CHARBON VEGETAL ET MYRTILLE

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CHARBON VEGETAL ET MYRTILLE
CHARBON VEGETAL ET MYRTILLE
« Dans l'Antiquité, Hippocrate et Pline recommandent
chaudement et utilisent le charbon végétal dans le traitement
de l'épilepsie, du vertige, de la chlorose (une forme d'anémie) et
de l'anthrax, une toxi-infection transmise à l'homme lors de
travaux de boucherie ou de tannage. Au XVIIIe siècle, D.M. Kehls
écrit un mémoire dans lequel il recommande l'usage des
cataplasmes de charbon en vue d'éliminer les mauvaises odeurs
d'ulcères gangréneux et de purifier l'haleine lorsqu'il est
employé comme rince-bouche. Il recommande aussi son usage
interne dans le traitement de la fièvre putride et de tout état «
bileux ». Le XIXe siècle verra l'usage industriel du charbon
prendre un grand essor : on l'emploiera pour absorber les gaz,
décolorer de nombreux liquides, raffiner le sucre, purifier l'eau,
ventiler les égouts et fabriquer de très efficaces masques à gaz.
On découvre aussi son grand pouvoir en tant qu'antidote ou
contrepoison dans de nombreux empoisonnements au mercure,
à strychnine, à l'opium, à la morphine, au nitrate d'argent et aux
sels de plomb, entre autres. En Amérique, 'intérêt pour le
charbon se concentre sur son efficacité pour soulager les
troubles gastro-intestinaux et prévenir le choléra, la variole, la
typhoïde et toutes les fièvres malignes.
Le début du XXe siècle ne connaît pas encore les antibiotiques. Il
se tourne donc vers le charbon végétal activé et cherche à
exploiter son grand pouvoir anti-infectieux. De nombreuses
études ont établi alors qu'il adsorbe les staphylocoques, les
streptocoques, les méningocoques, les gonocoques, les
colibacilles (Escherichia coli), Pseudomonas chloraphis et
Pseudomonas aeruginosa, des agents pathogènes fréquents
dans les infections contractées en milieu hospitalier, les
nombreuses et multiples toxines bactériennes dont Vibrio
cholerae et des virus (variole et fièvre aphteuse). Les médecins
français penseront à l'utiliser en injection intraveineuse comme
médicament de choc dans les maladies infectieuses dont la
tuberculose, avec succès, jusqu'à ce que la découverte des
antibiotiques relègue aux oubliettes le pouvoir anti-infectieux du
charbon végétal activé.
A partir des années 70, on redécouvrira le charbon mais on
insistera alors sur son grand pouvoir dans les désordres gastrointestinaux, les intoxications alimentaires, l'insuffisance rénale
chronique et aiguë, l'abaissement rapide et sans aucun effet
secondaire des taux élevés de cholestérol sanguin, « l'allergie au
soleil », le vieillissement et les empoisonnements. »
En gélules d'origine végétale (pots de 120 gélules), pour
consommer à tout moment : 3 gélules matin, midi et soir avec
un grand verre d'eau.
MYRTILLE : à l'action du charbon Activé, la myrtille ajoute son
action antiseptique naturelle reconnue.