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, ---------------~ 1 880014!.1 - 1 l NT ~ 0 D U CT l Q N ""!" - ! - par la constitution et le m~intien d'un rÔle majoritaire. Si le ·président de la République dispose de gr~nds pouvoir~. c' est qu' il est l 'ho:rnm~ de s forces qu.i Le so1J.tientl.ent t des intérêts qu' i 1 représente et des buts qu'il veut atteindr~. Donc c ' est un' orgZ"'1ne p~.rt18an'J Ncu~ consttJtf)ns que 4 pr6sidents successifs de 13 Va Wépubl1que ne so~y pB~ au-dessus 1u système p&rtis~no Ils eont les porte-parole de 18 n?tion ct de l i i nt é r êt supérieur globp.l dPDS un c~s, sL~pl's tnt€-r{)ts d.e Jeu!" pari7i d··H~:. repréHent~nts l' <.lutre 0 des Il en e6t de :même pour les députés oui "'"'.:'n·'=1rtiennet ChpC;JD à un pRrti politique. Ln va République divers portiE' telle mul tir·les, faibles B e~ n'A ";')S f3it iji8p'~r;lître détrd.t un système de parti:=:! p RI",urJ f<:l du termsde 1p IV-- , République pour le remplacer par un aystè:rne de partis dominAnts. L8 Ccn6t~tuttcm de 1958-1962 im·.~lose un système de p~rtis c~p8bles d' attei.ndre l!3 majorité, c'èst-à~ire qu'sIle impose la bipolarisation, rmda non :p~tft le b~;:nwrtisme. L'Etat ft'anÇtLi~ dt"aujourd'hui ne peut être qu'un Eta) partisen .. il n~ peut pas ~tre une st~lcture neutre. linsi 9st-il impeseiblE de pHrler d.e la vie poli tique françeis+a 61ilDS p'3rler du système p'5lrtisan. Le problème des partie est coeur du systè~e politique françeoiBt PRrmî leE: multipl es p''lrt'is p'tli4tiques··.de l!:l France d' r.tuj ourd i hui t qubtre p".rtis p.rédominent: le Parti cO:Tmunit'it~ fr8nç~1a, le ~<=Jrti eoci.~liste frençais t le ~u R9s3e:f!jble~en.t peur- l. "'l Répu- - 3 - pour- la démoer~tie fr8nçnise~ Il~ conn~i~sent re5pectivement des chd~e~enta~ Et celui blique, qui e l~Union changements les plus spectaculJf!ires SOIl rôle s () avère de plus en pll.ls impor-· CODIlU l~s est le PSF~, t l :int dans l~ vi~ politique- frqnçaise" Le PSF d f .'Jujourd 'pui est le réenJ.ltRt d ~une princi.pr-; le composante. .l~ Sec)ion franç8is~ de l'Internqtion~le ouvrière (SFIO) et du regroupen:cnt de queâ.ques orgaDisetions socifll·-dérEoévolution de . BS crf.?tes de moindre envergure" Le eitu,:;tion du. PSF est très originel~ 'dans le Boci~linme démocrqtique eurapéen: il est idéo16gique:nent le plus mar::iste des grands partis floei~listee d f Eul'ope t - ~e-n objectif .est: ~'.lq ruptur.e svec le système CBpi.taliste . et lllt transfomw.1'i!'cn r{'elle des structureE:! dc, lA société~ -4< et son évol11tion~ à rebou'!'p d.a ce nui p,' e~t ~- ntissé en C''\11em!.'\~De T)er ex~mple t st til;;,t faite depl:.ts \ le -Ccng-r'èrt d' EpinAy-sur-.Seine vers l~ g~uche _, Il i:}st eepe!l('l~D:t considf:ré CC':'T!'JJ!e r!>formi5te non seulement p~r le m(mv(;ment révolutionm:lire fr~nç~j. a 9 meis ?ussi p8r le Part1 co~muniste ~r~Dçai~. Il e~t _ cert~j~ que le PSF se situe à droite du PCFo . Depuis lq rBunific!3tioD du PSF qui a eu I-f:.eu 9U Congrès d'Er.in3y~sur-Sèine en juin 1971, le PRF conna1t une aacènaâ on vertigineuse q~i le porteilU bout de quelques annêes au tout nremier plan d~ 1!; vie politique: 'de l~l premi-er gr~nd p:'3rti politique Jr~nce .. A.vant 1971 t le PSF était, :6our.-ne pAS dire' en agonit!, . en décadence presque irréversible. L;;l CI"Jn- * "?rcjet scci~1.i5t~ pour l~ Frs.~ce des f'nnéa 80", Club .E!ocialistedu Li1J.re ') 1980 9P()28. - 4 - didat d.e lA vitdlle m~ison9 GaBtc,n Defferre nt a âbt~ 411(, de'a veix aux ~1 actions pr·~.'Jiden~ tiellea de 1969, Cepend~ntl dix AD8 Après 1q nr;lis·.. sance du PSF t à la suite de 23 qna dea gouvernementF! d.a lt:) Ve République orientés à droite 9 Cf està-dire de 1958···1981? la Fr8nce a choisi le PSF t ou 'bien' disons la g~:l'Uche en g,!'nét'81 9 puâaqu r il ,. a -". l'Bllianc~ entre le PSF et le PCFo Les Français ont élu le '10 Itpi 1981 un préfddœt d,a la République socialiste, François Mitterrand et bientÔt lui ont doté RU bout de quelques s~IDainea d'un p~rlement avec une majorité socip,liste", Quel contr~3te ,:81% frEt~nt entre le nouveau PSF etl(;l., SFIO ! .Alors t pourqoi le PSF peut-il voiT' une rB~ide 88nce Bussi profonde et depuis le ren~is.... ,,~. Ccngr~B d 'Epinaysc·us 'un gouverne~~:nt de droite prestie:ieuse au temps de George Pompidc'j €'t soue un gouvernement de d:rci.te plus lib~ral é1U ~'2!Pps de GiscfJ/t"d' d 'Estaing? Etudier l'histoir;? du PSF de cette période (19711981) nous semble ne pS8 mpnquer d;inté~§tt puisque la syAtème parti83D est ~u coeu~ de la vie politiqJle en Fr~IlCH?o La étude ëu d.éveloppement vertigineux du PSF nous ':l.ider,~ mieu!:: eonnr41t.re l' Avo] ut i on d,;, 10; eoei€>t€>, le vie poli.tique en F!,R.nc~ 9 le f:;ociallsme que le PSF prétend construire, le rp!lI?Jf~ t lE présent et l'~venir du PSF~ D~n.s ied.iees les étud'ds que n0U~; a11c:--;,EJ fai r-e, quels devoDs-nolls'!;utilis~!'pour rep0'r~r Des indices utilisés peur repé.rel' les le PSF? p~rti8 po- li.tiques se forment pr-eque tnujoura à p'..,rti't' de l'opéretion éleQto!'~le sous sss différen.tes vl'J.rigntes - 5 (référendum~ l>lectioi!ft ~ TJrésidenti~llegt législ~ti'!'e9'J ce!Jton~les 9 :municip~les) ~ Est~e": a tl.ire que 1. ~ 'Vie f30litique se ré~.uit 1:~UX -élBctions et que les chchix politiq'.lee S'8 font p~r le dépouillement deE' bulletins de vote'? Nous savons, cepend.Bnt, qu'une .élection est rarement détermîneute., qu'elle e~t bien plutôt le révélateur public ps.'lcifique d'uIl eombst .j qui siest dérou.lé BU1' résultats sont déjà ~ un flui;;('c;; terr~~ in et dont les acquis~ . .- C'est pcurqci bien d'autres indices sont utilisables, nombre des adhérents, intensité ée la per• ticipation au pRrti, existence et iDflue·nc~ de 19 ppesse partisane. t~nue de réunions publiqueF.~ impulsion dt' ;rp3nifestations publiqu-as. influence du etc. L'utili8~tion excIus Ive de 18 s eul e vGriante élect-::·rele alr,èner~dt pArti Rur l' environnement loc'~l ~ l confondr-e système et conjonct'lre f-'l'E'ctor~le en politique" Le succès rêlatif que AlBin Poher- <. obtenu (42 ,4% de voâx) FoUX ;'lections prési.èent:h'lles de 1969 n' ~ eu sucune conséquence sur le ~ystè'1ie pn.rtis~n"Qtlr.nd il s'a!.!1t de l'appréoQQt:ion de 1'i::1f'Luenc e réelle du y.>'3rtï. 't Laoue lLe ne df~penri pr;.; uni., t..ll ~ ~ ,., l ,!'.:::'l-·.. ~»4\W.. ' 1'.s... 1 ~ - , ' . .. . ,. queITle:n·";,,ç.8r.au ;;~e '!;>('h..,C:-' .x,.'. t't'·r~~ult8te··,je' tel ou tel leader rip.nfl les n6 modifient parti~ Par .pAB de popularité l~ st-r-ùct'i1re et 1 ~ sudâence du exe~p1et G~ M~rcheis~ R~ scnd~ge3 Mo Roc~rj est mieUL~ pl~cé que que J. Chir~c, Donc~à pert les indices é1ectcraux gui sont très B8rre mieux pl~cé importRDte peur repéier la situation du PSF, nou !ltiserûns en même temps d' ~utres indices. - 6 - Q.lL1'J l T REl .ll " · 't'e n " L . ' h 3.;:10:1. et'~t · ,1Am~, ...s u~i scont t. nue .. Le PSF d'aujourd'hui est issu d.e If:l SFIO qui lu.i lais~e des trae~a nrofondes. Un reg~rd rétrobectif 8~r 1~ viei.lle "na1600 nous ai'3era à mieux repérer le PJF: fi~ d.éca'~ence avant 1971 dt sen essor depuiR le Công-!'ès rj, 'Epiney-Bur-S-:;:inec t\.u lenlemf"iu de le dcuxâ.ème guerre rncndd e I.e <; SFIO ét~it l'un des trois puissants partis pGlitiques de FT'Dce avee le PCF et le Mou.vement R§pu.blicain Popu1~i!'e (MRT): ellE' a obtenu 24 96% ~p ,jes veix :'3'1,lx§lecti.ene lér:iRlatfves en 1945 t;'t:tt:è·])( dis~oae ~e 135 Si~gC8 ~ li\ssemblée uBtion81e;elle Cël1Jpt-att 335 703 adhérents -;:"0 19 1+6"" Du moi~ de - 7 - septsmbre 1944 nu mod.s de juin 1958, il Y a eu 27 gouvernemonts, et la SFIO 0. participé à 21 dont 5 présidents du Conseil étaient de la SFIO. Qu'a-telle obtenu avec une participation active à la République? Puis dans l'opposition dans les mUlées 60? Ive La SFIO s'est fixé coieme objectif: Hl'oreaniso..tion poli tique et éconond.que du proléta:riut en parti de classe pour ln conquête du youvoir et la 30cialisation des moyens de production et d' échange ~ c'est-à-dire la transformation de la société capitaliste en une société collective ou cotmnunâ.rrte ", (Article Premier des statua de lu SFIO). Le moir~ qu'on puisso dire est que cet objectif était pour ses adhérents et sos dirigeants à l'horizon de l'histoire et qu'au pouvoir en 1946 - 1947~ en 1956 - 1957~ comme dans l'opposition~ ils ont rempli des fonctions assez éloignées de ce but et souvent incompatibles avec lui. Et il existe un décalage très net et croissant ontre une idéologie qui o.ffil~e sa volonté de faire retour à la lutte des classes et de prendre appui sur la classe ouvrière, et une sociologie de plus en plus éloignée des bases ouvrières. Si nous prenons comme critère des caractères de parti de musse décri ta par Maurice Duverger: "si le parti est l'expression politique d'une classe, il 8 doit naturellement tendre à l'encadrer tout entière, à la former politiquement, à dégager d'elle des élites de direction et d'administration. Cet encadrement pe:nnettai t en même temps de libérer la classe ouvti.ère de la tutelle des "partis ubour, geois": pour présen.ter aux élections des candidats ouvriers indépendants, il fallait se passer du f'f.nancemenf CG.Iii taliste, ce qui n'étai t possible que par un financement coL'Le c td.f', Pour opposer à une presse politique bourgeoise une presse politique ouvxière i l fallait r éunâ r àes cap.i tat1.:x et j organiser une diffufJion du. journal: :Jeul un pnrti de musse le permettni t. (:'Partis poli tiques'! Maurice Duvo rgoz-, Armcnd Collin, 1976.p.126) nous nous apercevons que la SFIO perd 888 attributs de parti de maaae 9 donc parti de la oLaace ouvrière. La compoaf ti.on socio'-j;:Jro;t'essionnolle des adhérents et du Comi té directe:..:r prouve quo la SFIO se dét&che de ln classe ouvrière: Cemposi tian sOCiO-PI'ofossionne11e des adhérents en 1953' adhérents % Fonctionnaires 24,9 Ouvriers Artisans et cOIT@erçants 24,3 Employés Retraités Agriculteurs 12,3 8,8 12,8 7,4 ~. Sans profession ou inconnue Professions libérales 9 - 6~9 2,6 ( 'le Parti socialiste de la Commune à nos jours" Jacques Kergoat, le Syoomone s 1983, pù 191) .*JA- Composition socio-professionnelle du Comité directeur AgriC)ulteurs Employés et cadres moyens Artisans et oonnnerç arrta Ouvriers Industriels . Cadres super~eurs Professions libéral\!s Enseignants . ** 1950 1960 1970 3 3 0 0 7 2 0 0 2 6 9 2 0 0 10 9 4 24 6 Il 11 43 46 ~l _J-- ( bid p. 38l..) Ce que la SFIO fait est encore loin de CG qn'elle prétendait. La guerre froide a divisé le monde en deux camps: 10 camp so~ialiste et le camp capitaliste. La rupture Est-Ouest rejette la SFIO à droite. Elle a pour conséquence immédiate de vider de tout conte. nu pratique li idéolbgi.e traditionnelle de la SFIO~ Celle-ci défend une politique de réformes i30ciales en suivant l'initiative de son premier secrétaire, Guy Mollet: la troisième force~ Elle s'oppose violemment au communisme et au gaullisme. En mai 1947 ~ les socialistes, Vincent Auriol, président de la Ré~ublique? et Paul Bamadier~ président du Conseil, ch~~sent les ministres communistes du gouvernement~ 10 - La guerre algérienne _. généralj.sation dao t()rtures. exécutions somm.aires ~ massacre de popuLatn ons devient contradictoire à l'humanisme que la SFIO n'a cossé de réclamer. Alors ~ que signifie l' internationalism.0 prolétarien à partir du moment où la SFIO devient un parti de gouvernement dans tL.'YJ. PB..vs qui a chooi le camp atlantique? Que devient liantica:,;italisme à partir du moment où il 3pparatt de plus en plus évident que le capi talisD18 ne meurt pas et que la SFIO s;en accorde? Que devient l'antimilita1isrue lorsque la SFIO accepte 1:, guerJ:'e d'Indochine et se trouve engagée dans les responsabilités dE' la guer-re d' .Algérie? Que devient même l' anti clé.\1i calisme à partir du moment où se t1~uve conclue une alliance de fait. sous le signe de troisième force 1 avec le MOllvement Répub Id ca.i.n populaire (MRP)? Aj nat , non aeuLcmerrt pour deo raisons sociologiques, mais pour des raisons de fait dues aux Oi1'constances? lVidéologie de la SFIO devient de plus en plus rétrospéctive~ de plus en plus nostalgique et de plus en plus inactuelle. La cir..quième République a été créée contre "le régime des Partis ll , mE<is elle est fondée our une constitution qui, pour la première fois en France~ reconnait et définit 13 rôle de ceux-ci dans le gouvernement des insti "b.Itions poli tiques: "Les partis et grouepements politiques âoncqurent à l'ei>.'J!ression du auf'f'r-age , Ils se forment et exercent leurs activités librement. Ils doivent respecter la souveraineté nationale et la démocratie." (article 4 de la Constitution). - Il Le système.des élections a été cb~gé avec la fondation de la V8 République. '!J' élection a:L~ ::m..pfrR~e universel du président è.e la République, décidée ~n 1962~ accroit la di.mension nationale de la vie politique française: en renÎorce aussi la bipolarisation. L'l élection du président de la Hépubliqt'..o au suffrage tmiversel direct contralnt le parti poli tique de chercher la coalition avec d ~ autres partis qd. ont des idées prochesg du fait qU'il n'existe illlCun p8rti ma~ joritaire absolu en Francee Ainsi sc pose le problème pour la SFIO: une stratégie d'alliance avec le FCF ou une stratégie centriste d1accord avec les rQdi~aux ct lcs démocrates-ohrétiens Comme la SFIO axe Sl:.)S activités autour des élections dans l'intention de l'exers:ice ou là p:rise du pouvoir 9 . 911e se refuse obstinément à,.l i alliance avec le peF do .peur de psrdre des voix, et persiste dans sa ligne de '~~~isième force s qui la conduit vers la d.8cndence_, 0 La décade:gQ§. La décadence, ce mot ne nous ocmble pas pour caractériser la SFIO dans les années 50 années"bO ~ put.squ" elle est génaraJ..e dans son ment 9 dans les éloctions? danD son audience, trop fort et los rccrut:o-, etc. En 1946 7 le non:bre des aùhérents de la SFIO attoint son apogée~ 355 000. Itais l'h~lpocrisie de la SFIO sous la. IVe République et aucdébut de la Ve et la sclérose e l! apparo i L du parti entraîne J..a réduction réguli.ère de ses ::-i::.embros. Son orientation ô 880014 - 12 dra! tière entraine mêrne la scission de son aile gaucho , le Parti socialiste autonome, quf partici- pera plus tard (en 1960) à la fondation du parti socialiote uru f'Lé (PSU), est ainsi né de 1 'hostilité dSune minorité de la SFIO à la politique du gouve rnemen't de Guy I[ollete Si bi.sn qu 1 en 1958 ~ la S"?'IO ne comp t e que 115 000 IDGmbres. En 13 ane , la SFIO a perdu leo deux ti ers de ses effectifs. Et à la veille du congrès à1Epinay-sur-Seine, elle n ' a plus que 71 000 membres. ...... _;;;;...__ Evoluti0n àe0 ;;;;;..o.~ 1946 1948 1950 1952 1954· 1956 1958 ( ~~ i &Ü~ de la SFIO* _ ~ _ 100 01"\" vV 91 000 88 DCC 355. 000 223 000 140 000 116 000 1960 1S66 e. :. 115 000 118 000 115 000 1968 81 000 1910 71 000 • li • =-f±. 19t~2" p~ eff2~tifs 1962 1964 OOCI 1Jï!VW $'~: {l~; ~I( 'ft, 4} ~ .:E.~t ) 1: ~if À Lü ri 52) ad':lérents présente. pour La SFIO un caractère tondo'Jlental, au double point Le recrl1tement <:80 de VLl6 poli tique et f't.nanc Le r-, La SFIC prétond chercher cl t c.nord 2 :f"c:ire J_ T éëh;'!r~8ti.on -poli tique de la classe ouvrière, ~. dégr-;g8I" pormi elle une élite capable de prendre en mai n le gouvernement ct 11 administration: les aèhérents sont aonc la ma~ tière même du parti, le ovbst;nnco de Gan acti en, .- 13 ":" , point de vue :financier,.,le parti repose essentiellament sur les cotisations versées par ses membres. Ainsi le parti réunit les fonds nécessaires à son oeuvre d'éducation politique et 'son activité quotidienne. Au Avec la réduction de seo effectifs, sa substance tarit~ Oe qui implique des diffi.cultés financières et une.réaction en chaine. Les éditions de la SFIO disparaissent, tandis que sa prèsse entame une longue période d'agonie, commencée dès 1948 avec la cuppression définitive de la Moisson; l'histoire du Toptilaire se temine Lamentrab temerrt sur une feuille ronéotypéè. Les militants ne sont plus informés; ils ne sont :plus formés, On ne aaur'a d' ailleurs bientôt plus QL~i ils sont, puisque le fic.hi.er central n 1 est plus tOn1,l à jour.. Les organisations parallèles - jeunesse so~ialiste, Etudiants so~iali8tes, Femme socialiste - voire disparaissent complètement. Si éti'Jlent , En 1946, la SFIO dispose encore de 280 grou~~s socia.listes d'entreprises, mais en 1951, de 54, .et en 1971 elle ne compte plus que 23. Ses liens avec la cslnsse ouvrière sont plus ténus que jamais Du côté qe la Confédération générale du travail ( CGT), elle a mai.rrtcnu 1 t interdiction pour ees militants d'y adhérer. Du côté de la Confédération frança~se démocratique du Trayail (CFTC), toute l'évolution à gauche se fait non seulement en dehors, mais contre la SFIO. Du côté de Force-OUvrière (F. O.) 0 14'la direction de la SFIO a dû renoncer à tout es- poir d 'tn travaillisme à la française." Certes la direction confédérale de FO épouse à peu près toutes les grandes orientations tactiques de la SFIO. Mais elle refuse à concrétiser l'acco-rd par quelque =6ien organique que ce soit. Le rayonnement de la SFIO en milieu intellectuel, dont on ne peut nier llimport~~ce pour un parti qui se veut marxiste, est devenu p:ratiquement nul: la vieille mnison ne,suacite nlus ;'>:llère que des :ricanements du côté des intellectuels. Pour la Fédération d ',éducation nationale (FEN), ' ses dirigoants sont certes membres de la SFIO; ou dans sa mouvance. Msio les conflits n'ont cessé de se multiplier, Je IR laïcité au soutien à de Gaulle, en paeaarrt par le peF et l' AlgéT'ie ~ Non aeu l.eraen't la FEN a plis Ges distances avec la SFIO 7 mais elle est aouverrt apparue, de 1958 à 1962, bien disposée à 11 égard du PSU et de la nouvelle gauchoo Le rec~l de la SFIO correspor~ à son choix, à partir Ile 1947, d'une o r Lerrbata.on droitière. A . travers la valse des gouvernements, la SFIO se discrédite 7 les év;énements de 1956 la rendent irréversible" En ma.i-juin 1958, Guy ~lollet, le secrétaire général de' la SFIO, facilite le retour au pouvoir du général de Gaulle, en dépit de l'hostili té d'une forte minorité du parti. Mais la. SFIO qui se déclare en 1959 I!?! l'avant go.rd~ de la Ve République" se glisse rariàement dans l'o:pposi, tion, di te "1 i opposi tion conatauc tave", qui se ' - ~5 - révèle peu rentable à la SFIO: a~{ élections municipales de 1959, elle perd une dizaine de grandes villes.. Et les di:fficultés .1"\8 cessent de e 1 ao aumul.ezavec le général de Gaulle: 18 poli tii.que économique .en janvier 1959 ~ la laici té en juin, la force de frappe nucléaire à la fin de l'année 1960. Tout pousse ,la SFIO de liopposition constractive à l'opposition tout cour-t , les années 60$ le aéclin oe la SFIO devoient cata.strophiqu.e. Elle s ' obstine dans la l6cherche de solutions de cent:r·e-"gauche~ Son nouveau rôle oppositionnel n f empêche pns ln SJiTO de se sclérooer peu à peu, Elle garde une .forte implantation municipale et ~~e orgrolisation solide d&~G un petit nombre de départements (Nord~ Pas de Calais, Bouahes-duEhône 7 Sud-Ouest), elle per? cependant beaucoup de voâx et n'en attire plus. En 1958. elle regroupe encore 15,5% des suffrages o:~rimé8 aux élections législatives, elle tomèe cependant en 1962 à 12?54% et perd. en quatre ana un million de voix. La chute de l'électorat de la SFIO est spéctaculaire. DuX[ITlt Evolu'tion de 1 f électorat de la SFIO (aux élections législatives en pourcentage de votants) . ; ; - .. . . . . .. , ; ; . ; _ _ _ !Il . exprimés 1945 24,6% 1946 (2 juin) 1946 (8 nov , ] 1951 21,3 18,1 15,3