Argumentaire, commentaires et lettre type de réclamation PAG 2015

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Argumentaire, commentaires et lettre type de réclamation PAG 2015
Argumentaire, commentaires et lettre type de
réclamation
PAG 2015 Commune de Roeser
Version 2 ( 6 décembre 2015 )
1. Lettre type de réclamation
2. PAG généralités
3. Remarques sur les zones mixtes villageoises
4. Partie écrite du PAG
5. Partie écrite des PAP Quartier existant
6. Hierschterbierg ( Berchem / Bivange )
7. Schémas directeurs, Urbanismus und Verkehrskonzept
8. Strategische Umweltprüfung SUP
9. Divers
Ce document est du type « Open source ». Donc si vous avez des remarques ou
suggestions, et que vous aimeriez en faire part à tous les citoyens, n’hésitez pas à nous les
communiquer moyennant notre formulaire de contact
http://www.reiserbann.org/index.php/contact .
Nous serions heureux de les intégrer dans le texte ci-après.
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1. Lettre type de réclamation
Voir lettre sur le site www.reiserbann.org
2. PAG généralités
Un des points principaux du PAG est la mobilité vélo/piéton avec comme projet prioritaire la
prolongation de la piste cyclable le long de l'Alzette Hesperange-Bettembourg avec des
connexions vers les différentes localités (Bivange, Berchem, Crauthem, Peppange, Roeser,
Livange). Ceci pourrait même remplacer le chemin piéton Crauthem-Peppange.
Plutôt que de prévoir un développement comme zone de logement, prévoir de devenir le
poumon vert du sud de Luxembourg avec chemins piétons/vélo de la gare jusqu'à Peppange
puis Bettembourg, vers Kockelscheuer et le stade national de football/ban de Gasperich, ou
encore vers Hesperange.
Dans le Verkehrskonzept, on se rend compte que les pistes cyclables sont prévues pour le
loisir et non pour la mobilité douce. La distance entre Bettembourg et Cloche d'or le long du
CR186 fait environ 6km, soit 20 minutes en vélo. Ce sera bientôt plus rapide qu'en voiture,
mais ce n'est pas prévu.
Avec les futures gares de Howald et Pont Rouge, ceci devient réellement intéressant pour
beaucoup de monde. Avec l'évolution démographique cela deviendra vital pour le pays.
Avec l'évolution démographique prévue (sauf erreur plus 1'000'000 d'habitants dans 10 ans),
cet espace sera une nécessité vitale dans un délais relativement proche. Ceci passerait par la
réalisation d'une piste cyclable Hesperange-Bettembourg le long de l'Alzette avec des
connections vers les différents villages, ainsi que quelques aménagements vers
Kockelscheuer.
La bande de 800 mètres de large entre le train et l'autoroute devrait être tabou en ce qui
concerne les nouvelles constructions, ou alors en très basse densité (nettement moins que
dans la nouvelle cité de Peppange). Idem entre Livange et l'autoroute.
Plutôt une bande de 300 mètres de chaque côté de l'autoroute interdite à la construction,
puis une deuxième bande plus large (500 mètres ?) qui serait uniquement pour de la basse
densité. Pas de cité soleil dans le Roeserbann (voir Bettembourg).
Il faut des valeurs de COS, CSS, CUS ... réalistes.
Lors du projet sur les terrains Livio-Flor, le promoteur était resté en dessous des valeurs
maximales autorisées. Les valeurs de ce PAP pourraient être définies comme maximum
absolu pour la commune. Il n'avait pas été possible de profiter des valeurs maximales. Il
faudrait utiliser ces valeurs utilisées comme maximum absolu pour la commune. Le projet est
en voie de construction, et on a la possibilité de se faire une idée à ce sujet.
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Le nombre maximum d'unités de logement par parcelle devrait être limité à 10 ou 15. Lors
de trauvax de remise en état, il est déjà difficile de mettre d'accord 10 ou 15 propriétaires,
imaginez-vous ce que cela peut donner s'il y en a 20 ou 30.
Une zone mixte industrie/logement serait intéressante, ce qui permettrait à un entrepreneur
individuel d'avoir son logement et son atelier sur le même terrain.
Les maisons en bande doivent toutes avoir la même hauteur de corniche. De préférence un
voisin ayant un étage de plus, plutôt que d'avoir agrandi la maison en largeur.
Le sud a déjà beaucoup donné pour loger les nouveaux arrivants. Tout vouloir mettre au
même endroit n'est pas forcément une bonne idée. Rappelant que selon les dispositions des
plans sectoriels Roeser n'est pas une commune prioritaire pour le développement du
logement.
Le Réiserbann devrait plutôt avoir une vocation de poumon vert, ou zone de loisir pour le sud
du pays. Comme il est idéalement situé avec une gare qui sera facilement accessible depuis
les futures gares de Howald (Ban de Gasperich) et du pont rouge (Kirchberg), avec une
distance raisonnable pour aller à pied ou en vélo jusqu'à Peppange puis à la gare de
Bettembourg, ou à la Kockelscheuer et au tram du futur stade de football, ou encore pour
aller à Hespérange puis continuer vers le Grund, et pour les moins sportifs à Livange puis à
Bettembourg, nous avons un espace qui peut être très intéressant au niveau régional.
Faire de Roeser le lieu de vie dynamique de la région Centre Sud, en particulier grâce aux
surfaces disponibles pour l’habitat et les activités (notamment par exemple pour les
entrepreneurs mis en difficultés à cause de la pression foncière et ayant besoin néanmoins
d’être proche de l’agglomération).
Avec le ban de Gasperich tel qu’il est prévu, la "reprise de la responsabilité à un échelon
régional » est principalement de conserver un maximum d’espace vert.
Un autre point important est que l'autoroute est une source énorme de pollution et de bruit.
Il faudrait éviter d'habiter trop proche d'elle, surtout qu'il est prévu de la faire passer à 6
voies.
Le développement de l’espace à Livange, Berchem et Bivange entre les localités et
l'autoroute sera néfaste pour la nature ( voir SUP cartes de résultats Be/Bi 1 ) ainsi que pour
la qualité de vie des anciens et futurs habitants, et réduira sensiblement l’espace disponible
pour l’exploitation agricole. Ce n'est pas sans raison que la Biergerinitiativ s'est créée en mai
2006 pour agiter contre le projet « Jardins du Réiserbann ». Nous savions que notre vie
deviendrait un enfer si cet espace serait aménagé en logements.
La cité Soleil à Bettembourg est une honte pour notre pays, c'est un peu comme les
logements à Thionville le long de l'autoroute, un peu mieux décoré, mais cela n’a rien à voir
avec l’amélioration de la qualité de vie et d’urbanisme moderne.
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3. Remarque sur les zones mixtes villageoises
A Roeser-Crauthem, il y a déjà une zone mixte villageoise, accessible à pied depuis Crauthem
et Bivange. Il serait préférable de renforcer celle-ci plutôt que de s'étaler ailleurs Il y a déjà un
boucher, boulanger, une épicerie prévue chez Livio-Fior, une école de musique, un ramoneur,
des restaurants, une ferme qui fait de la vente directe et autres.
Ne faudrait-il pas augmenter le nombre de logements autour de la zone mixte de Roeser
pour augmenter la clientèle possible des commerces existants ?
L’espace entre la rue des Sacrifiés et la rue Schlammesté se prête à merveille. En plus de la
zone mixte villageoise, les futurs habitants auront à disposition dans le voisinage immédiat
une zone de bâtiments et équipements publics BEP à savoir, école, piscine, aire de jeux
( formidable) , terrains de sports, église, administration communale, bureau des postes,
sapeurs pompiers.
A Berchem, le centre est en fait la zone Meckenheck, mais c'est difficile pour y accéder et les
emplacements de parking sont limités. Il est donc difficile d'y envisager un développement
commercial.
A Bivange la zone mixte villageoise prévue au Hierschterbierg, sur le haut du chemin de fer
semble peu logique. Elle est peu accessible autant en voiture qu’ à pied (le souterrain de la
gare n'est pas si agréable à utiliser). Le vrai centre se situe entre les restaurants et cafés,
l’église, l'école et la gare. Il n'y a pas de potentiel très grand pour des commerces hors de
cette zone. En plus, le volume des MIX-v augmente au centre de Bivange avec le PAP-NQ
« rue de la poste » (SD_2.2 ). Si on étale trop les commerces, le shopping ne se résumera à
aller en voiture d'un magasin à un autre.
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4. Partie écrite du PAG
Annexe 2 ( liste des bâtiments à conserver ) : Aucun bâtiment de Berchem n'est retenu.
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5. Partie écrite des PAP Quartier existant.
Article 11 : Le recul arrière minimal doit dépendre de la hauteur de la construction. Une
bonne règle serait que le recul arrière doit être équivalent à la hauteur du faîte du toit.
Article 15 : La surface maximale pour une construction pour un artisan est un peu petite. Un
atelier, un emplacement de stockage et une boutique, nécessite une certaine surface.
Article 37 : Le recul arrière est à appliquer latéralement si l'immeuble contient des
appartements ayant la majorité des fenêtres du côté latéral (voir jardins fleuris).
Article 42 : soit on fait un immeuble, soit on fait des maisons unifamiliales, mais le mélange
est à exclure.
Article 56 : concernant les maisons en bande on insiste sur le fait que la corniche doit être à
la même hauteur sur toutes les maisons. Plutôt réhausser un toit que de d'étendre sa
maison sur son balcon.
Article 49b : attention à ne pas confondre toiture verte et terrasse sur étage en retrait. Dans
le cadre d'une toiture verte, la sécurité des personnes sur la toiture est assurée par un
harnais.
Article 50c : les prises d'air frais et rejets d'air vicié ne devraient pas être l'une à côté de
l'autre.
Article 50d: il y a peu de choix dans la couleur des panneaux photovoltaïque, il faut
probablement prévoir des exceptions.
Article 51c: Quel est l'intérêt de limiter la surface de velux si on ne limite pas la surface de
panneaux solaires. Au niveau look, c'est quand même très proche.
Chapitre XII, 1ier paragraphe, 2ieme ligne : On parle de Junglinster. Erreur de copier coller.
Article 66f : Etonné par des tuiles en terre cuite non vernie de forme traditionnelle.
Article 67: voir remarque Chapitre XII, 1ier paragraphe, 2ieme ligne
Article 68 : L'objectif de mixité sociale a clairement des limites.
Article 69b : Quel est le but de mettre des règles contraignantes comme des rondins de
béton pour les bords de la descente du garage, le même pavé que le trottoir pour la descente
du garage...
Pourquoi une zone BEP tellement grande à Berchem pour des équipements publiques entre
les deux écoles de Berchem. C'est totalement décentré par rapport au développement
planifié des villages.
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6. Hierschterbierg ( Berchem / Bivange )
( 23.6 ha sur 55.4 ha de l’extension du périmètre )
Fennecken ( ancien « Jardins du Roeserbann » ), le projet d’envergure des plans sectoriels
dans une commune non prioritaire, est devenu Hieschterbierg, une future zone
d’aménagement différé ZAD. On change le nom pour obliger les gens à re-situer les lieux.
C’est une zone de développement prioritaire, mais en grande partie comme zone
d’aménagement différé.
A noter que les plans sectoriels « Logement » avaient prévu un site de 21.6 ha avec une
densité de logement de 20 logements par hectare tandis que le PAG communale prévoit 23.6
ha avec une densité de 30 logements par hectare.
La zone de servitude anti bruit : Plantation d’une bande arborée ayant pour but de faire
écran et de protéger les usages sensibles des nuisances sonores.
Ceci ce passe de tout commentaire. Il y en a que le long du chemin de fer.
Une zone protection bruit demande également des mesures architecturales particulières,
mais il n’y en a pas.
La densité est trop élevée. Il y a une bande de 20 et 25 logement par hectare, c’est à dire 3 à
3,75 ares par logement ( 1hectare = 100 ares ), mais comme 25% sont pour la commune, il
reste 75 ares à diviser entre les différents logements. Tout de suite après, il y a une zone plus
dense avec entre 35 et 30 logements par hectares, c’est à dire entre 2,14 et 2,5 ares par
logement. Ils auraient du faire tout en habitation 1, et en zone bruit.
A Kockelscheuer, ce n’est vraiment pas dense, entre 4 et 6 logements par hectare, cela fait
entre 12 et 18 ares par maison. En outre un habitant à Kockelscheuer à droit à 5 mètres de
recul latéral, les autres habitants ont droit à 8 mètres de recul arrière.
Les zones parc à Berchem-Bivange sont ridicules, elles sont déjà existantes, la pleine de jeu
de la rue Hans Adam manque.
Toute la croissance de la commune se fait à Berchem-Bivange alors que c’est l’endroit avec le
plus de nuisances (train-autoroute) et en plus sans accès routier. Il faudrait ressortir la
demande d’un accès routier de Berchem/Bivange haut vers la route CR158 avant que le
chantier ne commence.
Si on centre le développement sur le concept de gare, il ne faut pas s'étonner de devenir cité
dortoir.
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7. Schémas directeurs, Urbanismus und Verkehrskonzept
Verkehrkonzept A1
1) Le mur anti bruit de l'autoroute est trop court
2) Est-ce que les pistes cyclables sont bien séparées du trafic automobile ?
3) Accès vers rue Turi et vers Kockelscheuer en mobilité douce insuffisant.
Urbanismuskonzept A1
1) On voit bien qu'il n'y a pas de mobilité douce vers Turi et vers la Kockelscheuer
2) Site Hierschterbierg : les résidences sont en 2ième phase, c'est à dire près de l'autoroute.
3) Site Hierschterbierg : pourquoi la protection antibruit n'est-il pas près de l'autoroute. Ne
s’agit-îl que d’une rangée d'arbustes.
4) Emplacement les résidences en extrémité de localité (Peppange, Roeser, BerchemBivange). Ceci peut se justifier si on veut réaliser un centre avec commerces et autres,
mais pas sur la route principale en entrée de Peppange côté Bettembourg, ou face aux
champs près de la ferme Kieffer à Roeser.
Synthese A1
Analyse et schéma directeur Hierschterbierg :
Il y a des grosses flèches à des endroits où il est difficile de passer . De même, la plus grosse
flèche va vers l'autoroute .
La plaine de jeu et les espaces verts sont seulement présents dans la légende (colonne de
droite).
Il aurait été logique que le Höhenrucken soit un parc.
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8. Strategische Umweltprüfung SUP
Une étude SUP concernant le site Hierschterbierg ( Projet d’envergure Fennecken ) a été
élaborée dans le cadre du plan sectoriel « Logement ». Vous trouvez les résultats sous :
Anhang 11 : Gemeinde Roeser
En tant que payeur d‘impôts on peut se poser la question de ce double emploi. Vu qu’il y ait
deux études pour un même site, une comparaison des résultats des bureaux engagés, à
savoir HHP et Oeko-Bureau, s’impose.
Résumé de l’évaluation des terrains ( pages 92 et 93 de la brochure communale PAG
novembre 2015 )
Des mesures de compensation supplémentaires pour les sites suivants Be/BI 1, Pe2, Pe3,
PE4, RO1, et Ro3 sont de rigueur. Les mesures prévues par la SUP actuelle sont insuffisantes
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9. Divers
Remarques concernant « Orientation fondamentales du
PAG » ( brochure communale pages 12 à16 )
Proposer une offre de logement s’adressant à une population très diversifiée grâce au
Mélange des types d’habitats, et permettre ainsi une augmentation de la mixité sociale
Sauf que les terrains de 18 ares sont à la Kockelscheuer et ceux de 2,5 à Berchem, pas très
mixité sociale.
Les points 2 et 3 de « diversification de l’offre de logement » sont contradictoires
Dans « protection et développement des ressources naturelles » il aurait été préférable de
faire circuler l’air frais près de l’autoroute plutôt que près de l’Alzette, ou dans un parc au
milieu des constructions, les vaches sont sur-protégées par rapport aux humains.
Diminuer le trafic grâce à la mixité des usages «habitat-travail» dans des zones ciblées
En général, le bureau se trouve à proximité du logement du directeur, ce qui se justifie d’un
point de vue écologique car il a la plus grosse voiture.
Autres remarques
Il serait intéressant d'ajouter dans le règlement des bâtisses que dans un nouveau projet de
construction, il faille un pourcentage minimal de places de parking/garages et prévoir des
chemins de câble et un branchement dans le tableau électrique pour charger les voitures
électriques.
Il faut mettre l’accent sur l’utilisation des potentiels de développement à l’intérieur des
localités, mettre en avant les typologies de logement compactes et de formes d’habitats
denses (maisons jumelées et maisons en bande au lieu de maisons individuelles avec des
terrains surdimensionnés), de l’usage économique du sol, de la protection du paysage, de la
mixité sociale, de la rationalisation des infrastructures, de la création de lieux d’habitation
financièrement abordables.
Il ne faut pas sélectionner la zone avec le plus de nuisances. Le train n’excuse pas tout, on
peut aussi en améliorer l’accès avec des pistes cyclables et autres mesures.
Nous sommes actuellement en phase de croissance importante de la population (environ 3%
par an), il est donc facile de vendre ou louer des biens de qualité moyenne. Si on veut faire
du développement durable, il faut se demander si ce qu'on planifie serait également
intéressant à habiter, entretenir ou transformer si la population venait à stagner ou a
diminuer (donc en cas de changement de la situation économique du pays).
Les maisons unifamiliales dans les centres de Roeser, Crauthem, Berchem et Bivange qui sont
devenues trop chères à la revente, sont donc abattues pour réaliser des résidences.
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