highline`s highlights

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highline`s highlights
HIGHLINE’S HIGHLIGHTS
Volume 11, Issue 16
October 5, 2012
Good Day Fellow Associate:
Bonne journée cher associé :
I would like to share with you a beautiful story which is true but so amazing it will give you chills
and doubt as to its reality. But that is life.
Je voudrais partager avec vous une belle histoire qui est vrai mais tellement incroyable, qui
vous donnera des frissons et douter quant à sa réalité. Mais c'est la vie.
This is a touching story of love, not giving up and making judgements.
Il s'agit d'une touchante histoire d'amour, ne pas abandonner et porter de jugements.
“At the prodding of my friends I am writing this story. My name is Mildred Honor and I am a
former elementary school music teacher from Des Moines, Iowa.
« Avec l'insistance de mes amis, je vous écris cette histoire. Mon nom est Mildred Honor et je
suis une ancienne professeure de musique à l’école primaire de Des Moines, en Iowa.
J'ai toujours complété mon revenu en enseignant des leçons de piano – quelque chose que j'ai
fait depuis plus de 30 ans.
I have always supplemented my income teaching piano lessons – something I have done for
over 30 years. During those years I found that children have many levels of musical ability, and
even though I have never had the pleasure of having a prodigy, I have taught so many very
talented students. However, I have also had my share of what I call “musically challenged”
pupils – one such pupil being Robby.
Robby was 11 years old when his mother (a single mom) dropped him off for his first piano
lesson. I prefer that students (especially boys) begin at an earlier age, which I explained to
Robby. But Robby said that it had always been his mother’s dream to hear him play the piano,
so I took him as a student.
Well, Robby began his piano lessons and from the beginning I thought it was a hopeless
endeavor. As much as Robby tried, he lacked the sense of tone and basic rhythm needed to
excel. But he dutifully reviewed his scales and some elementary piano pieces that I require all
my students to learn. Over the months he tried and tried while I listened and cringed and tried to
encourage him.
At the end of each weekly lesson he would always say “My mom’s going to hear me play
someday”. But to me it seemed hopeless; he just did not have any inborn ability. I only knew his
mother from a distance as she dropped Robby off or waited in her aged car to pick him up. She
always waved and smiled, but never dropped in.
Then one day Robby stopped coming for his lessons. I thought about calling him, but assumed
that because of his lack of ability he had decided to pursue something else. I was also glad that
he stopped coming – he was a bad advertisement for my teaching!
Several weeks later I mailed a flyer recital to the students homes. To my surprise, Robby (who
had received a flyer) asked me if he could be in the recital. I told him that the recital was for
current pupils and that because he had dropped out, he really did not qualify.
He told me that his mother had been sick and unable to take him to his piano lessons, but that
he had been practicing. “Please Miss Honor, I’ve just got to play” he insisted. I don’t know what
led me to allow him to play in the recital – perhaps it was his insistence or maybe something
inside of me saying that it would be all right.
The night of the recital came and the high school gymnasium was packed with parents, relatives
and friends. I put Robby last in the program, just before I was to come up and thank all the
students and play a finishing piece. I thought that any damage he might do would come at the
end of the program and I could always salvage his poor performance through my “Curtain
closer”. Well, the recital went off without a hitch, the students had been practicing and it showed.
Then Robby came up on the stage. His clothes were wrinkled and his hair looked as though he
had run an egg beater through it. “Why wasn’t he dressed up like the other students?” I thought.
“Why didn’t his mother at least make him comb his hair for this special night?”
Robby pulled out the piano bench, and I was surprised when he announced that he had chosen
to play Mozart’s Concerto No. 21 in C Major. I was not prepared for what I heard next. His
fingers were light on the keys, they even danced nimbly on the ivories. Never had I heard
Mozart played so well by anyone his age.
After six and a half minutes he ended in a grand crescendo, and everyone was on their feet in
wild applause! Overcome and in tears, I ran up onstage and put my arms around Robby in joy. “I
have never heard you play like that Robby, how did you di it?” Through the microphone Robby
explained: “Well, Miss Honor…remember I told you that my mom was sick? Well, she actually
had cancer and passed away this morning. And well….she was born deaf, so tonight was the
first time she had ever heard me play, and I wanted to make it special.”
I thought to myself then how much richer my life had been for taking Robby as my pupil. No, I
have never had a prodigy, but that night I became a prodigy….of Robby. He was the teacher
and I was the pupil, for he had taught me the meaning of never giving up, of love, of not making
judgements when you don’t know all the circumstances, of believing in yourself, and may be
even taking a chance on someone and you didn’t know why.
Be Good to Each Other!!!
Harry Enns
Durant ces années, j'ai trouvé que les enfants ont plusieurs niveaux d'habiletés musicales et
même si je n'ai jamais eu le plaisir d'avoir un prodige, j'ai enseigné à des étudiants très
talentueux.
Cependant, j'ai également eu ma part de ce que j'appelle « un défi musical » avec les élèves –
un tel élève se nommant Robby.
Robby avait 11 ans quand sa mère (une mère monoparentale) l’avait emmené pour sa première
leçon de piano. Je préfère que les élèves (surtout les garçons) commencent à un âge plus
précoce, ce qui j'ai expliqué à Robby. Mais Robby a dit que cela avait toujours été le rêve de sa
mère de l'entendre jouer du piano, alors je l'ai pris en tant qu'étudiant.
Alors, Robby a commencé ses premières leçons de piano et dès le début j'ai pensé que c'était
une cause désespérée. Autant que Robby essayait, autant qu'il n'avait pas le sens de la
tonalité et le rythme de base nécessaires pour exceller. Mais il a examiné consciencieusement
ses gammes et quelques pièces de piano élémentaires que j'ai besoin de tous mes élèves
apprennent. Au fil des mois, il a essayé et réessayé pendant que j'écoutais et grinçais des
dents et j’essayais de l'encourager.
À la fin de chaque leçon hebdomadaire, il disait toujours « ma mère va m'entendre jouer un jour
». Mais pour moi, cela semblait sans espoir ; il n'a pas seulement pas une capacité innée. Je
connaissais sa mère seulement à distance alors qu’elle déposait Robby ou qu’elle l’attendait
dans sa vieille camionnette pour le ramener. Elle a toujours agité la main et sourit, mais n’est
jamais entré.
Puis un jour Robby a cessé de venir pour ses leçons. J'ai pensé de l'appeler, mais j’ai supposé
qu'en raison de son manque de capacité qu'il avait décidé de poursuivre quelque chose d'autre.
J'étais en même temps heureux qu'il se soit arrêté de venir – il était une mauvaise publicité pour
mon enseignement !
Plusieurs semaines plus tard, j'ai envoyé dépliant publicitaire d’un récital dans les foyers de mes
étudiants. À ma grande surprise, Robby (qui avait reçu un dépliant) m'a demandé s’il pouvait
faire parti du récital. J'ai dit que ne le considérant plus comme un élève actuel parce qu'il avait
abandonné, il n’était vraiment pas admissible.
Il m'a dit que sa mère avait été malade et incapable de l'emmener à son cours de piano, mais
qu'il avait pratiqué.
« S'il vous plaît Mademoiselle Honor, j'ai juste à jouer » avait-il insisté. Je ne sais pas ce qui m'a
amené à lui permettre de jouer dans ce récital – peut-être que c'était son insistance ou peut-être
quelque chose à l'intérieur de moi qui me disait que tout irait bien.
La nuit du récital est venue et le gymnase de l'école secondaire était rempli de parents, parenté
et amis. J'ai mis Robby le dernier dans le programme, juste avant que je venais et remercier
tous les étudiants et jouer la dernière pièce. Je pensais que toute erreur qu'il aurait pu faire
viendrait à la fin du programme, et que je pourrais toujours sauver sa piètre performance à
travers ma « Fermeture du rideau ». Eh bien, le récital s'est déroulé sans erreur, les élèves
avaient pratiqué et cela se voyait.
Puis Robby est venu sur la scène. Ses vêtements étaient froissés et ses dépeigné comme s’il
avait mis un batteur à œufs à travers ceux-ci. « Pourquoi n'était-il pas habillé comme les autres
élèves? » Pensais-je. « Pourquoi sa mère ne l’avait-il pas au moins peigné les cheveux pour
cette soirée spéciale? »
Robby a sorti le banc de piano, et j'ai été surpris quand il a annoncé qu'il avait choisi de jouer
Mozart Concerto no 21 en C majeur. Je n’étais pas préparé pour ce que j'ai entendu ensuite.
Ses doigts étaient légers sur les clés, ils ont même dansé avec agilité sur les ivoires. Jamais je
n’avais entendu du Mozart si bien joué par quelqu'un de son âge.
Après six minutes et demie il termina en un grand crescendo, et tout le monde était debout en
applaudissements ! Surpris et en larmes, j'ai couru vers la scène et mettant mon bras autour de
Robby dans la joie. « Je ne t’ai jamais entendu jouer comme ça Robby, comment as-tu fais lui
dis-je? »
Au micro Robby a expliqué: « Eh bien, Mademoiselle Honor... n'oubliez pas je vous ai dit que
ma mère était malade ? Eh bien, en fait elle avait un cancer et en est décédé ce matin. Et
aussi… Elle est né sourde, donc ce soir c’était la première fois, qu’elle m'avait entendu jouer, et
je voulais rendre ceci spécial. »
Je me suis dis à moi-même combien enrichissant ma vie avait été de prendre Robby comme
élève. Je n'ai jamais eu un élève comme prodige, mais ce soir-là, je suis devenu un prodige...
de Robby. Il fut l'enseignant et j'étais l'élève, car il m'avait enseigné le sens de ne jamais
abandonner, d'amour, de ne pas rendre de jugements lorsque vous ne savez pas toutes les
circonstances, de croire en vous-même et vous pouvez être même être une chance pour
quelqu'un et sans savoir pourquoi.
Soyez bons les uns envers les autres !
Harry Enns