Dossier de presse

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Dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
UNE NOUVELLE LIGNE DE PRODUCTION
ULTRA-MODERNE ET ULTRA-PERFORMANTE
LES BRASSERIES DE BOURBON ASSURENT
L’AVENIR DE LA PRODUCTION LOCALE…
1 I. Une nouvelle ligne de production ultra-moderne, ultra-performante
La société « Brasseries de Bourbon », filiale du brasseur international Heineken, fête cette année ses
50 ans et entame un nouveau chapitre de son histoire.
Avec un budget de 10,5 millions d’euros, le groupe vient d’investir dans une nouvelle ligne de
production dernière génération pour les boissons gazeuses et non gazeuses. A la pointe des
technologies, celle-ci sera installée très prochainement en renouvellement d’une des deux lignes
affectées depuis de nombreuses années à la production, l’embouteillage et l’emballage de boissons
gazeuses. Plus précisément, c’est la Ligne 2 que les Brasseries de Bourbon ont décidé de remercier
de ses bons et loyaux services.
Installée depuis 1987, la Ligne 2 accuse de plus en plus le poids des années. Alors que sur le papier,
sa cadence de production est estimée à 5 500 bouteilles heure, il lui est aujourd’hui difficile de
maintenir une certaine vitesse de croisière sans occasionner des coûts de production de plus en plus
importants et exiger des équipes en place des heures supplémentaires de travail afin de répondre,
avec la Ligne 1, à la demande. Cette dernière a une capacité de production nettement supérieure, de
12 000 bouteilles heure.
La Ligne 2 s’apprête donc à quitter l’usine de Quai Ouest avec l’arrivée de la nouvelle ligne dont la
capacité de production lui est netttement supérieure, de 24 000 bouteilles heure. Baptisée Ligne 6,
elle a été fabriquée par l’un des leaders mondiaux de la conception, fabrication et installation des
lignes de production en industrie liquide et alimentaire, la société allemande Krones. Celle-ci emploie
près de 9 000 personnes à travers le monde et détient outre-Rhin son usine de fabrication.
Outre sa capacité de production quadruplée, qui couvrira les besoins pour les quinze prochaines
années, et la modernité de l’équipement, la nouvelle ligne est à l’I-Pad ce que l’ancienne est au
« minitel ». Elle permettra d’un point de vue technique et opérationnel :
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Des gains substantiels en :
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Une amélioration des conditions de travail :
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sécurité accrue ;
meilleure ergonomie des postes de travail et diminution des nuisances sonores ;
fin du travail de nuit.

Le développement des compétences par l’utilisation de technologies de pointe (des opérateurs et
des équipes de maintenance).

De réduire durablement l’impact sur l’environnement de l’activité :
• réduction significative de l’empreinte carbone (énergies, 245 T/an CO2, transport...) ;
• réduction du prélèvement d’eau sur la ressource ;
• réduction des déchets et rejets ;
• traitement des effluents ;
• récupération du CO2 produit par la brasserie.

productivité : temps de changement de bouteille/parfum réduit par 6 (45 minutes au lieu de
4h30) ;
énergie : baisse de 30% en électricité, de 15 % en fuel ;
eau : diminution de 15 % (rinçage remplacé par soufflage ionisé, moins de perte à la
production, ultrafiltration) ;
matières premières : baisse de 15 % ;
qualité : moins d’emballages secondaires et tertiaires (films et palettes).
Une capacité d’innovation indispensable pour étendre la gamme actuelle de boissons
gazeuses (gamme Coca-Cola et Schweppes) à de nouvelles catégories de produits et de
formats en pleine expansion, telles que les boissons non gazeuses et/ou à base de jus.
L’annonce officielle récente d’Orangina Schweppes International de confier aux Brasseries de
Bourbon le développement de la marque prestigieuse Orangina en est une illustration.
2 Les gains de productivité, donc de compétitivité, et la capacité à étendre l’offre à de nouveaux
segments dynamiques sont critiques pour assurer l’avenir et la pérennité de la production à La
Réunion pour les Brasseries de Bourbon.
La nouvelle ligne de production des Brasseries de Bourbon arrivera à La Réunion le 23 mai prochain
et après un transport en convoi exceptionnel, elle sera aux portes de l’usine du Bas de la Rivière au
plus tard le 31 mai. Son installation débutera dès le lendemain et durera tout le mois de juin. Après
plusieurs phases de test, le démarrage officiel de la production s’opèrera à la mi-août.
Son financement se fera sur combinaison de fonds apportés par Heineken International et d’emprunts,
complété par l’aide à l’investissement productif apporté par la Région et l’Europe.
« 2012 est une année historique pour les Brasseries de Bourbon. Tout d’abord, nous
célébrons le cinquantième anniversaire de notre entreprise, ce qui est un gage de
longévité et une marque de confiance de nos clients et de nos consommateurs.
2012 marque aussi une année tremplin pour le futur de notre entreprise car un
investissement majeur a été décidé pour moderniser et étendre significativement notre
capacité et notre qualité de production. »
Philippe El-Bez,
Directeur Général
3  Nette amélioration des conditions de travail
L’arrivée de la nouvelle ligne de production améliorera les conditions de travail de façon considérable.
A la pointe des dernières technologies, elle exigera moins d’interventions humaines car davantage
automatisée. La pénibilité du travail sera moindre, l’ergonomie des postes nettement améliorée,
notamment grâce au Combi qui rassemble souffleuse et soutireuse.
Les salariés de la limonaderie gagneront également de précieuses heures de travail. La nouvelle ligne
de production exigera moins de réglages manuels et son utilisation beaucoup plus simple limitera les
procédures. Avec elle, ce sera aussi la fin des nombreuses pannes intempestives occasionnant l’arrêt
et le redémarrage de la ligne de production.
L’arrivée de la nouvelle ligne de production rime aussi et surtout avec la fin du travail de nuit pour Les
Brasseries de Bourbon. Jusqu’à présent, trois équipes assuraient l’exploitation de la limonaderie.
Celles-ci passeront à deux une fois la nouvelle ligne mise en service. Cette mobilisation moins
importante de salariés n’aura toutefois aucun impact négatif sur l’emploi puisque le groupe ne prévoit
pas de suppression de postes. En revanche, une réorganisation interne sera nécessaire et des
reclassements de postes s’opèreront.
Pour accompagner les opérateurs et les techniciens de la limonaderie aux nouvelles technologies
employées sur la nouvelle ligne de production, un vaste plan de formation interviendra ces trois
prochains mois. Il aura pour objectif d’accroître les connaissances et le niveau de compétences des
salariés. Quelque 65 jours de formation attendent une trentaine de personnes.
 Le développement durable en ligne directrice
L’engagement de longue date des Brasseries de Bourbon dans une démarche de développement
durable s’est fortement structuré depuis 2009, grâce au programme du groupe Heineken baptisé
« Brewing a Better Future ». Ce programme repose sur quatre piliers clés :
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Respecter l’environnement
-­‐ Diminuer les consommations de ressources
-­‐ Réduire l’empreinte carbone…
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Soutenir le lien social et le développement du personnel
-­‐ Améliorer les conditions de travail et viser le zéro accident
-­‐ Développer les compétences
-­‐ Favoriser la libre expression et le respect des droits de l’Homme…
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Promouvoir une consommation responsable en matière d’alcool
-­‐ Actions menées en interne aux Brasseries de Bourbon et en externe

Avoir un impact territorial positif
-­‐ Soutenir les relations commerciales avec des fournisseurs locaux
-­‐ Développer les liens et partenariats avec notre environnement territorial …
La société Brasseries de Bourbon est également certifiée Iso 14001 (amélioration continue de la
performance environnementale) et s’est engagée dans une reconnaissance ISO 26000 (responsabilité
sociétale).
Il faut également souligner que l’accompagnement dont bénéficie la société Brasseries de Bourbon de
la part de ses partenaires Coca-Cola et Schweppes lui permet d’atteindre un niveau de maturité élevé
en matière de développement durable. Les Brasseries de Bourbon viennent d’ailleurs d’être nominées
par The Coca-Cola Company parmi les dix embouteilleurs au monde les plus avancés en matière de
développement durable. Le lauréat sera distingué le 15 mai prochain à Istanbul.
4 Avec l’arrivée de la nouvelle ligne de production, les Brasseries de Bourbon poursuivent leur
engagement environnemental. Elle permet notamment :
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Une diminution de 38 % de la consommation électrique globale de la limonaderie, soit une
réduction annuelle d’émissions de près de 250 tonnes équivalent CO2.
Une meilleure maîtrise de la consommation en eau. Et ce, grâce notamment au rinçage des
bouteilles avant soutirage qui interviendra par de l’air et non plus à l’eau. La consommation en
eau passera ainsi de 2,2 à 1,9 hectolitre d’eau consommée par hectolitre de boissons produites,
soit une baisse de 14 %.
En abaissant la consommation en eau de 14 %, la limonaderie limitera tout autant le rejet
d’effluents.
Le marquage au laser pour le codage des bouteilles supprimera l’usage de l’encre et la
génération des déchets associés, nécessaires avec l’ancienne ligne de production.
Une diminution de l’empreinte carbone par l’utilisation de bag in box (poches plastiques
recylcables) dans la siroperie, en remplacement des fûts qui nécessitaient nettoyage et entretien
spécifiques.
 Un tel équipement s’anticipe…
L’installation d’une nouvelle ligne de production ne se fait pas en un jour. Surtout que celle-ci vient en
remplacement d’une ligne existante dont il faudra démonter chaque pièce. L’activité de la limonaderie
des Brasseries de Bourbon se verra dès lors quelque peu perturbée ces prochaines semaines.
Pour minimiser les conséquences de l’installation et de la mise en service de la nouvelle ligne de
production, les Brasseries de Bourbon anticipent l’approvisionnement des deux prochains mois en
produisant en continu sur les deux lignes jusqu’au début d’installation de la nouvelle ligne. Y compris
les samedis et jours fériés. Les stocks constitués devraient ainsi couvrir la période d’installation qui est
à peu près de deux mois.
Néanmoins, au cas où la demande serait supérieure aux prévisions et afin de prévenir tout risque de
rupture, les équipes des Brasseries de Bourbon se préparent à compléter les stocks existants par
l’importation d’une partie de la gamme Coca-Cola par l’embouteilleur agréé Coca-Cola de l’île
Maurice. Ces produits répondront en tous points aux normes européennes en vigueur et à la qualité
certifiée par Coca-Cola. Ils seront clairement identifiés en tant que tels et porteront notamment la
mention « importé par Brasseries de Bourbon ».
Sur cette même période, toutes les autres marques du portefeuille (Coca-Light, Coca-Cola Zero,
Fanta, Sprite, Splash et Schweppes) continueront d’être produites localement, sur la ligne toujours en
activité.
5 II. Les Brasseries de Bourbon en quelques mots…
Les Brasseries de Bourbon sont nées en 1962 à l’initiative de Vernon King Stevenson. Solidement
ancré dans l’histoire de l’île, le groupe fait figure de pilier de l’industrie réunionnaise avec ses
productions phares que sont la bière Dodo, Coca-Cola et Schweppes.
Propriété du groupe Heineken qui détient 86 % du capital et dirigé depuis 2010 par Philippe El-Bez,
les Brasseries de Bourbon emploient 260 salariés répartis sur trois sites :
-
Quai Ouest à Saint-Denis où est installée l’usine de production
Sainte-Marie/Gillot et Saint-Pierre pour les deux centres logistiques
L’usine de production comporte deux entités distinctes, réparties dans deux bâtiments :
-
La brasserie qui comprend une ligne de production et d’embouteillage de la bière et dont
l’activité représente environ un tiers de l’activité des Brasseries de Bourbon.
La limonaderie qui est dotée de deux lignes de production et d’embouteillage de boissons
gazeuses : la Ligne 1 qui date de 1994 et la Ligne 2 de 1987. A ce jour, la limonaderie
représente peu ou prou les deux-tiers de l’activité du groupe.
La société Brasseries de Bourbon pérennise sans cesse son activité par des innovations dans la
gamme de produits proposée au marché réunionnais. Au fil des ans, le groupe a ainsi étendu son
offre de boissons aux bières Heineken, Guinness, Buckler et Dynamalt. A leurs côtés, de nombreux
er
soft-drinks. Le groupe représente localement Coca-Cola, Schweppes et à compter du 1 janvier 2013,
Orangina.
Avec cette large gamme de boissons, la Limonaderie doit composer avec 3 formats de bouteilles :
0,5 ; 1,5 et 2 litres ; et 9 types de bouteilles pour mettre sur le marché plus de 40 références. En
prenant en charge la production d’Orangina, le nombre de références passera à 50 et le groupe devra
s’adapter à un nouveau format : la célèbre petite bouteille ronde d’Orangina.
… et en quelques chiffres
Chiffre d’affaires 2011: 82 millions d’euros
Effectif : 260 salariés
3 lignes de production :
• 1 ligne « verre » dédiée à la bière et à la Dynamalt – 30 000 bouteilles/heure
• 2 lignes « plastiques » dédiées aux soft-drinks - capacité de 12 000 bouteilles/heure pour la
première et de 24 000 bouteilles/heure pour la nouvelle ligne.
2 centres de distribution à Sainte-Marie et Saint-Pierre.
• 1 400 clients directs
Production & distribution :
• Bières : Bourbon, Heineken, Guinness, Buckler et Dynamalt
• Soft-drinks :Coca-Cola, Fanta, Sprite, Splash, Schweppes, Edena, Rea, Minute Maid
• Champagne Laurent Perrier
6 III. Les Brasseries de Bourbon : un demi-siècle d’aventure
1958. Création de la SOREG (Société Réunionnaise des Boissons Gazeuses) par Vernon King
Stevenson et première fabrication de Coca-Cola à La Réunion.
1962. A l’origine de la première usine de fabrication locale de Coca-Cola, le même Vernon King
Stevenson crée les Brasseries de Bourbon. Elaboration de la recette de la Bière Dodo Pils par le
maître brasseur d’origine allemande Gerhard Avanzini.
1963. La Dodo Luxe export ainsi que la Dodo malt font également leur apparition.
Elles seront rejointes les années suivantes par la 707 et la 505, ainsi que par les limonades Citron
Sport et Spot.
1971. Outre l’arrêt de la production des Dodo Luxe export, Dodo malt et 707, les Brasseries de
Bourbon signent un accord de brassage avec le groupe Guinness.
1972. Les Brasseries de Bourbon importent la 33 Export de BGI (Brasseries de Glacières
internationales), devenu actionnaire du groupe l’année précédente.
1978. La bière Dodo décroche à Genève sa première médaille d’or de la qualité au Concours
international « Monde sélection ».
1982. Le groupe BGI cède ses parts aux Sucreries de Bourbon et la SOREG fait dorénavant partie
intégrante des Brasseries de Bourbon.
1983. Création de Bourbon Distribution Service (BDS) qui se chargera ainsi de la distribution des
productions des Brasseries de Bourbon et de la SOREG.
1984. La Dodo décroche une seconde médaille d’or au Concours « Monde sélection » à Madrid.
1986. Heineken fait son entrée dans le capital des Brasseries de Bourbon, de la SOREG et BDS.
Avec 51 % de parts, le groupe hollandais devient l’actionnaire majoritaire des Brasseries de Bourbon.
1988. L’Amstel qui a participé à la renommée internationale de Heineken est brassée et distribuée
localement. Et ce, jusqu’en 1990.
1989. A Londres, une nouvelle médaille d’or attend la Dodo tandis qu’à La Réunion, BDS propose
d’équiper gracieusement le secteur CHR (cafés hôtels restaurants) en bars à pression.
1990. Une nouvelle boisson gazeuse s’ajoute à l’offre des Brasseries de Bourbon. Elle se nomme
Amigo.
1991. Au Concours « Monde Sélection » à Barcelone, la Dodo décroche une nouvelle médaille d’or.
1993. Avec l’arrivée d’un nouveau silo, d’un palettiseur semi-automatique et d’une soutireuse haute
performance, la production se modernise fortement aux Brasseries de Bourbon.
Naît également la bière Master.
1994. Les investissements se poursuivent avec l’acquisition d’une nouvelle chaudière et d’une
machine de standardisation permettant un nouveau procédé de fabrication de la bière.
Les Brasseries de Bourbon, la SOREG et BDS fusionnent sous le nom de Brasseries de Bourbon.
C’est aussi l’arrivée des distributeurs automatiques de sodas sous les couleurs de Coca-Cola.
L’importation de Dynamalt prend fin et est désormais fabriquée localement.
1996. Les bières de saison arrivent sur le marché : la Blanche en été, la Rousse en hiver.
1997. Les Brasseries de Bourbon deviennent la première entreprise agroalimentaire de l’île à obtenir
la certification ISO 9002.
1999. Une nouvelle limonaderie est inaugurée. Avec son arrivée, l’embouteillage des bières et sodas
est regroupée. Les jus Pampril et la Dodo en cannette font leur apparition sur le marché.
2002. Avec deux partenaires, les Brasseries de Bourbon créent l’antenne réunionnaise d’Entreprise &
Prévention, association nationale de prévention du risque alcool.
2005. La Maison de la Bière qui jouxte l’usine du Quai Ouest ouvre ses portes.
2007. Deux nouvelles distinctions pour les Brasseries de Bourbon : le label européen « Award of
ème
Energy » et pour la Dodo, une 5
médaille d’or du Concours « Monde Sélection.
2010. Les Brasseries de Bourbon obtiennent une triple certification ISO : 9001, 22 000 et 14 001.
2011. La Métiss agrandit la famille des Dodo qui décrochent deux nouvelles médailles d’or au
Concours international « Monde Sélection » de Bruxelles.
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