Projet pilote : Contrôle judiciaire des différends dans la
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Projet pilote : Contrôle judiciaire des différends dans la
Cour fédérale AUX: DE : DATE : OBJET : Federal Court Parties et à la communauté juridique Le Juge en chef Le 16 octobre 2012 Projet pilote : Contrôle judiciaire des différends dans la gouvernance de Premières Nations Le Comité de liaison entre la Cour fédérale et le Barreau en droit des autochtones réunit des représentants de la Cour fédérale, de l’Association du Barreau autochtone, du ministère de la Justice (Canada) et de l’Association du Barreau canadien de manière à créer un lieu de rencontre pour discuter et revoir la pratique et les règles de procédure ainsi que formuler des recommandations en vue de leur amélioration. Suite aux discussions du Comité, la Cour a émis des lignes directrices en 2009 sur la gestion d’instance et instruction des actions, même si de nombreuses recommandations peuvent s’appliquer tout autant aux demandes. On encourage les parties et leurs avocats à s’inspirer des recommandations lorsqu’elles le jugent utile. Voir les Lignes Directrices sur le site Web de la Cour fédérale. Le comité continue maintenant à porter attention aux demandes, afin de mettre à jour les lignes directrices existantes. Entre temps, la Cour commence un projet pilote pour les demandes de contrôle judiciaire ayant trait à la gouvernance des Premières Nations. L’objectif est d’appuyer une résolution plus efficace de ces conflits, à coût raisonnable, et d’une façon satisfaisante pour les parties. Ce processus exigera une évaluation (un « triage ») par la Cour de chaque avis de demande. On invitera les parties de façon informelle à tenir compte d’autres moyens de procéder, y compris la médiation à l’extérieur de la Cour et la résolution judiciaire de conflit (par un juge ou un protonotaire). Les options accessibles aux parties peuvent comprendre : • une ordonnance de consentement de statu quo; • la suspension des exigences de dépôt en attente de médiation ou de processus de règlement des différends; • l’utilisation des processus acceptables de règlement des différends des Premières Nations; • l’officialisation des résultats de la médiation et de règlement des différends judiciaires par une ordonnance sur consentement, au besoin; • les arrangements de médiation, de règlements de différends judiciaires et d’audiences accessibles aux Premières Nations, lorsque c’est possible; • l’organisation ciblée de faits, de documents et d’autres preuves, et l’identification des questions en vue des audiences de contrôle judiciaire. -2- Le résultat de l’évaluation informelle du triage sera l’identification de l’approche avec la meilleure potentielle de résoudre le différend efficacement, à coût raisonnable, et d’une façon satisfaisante pour les parties. Si on identifie une possibilité de règlement rationalisé de différend judiciaire, une recommandation sera faite au juge en chef pour une ordonnance assignant la gestion de cas à un juge et/ou à un protonotaire. Un groupe de juges et de protonotaires sera disponible pour assigner la conduite d’un processus de résolution judiciaire de conflit. Quand les parties décident de ne pas procéder à un processus de résolution judiciaire de conflit, ou quand ce processus ne règle pas le conflit, la cause sera gérée par un juge / protonotaire qui n’a pas été impliqué dans le processus, sauf s’il y a eu consentement entre les parties à continuer avec le même juge / protonotaire. La procédure qui précède sera mise en œuvre comme suit : • • Avant le dépôt de l’avis de demande, les parties devraient considérer les options cidessous et dans les Lignes Directrices. Au moment de dépôt de l’avis de demande, les parties peuvent ajouter une lettre cherchant à ce que la demande soit gérée spécialement par ce projet pilote, faisant référence aux faits et soumissions pertinents. Sinon, le triage sera basé seulement sur l’avis de demande. • Dès le dépôt de l’avis de demande et l’avis de comparution, un juge examinera la demande et peut organiser une rencontre informelle en personne ou par conférence téléphonique. • Le juge décidera par la suite si la procédure continue à titre de procédure gérée de façon spéciale en fonction de la règle 384. Dans l’affirmative, le bureau du juge en chef assignera un juge et / ou protonotaire. • Un protonotaire assigné conjointement à la gestion du dossier assumera les tâches quotidiennes liées au cas, à moins qu’un juge ne s’en voie confier la charge. Étant donné les différences importantes entre les Premières Nations dans tout le Canada, ces procédures seront mises en vigueur avec flexibilité et on peut s’attendre à ce qu’elles évoluent par la suite.