la Journée Vinicole le 53e congrès à dijon
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la Journée Vinicole le 53e congrès à dijon
www. journee-vinicole.com vitivini > ISSN 0151-4393 quotidien / numéro 23457 > jeudi 30 mai 2013 la Journée Vinicole l'actualité du jour Œnologues de France Le 53e congrès à Dijon Les oenologues de France se retrouveront les 30 mai et 1er juin à Dijon pour la 53e édition de leur congrès annuel. Cette réunion s'articulera autour du thème « Vin, Nutrition, Santé ». Ce sera également l’occasion pour le président actuel de l’Union des oenologues (UOEF) de France, Cyril Payon, d’être reconduit pour un nouveau mandat de 3 ans aux côtés d’un nouveau comité de direction. Au total, quelque 400 oenologues ont rendez-vous pendant trois jours à Dijon. La ville qui abrite le pôle de compétitivité "Goût – Nutrition – Santé" n'a pas été choisie par hasard. Lors du congrès, le point sera réalisé sur 20 ans de connaissances concernant le "french paradox", la ration quotidienne de vin en France et dans le monde ou encore le fonctionnement et les limites des éthylotests. Les œnologues veulent ainsi montrer l’engagement de toute la profession dans les politiques de santé publique. Plusieurs spécialistes et experts viendront présenter leurs recherches. Les œnologues impliqués à 100% dans la filière, veulent aussi défendre le produit en se rangeant parmi les acteurs d’une consommation responsable. Car les œnologues sont aussi des prescripteurs auprès des amateurs de vin. « Des prescripteurs incontournables de la filière avec arguments, précisions et exemples, sans jamais entrer dans la polémique », insiste Cyril Payon, président de l'UOEF. En effet l’éternel dilemme du vin, c’est qu’il contient de l’alcool, ce qui entretien de nombreuses suspicions, malgré les effets bénéfiques de la consommation de vin rouge. Les nombreuses études menées depuis des années n'ont toujours pas permis de trancher le débat : pour une partie de la communauté scientifique, le vin a des vertus protectrices sur la santé, alors que d'autres dénoncent ses effets néfastes. Ce 53e congrès de Dijon, organisé avec le soutien de l’interprofession vitivinicole bourguignonne (BIVB) et avec la caution de Vin et Société, entend donc démontrer une nouvelle fois l’engagement de toute la profession dans les politiques de santé publique. Et pas seulement. Au programme de ces deux jours, découverte des vins et des produits de la région Bourgogne Centre-Est, finale des Vinalies nationales au palais des Congrès de Dijon, soirée vigneronne au château de Chassagne-Montrachet avec l’association Femmes et Vins de Bourgogne, réunions des commissions, assemblée générale et soirée de Gala au Clos de Vougeot. Le programme des interventions autour du thème : "Vin, Nutrition, Santé" 1 - Le French Paradox, 20 ans après : bilan des connaissances acquises. Définition d’une consommation modérée de vin par Pierre-Louis Teissedre, Institut des Sciences de la Vigne et du Vin, Unité de Recherche OEnologie 2 - La ration quotidienne des Français et la consommation de vin dans le monde : panorama des traditions, usages, modes de vie, évolution de la consommation par Françoise Brugière, Mission Prospective / Direction Marchés études et prospectives FranceAgriMer 3 - Le vin et le stress oxydant par Pr. Philippe Gambert, CHU de Dijon, chef de service Laboratoire de biochimie médicale 4 - Le guide des bonnes pratiques d’hygiène de la filière : actualités par Aurélie Camponovo, responsable sécurité alimentaire Institut Français de la Vigne et du Vin 5 - Les éthylotests sur le marché : principes de fonctionnement et limites par Thierry Schmitt, PELIMEX SA 6 - Effets cardiologiques d’une consommation modérée de vin. Données épidémiologiques par Pr. Yves Cottin, CHU de Dijon, chef du service cardiologie et rythmologie section coronographie et Louis-Marc Chevignard, grand connétable de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin, NuitsSaint-Georges 7 - Influence d’une consommation modérée de vin rouge en prévention secondaire des maladies coronariennes : résultats d’une étude in vivo par Dr. Jean-Pierre Rifler et Norbert Latruffe, Laboratoire de Biochimie (Bio-PeroxIL), INSERM IFR100, Faculté des Sciences, Dijon 8 - L’impact de l’expérience olfactive sur la réorganisation cérébrale chez les parfumeurs par Dr. Jean-Pierre Royet, INSERM-U1028, UMR 5292 CNRS, Université de Lyon 1, Jane Plailly, Institut des Neurosciences, Equipe Neuroimagerie Fonctionnelle et Perfusion Cérébrale, INSERM U836 - Grenoble et Chantal Delon-Martin, Université Joseph Fourier Grenoble. avec coupe Sommaire Régions……………………………… > 2 Technique………………………… > 3-4 2013 © La Journée Vinicole “Toute représentation, distribution ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou des ayants droit ou ayants cause est illicite (article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle)”. >> VIGNOBLES << QUOTIDIEN PAR REGION Une forte demande, qui accélère les processus Jaillance Cognac 16,5 millions d'euros pour un site de production de Clairette de Die Leader de la production de Clairette de Die, la cave coopérative de Jaillance va réaménager l'ensemble de son site de production (basé à Die). Un bâtiment dédié au stockage et à la prise de mousse va être construit sur un nouveau terrain, pour un coût de 9 millions d'euros, les travaux devant commencer avant la fin 2013. Ce nouveau bâtiment (5 500 m2) sera ensuite agrandi pour accueillir le dégorgeage et le conditionnement. (7,5 M€). Ces investissements répondent aux développement de l'entreprise, en dix ans les ventes de la coopérative ont augmenté de 15 % (à 7,8 millions de cols. Egalement en projet, la productoin de Clairette de Die rosé. Ecobiotic Une nouveauté pour la conservation des vins La conservation du vin, ou seulement sa préservation après conditionnement est la source de moult attentions. Jusqu’à présent l’anhydride sulfureux permettait de répondre à la problématique, mais souvent avec des doses excessives. L’idée nouvelle vient du principe de moins charger en SO2, lors de la mise, pour instiller ensuite de faibles doses pour garantir une action efficace sur le vin au fur et à mesure de son vieilissement. C’est ainsi qu’une jeune PME a mis au point une capsule qui, disposée dans le robinet des BIB (bag-in-box) ou barriques, ou dans les capsules de bouchage des bouteilles permet d'assurer la diffusion lente et régulière d'un principe actif qui prolonge la conservation. Le dispositif pourra être étendu à d'autres produits agroalimentaires. Cette très jeune société a été créée en 2012 à Castelnaudary (Aude), par Marc Bonneau et Michel Degré. Elle pense pouvoir révolutionner la conservation des produits agroalimentaires avec ce procédé. Le système qu'ils ont mis au point et breveté, assure une protection par la diffusion lente et régulière d'un principe actif grâce à une capsule dotée d'une très fine membrane. Le produit fini, actuellement en test chez plusieurs négociants viticoles, sera commercialisé fin 2013. Marc Bonneau, l'inventeur de la capsule active, et Michel Degré, le président d'Ecobiotic, filiale de la société lyonnaise Bio-Cork ont placé de très gros espoirs dans ce projet et misent sur un développement ultra rapide du système mis au point en collaboration avec des chercheurs suisses du laboratoire de Changins dans le cadre d'un programme international InterBio-Cork soutenu par la région Rhône-Alpes, la Suisse et l'UE, afin de développer des innovations technologiques dans la filière Vin. Les premiers développements de cette technologie d'avant-garde sont adaptés aux contenants vinicoles. Pour Michel Degré « notre premier marché est naturellement celui du vin et notre implantation dans l'Aude est hautement stratégique. Nous sommes au plus près de nos futurs clients. Notre système va permettre une micro diffusion de sulfite traditionnellement utilisé pour la conservation du vin mais en en contrôlant la teneur. Grâce à notre système de membrane, nous sommes capables de garantir la diffusion à des doses infimes. Pour un BIB, ce sera finalement deux fois moins de sulfite pour une bien meilleure conservation dans le temps ». 2 jeudi 30 mai 2013 L’interprofession du cognac vient de fixer le rendement pour la récolte 2013.Le rendement autorisé pour cette année est de 11,71 hl d’alcool pur par hectare (AP/ha, soit 117,1 hl/ha d’un vin à 10° d’alcool), libérables immédiatement, complétés par 1,5 hl AP/ha pour la réserve de gestion, 1 hl étant libérable à partir du 1er avril 2018 (en compte 4) et le 0,5 hl restant à partir du 1er avril 2024 (en compte 10) . Elle vient aussi de déterminer la fourchette à l’intérieur de laquelle se situera le rendement 2014. Ces décisions surprennent par leur niveau quantitatif et leur annonce extrêmement précoce... Il faut dire que le marché du cognac se porte toujours aussi bien alors que la récolte de 2012 a été décevante. Pour mémoire, le rendement avait été fixé l’an dernier à 10,82 hl AP/ha, un chiffre déjà élevé, mais le climat de l’année n’avait pas permis de l’atteindre. La région avait dû se contenter d’une moyenne à 9,3 hl AP/ha. Pour calculer ce rendement, l’interprofession intègre notamment les besoins du négoce. Cette année est venu s’ajouter un paramètre dénommé «coefficient de fluidité», dont le but est de contribuer à apaiser les tensions du marché. L’autre nouveauté est la mise en place, à la demande de la viticulture et pour l’année N +1, d’un rendement d’orientation et d’un rendement plancher en deçà duquel il ne sera pas possible de descendre. Pour 2014, ces rendements sont respectivement de 10,39 hl AP/ha et de 9,59 hl AP/ha. Ils devraient aider les producteurs à établir leurs déclarations d’affectation parcellaire pour l’année suivante. Dimanche 2 juin C’est petit dej’bio dans 67 fermes en France Le 2 juin, opération portes et tables ouvertes dans les 67 lieux qui accueillent la Fête du lait bio. En Bretagne : 26 fermes ouvrent leurs portes avec de nombreuses animations prévues autour du petit dej’bio . En Pays de la Loire : 7 fermes proposent des petits dej’bio et accueillent le public avec notamment des balades en calèches, des conduites de troupeaux, des ateliers de fabrication de fromages ainsi que des ateliers découverte de la traite. En Nord-pas-de-Calais : 5 fermes participent aux petits dej’bio et certaines proposent des ateliers de fabrication de beurre, des visites ainsi que des ateliers découvertes. Pour l’occasion les halles du marché de Wazemmes, à Lille, sont ouvertes aux petits dej’bio et proposent de nombreuses animations. En Normandie : La fête du lait dure 1 semaine avec de nombreuses animations dans 36 lieux différents. Durant cette semaine bio, 7 fermes proposent des petits dej’bio le 2 juin. À noter aussi projections, visites, dégustations, ateliers ainsi que marchés locaux. Et de nombreuses autres animations en Auvergne, Lorraine, Rhône-alpes, Alsace et Champagne Ardennes. Retrouver la ferme dans laquelle vous allez déguster votre petit dej’bio le 2 juin prochain sur : www.fete-du-lait-bio.fr 2013 © La Journée Vinicole “Toute représentation, distribution ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou des ayants droit ou ayants cause est illicite (article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle)”. N° 23457 >> vignobles << QUOTIDIEN technique ISV Web alerte Vigne Développé par l'Institut français de la vigne et du vin, le service Web Alerte Vigne permet de déclarer en ligne toute observation sur la vigne : accidents climatiques (grêle, gel) apparition de foyers de maladie (Mildiou, Oïdium, Esca, Eutypiose) ou dégâts de ravageurs (vers de grappe, cicadelles). La réduction des intrants phytosanitaires nécessite, entre autres, une amélioration de l’ensemble des connaissances autour de l’estimation des risques et, concernant l’aspect pulvérisation, une estimation fine du volume de végétation. Ce service est désormais disponible sur smartphone à l'adresse ci-dessous. Grâce au GPS du téléphone, la position est enregistrée automatiquement lors de la saisie d'un événement. Une case à cocher autorise à partager l'information pour le bulletin de surveillance du végétal. La consultation des alertes saisies est également disponible. http://www.vignevin-epicure.com/index.php/fre/Saisie/ SIMEI-ENOVITIS Nouveauté, le temps des inscriptions Cette année encore, Unione Italiana Vini a lancé le Concours Nouveautés et Innovations SIMEI-ENOVITIS dans le but d'identifier les projets les plus innovants dans le domaine de la viticulture, l'œnologie et l’industrie des boissons. Les entreprises exposant dans les deux salons – qui se tiendront du 12 au 16 novembre 2013 dans les pavillons du pôle d'expositions de Fiera Milano à Rho – peuvent présenter leur demande avant le 1er juillet. La remise des prix aura lieu pendant la journée d'inauguration des Salons, le 12 novembre 2013. Un “Diplôme Nouveautés SIMEI-ENOVITIS 2013” sera délivré aux entreprises satisfaisant les qualités requises figurant dans le règlement. Le Comité a la faculté de décerner le “Prix à l'innovation SIMEI-ENOVITIS 2013” à des produits et projets qu'il estimera particulièrement innovants et méritant une distinction spéciale. Pour s’inscrire : www.simei.it ou www.enovitis.it Recherche (1) Une roue des arômes de Brettanomyces Des chercheurs du Département de Viticulture et œnologie à l'Université de Davis ont publié une roue des arômes de Brettanomyces. Le roue est le résultat d'une étude réalisée sur un ensemble de 83 souches, dont 17 ont été identifiées comme étant positives et cinq négatives par un panel sensoriel. Les souches qui ont montré une réaction négative sont celles qui ont généré plus d’arômes dans la catégorie du pourri et putride, contrairement à celles qui ont donné lieu à des caractéristiques positives telles que floral et épicé. Certaines souches n'ont pas eu d'impact sensoriel, même si les populations de Brettanomyces se sont bien développées dans le vin. Certaines souches ont ajouté des caractéristiques positives au vin au lieu de le contaminer. La découverte met en évidence l'essence-même du débat sur les Brett, divisé entre ceux qui n’en considèrent que les défauts et ceux qui sont intrigués par leur complexité. Pour en savoir plus : http://www.winesandvines.com/template.cfm?section= news&content=114296&htitle=New%20Thinking%20in%20the%20Brett%20 Debate& N° 23457 FINAT « Redéfinir l'étiquette » La FINAT, la fédération internationale qui promeut les intérêts de la profession de l’étiquetage autoadhésif, lance un appel à contributions pour son Séminaire technique 2014. L'événement de l'année prochaine se tiendra du 5 au 7 mars, cette fois encore, à l'hôtel Fira Palace de Barcelone (Espagne). Kurt Walker, président de la FINAT, a déclaré : « Le secteur de l'étiquette autoadhésive évolue en permanence et les supports autoadhésifs restent l'option la plus polyvalente pour la décoration des produits. » « Lors du Séminaire technique 2014 de la FINAT, nous explorerons le thème Redéfinir l'étiquette. Les travaux incluront une revue de la technologie et du marché actuels de l'étiquette autoadhésive, ainsi qu'un examen des dernières tendances dans le domaine des matières premières, du complexage, de l'impression, de la transformation et des applications de l'étiquette autoadhésive. » La journée et demie de séminaire s'adresse à tous les niveaux de la communauté technique, de la recherche-développement à la production en passant par l'ingénierie et la direction. Les participants se verront proposer une actualisation de leurs connaissances sur une large diversité de sujets, comme la législation en vigueur, les sciences des matériaux, les technologies de transformation et les applications finales des étiquettes. Des présentations seront assurées par des spécialistes du secteur, qui dispenseront des conseils pratiques pour aider les délégués à rendre leurs propres infrastructures plus efficaces, productives et rentables. Appel à contributions Le Comité technique de la FINAT invite les membres de la communauté de l'étiquette autoadhésive à envoyer leurs contributions pour le Séminaire technique 2014. Propositions et contributions sont à adresser à : [email protected] avant le 1er août, mentionner le titre de la communication, et fournir un bref résumé (400-500 mots) décrivant succinctement le contenu et la nature technique de la présentation. Pour de plus amples informations : www.finat.com. ICV/Basf Agro "In vino qualitas" phase II La lutte contre l’oïdium reste toujours un sujet d’actualité. Pour réussir, il faut en tout premier lieu respecter des règles de décision simples pour raisonner la lutte contre cette maladie de la vigne. Le Groupe ICV (Institut Coopératif du Vin) et BASF Agro présentent les résultats de la deuxième phase du programme d'étude "In vino qualitas". Cette expérimentation inédite mesure, depuis 2006, l’impact quantitatif et qualitatif de l’oïdium de la vigne sur les raisins et la qualité du vin, en vignoble languedocien. Le bilan de cette étude permet, aujourd’hui, de déterminer des stratégies efficaces de lutte phytosanitaire. Les stratégies gagnantes sont celles qui traitent "tôt et fort" sur cépages sensibles (Chardonnay, Carignan) ou avec antécédents d'oïdium. L'étude propose également des règles de décision simples et utilisables par tous pour le raisonnement de la lutte contre l'oïdium. Des économies de 1 à 2 traitements selon le millésime sont possibles en fonction de l’état sanitaire à la fermeture de la grappe. Plus d’infos : http://presse.basf-agro.fr/index.php?chap=comm&com=283 2013 © La Journée Vinicole “Toute représentation, distribution ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou des ayants droit ou ayants cause est illicite (article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle)”. jeudi 30 mai 2013 3 >> Vignobles << QUOTIDIEN Rière technique Oenobrands Journée technique Vino Latino Le laboratoire d'œnologie RIÈRE organise sa Xe journée technique de Vino Latino le 5 juin 2013, de 15h à 19h au Domaine Cayrol (Espira de l’Agly/66), sur le thème « Les pays producteurs de Vins Doux Naturels : Etats des lieux et perspectives ». Plus d’info et inscription avant le 31 mai : http://www.infovin.net/mailing/ VinoLatino/180411/formulaire.php Nouveauté Un tire-bouchon qui parle… Tout juste breveté, un tire-bouchon qui souhaite marquer les esprits. Il s’agit d’un tire-bouchon de type sommelier qui a la particularité de jouer la Marseillaise au moment où l’on ouvre la bouteille de vin. La musique s’enclenche et s’arrête automatiquement. Ce type de produit publicitaire peut être personnalisé avec un logo. Plus d’info : www.idlogia.fr. Amaline Flow Un fongicide contre le mildiou de la vigne Le mildiou est toujours l'une des principales maladies fongiques de la vigne. Pour bénéficier d'une stratégie de traitement efficace, il est particulièrement important d'employer des produits composés de matières actives aux modes d'action différents. Une des matières actives de Amaline Flow, le Zoxamid, possède un mécanisme d'action différent de celui des fongicides actuellement sur le marché, et se combine parfaitement dans le programme de traitement Syngenta. Amaline Flow peut être appliqué au maximum 3 fois par saison après la fleur. Recherche Base chimique de l’arôme du vin Ce travail propose une approche systématique de la base chimique de l'arôme du vin à partir de connaissances acquises ces dernières années. L’approche développée ne porte pas tant sur la nature chimique des composants aromatiques mais sur la façon dont ils interagissent entre eux et avec d'autres composés pour produire diverses sensations aromatiques. Ces acquis ont mis en évidence un certain nombre de règles de base, dont le fondement repose sur l'observation empirique, mais qui restent compatibles avec les lois de la perception et permettent expliquent de manière satisfaisante le rôle joué par les différentes familles de composés dans la formation des notes aromatiques du vin. Etude réalisée par Vicente Ferreira; Laboratorio de Análisis del Aroma y Enología. I3A. Université de Saragosse, Espagne la Journée Vinicole - QUOTIDIEN La Journée Vinicole est propriété de JV Presse Info Directeur de la publication et Rédacteur en chef : Robert Amalric Edition : Sarl JV Presse Info au capital de 32 100 euros - 503 806 937 RCS Montpellier Siège social : Parc Cresse-Saint-Martin - 34660 Cournonsec Tél. : 00 33 (0)4 67 07 52 66 • Fax : 00 33 (0)4 67 71 76 88 [email protected] • www.journee-vinicole.com Imprimé par : Imprimerie spéciale Journée Vinicole - 34000 Montpellier Commission paritaire : n° 0115 T 87409 • ISSN : 0151-4393 4 jeudi 30 mai 2013 Deux nouvelles enzymes pour optimiser les étapes de vinification des moûts à haute ou basse température Un développement conduit en collaboration avec DSM, leader mondial sur le marché des enzymes pour l’industrie alimentaire et premier acteur sur le marché des enzymes pour l’oenologie, permet à Oenobrands, après validation durant deux campagnes d’essais dans les hémisphères Nord et Sud, de mettre sur le marché deux nouvelles enzymes dédiées à des applications oenologiques spécifiques : Rapidase Thermoflash et Rapidase Clear Extrême. La première, Rapidase® Thermoflash, permet d’accélérer et d’optimiser les phases de clarification des vendanges rouges après chauffage, quel que soit l’itinéraire technologique. Le chauffage de la vendange entraîne une forte solubilisation des polysaccharides pectiques, solubilisation d’autant plus problématique que les pectinases endogènes du raisin sont inactivées par le chauffage. L’utilisation d’enzyme est donc incontournable, et cela est d’autant plus vrai qu’il s’agit de procédés en continu où les contraintes de temps sont particulièrement présentes. Rapidase Thermoflash, enzyme oenologique thermostable ajoutée au début de la phase de macération, juste après chauffage, apporte une réponse efficace. L’oenologue qui l’a testée en 2012 en France, dans une cave coopérative du Languedoc utilisant la flash-détente partielle, a été particulièrement satisfait des performances de cette enzyme : « La dépectinisation plus rapide et plus complète des moûts à 50 °C m’a permis d’améliorer les étapes de vinification post-thermo. En comparaison avec l’enzyme que nous utilisions, Rapidase Thermoflash a donné un meilleur rendement ainsi qu’un marc plus sec en sortie de pressoir continu. Par la suite, la filtrabilité des moûts était bien meilleure avec une diminution notable de la consommation de terre. » La seconde, Rapidase® Clear extrême, offre une réponse efficace aux clarifications difficiles à des températures basses extrêmes – jusqu’à 6°C –, ou dans le cas de cépages connus pour leur difficile clarification, ou encore à de faibles niveaux de maturité. Rapidase Clear extrême : enzyme cryophile active sur un large spectre de pectines. Certaines clarifications des moûts blancs peuvent être problématiques à cause des paramètres physico-chimiques de la vendange, que ce soit des températures comprises entre 6 et 10°C ou des cépages à faible maturité naturellement très riches en pectines complexes. Tous ces cas de figure entraînent une efficacité limitée des pectinases commerciales habituelles et aboutissant à des clarifications insuffisantes, très lentes et parfois impossibles. Rapidase Clear Extrême, avec ses pectinases cryophiles et actives sur un large spectre de pectines, est ajouté sur moût de goutte ou juste après pressurage pour une solution simple et efficace à tous ces cas de figure. Plus d’informations : Oenobrands à [email protected]. 2013 © La Journée Vinicole “Toute représentation, distribution ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou des ayants droit ou ayants cause est illicite (article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle)”. N° 23457