programmation cinélangues 2009-2010
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programmation cinélangues 2009-2010
PROGRAMMATION 2014-2015 Collège – Lycée ESPAGNOL Avec le soutien de : En collaboration avec : 1 PROGRAMMATION 2014-2015 9 long-métrages auxquels viennent s’ajouter en cours d’année scolaire d’autres films en fonction de l’actualité cinématographique. COLLÈGE LYCÉE (Seconde-Cycle Terminal) TRIM. 1 (Oct-Déc.) Séance professeurs : 4 oct.2014 Avant-première Cinélangues : 16 sept.2014 TRIM.2 (Janv.Mars) Séance professeurs : 6 décembre 2014 TRIM.3 (Avril-Juin) Séance professeurs : 7 mars 2014 Séance professeurs : 10 janvier 2015 Séance professeurs : 7 février 2015 2 Présentation générale La programmation Cinélangues espagnol 2014-2015 propose un grand voyage nord/sud à travers l’Amérique latine, avec un focus particulier sur l’Argentine, le Mexique, et le Chili, pays qui connaissent, depuis plusieurs années pour le premier, plus récemment pour les autres, un remarquable élan de créativité cinématographique. D’autres films ouvrent sur des cinématographies plus confidentielles et émergentes comme le Nicaragua, le Venezuela et…le Paraguay. Difficile à première vue de trouver des thématiques communes à tous ces films, tant les réalités qu’ils mettent en images sont plurielles, diverses et variées…Et pourtant…En se penchant sur tous ces récits filmiques, on s’aperçoit que la plupart de ces oeuvres interrogent le Vivre ensemble et les liens qui se construisent entre les êtres humains quel que soit le pays dans lequel ils vivent. Cette condition fondatrice de la vie en société se décline de manière différente suivant les films. Los insólitos peces gato et Medianeras pointent la solitude qui a envahi nos sociétés contemporaines dans lesquelles la rencontre de l’autre est loin d’être évidente. Claudia a la chance de rencontrer une formidable famille d’adoption et Mariana de trouver finalement l’élu de son cœur mais le happy end des deux films n’efface pas le problème de l’isolement social urbain que les nouvelles technologies ne résolvent en rien. Solitude aussi que celle de la nana du film éponyme chilien, intégrée sans l’être dans une famille bourgeoise, défendant bec et ongles le pauvre territoire qu’elle s’est construit au fil des ans, solitaire frustrée, victime des relations paternalistes encore profondément ancrées dans la culture nationale du Chili. Car le Vivre ensemble est aussi traversé par le racisme et les inégalités sociales. Celles que subit la nana dans l’espace clos de la maisonnée mais également celles que vivent au quotidien les indiens mapuche du film El verano de los peces voladores. Leur lutte invisible contre de grands propriétaires terriens omnipotents, héritiers du latifondisme, imprègnent un film qui a le mérite de mettre en lumière la violence sourde des rapports sociaux au Chili. La difficulté de vivre dans un contexte de grandes inégalités socio-économiques est aussi mise en lumière dans La yuma, La jaula de oro, et Siete cajas dont les personnages trouvent des réponses différentes - le sport, l’émigration, la débrouille et les petits trafics– pour aller de l’avant dans des pays qui ne facilitent pas l’intégration sociale. Cette intégration est souvent rendue difficile par la couleur de la peau ou des cheveux qui trahissent des origines métissées. C’est ce que nous relate le film vénézuélien Pelo Malo dans lequel le jeune protagoniste Junior, lisse désespérément sa chevelure pour ressembler aux images transmises par les médias, bien loin de la réalité de la population locale. Enfin, s’il est complexe de trouver sa place et son identité dans une société multiculturelle, il est également difficile d’exister dans un pays sous le joug d’un régime dictatorial, surtout lorsque l’on est un enfant et que l’on doit se cacher. C’est cela que raconte avec talent Infancia clandestina, mémoire douloureuse de l’histoire argentine des années 80. Tous ces films d’auteur, qui offrent au spectateur leur regard personnel de réalisateur ouvriront nos jeunes élèves sur des réalités culturelles qu’ils méconnaissent et éveilleront, nous l’espérons, un intérêt et une curiosité pour la culture dont ils apprennent la langue. Ils leur donneront aussi, certainement, le goût de partager toutes ces découvertes dans une salle de cinéma. 3 Synopsis et Avis Cinélangues 1er trimestre (Octobre-20 décembre 2014) Sept boxes ( Siete cajas) de Juan Carlos Maneglia et Tana Schémbori avec Celso Franco, Víctor Sosa, Nelly Dávalos, Paletita, Manuel Portillo, Paraguay 2013 1h45mn Au Paraguay de nos jours, Victor a dix-sept ans et survit comme il peut en effectuant quelques livraisons avec sa brouette, dans un marché couvert. Un vendredi soir, il accepte une proposition inhabituelle contre de l’argent : livrer sept boîtes – dont il ne sait rien du contenu – en échange de la moitié d’un billet de cent dollars. L’autre moitié du billet déchiré ne lui sera remise qu’après la mission terminée. Mais ce qui ne devait être qu’une simple livraison se transforme rapidement en course-poursuite haletante à laquelle Victor se trouve fatalement mêlé, mais dont il ignore tout… Avis Cinélangues Siete cajas est avant tout un thriller d’une efficacité redoutable dont les folles péripéties créent tout au long du film une tension qui laissent à la fin le spectateur hors d’haleine…Venu du Paraguay et tourné en guarani- à souligner tant il est rare d’avoir la possibilité de voir des films de ce pays – le film a la particularité de se dérouler dans un lieu unique, le marché d’Asunción. C’est dans cet univers immense et coloré, bondé et labyrinthique que le jeune Victor pousse sa brouette dans une course effrénée, poursuivi par des individus peu recommandables qui semblent tout droit venus de l’esperpento ou de la bande dessinée. L'intrigue délirante menée de façon époustouflante se double d'une réflexion sur le pouvoir de l'argent et la fascination des écrans, nous dévoilant une vision pour le moins pessimiste du Paraguay. Le film permettra d’aborder en classe la situation d’un pays dont on parle peu, le Paraguay et de réfléchir à la situation sociale et linguistique de ce pays. On pourra également initier une réflexion cinématographique sur un film qui mélange les genres passant de la comédie au mélodrame et au film noir pour le plus grand bonheur du spectateur. Public conseillé : Tout public (Collège-Lycée) Liens pédagogiques : Cinélangues Thèmes : Vivre ensemble – La ville – le multiculturalisme en Amérique latine Rêves d’or (La Jaula de oro) de Diego Quemada-Diez, avec Ramón Medína, Rodolfo Dominguez, Brandon López, Carlos Chajon, Karen Martínez, Mexique, 2013, 102 minutes. Juan, Sara et Samuel, 15 ans, fuient le Guatemala pour tenter de rejoindre les États-Unis. Au cours de leur traversée du Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien tzotzil ne parlant pas espagnol et voyageant sans papiers. Les adolescents aspirent à un monde meilleur au-delà des frontières mexicaines mais très vite, ils vont devoir affronter une toute autre réalité. Avis Cinélangues Diego Quemada-Diez, dont c’est le premier film, signe un drame de l’immigration à la Ken Loach dans lequel il aborde de front le problème de l’émigration clandestine en Amérique centrale. Après avoir recueilli pendant des années les témoignages de plusieurs centaines de candidats au voyage, le réalisateur signe une épopée réaliste très convaincante, un « trainmovie », qui met en scène 4 jeunes migrants guatémaltèques prêts à tout pour trouver une vie meilleure au-delà de la frontière. Le spectateur les suit pas à pas dans leur sombre et terrible parcours du combattant. C’est rude et sans concession mais aussi très émouvant de par les 4 relations d’entraide et d’amitié qui se nouent entre les protagonistes. Le film s’adresse plutôt à des élèves de lycée (Cycle Terminal : Espaces et Echanges) mais pourra être proposé aussi, avec une bonne préparation en classe, à des élèves de 3ème. Public conseillé : Lycée Dossier pédagogique : http://www.zerodeconduite.net/ Thèmes : Les frontières/Les mouvements de population entre Amérique latine et Amérique du Nord Les drôles de poissons-chats (Los insólitos peces gato) de Claudia Sainte-Luce, avec Ximena Ayala, Lisa Owen, Sonia Franco, Mexique, 2014, 1h29 Claudia a 22 ans et vit seule dans une grande ville du Mexique. Une nuit, elle atterrit aux urgences pour une crise d’appendicite. Elle se lie d’amitié avec Martha, qui occupe le lit voisin. Martha a 46 ans, 4 enfants, et une inépuisable joie de vivre. A sa sortie de l’hôpital, Martha invite Claudia à habiter chez elle. D’abord désorientée par l'organisation chaotique de la maisonnée, Claudia trouve progressivement sa place dans la tribu. Et tandis que la santé de Martha s’affaiblit, le lien de Claudia avec chaque membre de la famille se renforce jour après jour. Avis Cinélangues : Sous son titre énigmatique, ce premier film de la mexicaine Claudia Sainte Luce raconte une amitié entre deux femmes séparées par deux décennies, Martha et Claudia, qui se « reconnaissent » mutuellement. Claudia, jeune fille solitaire qui n’a pas eu de mère, entre dans la danse de la tribu virevoltante de Martha tandis que Martha adopte Claudia comme une fille en plus dans la maison. Le film, par petites touches, raconte avec délicatesse et humour la métamorphose qui s’opère chez Claudia, au contact de Martha, rayonnante de joie de vivre malgré sa maladie. La réalisatrice signe une chronique familiale tendre et touchante sans pathos, inspirée de sa propre histoire. Le film permettra de réfléchir en classe sur les relations familiales et sur des valeurs telles que l’entraide, la solidarité, la générosité, le partage et plus généralement sur la solitude et l’amour dans nos sociétés. Public conseillé : Lycée Liens pédagogiques : Cinélangues Thèmes : Vivre ensemble – La famille - L’apprentissage de la solidarité ou mise en valeur des singularités 2ème trimestre (janvier-21 mars 2015) La Yuma, de Florence Jaugey avec Alma Blanco, Gabriel Benavides, Rigoberto Mayorga Nicaragua, 1h24, 2010 Managua, aujourd'hui. Yuma veut être boxeuse. Dans son quartier pauvre, les gangs luttent pour le contrôle de la rue. Chez elle le manque d'amour dicte sa loi. Le ring, l'énergie, l'agilité des pieds et des mains, sont ses rêves et sa seule option. Une rue, un vol, une rencontre, Yuma connaît Ernesto étudiant en journalisme. Un garçon qui vient de l'autre côté de la ville. Ils sont différents mais tombent amoureux, attirés l'un par l'autre comme deux pôles opposés. Cependant, les inégalités qui les séparent les transforment rapidement en adversaires. Le 5 crime et la pauvreté les mettent face à un Nicaragua divisé en classes sociales violemment contrastées. Avis Cinélangues Tourné à Managua, ce film met en scène le personnage de La Yuma, jeune fille des quartiers pauvres résolue à s’en sortir coûte que coûte grâce à la boxe. Forte, déterminée, luttant seule contre tous pour un avenir meilleur que celui que son milieu lui réserve, elle incarne l’espoir, l’envie de se battre et de construire sa vie sur des bases positives. Ce film permettra de travailler en classe sur ce pays oublié de l’Amérique Centrale et de faire réfléchir les élèves sur de nombreux thèmes : les inégalités sociales et la manière de les affronter, les difficultés des jeunes filles vivant dans des quartiers défavorisés, le rôle structurant du sport….Le film, qui mélange avec habilité les tons –drame, humour, tendresse- et les musiques – rap, raegaeton, rock métal - séduira particulièrement les élèves de collège qui sortiront – sans nul doute - enthousiastes de leur séance cinéma. Public conseillé : Collège et Lycée (Seconde) Dossier pédagogique : Cinélangues Thèmes : L’idée de progrès- Communautés : Le sport : un élément fédérateur Enfance clandestine (Infancia clandestina) de Benjamín Avila avec Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso, Espagne, Argentine, Brésil, 2013, 1h50 Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tous ses amis à l’école et pour Maria dont il est amoureux, Juan se prénomme Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille. C’est une histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine. Avis Cinélangues Enfance clandestine est sans conteste un film brillant à tout point de vue : scénario, mise en scène, interprétation. et nul doute que ce film ‘à hauteur d’enfant’ ne sache toucher les adolescents de nos classes. Benjamin Avila, dont c’est le premier long métrage, souhaitait « se servir de ce qu'il avait vécu pour revisiter l'histoire de la dernière dictature en Argentine entre 1976 et 1983 de son point de vue d'enfant et raconter une histoire d'amour entre gamins et parler ainsi du militantisme de cette époque où la peur côtoyait la joie, l'amour et la passion.. ». Le pari est réussi…Le réalisateur nous livre un film émouvant dont la simplicité pédagogique permettra aux élèves de mieux comprendre cette période trouble de l’histoire argentine. Public conseillé : Tout public, Collège et Lycée Dossier pédagogique : Zéro de conduite Thèmes : La famille/Les régimes totalitaires en Amérique Latine L’été des poissons volants (El verano de los peces voladores) de Marcela Said, avec Gregory Cohen, Francisca Walker, Maria Izquierdo, Chili, 2014, 1h33 Manena est une adolescente déterminée et la fille adorée de Pancho. Ce riche Chilien, grand propriétaire foncier, ne consacre ses vacances qu’à une seule obsession : l'invasion de sa lagune artificielle par des carpes. Alors qu’il recourt à des méthodes de plus en plus extrêmes, 6 Manena connaît cet été ses premiers émois et déboires amoureux – et découvre un monde qui existe silencieusement dans l’ombre du sien : celui des travailleurs indiens Mapuche qui revendiquent l’accès aux terres, et s’opposent à son père. Avis Cinélangues Un premier film de fiction de la réalisatrice chilienne, Marcela Said, qui a le mérite de lever le voile, sur les conditions de vie des communautés mapuche au Chili et sur les discriminations sociales dont elles font l’objet, thématiques peu connues en France et peu traitées en cours d’espagnol. La réalisatrice dresse un embarrassant constat du mépris et de la violence que subissent les indiens dépossédés de leurs terres en toute bonne conscience par les grands propriétaires terriens. C’est à travers le regard de Manena, jeune adolescente en pleine prise de conscience sociale que le spectateur découvre le conflit larvé et violent qui oppose les uns aux autres. Porté par une narration filmique elliptique et impressionniste, d’une grande beauté plastique, le spectateur suit aussi la jeune fille dans ses découvertes amoureuses, vivant avec elle son dernier été de l’innocence. Tant les thématiques sociales et culturelles du film que la technique cinématographique très aboutie et originale de Marcela Said, pourront nourrir des débats intéressants en classe. Public conseillé:Lycée (Seconde/cycle terminal) Dossier pédagogique : Cinélangues Thèmes : Art de vivre ensemble / Territoires / Sentiment d’appartenance /Communautés Espaces et échanges / pouvoir et mémoire 3ème trimestre (21 mars-fin juin 2015) Pelo malo de Mariana Rondón, avec Samantha Castillo, Samuel Lange Zambrano, Beto Benites, Vénézuela, 2014, 1h33 Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l'homme de la famille. C'est comme ça qu'elle l'aime. Avis Cinélangues Pelo Malo, troisième long-métrage de la cinéaste vénézuélienne Mariana Rondón, raconte l'histoire de Junior, un enfant métis d'une dizaine d'années qui tente de trouver sa place dans le monde, dans sa famille - et plus particulièrement auprès de sa mère- et dans sa ville, Caracas. C’est donc un film qui touche à l’intime – la formation de l’identité à l’aube de l’adolescence– et une chronique de la vie quotidienne des classes populaires au Venezuela. La réalisatrice brosse le portrait d’un enfant que se cherche - est-il noir ou blanc ?, aime t il les filles ou les garçons ? et montre comment, en l’absence du père, se tisse une relation conflictuelle entre une jeune mère autoritaire et son -fils. Ce film sensible, parfois abrupt, permettra de réfléchir en classe à la construction identitaire et à l’importance du regard des autres et des images véhiculées par les médias. Il ouvrira également le débat sur la place de la femme dans une société comme le Vénézuela où le conformisme social célèbre le machisme et la virilité des garçons. Public conseillé: Collège (3ème)/Lycée 7 Dossier pédagogique : http://www.cinelatino.com.fr/ Thèmes : Art de vivre ensemble / la famille (solidarités et singularités) / villes et intégration / Visions d’avenir / Le pouvoir des médias Medianeras de Gustavo Taretto avec Pilar López de Ayala, Inés Efron, Carla Peterson, Espagne, Argentine, Allemagne, 1h 35min Martin est phobique mais se soigne. Petit à petit il parvient à sortir de son isolement, de son studio et de sa réalité virtuelle. Il est web-designer. Mariana sort d'une relation longue. Elle est perdue et confuse, à l'image du désordre qui règne dans son appartement. Martin et Mariana vivent dans la même rue, dans des immeubles l'un en face de l'autre mais ne se sont jamais rencontrés. Ils fréquentent les mêmes endroits mais ne se remarquent pas. Comment peuvent-ils se rencontrer dans une ville de trois millions d'habitants? Ce qui les sépare les rassemble... Public conseillé : Lycée Liens pédagogiques : Cinélangues Thèmes : L’art de vivre ensemble – L’idée de progrès –Espaces et Echanges La Nana (la bonne) de Sebastián Silva, avec Catalina Saavedra, Claudia Celedón, Alejandro Goic, Chili, Mexique, 2009, 1h35 Raquel fête son anniversaire chez ses employeurs où elle travaille comme bonne à tout faire depuis plus de vingt ans. Lorsque sa patronne lui annonce l'arrivée de Mercedes qui doit l'aider dans ses tâches, Raquel le prend très mal et commence à exercer une pression psychologique néfaste sur son entourage... Avis Cinélangues : Le deuxième film du réalisateur chilien Sebastián Silva, montre avec une délicate acuité les relations paternalistes entre patrons et employés, au sein d’une famille bourgeoise de Santiago du Chili. Il brosse, à travers le portrait de Raquel, la « bonne », aimante, effacée et totalement frustrée, celui d'une catégorie de gens aliénés par leur servitude. Alors que Raquel, soumise à cette condition depuis tant d’années qu’elle l’a complètement intégrée, défend son territoire contre les nouvelles « jeunes arrivantes » qui le menacent, le réalisateur pointe la névrose et la relation maître-esclave qui s’est développée, sous l'apparence de la normalité, voire de l'harmonie. La situation, héritée du latifondisme, est profondément ancrée dans le mode de vie au Chili et fait partie de la « culture nationale ». On pourra donc aborder le film en classe d’un point de vue des relations humaines (en mettant éventuellement le film en parallèle avec d’autres oeuvres sur le même thème comme The servant de Joseph Losey) et d’un point de vue sociologique dans un contexte plus spécifiquement chilien et latinoaméricain. Public conseillé : Lycée Liens pédagogiques : Cinélangues Thèmes : L’art de vivre ensemble – Les relations de pouvoir 8 Collège 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre Sept boxes ( Siete cajas) de Juan Carlos Maneglia et Tana Schémbori avec Celso Franco, Víctor Sosa, Nelly Dávalos, Paletita, Manuel Portillo, Paraguay 2013 1h45mn La Yuma, de Florence Jaugey avec Alma Blanco, Gabriel Benavides, Rigoberto Mayorga Nicaragua, 1h24, 2010 Pelo malo de Mariana Rondón, avec Samantha Castillo, Samuel Lange Zambrano, Beto Benites, Vénézuela, 2014, 1h33 Lycée 1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre Seconde Cycle terminal Rêves d’or (La Jaula de oro) de Diego Quemada-Diez, avec Ramón Medína, Rodolfo Dominguez, Brandon López, Carlos Chajon, Karen Martínez, Mexique, 2013, 102 minutes Enfance clandestine (Infancia clandestina) de Benjamín Avila avec Ernesto Alterio, Natalia Oreiro, César Troncoso, Espagne, Argentine, Brésil, 2013, 1h50 Medianeras de Gustavo Taretto avec Pilar López de Ayala, Inés Efron, Carla Peterson, Espagne, Argentine, Allemagne, 1h 35min Les drôles de poissons-chats (Los insólitos peces gato) de Claudia Sainte-Luce, avec Ximena Ayala, Lisa Owen, Sonia Franco, Mexique, 2014, 1h29 L’été des poissons volants (El verano de los peces voladores) de Marcela Said, avec Gregory Cohen, Francisca Walker, Maria Izquierdo, Chili, 2014, 1h33 La Nana (la bonne) de Sebastián Silva, avec Catalina Saavedra, Claudia Celedón, Alejandro Goic, Chili, Mexique, 2009, 1h35 er ACTU CINEMA -1 trimestre Les niveaux de classe sont donnés à EN titre ESPAGNOL indicatif. Les professeurs ont aussi la possibilité de choisir, par trimestre, le film qui leur convient le mieux parmi les films disponibles et de construire propre programmation. CINEMAainsi LE leur NOUVEAU LATINA Pour retrouver tous les synopsis des films, les Avis Cinélangues et les dossiers ou documentation pédagogique : http://www.cinelangues.com La programmation trimestrielle est diffusée à tous les établissements scolaires de Paris en début de trimestre par la Délégation Académique aux Arts et à la Culture du Rectorat de Paris. Si vous ne la receviez pas, vous pouvez la télécharger sur le site de Cinélangues. Si vous souhaitez intégrer notre mailing « professeurs » pour être invités régulièrement à des avant-premières, écrivez-nous à : [email protected] 9 POUR RÉSERVER Cinéma LE NOUVEAU LATINA 20, rue du Temple 75004 Paris (M°Hôtel de Ville) Téléphone : 01 42 78 00 10 (Virginie Mercier) Mail : [email protected] Les séances scolaires ont lieu en matinée, exceptionnellement l’après-midi (film en sortie nationale ou effectif important). Laisser un message sur le répondeur téléphonique avec vos coordonnées personnelles précises ainsi que celles de votre établissement scolaire. Vous serez recontactés dans les meilleurs délais et recevrez un bon de réservation Tarif groupe (à partir de 15 personnes) : 4 euros/élève Gratuité pour un accompagnateur (pour 12 élèves) Site Internet : http://www.lenouveaulatina.com Cinéma LES PARNASSIENS : 98, Boulevard du Montparnasse 75017 Paris – métro Vavin Cinéma LES 5 CAUMARTIN : 101, rue St Lazare 75009 Paris – métro St Lazare – Havre Caumartin Réservations scolaires : Ghislaine Masset ou Inmaculada Gómez Téléphone : 01 42 25 28 25 / 0622381861 Mail: [email protected] Séances scolaires : Tous les jours en matinée (9h30 ou 10 h en fonction de la durée du film et de l’effectif d’élèves (minimum 60). Possibilité de séances l’après-midi uniquement pour les films en sortie nationale ou pour des effectifs d’élèves important minimum 200. Tarif groupe (à partir de 15 personnes) : 4 euros/élève Gratuité pour les accompagnateurs (pour 12 élèves) Contact Cinélangues : Odile MONTAUFRAY Professeur Relais Cinélangues Délégation Académique à l’Action Culturelle (DAAC) Rectorat de Paris [email protected] 10