir : plus risqué que vous ne le croyez • Vidéo sur les placements : Placements dangereux : n’y allez pas • Vidéo sur les placements : Quel niveau de risque de placement êtes-vous prêt à assumer ? M. Ritchie, dont la firme existe depuis quelque 10 ans, affirme que, pendant toute cette période, il a constamment pu offrir des CPG de 5 ans à des taux supérieurs à ceux des obligations du gouvernement du Canada. Il admet qu’il n’a pas pu vérifier si ces CPG offrent un meilleur rendement que les obligations provinciales, mais moi, je le peux. Pro-Investisseurs CIBC est l’une des rares maisons de courtage en ligne offrant des CPG d’une vaste gamme de banques, sociétés de fiducie et coopératives de crédit tierces. Cette semaine, elle offrait des CPG à échéance de 5 ans et portant intérêt à 3,35 %, offerts par la Banque HSBC et la Banque Laurentienne. Au même moment, Pro-Investisseurs CIBC vendait une obligation du gouvernement du Canada échéant à la mi-2015 et portant intérêt à 2,6 % de même que des obligations provinciales comparables à 2,8 %. Les CPG offrent même un meilleur rendement que celui des fonds d’obligations indiciels négociables en bourse. Le fonds indiciel négociable en bourse Claymore composé d’obligations du gouvernement à échéances échelonnées sir 1 à 5 ans (CLF à la Bourse de Toronto) représente un produit de remplacement pratique qui épargne aux investisseurs la tâche ardue de chercher des obligations du gouvernement dont l’échéance varierait de un à cinq ans et d’y investir des montants égaux. Aujourd’hui, le meilleur rendement estimé de ce produit est de quelque 1,9 % après les frais. Si vous aviez utilisé les CPG de un à cinq ans offerts par ProInvestisseurs, vous auriez pu vous constituer un portefeuille échelonné dont le rendement global aurait été de 2,4 %. Non, ce n’est pas un rendement extraordinaire. Vous pourriez faire mieux avec des actions de premier ordre et payant des dividendes, des actions privilégiées, des fiducies de revenu et ainsi de suite. Mais si vous avez acheté des obligations et des fonds d’obligations dernièrement, vous êtes probablement trop prudents pour investir dans les titres mentionnés ci-dessus. Examinons le facteur «sécurité». Les obligations émises par les gouvernements, qui peuvent en fin de compte augmenter les impôts pour rembourser leurs dettes, offrent un degré inégalé de sécurité. Avec les obligations de sociétés, plus risquées, vous dépendez de leur capacité à rembourser ce qu’elles doivent. Les CPG émis par pratiquement toutes les institutions financières de détail sont inscrits à la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC), un organisme fédéral, ou à un régime d’assurance-dépôts des coopératives de crédit provinciales. La SADC plafonne la protection à 100 000 $ en capital et intérêts par institution, mais vous pouvez contourner ce plafond en distribuant vos placements entre diverses sociétés financières. Les obligations et les fonds d’obligations sont supérieurs aux CPG sous deux aspects : la variété et la liquidité, c’est-à-dire la facilité avec laquelle vous pouvez les acheter et les vendre à prix juste. Avec les CPG, les principales variables présidant au choix sont essentiellement le taux, l’échéance et la réputation de la société qui les émet. Certaines caractéristiques particulières doivent aussi être considérées, comme la possibilité de les encaisser sans problème avant l’échéance, mais elles ne sont pas très importantes. Avec les obligations, vous bénéficiez d’un choix beaucoup plus vaste : elles vont des obligations canadiennes hyper-sécuritaires aux obligations à rendement élevé, émises par des sociétés dont les finances ne sont pas reluisantes et qui sont à peu près aussi risquées que les actions, en passant par les obligations provinciales et les obligations de sociétés à rendement de bonne qualité. En fin de compte, avec les obligations, les possibilités de prendre plus de risque et d’obtenir un bon rendement sont plus élevées qu’avec les CPG. Vous pouvez aussi vendre une obligation avant échéance; et un fonds d’obligations peut être vendu en tout temps. Vous pouvez essuyer une perte ou réaliser un profit à la vente, mais le fait demeure que vous pouvez vous en débarrasser si besoin est. Voici comment M. Ritchie décrit la liquidité des CPG qui ne sont pas spécialement conçus pour être encaissables : «Avec la plupart des institutions, vous devez considérer que l’argent est immobilisé.» Tout de même, dit-il, il peut y avoir des exceptions dans des situations difficiles, comme la perte d’un emploi. L’intérêt payé dans ces situations varie. Le manque de liquidité d’un CPG comporte tout de même certaines compensations. Comme ils ne peuvent être vendus avant échéance sur aucun marché, il n’est alors pas nécessaire de suivre leurs fluctuations quotidiennes en réaction aux variations des taux d’intérêt. Résultat net : la valeur d’un CPG reste stable et les taux augmentent pour tenir compte des paiements d’intérêt que vous accumulez. Si les taux montent, le prix des obligations et des fonds d’obligations chute. Les obligations arrivent éventuellement à échéance, comme les CPG; ainsi, les investisseurs n’ont qu’à persévérer pendant les périodes de chute du prix des obligations. Avec les fonds d’obligations, vous ne pouvez récupérer les pertes que lorsque les taux d’intérêt redeviennent favorables. Autre avantage des CPG sur les fonds d’obligations : vous savez exactement quel revenu vous touchez. Les technicalités des fonds d’obligations, y compris des fonds d’obligations indiciels négociables en bourse, rendent difficile de savoir avec exactitude le montant des paiements d’intérêt que vous touchez. Les CPG offrent des taux très concurrentiels aux investisseurs prudents, et pourtant, ce sont les fonds d’obligations qui sont devenus les valeurs refuges pendant les marchés baissiers. Selon M. Ritchie, ce phénomène pourrait s’expliquer, entre autres choses, par le fait que les conseillers en placement sont mieux rémunérés à la vente d’obligations et de fonds d’obligations que de CPG. Il révèle que GICDirect perçoit une commission de 0,25 % sur le montant investi et par année d’échéance (par exemple, 0,75 % pour un CPG de trois ans). Spécialiste des CPG, la firme gagne plus à la vente de ces produits que le conseiller en placement type. Pour ce qui est des fonds d’obligations, un conseiller et sa firme partageraient des commissions périodiques pouvant aller jusqu’à 0,5 % du montant placé. En outre, bien que ce puisse être le cas avec les fonds d’obligations, aucuns frais d’acquisition ne sont demandés pour les CPG. Les faibles taux annoncés par les banques peuvent aussi décourager les gens à acheter des CPG, poursuit M. Ritchie. «Voyant les taux offerts par leur banque de détail, les investisseurs se demandent pourquoi ils immobiliseraient leurs fonds pendant 5 ans à 2 %.» Les CPG peuvent aussi paraître moins pratiques que les obligations ou les fonds d’obligations puisqu’il est plus difficile de les incorporer dans un compte de placements. En fait, de nombreuses maisons de courtage à commissions réduites et à services complets offrent une vaste gamme de CPG de sociétés tierces que vous pouvez insérer dans la partie à revenu fixe de votre portefeuille. Vous êtes sur le point d’acheter un fonds d’obligations, vous-même ou par l’entremise d’un conseiller? Pensez aux CPG. Ils sont sous-estimés, mais adéquats pour les investisseurs prudents. Suivez-moi sur Facebook. Vous me trouverez à Rob Carrick – finances personnelles. L’ABC des CPG Principaux avantages • Taux supérieurs à ceux offerts par les obligations du gouvernement, ces dernières étant particulièrement sécuritaires • • • • Leur prix ne chutera pas avec la hausse des taux d’intérêt, contrairement aux obligations et aux fonds d’obligations Offerts par les maisons de courtage immobilier, ce qui signifie que vous pouvez les utiliser, dans votre portefeuille, comme produits de remplacement des obligations ou des fonds d’obligations Les dépôts sont protégés par l’assurance-dépôts Ne coûtent rien à l’achat, contrairement aux fonds d’obligations indiciels négociés en bourse et à certains fonds communs d’obligations Principaux inconvénients • • • Ne peuvent être vendus facilement avant l’échéance, à moins qu’il ne s’agisse d’un CPG encaissable Les meilleurs taux ne sont souvent offerts que par les petits courtiers, avec qui vous devrez faire affaire directement Moins de possibilités que les obligations de prendre plus de risque en vue d’obtenir un meilleur rendement Comparaison des taux Produit CPG de 5 ans des grandes banques (taux affiché) CPG de 5 ans de la HSBC, vendu par un courtier en ligne CPG de 5 ans de Maxa Financial* Obligation de 5 ans du gouvernement du Canada Obligations provinciales de 5 ans Fonds indiciel négocié en bourse Claymore composé d’obligations du gouvernement à échéances échelonnées de 1 à 5 ans (CLF à la Bourse de Toronto)** Fonds indiciel d’obligations à court terme iShares CDN (XSB à la Bourse de Toronto)** Rendement (%) 2,0 3,35 3,8 2,6 2,8 1,9 1,9 *division de Westoba Credit Union, qui accepte des clients de tout le pays **rendement à l’échéance, soit une indication seulement de l’éventuel rendement annualisé, moins les frais Source : Cannex, Pro-Investisseurs CIBC, iShares, Claymore Investments CTVglobemedia Publishing, Inc Reprioduit de la section «Portfolio Strategy» du Globe and Mail. ©CTVglobemedia Publishing, Inc. Tous droits réservés. Tous droits réservés. Permis accordé le 20 janvier 2010 pour 3 mois à Erin Roberts. Vous pouvez faire parvenir cet article ou obtenir des permissions additionnelles en cliquant sur le lien suivant, qui permet de visualiser les données concernant l’autorisation iCopyright et de renouveler cette autorisation : http://license.icopyright.net/3.8425-36777. Les logos de CTVglobemedia Publishing, Inc et du Globe and Mail sont des marques déposées de CTVglobemedia Publishing, Inc. Le logo de iCopyright est une marque déposée de iCopyright, Inc.