Conseils pour la pratique, Ichiro Abe

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Conseils pour la pratique, Ichiro Abe
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Conseils pour la pratique, Ichiro Abe
Ukemis : Il faut continuellement penser à améliorer les ukemis, non seulement ceux qui l’on pratique
seul, au début de leçon, mais surtout ceux que l’on effectue quand on est projeté par un partenaire.
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Shintaï et Taï sabaki : Seul ou avec un partenaire, il faut penser à glisser les pieds, à éviter de les
croiser, de les rapprocher trop près l’un de l’autre. Il faut se déplacer en gardant le centre de gravité
au-dessus de la base de sustentation.
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Tandoku renshu : L’efficacité des projections de judo réside dans le nombre impressionnant de
répétitions d’une même technique. Afin d’en pratiquer beaucoup, il est vivement conseillé de
s’entraîner seul, le plus souvent possible, afin d’acquérir automatisme, vitesse et coordination.
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Sotaï renshu : C’est l’étude des techniques avec partenaires, sur place ou en déplacement.
L’importance de l’étude n’est pas à démontrer, c’est lors de l’étude que le pratiquant apprend les
techniques et les corrige.
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Uchi komi : Permet également un grand nombre de répétitions, dans un laps de temps assez court.
Le partenaire peut régler sa résistance à volonté : résistance qui doit être proportionnés à l’efficacité
de l’attaque. Outre l’éducation du rythme, du style, de l’automatisme, de la vitesse. L’uchi komi
habitue le partenaire à résister de différentes façons.
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Yaku soku geiko : La forme d’entraînement la plus difficile à exécuter correctement. Bien souvent
les pratiquants ont tendance à le confondre avec le randori ; il est absolument indispensable de
proscrire cette façon de travailler, car le but du yaku soku geiko est de permettre l’étude sur un
partenaire en déplacement. Cette forme d’entraînement a également pour but d’éduquer les réflexes,
d’améliorer les déplacements et de perfectionner les techniques et les chutes.
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Kakari geiko : Puisque le kakari geiko a pour but d’acquérir, entre autres, l’esprit offensif, il faut
harceler sans répit le partenaire en insistant particulièrement sur toutes les attaques.
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Randori : Beaucoup de judokas ont la fâcheuse tendance à confondre le randori avec la compétition
et à le pratiquer comme telle : pourtant une grande différence les distingue, surtout dans l’esprit.
Dans le randori, qui représente aussi une forme d’entraînement, le pratiquant ne doit pas avoir
d’appréhension d’être projeté. Dans cet assaut caractéristique du judo, l’esprit et le corps doivent
être parfaitement décontractés : c’est la seule façon de tirer le maximum de profit du randori.
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Selon les grades des partenaires, il y a trois manières de s’exercer au randori :
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1)avec grades inférieurs : les aider à progresser, tout en améliorant ses propres techniques ;
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2)avec grades équivalents : travailler dans l’esprit du randori.
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3)avec grades supérieurs : attaquer le plus souvent possible sans tenir compte du résultat.
Judo par Ichiro Abe
www.judo-traditionnel.fr

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