gary hume
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gary hume
gary hume Neptune, 2012 Né en 1962 à Kent, Gary Hume est un artiste britannique. Dans les années 1990, il fait partie des Young British Artists, aux cotés entre autres de Damien Hirst. Ce groupe des jeunes artistes marque la scène internationale par son attirance pour les nouveaux matériaux produisant un impact visuel fort tout en revisitant les objets familiers de la vie quotidienne. Les œuvres de Gary Hume – principalement des peintures – s’inscrivent dans cette mouvance. Il trouve un intérêt dans l’univers de l’enfance, s’inspirant des personnages qu’on retrouve dans les contes ou encore dans les jouets, tels l’ours polaire, le lapin, la chouette ou le bonhomme de neige. Leur traitement se distingue par l’utilisation des formes simples, par des aplats de couleurs franches et séduisantes, ainsi que par une surface lisse et brillante. Traitant initialement ces sujets en deux dimensions, Hume éprouve le besoin de prolonger certains d’entre eux en sculpture. Le motif du bonhomme de neige est celui qu’il reproduit le plus. Dans ces sculptures, l’artiste multiplie la forme initiale de deux sphères superposées tout en déclinant les tailles, les matériaux et les couleurs. renvoie une image déformée de l’espace dans lequel elle prend place, ce qui lui donne un aspect ludique et un effet graphique original. Ce coté irrégulier conforte également l’idée de bonhomme de neige, toujours imparfait car modelé à la main. Néanmoins, Gary Hume se limite à la représentation des parties fondamentales du bonhomme de neige : le corps et la tête. Ces formes minimalistes permettent à l’œuvre d’osciller entre figuration et abstraction. En effet, Hume n’impose pas son sujet, mais crée un stimulus pour l’imagination du spectateur qui, selon sa culture et sa sensibilité, investit différemment l’œuvre. Karina Popova et Dominique Rupp Elèves de l’Ecole du Louvre L’œuvre présentée à la Fiac 2013 Hors les Murs est une variante de ses Snowman. Elle est également constituée de deux sphères superposées en acier inoxydable poli, cette fois cabossées et imparfaites. Intitulée Neptune, elle fait certes référence à la planète, mais aussi au dieu romain des Eaux vives et des Océans. Placée dans une des fontaines du jardin des Tuileries, elle fait écho aux tant d’autres célèbres fontaines consacrées à cette divinité à l’époque moderne. Grâce au poli de l’acier, Neptune a la capacité de refléter son environnement ce qui lui permet de faire partie intégrante de celui-ci. L’œuvre évolue en fonction de la lumière et du temps qu’il fait : tantôt grisonnante, tantôt éclatante et brillante. Le caractère cabossé de ses formes lui confère une autre particularité : elle Depuis 2010, les étudiants de l’école du Louvre participent à une opération originale de médiation, en lien avec le plus large public. Cet exercice pédagogique de terrain, est également l’opportunité pour l’Ecole de réaffirmer son implication dans l’étude et la diffusion de l’art contemporain. Retrouvez toutes les notices rédigées par les étudiants à cette occasion sur www.fiac.com