Cadre methodologique pour la creation d`un registre national

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Cadre methodologique pour la creation d`un registre national
REPUBLIQUE D’HAITI
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
(MARNDR)
Cadre méthodologique pour la création d’un registre
national systématique des exploitants agricoles
Septembre 2013
1
Sommaire
Sommaire ................................................................................................................................................................... 2
Liste des acronymes .............................................................................................................................................. 3
I – Contexte et Justification ................................................................................................................................ 4
III – Démarche méthodologique de création du registre .................................................................... 5
III.1 Démarche générale ................................................................................................................................. 5
III.2 Première phase ......................................................................................................................................... 5
A / Etape 1 : Concertation ........................................................................................................................ 5
B / Etape 2 : Mobilisation des ressources nécessaires à l’établissement du RNEA ..... 6
C / Troisième étape : Revue documentaire ..................................................................................... 6
D/ Quatrième étape : Prise de contact sur le terrain .................................................................. 6
E/ Cinquième étape : Information et sensibilisation .................................................................. 7
III.3 Deuxième phase : Enregistrement .................................................................................................. 7
A / Sixième étape : Collecte de données/Enregistrement des exploitants agricoles .. 7
III.4 Troisième phase : Finalisation des registres .............................................................................. 9
A / Septième étape : Validation des données ................................................................................. 9
B / Huitième étape : Finalisation des registres.............................................................................. 9
C / Neuvième étape : Gestion des données ...................................................................................... 9
III.5 Quatrième phase : Actualisation et mise à jour des registres ......................................... 10
A / Dixième étape : La mise à jour périodique ............................................................................ 10
ANNEXE : ................................................................................................................................................................. 11
Annexe 1 : Exemple de formulaire utilisé pour l’enregistrement ........................................... 11
Annexe 2 : Contenu standard d’un « spot radio » (les messages clefs à faire passer) .. 12
2
Liste des acronymes
BAC
CIN
CASEC
DDA
IHSI
MARNDR
ONG
PMDN
RESEPAG
PTTA
RGA
RNEA
TSA
Bureau Agricole Communal
Carte d’Identification Nationale
Conseil d’Administration de la Section Communale
Direction Départementale Agricole
Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatique
Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du
Développement Rural
Organisation Non Gouvernementale
Programme de Mitigation des Désastres Naturels
Projet de Renforcement des Services Publics Agricoles
Projet de Transfert des Technologies aux Agriculteurs
Recensement Général de l’Agriculture
Registre National des Exploitants Agricoles
Table Sectorielle Agricole
3
I – Contexte et Justification
Le Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural
(MARNDR), entend conformément au cadre général de la politique agricole du
Gouvernement haïtien, intensifier les efforts et ajuster les méthodes d’intervention pour
améliorer la productivité agricole, augmenter la production agricole et garantir des revenus
accrus aux exploitants agricoles.
Il cherche particulièrement à développer et à faciliter l’accès des agriculteurs aux services
agricoles de proximité, à améliorer le ciblage de ses interventions afin de faciliter les
transferts de technologies et l’adoption de pratiques agricoles durables. L’un des éléments
fondamentaux de cette stratégie repose sur la constitution du Registre National des
Exploitants Agricoles (RNEA) dans chaque région agricole devant fournir des informations
qui permettront de : i) identifier les agriculteurs et ainsi leur donner le statut juridicolégal d’exploitant agricole en s’appuyant sur la loi qui sera élaborée1 ; ii) améliorer
l’efficacité, l’efficience et la transparence de la mise en œuvre des politiques publiques du
gouvernement en leur faveur2 (iii) orienter les institutions d’aide au développement dans les
appuis à donner aux agriculteurs pour améliorer la production agricole ; (iv) mieux cibler les
bénéficiaires potentiels des appuis directs dans le secteur agricole3.
Le MARNDR a déjà démarré cet effort d’établissement des registres dans certaines zones du
pays et dans le cadre de certains projets agricoles, mais voudrait également le développer dans
l’ensemble des régions du pays. Il parait alors fondamental de définir une démarche
homogène devant guider les principaux intervenants dans l’établissement d’un registre
national.
1 Lors du dernier Recensement Général de l’Agriculture (RGA) de 2010, plus d’un million d’exploitations agricoles ont été dénombrées. Il
est certes observé que les critères utilisés dans le RGA sont de type « statistique » et ne permettent pas la construction d’indicateurs
socioéconomique et technique différentiels capables d’identifier les exploitations agricoles. Toutefois, le RGA reste une base de travail
exploitable pour comprendre et analyser les caractéristiques technico économiques et la grande variabilité des exploitations agricoles
haïtiennes. Par ailleurs, dans la législation haïtienne, l’entreprise agricole est désignée sous le terme «exploitation agricole». La Loi N°4 du
Code Rural 1962 (art 22 à 25) classifie les exploitations agricoles en trois (3) catégories :
•
des fermes (exploitations de 5 has ou plus comportant une maison de résidence, un dépôt, des champs, des pâturages….etc.) ;
•
des plantations (exploitation de 5 ha ou plus qui ne remplit pas les conditions définies pour les fermes ;
•
des jardins (exploitation de moins de 5 ha….).
Cependant, cette catégorisation est obsolète par rapport aux évolutions du secteur de 1962 à nos jours. De plus les exploitations agricoles
ne sont pas reconnues comme des unités économiques et techniques de mise en valeur (unités de production homogène) qui, avec un
cadre juridique particulier, pourraient conférer à leurs propriétaires certaines facilités d’accès aux moyens techniques et financiers
nécessaires pour leur mise en valeur. La loi haïtienne impose également certaines restrictions dans le droit relatif à la disposition de biens
ruraux. Les biens ruraux appartenant à des paysans, stipule l’article 27 du Code Rural 1962, ne pourront être l’objet ni de vente à réméré ni
d’hypothèque avec clause de voie parée.
Contrairement aux commerçants qui ont un statut juridique formel (article 1er du Code de Commerce ; Décret 26 septembre 1960
règlementant l’exercice de la profession de commerçant), la profession de pêcheur, d’éleveur, d’agriculteur, cultivateur ou exploitant
agricole ne fait l’objet d’aucune réglementation. Vilaire Guerrier et Jean-Carmel SYLVAIN in Élaboration de l’avant projet de loi sur le statut
de l’exploitant agricole – Note méthodologique Août 2013
2 L’audit de la Méthodologie d’Octroi et de Contrôle des Subventions accordées par le Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles
et Développement Rural (MARNDR) par l’Inspection Générale de Finances visant à évaluer la méthodologie d’octroi de subventions utilisée
par le MARNDR ainsi que le système de contrôle qui y associé a démontré que le système actuel présentait des dysfonctionnements
importants notamment «(1) la non formalisation des critères et des procédures d’octroi et de contrôle identifiant les différents du système
de pilotage, définissant les attributions des structures et les différentes tâches des acteurs du système de gestion, (2) la forte implication des
acteurs politiques dans l’opérationnalisation des subventions tendant à avoir des incidences néfastes sur la performance des structures de
gestion de ces subventions et provoque certaines fois le court-circuitage des processus existants. (…) »
3
L’IGF formule entre autres comme recommandations « Définir des critères formels pour être bénéficiaire de la subvention, cela implique
de (d’) : (i) définir les différentes catégories de bénéficiaires, (ii) préciser les conditions d’éligibilité, (iii) officialiser et publier l’ensemble de
ces critères de façon à ce qu’ils soient connus de toute la population ».
4
La présente note a pour but de proposer un cadre méthodologique à la création d’un registre
national d’exploitants agricoles, en s’inspirant notamment des exemples et expériences déjà
conduits en ce sens.
II – Objectifs du cadre méthodologique
Ce cadre méthodologique a pour objet de :
•
définir la démarche de l’Etat haïtien et plus du Ministère de l’Agriculture des
Ressources Naturel et du Développement Rural quant à l’établissement du
RNEA,
•
permettre aux intervenants d’harmoniser et d’améliorer les méthodes de collecte
et de gestion des données sur les exploitants agricoles.
Les procédures définies et contenues dans ce cadre méthodologique sont opposables à tous les
intervenants dans le secteur agricole en Haïti (Partenaires Techniques et Financiers, ONGs,
Entreprises privées du secteur agricole ou non, Organisations Paysannes, Autorités Locales).
III – Démarche méthodologique de création du registre
III.1 Démarche générale
La démarche proposée capitalise les expériences en cours au sein des projets et programmes
(RESEPAG, PTTA, PMDN) financés par les partenaires techniques et financiers et propose
sur la base de cette capitalisation une méthode en 4 phases distinctes décomposées en 10
étapes.
Première phase :
Concertation, identification et mobilisation des moyens nécessaires à
la création du RNEA, définition de l’ancrage institutionnel,
sensibilisation et information des exploitants agricoles ;
Deuxième phase :
Enregistrement;
Troisième phase :
Validation des données et finalisation du RNEA ;
Quatrième phase :
Mise à jour du registre.
III.2 Première phase
A / Etape 1 : Concertation
Après que la Direction Générale ait désigné un chef de projet pour coordonner et animer la
création du RNEA. L’ancrage institutionnel prévu pour le RNEA sera une Section « Chargée
de la Coordination des Subventions » au sein de la Direction des Filières. Une première étape
de concertation initiera le processus.
5
Celle-ci se fera à deux niveaux :
• Central
• Avec les cadres du MARNDR notamment pour fixer l’ancrage institutionnel du
RNEA4 ;
• Avec les PTF et les autres acteurs au cours d’une TSA pour présenter les objectifs,
les résultats attendus et les modalités concrètes de constitution du RNEA.
•
Déconcentré
• Avec les DDAs, les BAC pour leur présenter le RNEA et les associer pleinement à
la démarche ;
• Avec les autres acteurs intervenant dans le secteur agricole au niveau du
département à travers les tables de concertation agricoles départementales.
Cette étape de concertation permet également de présenter et de former aux outils
d’établissement et de gestion du registre sur la base des démarches en cours (fiche de
collecte, démonstration avec le logiciel prévu pour gérer la base de données).
B / Etape 2 : Mobilisation des ressources nécessaires à l’établissement du RNEA
Suite à une étude d’avant projet détaillé précisant les besoins en termes de ressources
humaines, financières et matériel assorti d’une proposition de calendrier précis, il est procédé
au recrutement et à l’acquisition des moyens :
•
•
•
Recrutement du personnel additionnel nécessaires ;
Lancement des procédures d’acquisition des matériels et des fournitures nécessaires à
la réalisation de l’activité ;
Préparation du plan d’enregistrement et mise à disposition du formulaire de collecte de
données.
C / Troisième étape : Revue documentaire
Cette étape consiste en la collecte, la consultation des données et des informations existantes
ainsi que leur archivage et leur classement par département (plans parcellaires, RGA, registre
des membres des associations d’irrigants, de l’IHSI, d’organisme d’appui intervenant déjà sur
le terrain ciblé, etc.).
D/ Quatrième étape : Prise de contact sur le terrain
Cette étape consiste à prendre contact avec les autorités locales (Maires au niveau des
communes, CASEC et ASEC au niveau des sections communales et des structures
d’organisations existantes pour les informer, les sensibiliser sur le RNEA.
4
L’ancrage institutionnel prévu est de loger le RNEA au sein de la Direction des Filières dans une section chargée du suivi de l’octroi des
subventions. Cette section sera chargée d’administrer la base de données du RNEA et d’en assurer la maintenance. Elle sera déconcentrée
dans les DDA pour faciliter la saisie des données ou leur collecte.
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E/ Cinquième étape : Information et sensibilisation
Une campagne d’information de proximité sera organisée. Les objectifs de celle-ci sont de
promouvoir le RNEA en informant les exploitants agricoles autour de l’utilité et
l’établissement des registres notamment pour l’octroi de subventions. Cette campagne
précise notamment la localisation des centres d’enregistrement, les pièces exigibles…
La campagne est conçue au niveau central par la section chargée du suivi de l’octroi des
subventions, la direction de la Communication et l’appui éventuel d’une agence de
communication de la place.
Les matériels de sensibilisation et de communication sont alors acheminés dans les DDA et
les BAC, et auprès des autres partenaires.
Les principaux moyens utilisés sont :
•
•
•
•
•
Des réunions d’information avec les acteurs ;
Des banderoles et des affiches dans les endroits stratégiques ;
Des dépliants ;
La diffusion de messages dans les stations de radio et de télévision en faisant surtout
appel aux stations de grande écoute ;
La publicité itinérante avec des personnes munies de mégaphone dans les habitations
et au niveau des marchés.
L’information et la sensibilisation des femmes agricultrices seront particulièrement soignées
afin que ces dernières saisissent bien l’enjeu et le fonctionnement du registre.
III.3 Deuxième phase : Enregistrement
A / Sixième étape : Collecte de données/Enregistrement des exploitants agricoles
(i)
Organisation des centres d’enregistrement
Sur la zone ciblée, le travail d’information et de sensibilisation est poursuivi en continu
afin de s’assurer qu’une publicité suffisante ait été faite.
Les stations de radio de diffusion locale annoncent l’événement, indiquent la localisation
des centres d’enregistrement et avisent les agriculteurs sur les modalités de
l’enregistrement.
Les leaders notamment des organisations paysannes sont mobilisés pour informer,
expliquer et motiver les exploitants agricoles à s’inscrire dans le registre.
Des centres d’enregistrement fixes dans des points stratégiques sont prévus dans les
sections communales, et les jours d’ouverture seront en correspondance avec les jours de
fonctionnement des marchés ruraux dans ces zones.
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Sont prévus également dans une seconde phase, des centres d’enregistrement mobiles. Il
s’agit d’un travail qui sera confié aux BAC et/ou à des prestataires recrutés à cet effet. Les
centres sont dotés d’au moins 2 personnes clés :
•
•
Un animateur/réceptionniste accueillant les agriculteurs ;
Un enquêteur collectant les informations et les inscrivant dans la fiche
d’enregistrement.
Au niveau départemental le RNEA est piloté par la Cellule Statistiques présente dans
chacune des DDA.
(ii)
L’enregistrement des agriculteurs
Le registre est ouvert à tous les agriculteurs/agricultrices d’une section communale et
l’inscription dans le RNEA est une démarche volontaire.
L’enregistrement se fait sur la base des principaux critères d’éligibilité suivants:
• Etre un exploitant agricole (agriculteur, éleveur et/ou pêcheur) tel que défini dans
la Loi portant sur le statut de l’exploitant agricole5;
• Avoir sa Carte d’Identification Nationale (CIN), ou un « reçu » attestant que la
demande en a été faite, ou à défaut se faire accompagner de deux
témoins. D’autres documents peuvent être acceptés : acte de naissance, certificat
de baptême…
La fiche d’enregistrement comporte trente (30) questions (voir fiche en annexe). Celles-ci
sont entre autres :
• Le lieu de l’enquête ;
• L’identité de l’agriculteur et ses coordonnées (nom, date et lieu de naissance, type
et numéro de la pièce d’identité, numéro de téléphone, etc) ;
• Les parcelles exploitées, leur superficie et leur mode de tenure. Le géoréférencement des parcelles sera effectué lors du montage des dossiers de
subvention ;
• Les principales cultures pratiquées ;
• Le nombre d’animaux en propriété.
(iii)
La collecte des données
Lors de son enregistrement, l’agriculteur, l’éleveur et/ou pêcheur, remplit une fiche simple
avec des informations de base concernant son exploitation. Ces données sont alors comparées
à celles déjà contenues dans la base de données du RGA.
Trois cas de figures se présentent alors :
5
Une disposition transitoire peut être l’utilisation des critères retenus lors de la réalisation du RGA.
8
•
Les informations contenues dans la fiche sont identiques ou similaires à celles
contenues dans la base de données du RGA. L’enregistrement est alors validé.
•
Les informations contenues dans la fiche diffèrent de celles contenues dans le RGA.
Une visite complémentaire pour collecter les données sur le terrain est alors prévue
avec l’agriculteur, l’éleveur et/ou pêcheur afin de collecter des données
complémentaires.
•
Le nom de l’agriculteur, éleveur et/ou pêcheur n’est pas connu dans la base de
données du RGA. Une visite sur le terrain est alors systématiquement prévue pour
aller enquêter sur l’exploitation.
Cette visite aura alors un double objectif :
o Enquêter sur l’exploitation agricole ;
o Savoir s’il s’agit d’une nouvelle exploitation ou d’un remplacement d’un
« exploitant » déjà inscrit dans la base soit par morcellement de l’exploitation,
soit l’exploitant est décédé, soit l’exploitant à arrêter de cultiver ses terres
(déménagement…).
Des visites complémentaires d’abord au niveau de l’habitation, puis de la section communale
seront nécessaires pour constituer le registre agricole communal. Les registres communaux
constitue le registre départemental et les registres départements le registre national.
III.4 Troisième phase : Finalisation des registres
A / Septième étape : Validation des données
Les données collectées sont restituées en séance publique aux représentants des organisations
de base et des collectivités locales concernées. Les données seront présentées dans leur
globalité, et les séances permettront de valider celles-ci.
B / Huitième étape : Finalisation des registres
Sur la base des commentaires des participants aux séances de restitution, les registres
communaux sont alors finalisés.
C / Neuvième étape : Gestion des données
Les données sont stockées dans une base de données administrée au niveau central par la
section dédiée au sein de la Direction des Filières, au niveau départemental par les
responsables des Cellules « Statistiques » des DDA. Ces personnes seront en outre chargées
d’assurer une revue de la qualité des données en vérifiant les incohérences éventuelles. Un
appui ponctuel pourra être assuré par des prestataires recrutés à cet effet.
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L’accès à la base se fait directement sur Internet via une interface dédiée sur le site du
agriculture.gouv.ht avec un accès personnalisé afin de préserver la confidentialité des
données personnelles contenues dans la base de données.
III.5 Quatrième phase : Actualisation et mise à jour des registres
A / Dixième étape : La mise à jour périodique
La mise à jour du registre se fera périodiquement lors des campagnes agricoles lors desquelles
des visites de terrain sont prévues pour le montage des dossiers de subvention.
Par ailleurs, des réunions régulières avec les autorités locales (CASEC) et les organisations
paysannes permettront de s’enquérir des changements éventuels intervenus au cours de la
période écoulée (décès, changement d’affectation des terrains).
Dès qu’un événement est communiqué à la DDA, une mission de terrain est commise afin
d’aller vérifier les informations fournies pour apporter des modifications éventuelles dans le
RNEA (radiation, ajout, modification sur les fiches des exploitants agricoles, etc).
Par ailleurs, il est toujours possible pour un exploitant agricole d’apporter des modifications à
sa situation personnelle ou à un jeune agriculteur de s’y inscrire.
Tous les 10 ans, lors de la réalisation du RGA avec un calage progressive du RGA sur le
RNEA, ce dernier fera l’objet d’une revue complète.
B/ La mise à jour suite à des contrôles inopinés
Chaque année, sera tiré un échantillon d’exploitants agricoles dans le RNEA. Cet échantillon
dont la taille est à déterminer en fonction des moyens disponibles fera l’objet d’une enquête
systématique et rigoureuse.
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ANNEXE :
Annexe 1 : Exemple de formulaire utilisé pour l’enregistrement
Annexe 2 : Contenu standard d’un « spot radio » (les messages clefs à faire passer)
Lanbi rasanbleman an sonnen !!!
Ministè Agrikilti ap fè tout Agrikiltè nan Komin Gran Rivyè di Nò espesyalman plantè ki nan
seksyon riral Jolitrou ak Kòmye konnen ke gran rejis nasyonal la louvwi pou yo ka vin enskri
non yo.
Ministè-a ap pwofite anonse yo ke gen yon pwogram ki rele PMDN (pwogram mitigasyon
dezas natirèl) ki déjà kòmanse nan komin Gran Rivyè di Nò. Pwogram sa ap gen pou bay
bourad a tout palntè ki vle fè agrikilti kap pwoteje anviwònman an.
Se sèl agrikiltè ki anrejistre non yo kap gen chans pou twouve bourad sa-a nan men leta pou
yo kapab fè yo agrikilti kap pèmèt yo fè lajan pandan ke yap pwoteje anviwònman an.
Nan jou kap vini yo, ap gen animatè kap pase nan zòn sa yo (Jolitrou ak kòmye) pou yo
kòmanse anrejistreman sa.
Se te yon mesaj Ministè Agrikilti, PMDN ak HYDROPLAN.
Exemples de slogan pour les banderoles (cas du PMDN)
AGRIKILÈ JOLITROU AK KÒMYE
Vi’n Enskri nan Rejis Nasyonal Agrikiltè a Pou’n Ka Benefisye bourad nan Men Ministè
Agrikilti
AGRIKILÈ KÒMYE : Vi’n enskri nan Rejis Agrikiltè a Pou nou Ka benefisye Bourad nan
Men Ministè Agrikilti
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