Kant, La religion dans les limites de la simple raison (1793

Kant, La religion dans les limites de la simple raison (1793). Commentaire : voir
A. Philonenko, L’œuvre de Kant, Vrin, 1972, II, ch. V, qui étudie le concept de
« mal radical », au cœur du livre de Kant.
Arendt, Les origines du totalitarisme (1951). Arendt a évolué : dans son analyse
du procès d’Eichmann (Eichmann à Jérusalem, 1961), elle abandonne l’idée de
« mal radical », au centre de son livre de 1951, pour celle de « banalité du mal »
(cf. G. Scholem, Fidélité et utopie, pp. 221-228).
Leibniz, Théodicée.
Aristote, Ethique à Nicomaque, VII.
Nietzsche, Généalogie de la morale.
Spinoza, Ethique, I, Appendice.
Spinoza, Correspondance avec Blyenbergh (commentée par G. Deleuze, Spinoza,
philosophie pratique, éd. De Minuit, 1981, ch. III, « Les lettres du mal »)
Schelling, Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine (1909),
dans Œuvres métaphysiques, Gallimard, 1980. (commenté par Heidegger dans
son cours de 1936 : Heidegger, Schelling, Gallimard, 1977).
G. Bataille, La littérature et le mal, Gallimard, 1967.
M. Blanchot, Lautréamont et Sade, Minuit, 1949
E. Borne, Le problème du mal, PUF, 1963
Christian Delacampagne, De l’indifférence, Essai sur la banalisation du mal,
Editions Odile Jacob, 1998.
V. Jankélévitch, Le mal, 1947
J. Nabert, Essai sur le mal, 1955
O. Reboul, Kant et le problème du mal, Presses Universitaires de Montréal, 1971
M. Scheler, Le sens de la souffrance, Aubier, 1916
A.D. Sertillange, Le problème du mal, 2 vol., 1951-1952
P. Ricoeur, Le mal, Labor et fides, 1978
P. Ricoeur, « Kierkegaard et le mal » (1963), dans Lectures 2, Seuil, 1999
F. Wolff, Le mal, dans Kambouchner, Notions de philosophie, III, Gallimard,
1995