1PER 185 Populaire (Le)

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1PER 185 Populaire (Le)
1PER 185
Populaire (Le)
Organe central du parti socialiste (SFIO).
Directeur politique : Léon Blum
Le Populaire est un journal socialiste français. Le 1er mai 1916, Le Populaire, journal revue hebdomadaire de
propagande socialiste et internationaliste est fondé par des socialistes minoritaires (hostiles à la guerre) grâce
au soutien de la fédération de la Haute-Vienne, propriétaire depuis 1905 du quotidien Le Populaire du Centre.
Jean Longuet, petit-fils de Karl Marx, en est le premier directeur politique avec Maurice Delépine comme
responsable de la rédaction, le limousin Léon Berland étant administrateur. Le journal se transforme sous la
direction de Longuet en quotidien parisien du soir le 11 avril 1918. Le Populaire est diffusé de 20 à 50 000
exemplaires en 1919, avec l'appui des Amis du Populaire et la fête du Populaire à Garches, le 10 août 1919,
ancêtre des actuelles Fêtes de L'Humanité. Le Populaire devient en 1921, après le ralliement de L'Humanité au
Parti communiste, majoritaire au congrès de Tours, l'organe de la SFIO, mais dès l'année 1920 il a beaucoup
perdu de son audience. devenu "Le Populaire de Paris", il est dirigé officiellement par Léon Blum et Jean
Longuet, mais son rédacteur en chef Paul Faure en est désigné comme le vrai patron en juin 1922. Il devient
bimensuel de 1924 à 1927 avec Paul Faure comme directeur politique, Compère-Morel directeur administratif
et Séverac rédacteur en chef. Il reparaît en quotidien le 22 janvier 1927 sous la direction du seul Léon Blum.
Plus faible que celui du journal communiste, son tirage est d'environ 60 000 exemplaires vers 1939. Oreste
Rosenfeld est rédacteur en chef à partir de 1932,Compère-Morel s'occupe de la gestion. Léon Blum reste en
titre directeur politique jusqu'à sa mort, en 1950. Pendant son passage au gouvernement en 1936-1937 et
1938, il est suppléé par Bracke. Le journal compte parmi ses rédacteurs des années 1930 Pierre
Brossolette.Jean-Baptiste Lebas, député-maire de Roubaix, en assure après Compère-Morel et la scission des
"néos" la direction administrative jusqu'à son entrée au gouvernement, en 1936.
Après l'invasion allemande, Le Populaire cesse de paraître. Le Comité d'action socialiste (CAS) fondé
par Daniel Mayer en mars 1941 se dote d'un organe, Socialisme et liberté, qui devient en mai 1942 Le
Populaire clandestin. À la veille de la Libération, le journal tire à 70 000 exemplaires environ, selon un rapport
anonyme de la SFIO clandestine.
De l'été 1944 à l'été 1946, suivant le bref moment d'euphorie que connut la SFIO, Le Populaire devient l'un des
principaux quotidiens parisiens par son tirage (263 000 exemplaires fin septembre 1944, deuxième diffusion
nationale après L'Humanité), mais il décline rapidement par la suite. Robert Verdier assiste Blum à la direction
de 1946 à 1950, puis lui succède jusqu'en 1954. Gérard Jaquet en assure un temps la direction avec Claude
Fuzier comme adjoint, puis successeur. Dans les années 1960, les difficultés s'accroissent, et le journal doit
cesser sa parution en février 1970
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vendredi 27 juillet 1945
samedi 28 juillet 1945
mardi 31 juillet 1945
mercredi 1er août 1945
– vendredi 30 mars 1956
– 3 articles extraits du n° du 31 mars 1956
– La vérité sur la Mauritanie, extrait du n° du 24 juillet 1956
– vendredi 9 octobre 1959

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