souvenez-vous
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SOUVENEZ -VOUS... Rubrique éventuellement réactualisable. Liste volontairement non exhaustive ! Début des mesures météorologiques à Grenoble en 1946, les indications suivantes sont à comparer à partir de cette date. Les records de températures annuels encore actuels en banlieue Grenobloise Année la plus chaude : 1994, moyenne annuelle de 13.5°C, record séculaire (Saint Martin d'Hères) Année la plus froide : 1956, moyenne annuelle de 9.7°C, record séculaire (Saint Martin d'Hères) Minimum absolu : - 20.3 °C le 4 janvier 1971 (Saint Martin d'Hères) Maximum absolu : + 39.5°C le 13 août 2003 (Le Versoud) Été le plus chaud : 2003 moyenne Juin - août 2003, 24.1°C, la normale est de 20.3°C (Le Versoud) Du 4 au 13 août 2003, les températures maximales sont restées supérieures à 37°C sur Grenoble. On a compté 70 journées à plus de 30°C, contre 24 en moyenne et 22 journées à plus de 35°C contre 1 en moyenne (Le Versoud) La station nivôse de Météo France située à 2940 m d'altitude dans le massif des Écrins enregistre 18.7 °C le 13 août. Mais c'est aussi le plus ensoleillé pour Grenoble avec 980 h d'insolation ( + 10% par rapport à l'été 1976) Gelée la plus tardive : le 6 mai 1979 (Saint Martin d'Hères) Les records de précipitations annuels encore actuels en banlieue Grenobloise Année la plus sèche : 1989, 522 mm, déficit de 50 % (Saint Martin d'Hères) Quantité de précipitations Maximale en 24 h : 135.5 mm le 9 juillet 1958 (Eybens), 96,6 mm le 21 décembre 1991 (Saint Martin d'Hères) Mois le plus sec : "Traces" en février 1959 (Eybens) Mois le plus pluvieux : 297.6 mm, septembre 1994 (Saint Martin d'Hères), 312 mm, septembre 1994 (Le Versoud) Neige Épaisseur maximale de neige fraîche au sol : 47 cm tombés le 26 février 1947 (Eybens) Chute de neige la plus tardive sur Grenoble : 4 mai 1987 Source : Internet, site de Météo-France. Fascicule "Éléments climatologiques de l'été 2003 en Isère " (Centre Départemental de la Météorologie de l'Isère (CDM38)). Période de référence : 1946/2003 Remarque importante : Le parc instrumental du CDM38 est installé depuis le 1er juin 1999 sur l'aérodrome du Versoud (220 m) au nord de Grenoble et ce pour des raisons de densification des constructions sur le campus de Saint Martin d'Hères contrariants les relevés des différents paramètres météos. Le Versoud (220 m) est actuellement la station de référence pour l'Isère avec celle toujours active de Saint Etienne de Saint Geoirs (384 m, nord Isère). Le CDM38 aura déménagé d'Eybens ( 1946-1969) à Saint Martin d'Hères (1969-2000) puis au Versoud (depuis 2001). Note sur l'été 2003 : C'est jusqu'à nouvel ordre le plus chaud jamais observé depuis le début de la mise en place d'un réseau d'observation en France (1873). Au niveau national, cette canicule (du 1er au 13 août 2003) a été exceptionnelle par son intensité et sa durée. Depuis 1950, voici les moyennes estivales de cet été 2003, synthèse établit à partir des observations faites dans les 22 stations météo de métropole représentatives des 22 régions économiques. - La moyenne des températures minimales est de 16.6°C, - La moyenne des températures maximales est de 28.6°C, - La moyenne estivale est de 22.6°C. Les 4 étés les plus chauds sont 2003 (22.6°C), 1983 (20.5°C), 1976 (20.4°C) et 1994 (20.4°C). Mais attention ! Ils ne sont pas de l'ordre décroissant, ils se différencient.... L'été 2003, pour les maximales, est bien plus chaud que ceux-ci, l'excédent se situ entre 1.7 et 2.7°C. L'été 1994 reste au second rang derrière l'été 2003 qui le surpasse de 1.7°C sur la température moyenne. L'été 2003 est aussi le plus chaud pour les températures minimales (+ 3.5°C que la moyenne 1950 / 1980). Il arrive localement que les nuits soit chaude : + 25.5°C à Paris les 11 et 12 août 2003 (record absolu pour les températures minimales). Sur Paris, le record absolu de température maximale reste encore d'actualité : + 40.4 °C le 28 juillet 1947. Pour l'été 2003, les températures moyennes mensuelles en France sont supérieures aux Normales mensuelles dès le mois de mars 2003. Cet excès ce poursuit sur 6 mois consécutifs jusqu'en septembre 2003. Cette chaleur est accompagnée d'une forte sécheresse (déficit maximal de 50 %). Pour le trimestre estival, juin, juillet, août, la fréquence d'occurrence d'un tel évènement est de 190 ans pour la moyenne des températures minimales et moyennes journalières. De l'ordre de 140 ans pour la moyenne des températures maximales journalières. De plus, le record national de chaleur du 8 août 1923 relevé à Toulouse-Francazal (44.0°C), égalé à Vallon-Pontd'Arc dans l'Ardèche, le 6 juillet 1982 et le 30 juillet 1983, a été battu le 12 août 2003 à Saint-Christol-les-Alès et à Conqueyrac dans le Gard (44.1°C). (Source : Revue La Météorologie, série 8, N° 46, août 2004). SYNTHÈSE ANNUELLE 2004 Ce qui suit n'engage que moi. C'est un travail personnel. Un passionné ne remplace pas un professionnel ! Mes relevés n'ont aucune valeur officielle ! Seulement informative. Pour connaître les relevés officiels s'adresser au CDM38 ! LES TEMPÉRATURES Le tableau annuel Les Graphiques Les Extrêmes Journaliers Pas de journée sans dégel pour cette année sur mon site. Le maximum le plus bas a été relevé le 4 janvier 2004 : + 1°C (Un relevé fait manuellement avec un thermomètre Maxi / mini, celui -ci manque forcément de précision). Le minimum le plus élevé se retrouve le 9 août avec + 22.0°C. Les minimums ont dépassé les 20°C à 8 reprises de juin à août selon le détail suivant : Juin 2004 : le 28 (20.5°C) Juillet 2004 : le 24 (20.8°C) Août 2004 : les 2 (20.4°C), 3 (20.5°C), 9, 10 (21.2°C), 11 (20.1°C), 19 (20.1°C). Jour le plus chaud Le 2 août 2004 avec un extrême moyen de + 29.2°C Jour le plus froid Le 30 janvier 2004 avec un extrême moyen de - 3.5°C. - Soit une amplitude de 32.7°C sur la température moyenne, entre le 30 janvier et le 2 août. - L'amplitude annuelle étant de 46.4°C entre ces 2 jours. - A 2 jours près, la variation absolue de température entre le minimum et le maximum annuels s'effectue donc dans les 6 premiers mois de l'année 2004. Les températures moyennes décadaires Les minimums décadaires sont donc au nombre de 3 par mois, un par décade. Il en est de même pour les maximums décadaires. On peut donc visionner sur ce graphique l'ensemble des températures extrêmes, décadaires, mensuelles et annuelles. Les minimums décadaires Sur l'ensemble de l'année 2004, ceux-ci ne présentent pas de valeurs exceptionnelles. - Peu de températures s'inscrivent en dessous des fortes gelées. Cependant, le seuil des - 5°C est atteint jusqu'au mois de mars. Deux fois au mois de décembre. - Les gelées sont effectives de janvier à avril. On les retrouvera ensuite au mois de novembre et jusqu'en décembre. C'est classique. On pourra simplement remarquer qu'il n'a pas gelé en octobre. - Les minimums décadaires positifs mais inférieurs à 10°C se rencontrent depuis la deuxième décade d'avril à mai puis de la troisième décade de septembre à octobre. - Les minimums décadaires positifs supérieurs à 10°C ont été enregistrés du mois de juin à la seconde décade de septembre. La première décade d'octobre détient un minimum supérieur à 10°C (11.2°C). - Enfin, il existe un minimum décadaire supérieur à 15°C : 16.9°C le 4 août. Les maximums décadaires - Aucun est inférieur à 5°C en 2004. - Seules deux décades s'isolent avec des valeurs en dessous des 10°C, la première décade de janvier et la seconde décade de décembre. - Les chaleurs apparaissent sporadiquement dès la mi mars (le 17) et reprennent plus longuement de la troisième décade d'avril à la première décade d'octobre. L'été se poursuit tard cette année : encore 26.4°C le 24 octobre après une seconde décade plus fraîche (maxi décadaire de 20.8°C). - Deux valeurs seulement sont supérieures à 35°C. Le 2 août est la journée du maximum annuel, cette température en deçà du record absolu d'août 2003 reste tout de même peu fréquente... - Je relève un maximum décadaire peu commun en octobre : 31.7°C le 5 (je dépasse de 0.7°C le record absolu du 3 octobre 1985) mais officiellement il n'a fait sous abri que 29.8°C. Pas de record battu, ni de forte chaleur pour ce jour. Je signale cependant que les 30°C sont atteints localement. (30.1°C relevé à Échirolles). La chaleur de ce début d'octobre n'en est pas moins remarquable. - On repassera en dessous des 20°C dès la première décade de novembre. Les moyennes décadaires - Elles n'ont pas été négatives. - En hausse chaotique de janvier à août, elles déclinent depuis la seconde décade d'août jusqu'en décembre tout aussi fébrilement. Seule la hausse de mi mai à mi juillet a un profil plus régulier. Les 25°C sont dépassés au cœur de l'été (dernière décade de juillet, 25.3°C, première d'août, la plus chaude de l'année avec 26.9°C). - Les moyennes décadaires restent inférieures aux 15°C de janvier à mai. Difficile percée en troisième décade d'avril. - Les moyennes décadaires supérieures aux 20°C font légion de juin à la première décade de septembre. - Les décades les plus froides, consécutives, ayant une température inférieur à 10°C se déclinent de janvier au 10 mars, puis en novembre et décembre. La troisième décade de mars reste fraîche. - La troisième décade de décembre restera la plus froide de l'année 2004 avec une moyenne de + 1.5°C*. * 25.4°C séparent donc la moyenne décadaire des 10 premiers jours d'août et celle des 10 derniers de l'année. Les températures moyennes mensuelles Remarque importante : La moyenne mensuelle du mois d'août 2004, sur mon graphique est plus élevée que celle d'Août 1992 (23.4°C, moyenne mensuelle officielle record depuis 1946 à Grenoble, avant de connaître août 2003). La moyenne d'août 2003 s'établit à 24.8°C pour la station du Versoud. (source : CDM38) Pour cette année 2004 toutes mes moyennes ont été arrondies au dixième de degré supérieur, source d'erreurs d'appréciation. Il ne s'agit donc pas d'un record pour août 2004. Résolution personnelle: L'année prochaine, mes calculs seront établis plus précisément. En 2004, sur mon site, le mois de décembre détient la moyenne mensuelle la plus basse. Les extrêmes moyens mensuels Les extrêmes moyens maximums La courbe est régulière. L'optimum est atteint en juillet. Mais c'est la première décade d'Août qui est la plus chaude cette année (34.4°C). La période du 21 juillet au 10 août est la plus chaude de l'année. Les extrêmes moyens minimums Le mois de février 2004 est le seul mois ayant des minimums moyens mensuels négatifs. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a jamais eu de dégel au courant du mois. Un "redoux" des minimums moyens mensuels très régulier ensuite jusqu'en juin. Optimum en août après un léger "ralentissement". 17°C de moyenne sur le mois, c'est doux. Dégringolade accentuée d'octobre à novembre mais le froid s'est fait attendre cette année. Gel en décembre mais 0.1°C de moyenne en janvier, un dixième de degré Celsius qui fait la différence ! Le nombre de jours de gel Seuils de gel Minimum < = 0°C : gel Minimum < = - 5°C : fortes gelées Minimum < = - 10°C : gelées sévères Maximum < = 0°C : sans dégel - La première gelée est effective le 3 janvier (0°C), la dernière de l'année a lieu le 31 décembre (- 6.7°C). - Les fortes gelées apparaissent le 5 janvier pour la première fois (-6°C). La dernière a lieu le 31 décembre. - Il n'y a pas eu de température minimale inférieure ou égale à - 10°C cette année. La plus basse étant de -8°C le 30 janvier. Remarque : Le 26 janvier 1999 Météo France relevait -8°C, ce qui représentait la température minimale la plus basse depuis janvier 1995 (- 8.3°C). A la station du Versoud, ce 26 janvier 1999 était officiellement relevée une température minimale de -12.3°C. Le nombre de jours de chaleur Seuils de chaleur Maximum > = 25°C : chaleurs Maximum > = 30°C : fortes chaleurs - Les 20°C sont atteints pour la première fois de l'année le 15 mars 2004 (21°C) et pour la dernière fois le 25 octobre (20.2°C). - Les 25°C sont atteints pour la première fois de l'année le 17 mars 2004 (26°C) et pour la dernière fois le 24 octobre (26.4°C). - Les 30°C sont atteints pour la première fois de l'année le 19 mai (30.5°C) et pour la dernière fois le 5 octobre (31.7°C). - Cette année, 6 journées ont présenté une température supérieure à 35°C. Pour le détail : En juillet, 2 journées, les 22 et 31 juillet. Respectivement 36.8°C pour la première et 36.5°C pour la seconde. En août, 4 journées, toutes en première décade : 1er août (37.3°C), 2 août (38.4°C), 7 août (35.0°C), 8 août (35.9°C).- Les 40°C n'ont pas été approchés. Pas de forte chaleur exceptionnelle en 2004 . LES PRÉCIPITATIONS Le tableau annuel Sigles potentiellement utilisés 0.0 : Précipitations décadaires < 1 mm Tr : Traces, précipitations décadaires < 0.1 mm Si un point figure dans la case : Pas de précipitation Les Graphiques Pluviométrie 2004 La période janvier - mai 1989 est qualifiée comme la plus sèche du siècle dernier à Saint Martin d'Hères : 420 mm Je relève sur la même période 304.5 mm en 2004.... Que faut-il en penser ? On voit nettement sur le graphique que les Mois d'août (moyenne 1971/2000 de 78.8 mm) et octobre 2004 (moyenne 1971/2000 de 94.0 mm) sont déjà excédentaires. Ils participent largement au redressement du cumul annuel de cette année. Deux périodes distinctes se détachent sur mon graphique. Un déficit pluviométrique marqué caractérise le premier semestre 2004 puis un redressement de la courbe se produit de juillet à décembre. Le mois de septembre 2004 est toutefois particulièrement sec sur mon site. Je n'ai pas de chiffre mais au niveau départemental le mois de septembre le plus sec fut celui de l'année 1985. Septembre 1977 attire aussi l'attention des spécialistes.... Pouvons-nous faire une comparaison entre septembre 2004 et ces extrêmes? Le cumul annuel 2004 est un nouvel fois inférieur au mètre qui tombe en moyenne par an sur Saint Martin d'Hères. Mon cumul s'approche d'ailleurs grandement du cumul annuel de l'année 1985 : 803 mm. Est-ce un hasard ? Personnellement je pense que oui. S'agit-il de caprices météos ou d'une tendance générale à une pluviosité moindre sur le SE du pays ? Si l'on regarde les moyennes trentenaires, il n'y a pas de quoi être catégorique sur la sécheresse : La moyenne 1961/1990 pour Saint Martin d'Hères était de 994 mm annuel. La moyenne de référence actuelle (1971/2000) montre un cumul annuel moyen de 1007.1 mm à Saint Martin d'Hères. On remarquera simplement que depuis 1989, on tombe souvent sous la "barre" des 1000 mm annuel à Saint Martin d'Hères. Répartition décadaires des précipitations J'utilise pour ce graphique une échelle logarithmique. Ce qui permet notamment de distinguer les cumuls décadaires inférieurs au millimètre. Aussi, on ne retrouve pas ces valeurs chiffrées inférieurs au millimètre dans le tableau annuel des précipitations. Et cela dans un soucis d'homogénéisation avec les normes officielles. De plus, on remarquera que officiellement ces valeurs ne sont pas comptabilisées dans le cumul annuel des précipitations. Il est donc possible d'appréhender et d'isoler les premières décades de février et de septembre 2004. Elles sont les plus sèches de cette année. A l'inverse, 250.2 mm sont cumulés entre les secondes décades de janvier et août puis la troisième décade d'octobre. Ces dernières représentent à elles seules 31 % du cumul annuel. Le mois d'août est régulièrement arrosé et particulièrement humide. Le mois de juillet respecte une sécheresse habituelle. C'est en effet un mois couramment sec sur Grenoble. Les influences méditerranéennes sont perceptibles jusqu' ici. Cette réflexion faite, chaque mois peut être sujet à un caprice du ciel ! La pluviosité est assez régulière de mars à mai. Les déficits sont flagrants au milieu de l'hiver 2004 (février) et au milieu de l'été (juin, juillet). On retrouve la faible pluviosité générale du mois de septembre. On distingue le cumul timide de la première décade de décembre. Les seuils de précipitations - C'est à partir de 1 mm en 24 h qu'une journée est décomptée comme significativement pluvieuse. C'est pour cette raison que les seuils de précipitations sur ce graphique commencent à 1 mm / 24 h ou 1 litre par mètre carré. - 10 mm / 24h représentent déjà une bonne pluie. - Lorsque le cumul journalier est > 20 mm il s'agit souvent de fortes ou durables précipitations susceptibles d'être à l'origine d'émission de bulletins d'alertes. - Un jour neigeux est comptabilisé lorsque un flocon au moins est constaté sur le site d'observation entre 6h la veille et 6h le jour de l'observation. Peu de fortes intensités ont été signalées cette année : 9 jours répartis comme suit : - 4 en hiver (1 en janvier, 1 en février, 2 en décembre), les cumuls n'ont rien d'extraordinaire. - 2 en automne (1 en octobre, 1 en novembre), 63.8 mm le 26 octobre tout de même... C'est l'intensité maximale de l'année sur mon site. - Mais 3 en été, tous au mois d'août, dont 2 jours sont concentrés en seconde décade à un jour d'intervalle lors du passage de l'ex-cyclone Bony. Alerte orange "fortes pluies orageuses" émise par Météo-France pour la période du 17 au 19 août. 55.4 mm le 19 août, mes respects ! Signalons les 37.2 mm avec de l'orage le 10 août. L'enneigement en plaine Les chutes de neige se sont concentrées cette année de janvier à mars puis en décembre. Avec un maximum de 6 jours en janvier. En terme de quantité de neige fraîche au sol, les passages perturbés actifs sont peu nombreux : Janvier, 6 jours neigeux Le 28 janvier : Jour de la plus forte intensité neigeuse, sous fortes averses ; 1 cm au sol à 18h. Le sol est recouvert jusqu'au 31 janvier, date à laquelle la faible couche fond totalement sous l'action d'un fort fœhn. Le reste des jours neigeux se limite à quelques flocons éparses ou de pluie et neige mêlées. Seul l'épisode des 27, 28 et 29 janvier voit des flocons bien constitués, chute de petits flocons éparses le plus souvent. Février, 5 jours neigeux Le sol est parfois blanchi mais pas de couche uniforme formée au sol. Précipitation souvent sous forme d'averses. Mars, 5 jours neigeux Sol blanchi sans extravagance et qu'un seul jour. La neige atteint que temporairement la plaine, sous forme d'averses. Décembre, 3 jours neigeux Seul le passage perturbé du 28 décembre dépose 5 cm de neige fraîche au sol. La neige tombe de façon continue et par forte intensité, cette perturbation a fait l'objet d'une alerte orange "chute de neige" le 28 au matin. Le nombre de jours avec orage Je compte 38 jours d'orages à Saint Martin d'Hères, avec un optimum de 11 jours en août. Remarquez les 3 jours avec orage en janvier. Le record de janvier 1979 (2 jours avec orage) serait-il obsolète ? Il n'y a pas eu de chute de grêle sur mon site. Conditions de formations des orages en 2004 Janvier En flux d'W perturbé Mars Orage d'air froid, traîne de secteur N Avril Front froid orageux en flux de sud Mai Orages dans un flux de SW orageux Juin Orage orographique, dans des conditions stables et caniculaires. Orage estival d'évolution diurne, local. Juillet Situation de marais barométrique dépressionnaire. orages locaux multiples, parfois violents. Août En flux de SW dépressionnaire Septembre Dans des conditions anticycloniques stables. Orage estival classique de saison chaude. Octobre Front froid très actif, flux de SW dépressionnaire. Décembre Pas d'orage entendu sur Saint Martin d'Hères le 19 mais mon collègue d'Échirolles marque 1 jour à cette même date, orage de traîne de NW active. Nombre de jours avec "éclairs lointains" * à Saint Martin d'Hères *ces jours ne sont pas comptabilisés en jours d'orages car le tonnerre n'a pas été entendu sur le site d'observation. Septembre 2 jours En flux de SW dépressionnaire actif Octobre 2 jours Le 11, vaste système dépressionnaire de l'atlantique à la méditerranée. Anticyclone sur la mer du Nord. Le 29, une dépression venue des Iles Britanniques s'enfonce vers la méditerranée par les Alpes du Nord, retour d'occlusion. Flux de NW. Les comparaisons possibles Voici le graphique du nombre de jours d'orage que j'ai pu relever depuis mon site en 2003. L'orage du 4 février 2003 provoque de fortes chutes de neige. La vision de la foudre à travers d'épais flocons est irréelle ! Fantastique ! C'est le premier orage de neige de ma vie ! SÉLECTION D'ÉVÈNEMENTS MÉTÉOS EN 2004 Janvier 1er janvier, installé depuis le 18 octobre 2003, mon abri météo, le modèle réduit utilisé par les services de Météo-France, rentre en service. Jusqu'au 11 avril les relevés de températures sont fait via un thermomètre Maxi / Mini du commerce. Le 13 janvier, le risque avalancheux est très fort sur les massifs de l'Isère. L'indice du risque est de 5 sur 5. Le vent de sud souffle à la limite de la tempête en montagne. Dans le même temps il fait 24.6°C à Bastia, c'est pour cette ville un record absolu de températures maximales pour le mois de janvier. Le 17 janvier, un front froid orageux est particulièrement actif entre 5h30 et 6h sur Grenoble, le vent déplace une tuile sur notre toit. Les 26 et 27 janvier se produit un puissant épisode de fœhn qui précédera une offensive hivernale neigeuse. Le fœhn sera encore très présent le 31. Février Le 21 février de la poussière de sable saharien se dépose un peu partout sur nos massifs, je pense aux vents de sable vécus dans mon enfance... Mars 13 mars, le fœhn souffle en tempête à toutes altitudes. Le 15, je relève ma première température maximale supérieure à 20°C sous abri réduit normalisé. Le 17 mars je relève ma première température supérieure à 25°C sous abri réduit normalisé, on s'approche des records de chaleur pour le mois de mars. Avril Le 8 avril marquera pour mon site le dernier jour avec gelées blanches sur la période printanière 2004. Le 11 avril, mes relevés de températures et d'humidité relative se font automatiquement. Mais ce ne sera pas la fin des problèmes ! Mai Les 7 et 8 mai, il neige au dessous de 700 m d'altitude. Le 19 j'atteins les 30°C sur mon site pour la première fois de l'année 2004. Juin Le 23 juin il fait 24,6°C à 4h11 du matin sous le souffle du fœhn. Juillet 26 juillet, la météo Portugaise relève 44°C à Faro, c'est un record mensuel pour cette ville. Août Le 2 août, selon mon relevé, qui n'engage que moi, on dépasse de 1.2°C l'ancien record du 20 août 2000 qui était de 37.2°C. Le record mensuel est tout récent. Il date du 13 août 2003 avec 39.5°C au Versoud. le 17 août, puissante activité pluvio orageuse. . Des campings sont évacués au sud de Grenoble (Gresse-enVercors). La capitale des Alpes subit quelques inondations, des caves inondées et des coupures de courants momentanées. La Drôme, l'Ardèche, le Vaucluse, l'Hérault sont aussi longuement touchés. Du 17 au 19 l'ancien cyclone Bony, devenu dépression extratropicale traverse la France d'Ouest en Est. Ce cyclone avait affecté les USA au début du mois. Le cumul du 19 août est important : 55.4 mm dans mon pluviomètre. Le 19, j'observe par hasard un coup de foudre à 5 arcs en retour ! c'est plutôt rare qu'il tombe devant les yeux ! A titre indicatif, je relève une chute de neige vers 2400 m d'altitude le 27. Précipitation tombée le 26 août. Ne vous étonnez pas ! On se rappelle du coup de froid de la fin août 1995, la neige était présente dès 1700 m d'altitude en Oisans... Septembre Le 9 septembre une ligne de grain provoque des rafales de vent sur le bassin d'Arcachon comprises entre 122 et 144 Km/h (Cazeaux, Biscarosse). 11 septembre, grêle et front de rafale dévastateurs sur Toulouse. le 24 septembre, la neige s'aventure vers 2000 m sur les Alpes Grenobloises. Il ne s'agit pas d'un scoop ! Octobre Le 5 octobre, les températures maximales s'approchent du record mensuel : 29.8°C officiellement au Versoud, pas de record battu. Personnellement, je relève 31.7°C, soit 0.7°C de plus que le record mensuel datant du 3 octobre 1985. Les 30°C sont atteints à Échirolles (30.1°C).... Les 25 et 26 octobre il tombe sur mon site 71.1 mm dont 63.8 mm le 26. Une vigilance orange "orages violents" émise par Météo-France le 25, méritée ! Novembre Le 8, j'observe le premier gel au sol de l'automne 2004. Ma première gelée sous abri aura lieu le 10. Le 13, une vigilance orange "vents violents" est émise par Météo-France pour 48 h. Elle concerne 6 départements : la Drôme, l'Ardèche, le Vaucluse, le Gard, les Bouches du Rhône, les Pyrénées orientales. La vitesse maximale des rafales de la Tramontane et du Mistral est estimée jusqu'à 130-140 Km /h. Les 140 Km/h seront effectivement dépassés en camargue. Le 14, sur Grenoble et sa région les vents sont qualifiés par Météo France d'inhabituels de part leur violence. Le 18, une tempête sévit sur l'Europe du nord. Les pays touchés sont la Norvège, la Pologne, le Danemark, l'Allemagne. Vents atteignant 140 Km /h. Décembre Le 14, le seuil des fortes gelées est atteint sur mon site. Le 17, selon Météo-France se produit au niveau national l'évènement majeur de l'année 2004. Une tempête éclair pousse des vents de 140, localement 150 Km/h sur la moitié nord du pays des côtes de la Manche aux Ardennes. Jusqu'à 6 morts annoncés, 385 000 foyers privés d'électricité, nombreux viaducs fermés à la circulation... le 19, une traîne orageuse lâche de fortes averses de neige jusque vers 400 m d'altitude sur Grenoble. Manifestations orageuses non détectées sur mon site. Les 21 et 22, une courte vague de froid intéresse la France. Le niveau 2 du plan grand froid est déclenché sur le NE du Pays (Tn<-10°C). Le niveau maximal (3) est localement en vigueur en Lorraine (Tn<-10°C sans dégel l'après midi). Les températures minimales oscillent fréquemment entre -10 et -11°C en plaine, -15°C sur les plateaux du Jura. Pas de dégel l'après midi du 22 sur le NE du pays. Cette principale offensive du froid de l'année 2004 est selon moi, peu sensible sur Grenoble. Je relève en effet que -2.9°C le 22, -3.8°C le 23. Pas de quoi fendre la pierre ! Le minimum mensuel est de -6.7°C, le 31. Ce minimum est atteint pas du tout dans les même conditions atmosphériques (présence d'un sol enneigé dans une atmosphère calme et sous un ciel dégagé). Il faut faire la différence entre un refroidissement par rayonnement et un refroidissement dynamique, venu d'ailleurs. C'est parfois difficile, il faut être constamment à l'affût de la situation synoptique des phénomènes météos associés ! La période du 25 au 28 a présentée deux visages : Noël au balcon, l'effet de fœhn a dopé la température. Celle-ci est passée de 0.7°C à 10h40 à 10,4°C à 12h puis à 12.8°C à 13 h (Vizille, 17 Km de Grenoble, Génépis, merci pour l'info). Cette fièvre a été suivie d'une offensive neigeuse le 28 jusqu'en plaine. En moyenne 5 cm de neige fraîche au sol ce jour qui ne disparaîtront sur mon site que le 3 janvier 2005. L'étage collinéen sera enneigé jusque tard en janvier 2005 malgré un redoux très sensible et un bon ensoleillement.