Squiban-Symphonie Le Ponant - Orchestre symphonique de Bretagne

Didier Squiban
Symphonie n°3 “Le Ponant” (création mondiale)
La Symphonie a été orchestrée par le trompettiste de jazz et compositeur
Geoffroy Tamisier.
Placez-vous cette symphonie dans la continuité ou bien en rupture avec les deux
précédentes ?
Continuité, tout d’abord, car je garde le même univers, même si je m’éloigne
encore de la musique traditionnelle. Je me suis en partie inspiré de poèmes de
Per-Jakez Helias, extraits de son recueil Le Cheval d’Orgueil. Rupture aussi, car
Geoffroy Tamisier a pris en charge l'orchestration de la partition après la
disparition de Pierre-Yves Moign. Il apporte ses couleurs personnelles. Par ailleurs,
le petit ensemble instrumental ajouté comme dans les deux œuvres précédentes
est plus conséquent : percussions, accordéon, saxophone, trompette soliste et un
interprète d'instruments traditionnels. Enfin, la structure de l’œuvre est celle d'un
monobloc structuré en sept parties. C'est l’esprit du poème symphonique. Un clin
d'œil peut-être à l'œuvre de Richard Strauss, que j'admire.
Pourquoi sept parties ?
Le chiffre “sept” est commun à celui des archipels : Les Glénans, l’Archipel de
Molène, par exemple, regroupent sept îles. Il y a quinze thèmes développés dans
ces sept parties. Quinze idées musicales symbolisent les quinze îles habitées du
Ponant, “le pays du soleil couchant”. Une cellule rythmique simple les unit à la
manière d’un leitmotiv.
A VOIR
Le site du compositeur : www.didier-squiban.net
Stéphane Friédérich