Poursuite du développement positif (Patrimonium dans l`AGEFI)

Transcription

Poursuite du développement positif (Patrimonium dans l`AGEFI)
Décision très favorable
à Stephan Schmidheiny
PAGE 6 mercredi 30 novembre 2016
Poursuite du
développement
positif
PATRIMONIUM SWISS REAL
ESTATE FUND. Le fonds
immobilier possède
un intéressant potentiel
de croissance. Notamment
à Montreux et à Baar (ZG).
Le parc immobilier de Patrimonium Swiss Real Estate Fund est
composé, au 30 septembre 2016,
de 48 immeubles locatifs, 7 immeubles mixtes et 5 immeubles
commerciaux pour une valeur
vénale totale de 705 millions defrancs (30.09.2015: 637 millions). La valeur nette d’inventaire est passée de 122,37 francs
(après distribution) à 123,72
francs. Le taux d’endettement
est, au 30 septembre 2016, de
25,31% (30.09.2015: 29,62%)
avec un taux d’intérêt moyen de
1,92%.
L’optimisation du portefeuille
existant et la rénovation totale
des immeubles, assurant l’augmentation des revenus locatifs,
font partie de la stratégie de croissance du fonds. Au 1er juillet 2016
les deux immeubles situés à
Grenchen/SO ont été vendus
pour un montant de 5 millions
(valeur vénale 4.136.000 francs).
Le fonds a également vendu le
1er avril 2016 à Echandens/VD,
5 appartements constitués en
PPE pour la somme de 2 millions
de francs.
Avec le projet de construction à
Montreux/VD, les surélévations
d’immeubles dans les cantons de
Genève et Vaud, ainsi que le potentiel de développement du site
de l’ancienne filature «Lorze» à
Baar/ZG, le fonds possède un intéressant potentiel de croissance.
Les loyers encaissés ont augmenté depuis le précédent bouclement semestriel de 2,88 millions, ce qui correspond à une
hausse de 17,8%. Les revenus
supplémentaires proviennent en
grande partie de l’achat en copropriété des immeubles de
Baar/ZG et de l’achèvement des
2 projets de construction de Erlenmatt/BS et Echandens/VD.
Le résultat net de 7,2 millions
pour le semestre a augmenté par
rapport à la même période l’an
dernier (31.03 -30.09.2015) de
2,1 millions.n
IMPACT IMMOBILIEN:
remboursement
de la valeur nominale
Impact Immobilien procédera le
2 décembre à une réduction de la
valeur nominale de son titre, décidé lors de l’assemblée générale
du 16 septembre. Lors de l’opération, le capital-actions de
12.370.262,19 francs sera amputé de 303.254,64 francs. La valeur nominale de l’action diminue via paiement en espèces de
0,24 franc net à 9,55 francs, a indiqué l’entreprise hier. La réduction de la valeur nominale est prévue le 2 décembre et le
remboursement de la différence
aux actionnaires est prévu le 6 décembre. Le portefeuille de Impact Immobilien comprend notamment des cabinets de
médecins, ainsi que l’aménagement de logements sociaux dans
les cantons de Berne, Bâle et Aarau.
ETERNIT BIS. Une centaine de cas de décès liés à l’amiante sont jugés prescrits en Italie.
Une juge italienne a réduit hier
les charges pesant sur Stephan
Schmidheiny pour les décès dus
à l’amiante en Italie. L’industriel
suisse sera jugé pour homicide
par négligence, et non plus pour
homicide volontaire dans l’affaire
«Eternit bis». En conséquence, la
juge turinoise Federica Bompieri
a déclaré la prescription pour une
centaine de cas et a renvoyé les
autres aux parquets régionaux de
Reggio Emilia, Naples et Vercelli.
Stephan Schmidheiny sera jugé
à Turin pour deux cas à partir du
14 juin 2017. L’avocat de
l’homme d’affaires a salué «une
grande victoire».
Lors d’un premier dossier, la Cour
de cassation italienne avait acquitté M. Schmidheiny en novembre 2014, jugeant les faits
prescrits. Le parquet de Turin a
peu après exigé la tenue d’un second procès contre M. Schmidheiny concernant 258 nouveaux
STEPHAN SCHMIDHEINY.
La charge est ramenée
à homicide par négligence.
décès liés à l’amiante dans les quatre usines transalpines du groupe
Eternit S.p.a Gênes. Elle parlait
d’homicide intentionnel.
Jusqu’à la faillite du groupe transalpin, survenue en 1986, M.
Schmidheiny en était le plus
grand actionnaire, puis le principal actionnaire. L’entreprise proposait des produits à base de fibres
et ciments à l’amiante, comme des
tuyaux, des éléments de façades
et toitures ou des bacs à fleurs.
Le parquet de Turin poursuit la
procédure contre M. Schmidheiny depuis plus de dix ans. Celui-ci a, dans un premier temps,
comparu au côté de son associé,
le baron belge Jean-Louis de Cartier.
Le parquet a accusé les deux entrepreneurs d’avoir causé intentionnellement une catastrophe
écologique et d’avoir délibérément omis de prendre des mesures de sécurité dans les usines
Eternit italiennes. Trois mille cas
de maladies et décès se sont ensuivis, selon lui. Les deux
hommes ont été jugés coupables
en 2012 et condamnés à seize ans
de prison et à des dédommagements de centaines de millions de
francs. Un an plus tard, la peine a
été alourdie à 18 ans de prison,
avant d’être annulée en cassation.
M. de Cartier est lui mort en cours
de procédure. – (ats)
L’appel de Schenker-Winkler
AFFAIRE SIKA. Les héritiers contestent la validation de la limitation à 5% des droits de vote.
Comme déjà annoncé, la holding
Schenker-Winkler (SWH), qui
gère les intérêts des héritiers du
fondateur du groupe zougois Sika,
a fait appel auprès de la Cour suprême du canton de Zoug contre
une décision rendue le 27 octobre
dernier. Le Tribunal cantonal de
Zoug avait alors jugé légale la limitation à 5% des droits de vote
de la holding familiale.
Selon SWH, «les décisions adoptées lors de l’assemblée générale
de Sika le 14 avril 2015, ne l’ont
été que grâce aux limitations illégales des droits de vote de la holding», a-t-elle indiqué hier.
Lors de cette réunion, le conseil
d’administration avait décidé de
limiter les droits de vote de SWH
à 5% sur certains points à l’ordre
du jour, alors que SWH détient
16,1% du capital et 52,4% des
droits de vote.
Pour rappel, l’affaire remonte à
la fin de l’année 2014. En décembre, Saint-Gobain a conclu un
contrat proposant 2,75 milliards
de francs aux membres de la famille Burkard-Schenker, héritiers
du groupe, pour racheter leur participation. Jugeant la transaction
infondée économiquement et
stratégiquement, la direction et
les représentants indépendants
du conseil d’administration de
Sika s’y sont toujours opposés.
Saisie par SWH, la justice zougoise devait trancher si l’organe
de surveillance était en droit de
limiter les droits de vote. SWH a
aussi fait recours contre plusieurs
décisions adoptées lors de l’assemblée générale du 12 avril dernier.
Les héritiers ont principalement
contesté l’élection du conseil d’administration pour lequel leur candidat Jacques Bischoff n’a pas été
élu. Le racheteur Saint-Gobain
est quant à lui toujours prêt à
poursuivre son projet d’acquisition. – (ats)
MONTANA TECH. Le résultat opérationnel sur neuf mois a augmenté de près de 20%.
mois, EBITDA a augmenté plus
que proportionnellement de
17,7% à 80,5 millions d’euros et
la marge afférente s’est améliorée
de 130 points de base à 14,2%.
L’EBIT a progressé de 18,65 à
46,2 millions d’euros.
NANT DE DRANCE. Près de 13 tonnes de minerai radioactif
ont été extraites du chantier autour du barrage d’Emosson
à Finhaut. Les autorités fédérales ont validé le transport.
Le chantier de la centrale hydroélectrique de Nant de Drance à
Finhaut (VS) a permis d’excaver
12,8 tonnes de roches riches en
uranium. Ces roches radioactives
seront exportées en République
Tchèque pour y être valorisées.
La région de la vallée du Trient,
où se situe le chantier Nant de
Drance, est réputée riche en minerai contenant de l’uranium.
Ces minéraux sont naturellement radioactifs, a expliqué Nant
de Drance SA hier.
La concentration en uranium de
ces minéraux est d’environ 2%.
La valorisation de cette matière
première nécessite un traitement
particulier qu’une seule entreprise européenne est capable d’effectuer. Elle se situe en République tchèque.
Placés dans un conteneur spécifique, les matériaux radioactifs
extraits lors du chantier seront
transportés vers l’usine de traitement tchèque le 29 novembre. Le
transport ne présente aucun
risque particulier. Il a été autorisé
par l’Office fédéral de la santé publique et celui de l’énergie.
Lors de la construction des premières centrales nucléaires, des
recherches ont été menées en
Suisse pour trouver de l’uranium.
Mais à l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) on ne se souvient pas
de cas d’exportation d’uranium,
indique à l’ats la porte-parole Marianne Zünd.
Dans les années 1960 à 1980, la
présence d’uranium en Suisse a
fait l’objet d’une étude financée
en partie par l’OFEN. La présence de minerai radioactif a été
détectée aux Grisons, au Tessin,
en Valais avec des concentrations
plus élevées dans le Bas-Valais.
Aucune exploitation n’a été entreprise. – (ats)
SCHURTER: acquisitions en Autriche et en Tchéquie
Le fabricant de composants électroniques Schurter rachète l’autrichien
Burisch Elektronik et le tchèque Aki Elecronic, qui fabrique des claviers
et des écrans tactiles. L’entreprise lucernoise augmente ainsi ses capacités de production et s’étend en Europe centrale. Les acquisitions
seront effectives au 1er janvier 2017, indique Schurter mardi dans
un communiqué. Burisch, entreprise domiciliée à Innsbruck, est un
partenaire de longue date et distribue les produits de Schurter en Autriche depuis 1961. Le groupe Burisch, présent également en Hongrie,
en République tchèque et en Suisse, emploie actuellement 90 personnes
pour un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros (21,30 millions de
francs) en 2015. L’enseigne Burisch sera maintenue sur le marché autrichien. Aki Electronic, société domiciliée à Jihlava, existe depuis
1992 et emploie 200 collaborateurs. Elle produit des systèmes de saisie
pour les technologies de pilotage et pour les appareils de laboratoires
et autres produits médicaux. En 2015, l’entreprise a réalisé un chiffre
d’affaires de 9 millions d’euros. Les montants des deux transactions
n’ont pas été dévoilés. – (ats)
RUAG: nouveau contrat auprès de OneWeb Satellites
SWH A AUSSI FAIT RECOURS
CONTRE PLUSIEURS
DÉCISIONS ADOPTÉES LORS
DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DU 12 AVRIL DERNIER.
Confirmation de l’objectif optimiste
Le groupe industriel Montana
Tech Components (MTC) a vu
ses ventes et son résultat opérationnel augmenter sur les neuf
premiers mois de l’année. L’entreprise continue de tabler sur
une amélioration des résultats sur
l’ensemble de l’exercice. Elle se
concentre aussi sur l’avenir de sa
filiale Varta (lire ci-contre).
Le chiffre d’affaires a augmenté
de 6,9% à 567,9 millions d’euros
sur les neuf premiers mois. La
division Energy Storage a progressé de 9,9% 160,7 millions
d’euros, Industrial Components
de 8,7% à 106,0 millions et Aerospace Components de 8,6% à
248,5 millions, selon le rapport
intermédiaire publié hier. Metal
Tech a en revanche vu ses ventes
baisser de 9,9% à 53,3 millions
d’euros.
Le résultat opérationnel sur neuf
L’uranium valaisan
valorisé en Tchéquie
SUISSE
Pour l’ensemble de l’exercice,
MTC reste confiant et il table sur
une augmentation de chiffre d’affaires et des résultats. Le quatrième trimestre devrait se révéler en moyenne conforme au
précédent.n
Suspension de l’IPO de Varta
Le fabricant de batteries Varta, filiale de Montana Tech, ne sera pas
coté dès vendredi 2 décembre à la Bourse de Francfort. En raison de
«conditions de marché actuellement défavorables», cette IPO a été
repoussée, a indiqué Varta hier soir.
Diverses options de financement de la croissance de l’entreprise sont
à l’étude et une entrée en Bourse reste l’une d’entre elles.
Varta prévoyait une augmentation de capital qui aurait dû rapporter
un montant brut d’émission de près de 150 millions d’euros qui aurait
servi à des investissements internes. Les actions émises devaient être
cotées dès vendredi sur le marché Prime Standard de Francfort.
L’an dernier, Varta a réalisé un chiffre d’affaires de 195,1 millions
d’euros. La filiale de Montana Tech fabrique notamment des microbatteries pour des appareils auditifs et écouteurs ainsi que pour des
applications industrielles.n
Ruag Space a gagné un contrat auprès de OneWeb Satellites pour la
livraison de structures pour 900 satellites d’ici la fin de 2020, a indiqué
hier l’entreprise. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été
communiqués. Cette commande constitue le deuxième contrat remporté par Ruag Space dans le cadre du projet OneWeb. Ruag Space
commencera à fabriquer les structures dès le début de l’année prochaine. Comparables au châssis d’une automobile, elles forment la
«colonne vertébrale» qui soutient les autres modules des satellites.
Dans le cadre de ce projet, 900 satellites seront construits et mis en
orbite terrestre basse à quelque 1200 kilomètres d’altitude, afin d’assurer à l’ensemble de notre planète un accès Internet large bande à un
débit pouvant atteindre 50 mégabits/s d’ici quelques années, précise
l’équipementier de l’industrie de la défense et de l’aéronautique. Les
actionnaires de OneWeb sont Virgin Galactic, Qualcomm, Intelsat,
Hughes Network et Coca-Cola. L’entreprise OneWeb Satellites, qui
est responsable de la construction des satellites, est une co-entreprise
créée par le consortium OneWeb et Airbus Defence and Space, premier constructeur de satellites en Europe, précise Ruag.
AEW ENERGIE: reprise du réseau électrique de Klingnau
AEW Energie fournira l’électricité aux habitants de la ville de Klingnau, située dans le canton d’Argovie, à partir du 1er janvier 2017,
suite à la décision de la commune de vendre l’approvisionnement
électrique. Les défis de plus en plus importants rencontrées par les
entreprises de ce secteur justifient cette décision, a indiqué hier un
communiqué. Lors de l’assemblée des habitants de la commune du 9
juin 2016, il a été décidé de céder la concession pour 10,4 millions de
francs. Le contrat a été signé hier (lundi) et sera effectif à partir du 1er
janvier 2017.
CFF: sursis pour les ateliers industriels à Bellinzone
L’avenir des ateliers industriels des CFF de Bellinzone est assuré
jusqu’en 2024. L’ex-régie fédérale y a mandaté des travaux. Elle répond
aux inquiétudes de nombreux employés qui avaient manifesté au début du mois contre le démantèlement rampant de ces ateliers. Dès
2017, 144 trains régionaux à plancher surbaissé (FLIRT) seront stationnés dans les ateliers de Bellinzone pour divers travaux de rénovation, ont annoncé hier les CFF. Les réparations sont nécessaires; les
eaux usées des toilettes ont entraîné de la corrosion.