1. On sait que le coefficient budgétaire de l`alimentation a tendance

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1. On sait que le coefficient budgétaire de l`alimentation a tendance
LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE : COMMENT EXPLIQUER SES TRANSFORMATIONS ?
1. On sait que le coefficient budgétaire de l’alimentation a tendance à diminuer : les dépenses
alimentaires représentaient un tiers des dépenses (évaluées à 1966 milliards de francs) il y a
40 ans contre moins d’un cinquième des dépenses (évaluées à 4659 milliards de francs)
aujourd’hui. Explique pourquoi
2. Dire que le coefficient budgétaire de l’alimentation diminue signifie-t-il que la dépense en
francs pour les produits alimentaires diminue ? Tu appuieras ta réponse avec l’exemple
numérique de la question 1
3. Donne la formule du taux d’accroissement et complète le tableau suivant :
DOCUMENT 1
Quantités moyennes consommées par personne
Taux d’accroissement
1970
1998
Pommes de terre (kg)
95,6
59,6
Légumes frais (kg)
70,44
89,23
+ 27%
Bœuf (kg)
15,62
15,32
-2%
Poissons (kg)
10,8
Vins AOC (litre)
8,03
Vins ordinaires (litre)
95,6
+24%
26,03
-61%
Yaourts (kg)
8,6
18,9
+120%
Fromage (kg)
13,8
18,1
+31%
4. Après avoir rappelé leur définition,
identifie quels sont les biens
inférieurs, les biens nécessaires et
les biens de luxe parmi ceux
proposés dans le tableau
5.
La
quantité
d’aliments
consommée
est-elle
toujours
influencée par les seules variations
du revenu? Tu appuieras ta réponse
sur un exemple pris dans le tableau
TEF – 1999-2000 INSEE
DOCUMENT 2
Le terme de malbouffe recouvre les inquiétudes face à des aliments dont le contenu est plus ou moins secret, qui ont
subi des transformations industrielles et peuvent receler des pesticides ou des prions […]. Le consommateur
d’aujourd’hui est confronté à ce que j’appelle les « OCNIS », les « Objets Comestibles Non Identifiés ». Cela le renvoie
à notre rapport à l’aliment. Le mangeur le perçoit comme le transformant de l’intérieur : je suis ce que je mange. Or si,
comme le disent beaucoup de gens, « on ne sait plus ce que l’on mange », alors, je ne sais plus ce que je suis. D’où une
réaction pour se rassurer, qui tend à réidentifier l’aliment à travers des labels, la traçabilité ou le bio.
« Trois questions à Claude Fischler, sociologue »
propos recueillis par P.Benkimoun, Le Monde du 18 octobre 1999
6. L’auteur fait en jeu de mot en parlant d’ « OCNI », lequel ? Cite d’après ton expérience
personnelle au moins 2 produits alimentaires que tu associes à des OCNIS ?
DOCUMENT 3
Au cours des trois dernières décennies, plusieurs facteurs ont contribué à modifier les habitudes alimentaires. Le
développement du travail féminin a réduit le temps consacré aux repas et favorisé l’achat de produits plus sophistiqués.
L’explosion de la consommation de produits surgelés a aussi résulté de l’équipement des ménages en congélateurs et de
l’élargissement de la gamme de produits : les achats de produits surgelés ont ainsi été multipliés par 30 depuis 1970.
Les considérations d’ordre nutritionnel ou d’hygiène de vie ont pris de plus en plus d’importance […].
Données sociales, INSEE 1996
7. Souligne dans le document 3, des facteurs explicatifs de la transformation de la consommation
alimentaire des français différents de celui évoqué dans le document 2

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