La France, premier pays à lancer une nouvelle indication de BOTOX

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La France, premier pays à lancer une nouvelle indication de BOTOX
COMMUNIQUE DE PRESSE
12, Place de la Défense
92 400 COURBEVOIE
France
www.allergan.fr
La France, premier pays à lancer une nouvelle indication de BOTOX® dans
l’hyperactivité détrusorienne neurologique conduisant à l’incontinence
urinaire chez les patients blessés médullaires ou les patients atteints de
sclérose en plaques.
Les injections de BOTOX® permettent aux patients atteints d’hyperactivité détrusorienne
d’origine neurologique, utilisant l’auto-sondage, de contrôler durablement leur vessie.
Paris, le 15 Septembre 2011 – Allergan est heureux d’annoncer que BOTOX® (toxine botulinique de type A en 50
unités d’Allergan, 100 unités d’Allergan et 200 unités d’Allergan) a reçu l’autorisation de l’Agence Française de
Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) pour une extension d’indication dans le traitement de
l’hyperactivité détrusorienne neurologique conduisant à une incontinence urinaire non contrôlée par un
traitement anticholinergique, chez des patients blessés médullaires ou des patients atteints de sclérose en
1
plaques et utilisant l’autosondage comme mode mictionnel . Entre 60 et 80% des patients atteints de sclérose en
2,3
plaques et 75 à 80% de patients blessés médullaires souffriront d’une dysfonction vésicale, dont l’incontinence
2-5
urinaire, potentiellement invalidante . L’incontinence urinaire des patients atteints de sclérose en plaques ou
des patients blessés médullaires est souvent causée par une pathologie nommée hyperactivité détrusorienne
d’origine neurologique (hyperactivité du muscle vésical, le détrusor) qui entraîne des contractions anormales et
involontaires de la vessie pendant la phase de remplissage, durant laquelle le détrusor devrait être relâché. Cette
hyperactivité peut conduire à
une incontinence urinaire (fuites urinaires incontrôlées). Les résultats du
programme d’études de Phase III conduit par Allergan, regroupant approximativement 700 patients atteints de
sclérose en plaques ou blessés médullaires, ont montré que les injections de BOTOX® dans le détrusor peuvent
1
apporter une diminution significative de la fréquence des épisodes d’incontinence urinaire , et pourrait
6
permettre à certains patients une absence de fuite urinaire pendant 1 semaine à la semaine 6 post-traitement .
Cette nouvelle indication de BOTOX® provenant des résultats positifs des études de phase III d’Allergan est une
première mondiale.
7
On dénombre environ 80,000 personnes atteintes de sclérose en plaques en France et approximativement
8
950 nouveaux patients blessés médullaires par an . Beaucoup de ces patients ont au plus 40 ans et présentent
des difficultés de mobilité, mais restent pour autant actifs professionnellement et/ou socialement.
9
L’incontinence urinaire est une pathologie invalidante pouvant entraîner un isolement social . Elle peut avoir
un retentissement considérable sur la qualité de vie et le bien-être des patients, provoquant une gêne vis-à-vis
9
des proches, la perte de l’estime de soi, la dépression, la perte d’indépendance . D’autres conséquences sur la
santé sont à craindre, comme des irritations cutanées, ulcères, infections dermatologiques, infections urinaires
4,10
récurrentes, lithiases, altérations glomérulaires - voire même des insuffisances rénales
détrusor n’est pas traitée.
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si l’hyperactivité du
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Des études montrent que beaucoup de patients atteints d’incontinence urinaire d’origine neurologique n’en
11
parlent pas spontanément à leur médecin, et sont donc insuffisamment traités, voire non diagnostiqués .
L’algorithme de traitement actuel inclus, les anticholinergiques oraux en traitement de première intention et,
en dernier recours, la chirurgie. Or des études ont relevé qu’une majorité des patients souffrant
d’incontinence urinaire éprouvent des difficultés à rester sous traitements anticholinergiques à cause des
effets secondaires ou du manque d’efficacité du traitement, mais hésitent à recourir à la chirurgie, démontrant
ainsi la nécessité de disposer d’une alternative thérapeutique de 2
ième
12
intention la moins invasive possible .
Les injections ciblées de BOTOX® dans le détrusor ont montré une réduction de la fréquence des contractions
involontaires et une augmentation de la capacité volumétrique de la vessie, de façon temporaire
modifications
13,14
. Ces
entraînent une diminution et, pour certains patients, une suppression des épisodes
d’incontinence urinaires.
«Historiquement, les médicaments utilisés pour traiter l’incontinence urinaire par hyperactivité de la vessie
d’origine neurologique étaient administrés par voie orale. L’efficacité de ces traitements restait limitée en raison
du manque d’observance des patients et des effets secondaires gênants », a déclaré le Prof. Emmanuel ChartierKastler du Service Universitaire d’Urologie du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière à Paris. «Aujourd’hui, avec les
injections de BOTOX®, administrées en moyenne tous les 9 à 10 mois dans le muscle vésical, j’ai une nouvelle
option thérapeutique peu invasive et durable à proposer à mes patients pour contrôler leur incontinence,
facteur important d’altération de la qualité de vie. L’impact en est majeur, ils deviennent ainsi capables de mieux
contrôler leur fonction vésicale lors de la phase de remplissage de la vessie, tout en protégeant leur fonction
rénale. Nous vivons dans ce domaine une révolution scientifique majeure qui peut changer la vie des patients ».
Le programme d’études le plus vaste dans l’incontinence urinaire d’origine neurologique
Le programme d’études de Phase III conduit par Allergan a évalué la sécurité d’emploi et l’efficacité de BOTOX®
1
dans le traitement de l’incontinence urinaire due à une hyperactivité détrusorienne d’origine neurologique . Ce
programme est composé de deux études cliniques internationales de Phase III incluant environ 700 patients
atteints de sclérose en plaques ou patients blessés médullaires, non contrôlés par un traitement
anticholinergique. Les patients éligibles à ces études cliniques devaient pratiquer l’auto-sondage (auto-sondage
intermittent propre : ASIP), une méthode utilisée par certains patients pour vidanger leur vessie, ou
être d’accord et aptes à le pratiquer, si leur mode mictionnel était toujours spontané.
Les patients ont été randomisés pour recevoir un traitement soit placebo, soit 200 unités, soit 300 unités de
BOTOX®, injecté dans 30 points du muscle vésical (détrusor) à l’aide d’un cytoscope rigide ou flexible (endoscope
pour examiner la
paroi interne de la vessie). Les injections ont été majoritairement pratiquées sans
hospitalisation et sous anesthésie locale avec ou sans sédation (et sous anesthésie générale pour certains
patients). Le traitement est efficace en deux semaines et pour une durée moyenne de 9 mois. La dose de 200
unités de BOTOX® a été retenue pour cette nouvelle indication.
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
Presque 40% des patients traités avec 200 unités de BOTOX® étaient continents (secs) pendant 1 semaine
6
à 6 semaines post-traitement, comparativement aux 10% ou moins de patients traités par placebo .

La majorité des patients recevant 200 unités de BOTOX® (76%) ont eu une réduction d’au moins 50% du
nombre d’épisodes d’incontinence urinaire à la 6

ème
6
semaine post-traitement .
BOTOX® 200 unités augmente significativement la capacité vésicale (Capacité Cystométrique Maximale :
MCC) et diminue significativement le pic de pression maximale du détrusor à la semaine 6,
1
comparativement au placebo . Cette baisse est d’autant plus importante qu’elle pourrait protéger les
14
patients d’une éventuelle insuffisance rénale .

Les patients traités par BOTOX® 200 unités ont bénéficié d’une amélioration importante de leur qualité de
vie : moins de limitations du comportement, moins d’impact psycho-social et moins de gêne,
comparativement au groupe traité par placebo
6,15
.
BOTOX® a été généralement bien toléré par la plupart des patients inclus dans le programme de Phase III. Les
effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient principalement observés au niveau du bas appareil
urinaire incluant les infections urinaires et l’incapacité de vidanger la vessie (rétention urinaire) chez des patients
n’utilisant pas l’auto-sondage pour vider leur vessie. Les autres effets secondaires rapportés étaient la faiblesse
musculaire, la présence de sang dans les urines (hématurie), la douleur lorsque le patient urine (dysurie), la
fatigue, un volume résiduel d’urine dans la vessie augmenté et certains mouvements reflexes incontrôlés
1
potentiels durant la procédure d’injection (dysréflexie autonome) .
“Nous sommes heureux que BOTOX® ait obtenu cette nouvelle indication en France pour le traitement de
l’incontinence urinaire chez des patients souffrant de sclérose en plaques ou des patients blessés médullaires. »
commente Douglas Ingram, Président d’Allergan Europe, Afrique et Moyen-Orient. « Pour beaucoup de patients
atteints de sclérose en plaques ou de patients blessés médullaires, mieux contrôler leur vessie et rester
continents est une avancée importante, leur permettant d’améliorer leur activité quotidienne et leur qualité de
vie. Nous sommes fiers que Botox®, un traitement réversible à un effet durable, puisse offrir une alternative
importante à ces patients et leurs médecins ».
Les patients atteints de sclérose en plaque ou blessés médullaires souffrant d’hyperactivité détrusorienne
devraient consulter leur médecin référent qui au besoin, les orienteront vers un urologue ou un spécialiste
habilité à injecter dans la vessie.
«Les troubles urinaires sont des problèmes fréquents qui gênent
considérablement les patients dans leur vie quotidienne », affirme Jean-Marie ERAL, Directeur de La Ligue
Française contre la Sclérose en Plaques. «Ces troubles représentent pourtant encore un sujet très peu évoqué
car ces patients sont souvent réticents ou embarrassés d’aborder le sujet face à leur entourage ». Alain
Rouquier, Directeur Général de l’AFSEP ajoute «Reconnaître l’incontinence urinaire comme un problème
entraînant un désarroi et l’isolement social et offrir aux patients qui en souffrent des options de traitements est
une véritable avancée dans ce domaine. Nous encourageons les patients à parler de leurs symptômes avec leurs
médecins afin que leurs problèmes urinaires puissent être rapidement pris en charge de manière adéquate. »
~~FIN~~
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Remarques à l’attention de l’éditeur :
A propos de l’hyperactivité détrusorienne (de la vessie)
Le détrusor est le muscle le plus important de la vessie. Il se contracte lors de la vidange de la vessie pour
évacuer l’urine. Le reste du temps il est relâché et se distant afin de permettre à la vessie de se remplir. D’autres
muscles sont impliqués dans la miction, comme le sphincter externe (muscle strié) qui contrôle le flux urinaire.
L’hyperactivité détrusorienne est caractérisée par des contractions involontaires de la vessie durant la phase de
remplissage et stockage des urines pouvant entraîner une incontinence urinaire (fuites urinaires), une
augmentation de la fréquence des mictions ou un besoin impérieux d’uriner (pour les patients gardant une
sensibilité malgré leur lésion spinale). Elle est communément classée en deux catégories : hyperactivité
idiopathique du détrusor (hyperactivité vésicale idiopathique) dont la cause n’est pas identifiée et hyperactivité
détrusorienne d’origine neurologique, causée par une atteinte des nerfs contrôlant le muscle détrusor, comme
c’est le cas dans les lésions médullaires dégénératives (ex : plaques de démyélinisation chez les patients SEP) ou
traumatiques de la moelle épinière (blessés médullaires). Consécutivement à ces lésions, l’atteinte neurologique
chez ces patients présentant une hyperactivité détrusorienne ne pourra pas être réversée ; seuls les symptômes
consécutifs pourront être traités.
Réduire la fréquence des contractions involontaires du détrusor avec BOTOX® est un moyen, pour ces patients,
de traiter leur incontinence. La toxine botulinique est recommandée avec un grade A dans les Recommandations
de « Bonne Pratique Clinique » 2011 de l’EAU (European Association of Urology) comme étant le traitement
mini-invasif le plus efficace à ce jour pour réduire l’hyperactivité détrusorienne d’origine neurologique
16,17
tout
comme l’a recommandé l’Association Française d'Urologie (AFU) en 2007.
A propos de BOTOX®
BOTOX® (toxine botulinique de type A) d’Allergan est une toxine botulinique, un produit biologique aux
propriétés pharmacodynamiques uniques. C’est un produit de prescription médicale, réservé à l’usage
hospitalier, contenant un faible volume de protéines hautement purifiées de toxine botulinique à partir de la
bactérie Clostridium botulinum.
1
En France, BOTOX® est déjà indiqué dans le traitement de l’adulte et les enfants âgés de plus de 12 ans :

Troubles de l'oculomotricité incluant strabisme, paralysies oculomotrices récentes, myopathie
thyroïdienne récente (troubles des mouvements oculaires),

Le blépharospasme (battement incontrôlé des paupières),

Le spasme hémifacial (trouble neuromusculaire caractérisé par des crispations involontaires des muscles
faciaux, sur un seul côté du visage),

Le torticolis spasmodique (trouble musculaire affectant le cou, rendant difficile la tenue de la tête droite)

L’hyperhidrose axillaire (sudation excessive) ayant résisté aux traitements locaux et entraînant un
retentissement psychologique et social important,

Chez l’adulte et chez l’enfant à partir de l’âge de 2 ans : Le traitement symptomatique local de la spasticité
(hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs.
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D’autre part, la toxine botulinique de type A
d’Allergan est commercialisée sous le nom de marque
VISTABEL®pour le traitement des rides de la glabelle (ride due au froncement des sourcils).
À propos d’Allergan
Allergan, Inc. est un laboratoire pharmaceutique fondé il y a 60 ans, qui s’engage pour la recherche et le
développement de traitements innovants pour aider les patients à vivre mieux. La société emploie à ce jour plus
de 9 000 salariés particulièrement engagés et expérimentés, dans plus de 100 pays. Elle dispose d’un vaste
portefeuille en constante évolution de produits pharmaceutiques, biologiques et de dispositifs médicaux, ainsi
que de ressources innovantes dans le domaine de la R&D, de la fabrication et de la pharmacovigilance, qui aident
des millions de patients à voir plus clairement, à être plus libres de leurs mouvements et à se sentir mieux.
Allergan a débuté dans le domaine de l’ophtalmologie, et concentre maintenant ses efforts sur plusieurs aires
thérapeutiques notamment l’ophtalmologie, les neurosciences, l’obésité, l’urologie, la dermatologie et
l’esthétique médicale. La société Allergan est fière de célébrer 60 années d’avancée médicale et de soutenir les
patients et les médecins qui font confiance à ses produits, ainsi que les employés et les communautés avec
lesquels elle vit et travaille.
Déclarations prospectives
Ce communiqué de presse comporte des « déclarations prospectives », comme les déclarations du Professeur
Emmanuel Chartier Kastler, de Mr Ingram, de Mr Jean-Marie Eral et de Mr Alain Rouquier ou les déclarations
concernant les résultats de recherche et développement, l’efficacité, les effets indésirables, le potentiel du
marché et du produit, la disponibilité du produit et autres concernant l’hyperactivité détrusorienne d’origine
neurologique et BOTOX®. Ces déclarations sont basées sur les anticipations actuelles d’évènements futurs. Si les
hypothèses prises en compte s’avéraient erronées ou si des risques inconnus ou des incertitudes se
matérialisaient, les résultats pourraient différer des attentes et des prévisions d’Allergan. Les risques et les
incertitudes comprennent, entre autres éléments, les conditions de marché de l’industrie en général et de
l’industrie pharmaceutique ; les progrès technologiques et les brevets déposés par les concurrents ; les difficultés
inhérentes à la recherche et au développement et aux processus réglementaires ; les difficultés liées à la
commercialisation d’un nouveau produit, comme l’imprévisibilité de l’acceptation du marché pour des nouveaux
produits pharmaceutiques et/ou l’acceptation de nouvelles indications pour ces produits ; les divergences de
résultats du traitement entre les patients ; les difficultés potentielles pour fabriquer un nouveau produit ; les
conditions économiques générales ; et les lois et réglementations gouvernementales qui touchent les opérations
nationales et étrangères. Des informations supplémentaires concernant ces facteurs de risque et d’autres
peuvent être consultées dans les communiqués de presse publiés par Allergan, ainsi que dans les dossiers
périodiques publics d’Allergan avec la « Securities and Exchange Commission» américaine, notamment dans la
section « Facteurs de risque » dans le formulaire 10-K du rapport annuel 2010 d’Allergan et dans le formulaire
10-Q du prochain rapport trimestriel.
© Allergan Ltd. BOTOX®Marques enregistrées appartenant à Allergan, Inc.
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Contacts presse
Pour plus d’information, merci de bien vouloir contacter :
Janet Kettels
Bahar Turkoglu
Allergan EMEA
Chandler Chicco Agency
Tel. : +44 7738 506476
Tél. : 01 41 43 02 27
Email : [email protected]
Email : [email protected]
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