l`historique et la feuille des 7 épreuves
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l`historique et la feuille des 7 épreuves
Quête du Saint Graal au château de Plessis Saint Jean Avec le roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde Visite guidée sous forme de nuit. pour Période : de la Toussaint à Pâques, le dernier samedi du mois. N° ou , à la tombée de la Réservation obligatoire au tél. 03 86 66 36 65 Qui ou quoi OU Quoi faire Résultat 1 Type d’épreuve, dans l’ordre Economique Le moi A l’entrée principale Se présenter équipé 2 Culturelle La mémoire Au portail des fossés 3 Mnémotechnique L’eau Au puits Répondre aux questions historiques Chercher l’eau, source de vie J’ai gagné l’entrée, j’existe J’aime savoir Je me ressource Outils ou moyens à prévoir : 1. Autorisation des parents (pour les mineurs) 2. Monnaie d’échange (20 euros) 3. Equipement obligatoire : 3.1. Gants épais (genre maçon) 3.2. Couvre-tête Physique La matière Aux souterrains Plonger dans la J’œuvre 4 3.3. Gobelet fermé matière ou gourde 3.4. Pochette Psychique Le feu Dans les fossés Traverser la Je surmonte 5 (papier ou plastique) barrière de feu mes peurs 3.5. Habillement épais, (pantalon et veste, tissus naturels) D’orientation L’obscurité Dans la forêt Chercher l’origine Je cherche ma 6 3.6. Chaussures vierge de la vie voie solides 3.7. Lampe de poche Descendre seul Emotionnelle L’esprit Dans les J’échange, donc 7 (durée 2 h. min.) dans le oubliettes je triomphe ! royaume des morts 3.8. Sac à dos petit Durée de la visite : 1h30’ - 2h, selon N° participants - Places par visite : 15, max. 20 personnes Site internet : www.chateauplessissaintjean.org mail : [email protected] Histoire du château et du village Les divers noms du village retracent son histoire. Plessis évoque (comme Pailly) un lieu entouré de pieux, de claies, un enclos pour protéger les cultures contre les b ê t e s sauvages. Saint-Jean : Selon d’anciens documents, au XIIème siècle une ‘commanderie’ (maison des frères) de moines chevaliers de Saint Jean de Jérusalem (les Hospitaliers), possédait des terres et une chapelle. Les moines Templiers avaient des possessions aussi, reprises par les Hospitaliers, après la suppression de leur Ordre. La première information de l’établissement d’un poste de garde dans cette terre de frontière entre la Champagne et le Sénonais, genre de ’maison forte’ ou ‘domus fortis’, remonte au XIIème siècle. Une ’maison forte’ était une petite forteresse avec des fossés et une petite tour d’observation, ayant à la fois un rôle d’observation et un rôle de défense. Plessis-Aux-Eventés : le Seigneur Hugues l'Eventé, vassal du comte de Champagne, à l’origine de cette maison forte, fit donation en 1181 aux moines chevaliers des terres (plus de 100 arpents= environ 33 hectares); donation contestée par Godefroy du Plessis puis confirmée en 1241. Plusieurs dons de terres ont été faits aux moines Templiers et Hospitaliers au XII-XIIIème siècle. Plusieurs parchemins originaux, conservés à la Bibliothèque Nationale, en font temoignage. Il existe même une bulle du pape Alexandre IV qui donne en 1260 aux Templiers des dîmes (rentes) et commence avec la formule d’invocation d’usage : ‘In Nomine Domini Amen’. L'église date de cette époque, les chapiteaux du portail sont du I4ème siècle. Les fossés remontent probablement à cette époque. Par contre, les fossés à parois maçonnées apparaissent à la fin du XVème siècle. Ceux-ci ont une profondeur moyenne de 6 mètres et une largeur de 10 mètres, à parement de grés. Il s’agit de douves sèches. Note : (Propos recueillis par MR.Consola, provenant de différentes études réalisées au XIX et XX siècles par les historiens suivants : Victor Petit, Max. Quintin, Th. Tarbé, Etienne Meunier, A & M.Mignardot, .Jacqueline Thiout et recherches personnelles). (Octobre 2009) Plessis-Messire-Guillaume : du nom du chevalier, acquéreur en 1363 de la Seigneurie de Pailly. Un Guillaume, seigneur du Plessis est nommé dans un acte de soumission au seigneur de Bar-sur-Seine le 27 mai 1412. S’appelant Guillaume de père en fils, il existe encore le portrait d’un Guillaume, de la famille du Plessis, chanoine, dans un vitrail de la cathédrale de Sens. La guerre de Cent Ans ravagea le village, comme le reste de la France. Le dénombrement fourni au Baron de Bray en 1460 en porte témoignage : presque toutes les terres étaient en "désert", tous les habitants s e r f s , ‘ m a i n m o r t a b l e s ’ de corps et de biens (signifie: l’unique héritier de leurs biens est le seigneur) . Plessis-Praslin : Jeanne du Plessis, sans enfant de ses deux maris, donne les terres de son fief à Catherine du Plessis, épouse de Pierre de Choiseul en 1504; Nicolas, le fils, se fait appeler Seigneur de Praslin, sous François 1 er En I529, François 1er concéda au Sieur de Praslin 2 foires, le 2 Mai et 6 décembre et un marché tous les lundis. Le vieux château fut démoli à la Renaissance et remplacé par un château plus élégant et confortable; il reste de celui-ci les vestiges d’une tour ronde, la tour de la chapelle et les deux puits les plus anciens. Pailly fut racheté en 1605 par Ferry de Choiseul pour 10 500 livres et les 2 villages furent réunis dans la même seigneurie, qui devint Comté du Plessis-Praslin en 1628, sous Louis XIII. Clément Jaluzot, officier de bouche de César maréchal-duc de Plessis–Praslin et ministre de Louis XIII, inventa la recette de l’amande grillée et caramélisée nommée la ‘prasline’. Le même César vend une partie de ses domaines à des particuliers en 1640, d'où la naissance du hameau de La Garenne, de l'autre côté de la vallée sèche de la Couée. En 1714, Plessis-Praslin passe à MichelFrançois Lebas du Plessis, trésorier général des guerres de Louis XIV. Il est enterré dans 1' église (voir plaque sur le mur au sud du choeur). Son petit-fils, Charles-Nicolas Lebas du Plessis connut de sérieux ennuis au début de la Révolution. Il se porta acquéreur du château et domaine de Noslon , on l'accusa d'avoir commis des déprédations sur ces biens avant d'avoir payé l'achat; il reçu des menaces en Juillet I790. Il fut assassiné le 23 novembre 1792 au soir, (devant la grille monumentale du château, selon certains témoignages). Le fermier du château Bacq Jannaire, accusé par la veuve Geneviève Marthe de Montigny, fut disculpé; la veuve aurait épousé Jannaire par la suite... Plessis-Le-Sec : Plessis-Saint-Jean modifia son nom en Plessis-Le-Sec pendant la Terreur (An II). La chapelle de Saint Lupien, entre Grange Neuve et Hollard, fut détruite pendant la Révolution. La statue du Saint (polychrome) du 18ème siècle est sur l'autel nord de l'église. Les biens du clergé de Plessis-Saint-Jean sont confisqués comme dans toute la France en 1789-90. Ils représentent 821 arpents (environ 280 hectares sur 1103 hectares (25%).Le lot principal, 600 arpents(200 Ha environ) les terres de Grange Neuve, appartenait aux religieuses de Saint Antoine à Sens, autre fois de la Pommeraye; ce lot fut adjugé pour 3 millions de Francs le 5 Fructidor An III (22 Août 1795) à unintermédiaire, représentant un fabriquant de potasse de Montargis. Ceci malgré la réclamation du procureur-syndic (maire) de Plessis, qui voulait la mise en vente en petits lots, accessibles aux paysans modestes. La cure et la fabrique (organisation paroissiale) possédaient 10 arpents (environ 3 HA), vendus en Juillet 1794 en 6 lots au même Bacq-Jannaire, acheteur direct ou par intermédiaires. Plessis-Saint-Jean : Après la révolution, le village reprit le nom actuel. La famille Le Bas du Plessis traversa la période révolutionnaire sans autres problèmes majeurs. Vers 1830 Henry Le Bas comte du Plessis entreprit des grands travaux de démolition et de reconstruction du château, selon le style pittoresque ou neo-gothique (époque romantique). Au La tour des escaliers aux trois ogives en est un témoignage. C’est ainsi qu’il nous apparaît actuellement. Il reste de cette époque, à l’intérieur, un salon ‘d’hiver’ en boiseries XVIIIème. Début 1900 le dernier descendant mâle ne vivait plus au château de Plessis, il vivait dans la Somme. Le château est entouré d’un parc de 4 ha avec forêts. Il est possible de visiter le départ de souterrains et de faire un tour dans les ‘oubliettes’…