programmation cinélangues 2009-2010

Transcription

programmation cinélangues 2009-2010
PROGRAMMATION
2014-2015
Collège – Lycée
ESPAGNOL
Avec le soutien de :
En collaboration avec :
1
PROGRAMMATION 2014-2015
9 long-métrages auxquels viennent s’ajouter en cours d’année scolaire
d’autres films en fonction de l’actualité cinématographique.
COLLÈGE
LYCÉE (Seconde-Cycle Terminal)
TRIM. 1
(Oct-Déc.)
Séance professeurs :
4 oct.2014
Avant-première Cinélangues :
16 sept.2014
TRIM.2
(Janv.Mars)
Séance professeurs :
6 décembre 2014
TRIM.3
(Avril-Juin)
Séance professeurs : 7 mars 2014
Séance professeurs : 10 janvier
2015
Séance professeurs : 7 février
2015
2
Présentation générale
La programmation Cinélangues espagnol 2014-2015 propose un grand voyage nord/sud à travers
l’Amérique latine, avec un focus particulier sur l’Argentine, le Mexique, et le Chili, pays qui
connaissent, depuis plusieurs années pour le premier, plus récemment pour les autres, un remarquable
élan de créativité cinématographique. D’autres films ouvrent sur des cinématographies plus
confidentielles et émergentes comme le Nicaragua, le Venezuela et…le Paraguay.
Difficile à première vue de trouver des thématiques communes à tous ces films, tant les réalités qu’ils
mettent en images sont plurielles, diverses et variées…Et pourtant…En se penchant sur tous ces récits
filmiques, on s’aperçoit que la plupart de ces oeuvres interrogent le Vivre ensemble et les liens qui se
construisent entre les êtres humains quel que soit le pays dans lequel ils vivent.
Cette condition fondatrice de la vie en société se décline de manière différente suivant les films. Los
insólitos peces gato et Medianeras pointent la solitude qui a envahi nos sociétés contemporaines dans
lesquelles la rencontre de l’autre est loin d’être évidente. Claudia a la chance de rencontrer une
formidable famille d’adoption et Mariana de trouver finalement l’élu de son cœur mais le happy end
des deux films n’efface pas le problème de l’isolement social urbain que les nouvelles technologies ne
résolvent en rien.
Solitude aussi que celle de la nana du film éponyme chilien, intégrée sans l’être dans une famille
bourgeoise, défendant bec et ongles le pauvre territoire qu’elle s’est construit au fil des ans, solitaire
frustrée, victime des relations paternalistes encore profondément ancrées dans la culture nationale du
Chili.
Car le Vivre ensemble est aussi traversé par le racisme et les inégalités sociales. Celles que subit la
nana dans l’espace clos de la maisonnée mais également celles que vivent au quotidien les indiens
mapuche du film El verano de los peces voladores. Leur lutte invisible contre de grands propriétaires
terriens omnipotents, héritiers du latifondisme, imprègnent un film qui a le mérite de mettre en
lumière la violence sourde des rapports sociaux au Chili.
La difficulté de vivre dans un contexte de grandes inégalités socio-économiques est aussi mise en
lumière dans La yuma, La jaula de oro, et Siete cajas dont les personnages trouvent des réponses
différentes - le sport, l’émigration, la débrouille et les petits trafics– pour aller de l’avant dans des pays
qui ne facilitent pas l’intégration sociale.
Cette intégration est souvent rendue difficile par la couleur de la peau ou des cheveux qui trahissent
des origines métissées. C’est ce que nous relate le film vénézuélien Pelo Malo dans lequel le jeune
protagoniste Junior, lisse désespérément sa chevelure pour ressembler aux images transmises par les
médias, bien loin de la réalité de la population locale.
Enfin, s’il est complexe de trouver sa place et son identité dans une société multiculturelle, il est
également difficile d’exister dans un pays sous le joug d’un régime dictatorial, surtout lorsque l’on est
un enfant et que l’on doit se cacher. C’est cela que raconte avec talent Infancia clandestina, mémoire
douloureuse de l’histoire argentine des années 80.
Tous ces films d’auteur, qui offrent au spectateur leur regard personnel de réalisateur ouvriront nos
jeunes élèves sur des réalités culturelles qu’ils méconnaissent et éveilleront, nous l’espérons, un intérêt
et une curiosité pour la culture dont ils apprennent la langue. Ils leur donneront aussi, certainement, le
goût de partager toutes ces découvertes dans une salle de cinéma.
3
Synopsis et Avis Cinélangues
1er trimestre (Octobre-20 décembre 2014)
Sept boxes ( Siete cajas) de Juan Carlos Maneglia et Tana Schémbori avec Celso Franco,
Víctor Sosa, Nelly Dávalos, Paletita, Manuel Portillo, Paraguay 2013 1h45mn
Au Paraguay de nos jours, Victor a dix-sept ans et survit comme il peut en effectuant quelques
livraisons avec sa brouette, dans un marché couvert. Un vendredi soir, il accepte une
proposition inhabituelle contre de l’argent : livrer sept boîtes – dont il ne sait rien du contenu
– en échange de la moitié d’un billet de cent dollars. L’autre moitié du billet déchiré ne lui
sera remise qu’après la mission terminée. Mais ce qui ne devait être qu’une simple livraison
se transforme rapidement en course-poursuite haletante à laquelle Victor se trouve fatalement
mêlé, mais dont il ignore tout…
Avis Cinélangues
Siete cajas est avant tout un thriller d’une efficacité redoutable dont les folles péripéties créent
tout au long du film une tension qui laissent à la fin le spectateur hors d’haleine…Venu du
Paraguay et tourné en guarani- à souligner tant il est rare d’avoir la possibilité de voir des
films de ce pays – le film a la particularité de se dérouler dans un lieu unique, le marché
d’Asunción. C’est dans cet univers immense et coloré, bondé et labyrinthique que le jeune
Victor pousse sa brouette dans une course effrénée, poursuivi par des individus peu
recommandables qui semblent tout droit venus de l’esperpento ou de la bande dessinée.
L'intrigue délirante menée de façon époustouflante se double d'une réflexion sur le pouvoir de
l'argent et la fascination des écrans, nous dévoilant une vision pour le moins pessimiste du
Paraguay. Le film permettra d’aborder en classe la situation d’un pays dont on parle peu, le
Paraguay et de réfléchir à la situation sociale et linguistique de ce pays. On pourra également
initier une réflexion cinématographique sur un film qui mélange les genres passant de la
comédie au mélodrame et au film noir pour le plus grand bonheur du spectateur.
Public conseillé : Tout public (Collège-Lycée)
Liens pédagogiques : Cinélangues
Thèmes : Vivre ensemble – La ville – le multiculturalisme en Amérique latine
Rêves d’or (La Jaula de oro) de Diego Quemada-Diez, avec Ramón Medína, Rodolfo
Dominguez, Brandon López, Carlos Chajon, Karen Martínez, Mexique, 2013, 102 minutes.
Juan, Sara et Samuel, 15 ans, fuient le Guatemala pour tenter de rejoindre les États-Unis. Au
cours de leur traversée du Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien tzotzil ne parlant pas
espagnol et voyageant sans papiers. Les adolescents aspirent à un monde meilleur au-delà des
frontières mexicaines mais très vite, ils vont devoir affronter une toute autre réalité.
Avis Cinélangues
Diego Quemada-Diez, dont c’est le premier film, signe un drame de l’immigration à la Ken
Loach dans lequel il aborde de front le problème de l’émigration clandestine en Amérique
centrale. Après avoir recueilli pendant des années les témoignages de plusieurs centaines de
candidats au voyage, le réalisateur signe une épopée réaliste très convaincante, un « trainmovie », qui met en scène 4 jeunes migrants guatémaltèques prêts à tout pour trouver une vie
meilleure au-delà de la frontière. Le spectateur les suit pas à pas dans leur sombre et terrible
parcours du combattant. C’est rude et sans concession mais aussi très émouvant de par les
4
relations d’entraide et d’amitié qui se nouent entre les protagonistes. Le film s’adresse plutôt à
des élèves de lycée (Cycle Terminal : Espaces et Echanges) mais pourra être proposé aussi,
avec une bonne préparation en classe, à des élèves de 3ème.
Public conseillé : Lycée
Dossier pédagogique : http://www.zerodeconduite.net/
Thèmes : Les frontières/Les mouvements de population entre Amérique latine et
Amérique du Nord
Les drôles de poissons-chats (Los insólitos peces gato) de Claudia Sainte-Luce, avec
Ximena Ayala, Lisa Owen, Sonia Franco, Mexique, 2014, 1h29
Claudia a 22 ans et vit seule dans une grande ville du Mexique. Une nuit, elle atterrit aux
urgences pour une crise d’appendicite. Elle se lie d’amitié avec Martha, qui occupe le lit
voisin. Martha a 46 ans, 4 enfants, et une inépuisable joie de vivre. A sa sortie de l’hôpital,
Martha invite Claudia à habiter chez elle. D’abord désorientée par l'organisation chaotique de
la maisonnée, Claudia trouve progressivement sa place dans la tribu. Et tandis que la santé de
Martha s’affaiblit, le lien de Claudia avec chaque membre de la famille se renforce jour après
jour.
Avis Cinélangues :
Sous son titre énigmatique, ce premier film de la mexicaine Claudia Sainte Luce raconte une
amitié entre deux femmes séparées par deux décennies, Martha et Claudia, qui se
« reconnaissent » mutuellement. Claudia, jeune fille solitaire qui n’a pas eu de mère, entre
dans la danse de la tribu virevoltante de Martha tandis que Martha adopte Claudia comme une
fille en plus dans la maison. Le film, par petites touches, raconte avec délicatesse et humour la
métamorphose qui s’opère chez Claudia, au contact de Martha, rayonnante de joie de vivre
malgré sa maladie. La réalisatrice signe une chronique familiale tendre et touchante sans
pathos, inspirée de sa propre histoire. Le film permettra de réfléchir en classe sur les relations
familiales et sur des valeurs telles que l’entraide, la solidarité, la générosité, le partage et plus
généralement sur la solitude et l’amour dans nos sociétés.
Public conseillé : Lycée
Liens pédagogiques : Cinélangues
Thèmes : Vivre ensemble – La famille - L’apprentissage de la solidarité ou mise en
valeur des singularités
2ème trimestre (janvier-21 mars 2015)
La Yuma, de Florence Jaugey avec Alma Blanco, Gabriel Benavides, Rigoberto Mayorga
Nicaragua, 1h24, 2010
Managua, aujourd'hui. Yuma veut être boxeuse. Dans son quartier pauvre, les gangs luttent
pour le contrôle de la rue. Chez elle le manque d'amour dicte sa loi. Le ring, l'énergie, l'agilité
des pieds et des mains, sont ses rêves et sa seule option. Une rue, un vol, une rencontre, Yuma
connaît Ernesto étudiant en journalisme. Un garçon qui vient de l'autre côté de la ville. Ils sont
différents mais tombent amoureux, attirés l'un par l'autre comme deux pôles opposés.
Cependant, les inégalités qui les séparent les transforment rapidement en adversaires. Le
5
crime et la pauvreté les mettent face à un Nicaragua divisé en classes sociales violemment
contrastées.
Avis Cinélangues
Tourné à Managua, ce film met en scène le personnage de La Yuma, jeune fille des quartiers
pauvres résolue à s’en sortir coûte que coûte grâce à la boxe. Forte, déterminée, luttant seule
contre tous pour un avenir meilleur que celui que son milieu lui réserve, elle incarne l’espoir,
l’envie de se battre et de construire sa vie sur des bases positives. Ce film permettra de
travailler en classe sur ce pays oublié de l’Amérique Centrale et de faire réfléchir les élèves
sur de nombreux thèmes : les inégalités sociales et la manière de les affronter, les difficultés
des jeunes filles vivant dans des quartiers défavorisés, le rôle structurant du sport….Le film,
qui mélange avec habilité les tons –drame, humour, tendresse- et les musiques – rap,
raegaeton, rock métal - séduira particulièrement les élèves de collège qui sortiront – sans nul
doute - enthousiastes de leur séance cinéma.
Public conseillé : Collège et Lycée (Seconde)
Dossier pédagogique : Cinélangues
Thèmes : L’idée de progrès- Communautés : Le sport : un élément fédérateur
Enfance clandestine (Infancia clandestina) de Benjamín Avila avec Ernesto Alterio,
Natalia Oreiro, César Troncoso, Espagne, Argentine, Brésil, 2013, 1h50
Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse
identité après des années d’exil. Les parents de Juan et son oncle Beto sont membres de
l’organisation Montoneros, en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans
relâche. Pour tous ses amis à l’école et pour Maria dont il est amoureux, Juan se prénomme
Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille. C’est une
histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine.
Avis Cinélangues
Enfance clandestine est sans conteste un film brillant à tout point de vue : scénario, mise en
scène, interprétation. et nul doute que ce film ‘à hauteur d’enfant’ ne sache toucher les
adolescents de nos classes. Benjamin Avila, dont c’est le premier long métrage, souhaitait « se
servir de ce qu'il avait vécu pour revisiter l'histoire de la dernière dictature en Argentine entre
1976 et 1983 de son point de vue d'enfant et raconter une histoire d'amour entre gamins et
parler ainsi du militantisme de cette époque où la peur côtoyait la joie, l'amour et la passion..
». Le pari est réussi…Le réalisateur nous livre un film émouvant dont la simplicité
pédagogique permettra aux élèves de mieux comprendre cette période trouble de l’histoire
argentine.
Public conseillé : Tout public, Collège et Lycée
Dossier pédagogique : Zéro de conduite
Thèmes : La famille/Les régimes totalitaires en Amérique Latine
L’été des poissons volants (El verano de los peces voladores) de Marcela Said, avec
Gregory Cohen, Francisca Walker, Maria Izquierdo, Chili, 2014, 1h33
Manena est une adolescente déterminée et la fille adorée de Pancho. Ce riche Chilien, grand
propriétaire foncier, ne consacre ses vacances qu’à une seule obsession : l'invasion de sa
lagune artificielle par des carpes. Alors qu’il recourt à des méthodes de plus en plus extrêmes,
6
Manena connaît cet été ses premiers émois et déboires amoureux – et découvre un monde qui
existe silencieusement dans l’ombre du sien : celui des travailleurs indiens Mapuche qui
revendiquent l’accès aux terres, et s’opposent à son père.
Avis Cinélangues
Un premier film de fiction de la réalisatrice chilienne, Marcela Said, qui a le mérite de lever le
voile, sur les conditions de vie des communautés mapuche au Chili et sur les discriminations
sociales dont elles font l’objet, thématiques peu connues en France et peu traitées en cours
d’espagnol. La réalisatrice dresse un embarrassant constat du mépris et de la violence que
subissent les indiens dépossédés de leurs terres en toute bonne conscience par les grands
propriétaires terriens. C’est à travers le regard de Manena, jeune adolescente en pleine prise
de conscience sociale que le spectateur découvre le conflit larvé et violent qui oppose les uns
aux autres. Porté par une narration filmique elliptique et impressionniste, d’une grande beauté
plastique, le spectateur suit aussi la jeune fille dans ses découvertes amoureuses, vivant avec
elle son dernier été de l’innocence. Tant les thématiques sociales et culturelles du film que la
technique cinématographique très aboutie et originale de Marcela Said, pourront nourrir des
débats intéressants en classe.
Public conseillé:Lycée (Seconde/cycle terminal)
Dossier pédagogique : Cinélangues
Thèmes : Art de vivre ensemble / Territoires / Sentiment d’appartenance /Communautés
Espaces et échanges / pouvoir et mémoire
3ème trimestre (21 mars-fin juin 2015)
Pelo malo de Mariana Rondón, avec Samantha Castillo, Samuel Lange Zambrano, Beto
Benites, Vénézuela, 2014, 1h33
Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés
de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec
sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l'homme de la
famille. C'est comme ça qu'elle l'aime.
Avis Cinélangues
Pelo Malo, troisième long-métrage de la cinéaste vénézuélienne Mariana Rondón, raconte
l'histoire de Junior, un enfant métis d'une dizaine d'années qui tente de trouver sa place dans le
monde, dans sa famille - et plus particulièrement auprès de sa mère- et dans sa ville, Caracas.
C’est donc un film qui touche à l’intime – la formation de l’identité à l’aube de l’adolescence– et une chronique de la vie quotidienne des classes populaires au Venezuela. La réalisatrice
brosse le portrait d’un enfant que se cherche - est-il noir ou blanc ?, aime t il les filles ou les
garçons ? et montre comment, en l’absence du père, se tisse une relation conflictuelle entre
une jeune mère autoritaire et son -fils. Ce film sensible, parfois abrupt, permettra de réfléchir
en classe à la construction identitaire et à l’importance du regard des autres et des images
véhiculées par les médias. Il ouvrira également le débat sur la place de la femme dans une
société comme le Vénézuela où le conformisme social célèbre le machisme et la virilité des
garçons.
Public conseillé: Collège (3ème)/Lycée
7
Dossier pédagogique : http://www.cinelatino.com.fr/
Thèmes : Art de vivre ensemble / la famille (solidarités et singularités) / villes et
intégration / Visions d’avenir / Le pouvoir des médias
Medianeras de Gustavo Taretto avec Pilar López de Ayala, Inés Efron, Carla Peterson,
Espagne, Argentine, Allemagne, 1h 35min
Martin est phobique mais se soigne. Petit à petit il parvient à sortir de son isolement, de son
studio et de sa réalité virtuelle. Il est web-designer. Mariana sort d'une relation longue. Elle
est perdue et confuse, à l'image du désordre qui règne dans son appartement. Martin et
Mariana vivent dans la même rue, dans des immeubles l'un en face de l'autre mais ne se sont
jamais rencontrés. Ils fréquentent les mêmes endroits mais ne se remarquent pas. Comment
peuvent-ils se rencontrer dans une ville de trois millions d'habitants? Ce qui les sépare les
rassemble...
Public conseillé : Lycée
Liens pédagogiques : Cinélangues
Thèmes : L’art de vivre ensemble – L’idée de progrès –Espaces et Echanges
La Nana (la bonne) de Sebastián Silva, avec Catalina Saavedra, Claudia Celedón,
Alejandro Goic, Chili, Mexique, 2009, 1h35
Raquel fête son anniversaire chez ses employeurs où elle travaille comme bonne à tout faire
depuis plus de vingt ans. Lorsque sa patronne lui annonce l'arrivée de Mercedes qui doit
l'aider dans ses tâches, Raquel le prend très mal et commence à exercer une pression
psychologique néfaste sur son entourage...
Avis Cinélangues :
Le deuxième film du réalisateur chilien Sebastián Silva, montre avec une délicate acuité les
relations paternalistes entre patrons et employés, au sein d’une famille bourgeoise de Santiago
du Chili. Il brosse, à travers le portrait de Raquel, la « bonne », aimante, effacée et totalement
frustrée, celui d'une catégorie de gens aliénés par leur servitude. Alors que Raquel, soumise à
cette condition depuis tant d’années qu’elle l’a complètement intégrée, défend son territoire
contre les nouvelles « jeunes arrivantes » qui le menacent, le réalisateur pointe la névrose et la
relation maître-esclave qui s’est développée, sous l'apparence de la normalité, voire de
l'harmonie. La situation, héritée du latifondisme, est profondément ancrée dans le mode de vie
au Chili et fait partie de la « culture nationale ». On pourra donc aborder le film en classe d’un
point de vue des relations humaines (en mettant éventuellement le film en parallèle avec
d’autres oeuvres sur le même thème comme The servant de Joseph Losey) et d’un point de
vue sociologique dans un contexte plus spécifiquement chilien et latinoaméricain.
Public conseillé : Lycée
Liens pédagogiques : Cinélangues
Thèmes : L’art de vivre ensemble – Les relations de pouvoir
8
Collège
1er
trimestre
2ème
trimestre
3ème
trimestre
Sept boxes ( Siete cajas) de Juan Carlos Maneglia et Tana
Schémbori avec Celso Franco, Víctor Sosa, Nelly Dávalos,
Paletita, Manuel Portillo, Paraguay 2013 1h45mn
La Yuma, de Florence Jaugey avec Alma Blanco, Gabriel
Benavides, Rigoberto Mayorga
Nicaragua, 1h24, 2010
Pelo malo de Mariana Rondón, avec Samantha Castillo,
Samuel Lange Zambrano, Beto Benites,
Vénézuela, 2014, 1h33
Lycée
1er trimestre
2ème trimestre
3ème trimestre
Seconde
Cycle terminal
Rêves d’or (La Jaula de oro) de
Diego Quemada-Diez, avec Ramón
Medína, Rodolfo Dominguez,
Brandon López, Carlos Chajon,
Karen Martínez, Mexique, 2013,
102 minutes
Enfance clandestine (Infancia
clandestina) de Benjamín Avila
avec Ernesto Alterio, Natalia
Oreiro, César Troncoso, Espagne,
Argentine, Brésil, 2013, 1h50
Medianeras de Gustavo Taretto
avec Pilar López de Ayala, Inés
Efron, Carla Peterson, Espagne,
Argentine, Allemagne, 1h 35min
Les drôles de poissons-chats (Los
insólitos peces gato) de Claudia
Sainte-Luce, avec Ximena Ayala,
Lisa Owen, Sonia Franco,
Mexique, 2014, 1h29
L’été des poissons volants (El
verano de los peces voladores) de
Marcela Said, avec Gregory
Cohen, Francisca Walker, Maria
Izquierdo, Chili, 2014, 1h33
La Nana (la bonne) de Sebastián
Silva, avec Catalina Saavedra,
Claudia Celedón, Alejandro Goic,
Chili, Mexique, 2009, 1h35
er
ACTU
CINEMA
-1 trimestre
Les niveaux de classe
sont
donnés à EN
titre ESPAGNOL
indicatif. Les professeurs
ont aussi la possibilité de
choisir, par trimestre, le film qui leur convient le mieux parmi les films disponibles et de
construire
propre programmation.
CINEMAainsi
LE leur
NOUVEAU
LATINA
Pour retrouver tous les synopsis des films, les Avis Cinélangues
et les dossiers ou documentation pédagogique :
http://www.cinelangues.com
La programmation trimestrielle est diffusée à tous les établissements
scolaires de Paris en début de trimestre par la Délégation Académique aux
Arts et à la Culture du Rectorat de Paris. Si vous ne la receviez pas, vous
pouvez la télécharger sur le site de Cinélangues.
Si vous souhaitez intégrer notre mailing « professeurs » pour être invités
régulièrement à des avant-premières, écrivez-nous à :
[email protected]
9
POUR RÉSERVER
Cinéma LE NOUVEAU LATINA
20, rue du Temple
75004 Paris (M°Hôtel de Ville)
Téléphone : 01 42 78 00 10 (Virginie Mercier)
Mail : [email protected]
Les séances scolaires ont lieu en matinée, exceptionnellement l’après-midi (film en sortie nationale ou effectif
important). Laisser un message sur le répondeur téléphonique avec vos coordonnées personnelles précises
ainsi que celles de votre établissement scolaire. Vous serez recontactés dans les meilleurs délais et recevrez un
bon de réservation
Tarif groupe (à partir de 15 personnes) : 4 euros/élève
Gratuité pour un accompagnateur (pour 12 élèves)
Site Internet : http://www.lenouveaulatina.com
Cinéma LES PARNASSIENS : 98, Boulevard du Montparnasse 75017 Paris – métro Vavin
Cinéma LES 5 CAUMARTIN : 101, rue St Lazare 75009 Paris – métro St Lazare – Havre
Caumartin
Réservations scolaires : Ghislaine Masset ou Inmaculada Gómez
Téléphone : 01 42 25 28 25 / 0622381861
Mail: [email protected]
Séances scolaires : Tous les jours en matinée (9h30 ou 10 h en fonction de la durée du film et
de l’effectif d’élèves (minimum 60). Possibilité de séances l’après-midi uniquement pour les
films en sortie nationale ou pour des effectifs d’élèves important minimum 200.
Tarif groupe (à partir de 15 personnes) : 4 euros/élève
Gratuité pour les accompagnateurs (pour 12 élèves)
Contact Cinélangues :
Odile MONTAUFRAY
Professeur Relais Cinélangues
Délégation Académique à l’Action Culturelle (DAAC)
Rectorat de Paris
[email protected]
10

Documents pareils