Sommaire La technologie Stade de la réglementation Groupe cible
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Notes sur les technologies de la santé en émergence Le rituximab dans la polyarthrite rhumatoïde numéro 89 • septembre 2006 Sommaire Le rituximab, un anticorps monoclonal, cible sélectivement les lymphocytes B, CD20 positifs, qui participent à la pathogenèse de la polyarthrite rhumatoïde (PR). L’emploi du rituximab en association avec le méthotrexate donne lieu à une amélioration clinique statistiquement significative chez les patients atteints de PR qui ne répondent pas de façon satisfaisante aux traitements standards, comparativement au méthotrexate utilisé seul. D’autres études restent encore à entreprendre pour déterminer la dose optimale, la durée du traitement ou de sa réadministration, l’efficacité et l’innocuité à long terme et la place du rituximab dans les algorithmes de traitement de la PR. Santé Canada a approuvé l’emploi du rituximab en association avec le méthotrexate chez les adultes atteints de PR évolutive modérée ou grave qui n’ont pas répondu de façon satisfaisante au traitement par au moins un inhibiteur du facteur de nécrose tumorale (TNF) ou qui ne l’ont pas toléré. La technologie Le rituximab (Rituxan®, Hoffmann-La Roche ltée, Mississauga ON) est un anticorps monoclonal qui cible sélectivement les lymphocytes B, CD20 positifs, l’un des nombreux types de cellules intervenant dans l’immuno-pathogenèse de la PR. Les résultats des essais cliniques ont permis d’établir que le rituximab fait obstacle aux réactions en chaîne conduisant à l’inflammation caractéristique de la PR sans modifier de façon significative le fonctionnement normal du système immunitaire1. La déplétion des lymphocytes B engendrée par le rituximab peut durer jusqu’à six mois, la concentration redevenant normale au bout de 9 à 12 mois2. Stade de la réglementation En juin 2006, Santé Canada a approuvé l’emploi du rituximab en association avec le méthotrexate pour atténuer les signes et les symptômes de la PR évolutive modérée ou grave chez les adultes qui n’ont pas répondu de façon satis- faisante à au moins un traitement par un inhibiteur du TNF (anti-TNF) ou qui ne l’ont pas toléré3,4. L’emploi du rituximab est également approuvé pour le traitement d’un lymphome non hodgkinien (LNH) de type B, CD20 positif. Groupe cible La PR est une maladie auto-immune générale, chronique et évolutive se caractérisant par une inflammation symétrique de la membrane synoviale qui provoque des lésions du cartilage, des érosions osseuses et l’inflammation des organes internes. La PR touche 1 % de la population adulte, soit environ 300 000 Canadiens (1 sur 100)5. Sa fréquence est de deux à trois fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes, les premières manifestations apparaissant entre 30 et 50 ans. Le diagnostic est principalement clinique, quoique des analyses de laboratoire et d’imagerie peuvent servir à le confirmer et se révéler utiles pour le suivi de l’évolution de la maladie. Lorsque la PR n’est pas traitée, le taux des patients atteints qui ne pourront plus travailler de façon permanente dans les trois ans qui suivent le diagnostic est de 20 à 30 %5. Pratique courante La prise en charge des symptômes commence par le recours à un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) et à un glucocorticoïde (GC), comme la prednisone, pour soulager la douleur et l’odème articulaires tout en améliorant la capacité fonctionnelle6-8. Un traitement par un agent antirhumatismal modificateur de la maladie (DMARD) devrait être entrepris dans les trois mois suivant le diagnostic pour préserver la forme et la fonction des articulations et ralentir l’évolution de la maladie6. Les DMARD comprennent le méthotrexate, la sulfasalazine, la cyclophosphamide et des agents biologiques comme les anti-TNF (l’étanercept, l’infliximab et l’adalimumab), ainsi que l’anakinra, un antagoniste de l’interleukine-1. Avec l’évolution de la maladie, on combine habituellement un DMARD à un autre ou à un agent biologique. Les patients atteints d’une forme grave, réfractaire au traitement par deux DMARD combinés (dont le méthotrexate), peuvent constituer des candidats à un traitement par un agent anti-TNF8. Environ 60 % des patients atteints de PR répondent de façon satisfaisante au méthotrexate associé à un agent biologique. Les patients réfractaires à une telle association sont difficiles à traiter, et il L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) est financée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux canadiens. (www.acmts.ca) Tableau 1 : Données sur l’efficacité et l’innocuité au bout de 24 semaines issues des essais cliniques avec randomisation de phase IIa, IIb et III Conception de l’étude ACR20 ACR50 ACR70 RR/NPT (IC de 95 %) (fixé) EIG n (%) Phase IIa*†9 Phase IIb*‡ (essai DANCER)10 Phase III*‡ (essai REFLEX)11 161 pat. avec FR+ 465 pat. (79 % avec FR+) Randomisation (9 groupes) : 520 pat. (81 % avec FR+) Randomisation : Randomisation : RTX à 500 mg ou RTX à 1000 mg ou PLR, RTX à 1000 mg ou PLR et MTX ( 10 mg/sem.) ou chacun recevant PLGC MP + GC (v.o.) entre les perfusions RTX à 1000 mg ou ou MP, RTX + MTX (mêmes doses) ou ou MP + P (v.o.); RTX (1000 mg) + CTX (750 mg) ITT = 367 pat. avec FR+ Données sur l’efficacité et l’innocuité au bout de 24 semaines MTX : 38 %; PLR : 28 %; PLR : 18 %; RTX à 1000 mg : 65 % (p = 0,025); RTX à 500 mg : 55 % (p < 0,0001); RTX à 1000 mg : RTX à 1000 mg : 51 % (p < 0,0001) RTX + MTX : 73 % (p = 0,003); 54 % (p < 0,0001) RTX + CTX : 76 % (p = 0,001) PLR : 5 %; PLR : 13 %; MTX : 13%; RTX à 1000 mg : 27 % (p < 0,0001) RTX à 500 mg : 33 % (p < 0,001); RTX à 1000 mg : RTX à 1000 mg : 33 % (p = 0,059); 34 % (p < 0,001) RTX + MTX : 43 % (p = 0,005); RTX + CTX : 41 % (p = 0,005) PLR : 5 %; PLR : 1 %; MTX : 5 %; RTX à 500 mg : 13 % (p = 0,029); RTX à 1000 mg : 12 % (p < 0,0001) RTX à 1000 mg : 15 % (NP); RTX à 1000 mg : 20 % (p < 0,001) RTX + MTX : 23 % (p = 0,048); RTX + CTX :15 % (NP) ACR20 : RR 2,23 (1,77, 2,81), p < 0,0001/NPT : 3 (3, 4) ACR50 : RR 3,34 (2,24, 4,99), p < 0,0001/NPT : 5 (4, 6) ACR70 : RR 5,37 (2,64, 10,94), p < 0,0001/NPT : 8 (6, 11) MTX : 3 (8 %); PLR : 4 (4 %); PLR : 20 (10 %); RTX à 1000 mg : 2 (5 %); RTX à 500 mg : 9 (7 %); RTX à 1000 mg : 21 (7 %) RTX + MTX : 3 (8 %); RTX à 1000 mg : 13 (8 %) RTX + CTX : 6 (15 %) RR (IC de 95 %) (fixé) EIG, RR : 0,93 (0,57, 1,50), p = 0,75 Pat. = patients; FR = facteur rhumatoïde; MTX = méthotrexate; RTX = rituximab (deux perfusions, 1er et 15e jour); CTX = cyclophosphamide (deux perfusions, 3e et 17e jour); NP = non précisé; PLR = placebo pour le RTX; PLGC = placebo pour le glucocorticoïde; MP = administration intraveineuse préalable de méthylprednisolone; P = prednisolone; GC =glucocorticoïde; v.o. = voie orale; RR = risque relatif; NPT = nombre de patients à traiter; IC = intervalle de confiance; EIG = effet indésirable grave; * population évaluée (ITT); † valeurs p pour les comparaisons avec le MTX utilisé seul; ‡ valeurs p relatives au PLR. existe donc un besoin pour des agents comme le rituximab qui cible d’autres facteurs de l’inflammation5. Données probantes Les données obtenues de trois essais contrôlés avec randomisation commandités par le fabricant (phases IIa, IIb et III) et une étude de prolongation ouverte permettent de supposer que l’association du rituximab au méthotrexate atténue les signes et les symptômes de la PR évolutive modérée ou grave chez les patients qui n’ont pas répondu au traitement par des DMARD et des agents anti-TNF (se reporter au tableau 1)9-13. Les taux de réponse clinique, selon les critères de l’American College of Rheumatology (ACR), se sont améliorés de façon significative chez les sujets ayant reçu le rituximab associé au méthotrexate, comparativement au méthotrexate utilisé seul, sans que cela entraîne de différences dans le taux des effets indési-rables graves (EIG). Après regroupement des données au bout de 24 semaines, 54 %, 31 % et 15 % des patients ayant reçu le rituximab associé au méthotrexate ont obtenu des taux de réponse clinique de 20, 50 et 70 (ACR) respectivement, comparativement à 25 %, 10 % et 3 % des patients ayant reçu le méthotrexate seul. Pour arriver à une telle amélioration chez un patient, il faut en traiter trois, cinq et huit respectivement. Les résultats intermédiaires d’études de prolongation ouvertes sur la réadministration du rituximab (soit, deux perfusions de 1000 mg de rituximab en association avec le méthotrexate et un GC, comme cela a été fait lors des essais DANCER et REFLEX) font ressortir une réponse semblable au bout de 24 semaines, sans signe de toxicité après l’administration de doses cumulées12-14. Chez certains patients, l’efficacité du traitement a été observée pendant une période allant jusqu’à 48 semaines après un seul traitement par le rituximab15,16. Les effets indési-rables (EI) liés à la perfusion ont été moins fréquents et moins graves lors de la réadministration et la déplétion prolongée des lymphocytes B n’a pas donné lieu à une hausse du taux d’infections13,14. Les résultats préliminaires, fondés sur l’évaluation radiographique au bout d’un an, incitent à penser que le rituximab peut contribuer à prévenir les lésions structurelles des articulations17. Effets indésirables Lors des essais cliniques, les EI ont été plus fréquents chez les patients traités par le rituximab que chez ceux ayant reçu le placebo4. Les EI les plus fréquents ont été des réactions aiguës à la perfusion, lesquelles ont été signalées après la première perfusion par 15 % des patients traités par le rituximab et 5 % de ceux ayant reçu le placebo. Ces taux sont passés à 2 % après la deuxième perfusion, et ce, dans les deux groupes4. Aucune différence significative n’a été observée quant aux EIG menaçant le pronostic vital entre les L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) est financée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux canadiens. (www.acmts.ca) sujets ayant reçu le rituximab associé au méthotrexate (7 %) et ceux traités par le méthotrexate seul (8 %) (IC de 95 % : –0,045, 0,029). Mentionnons que Santé Canada a émis des avis relativement à des cas de réactions cutanéomuqueuses graves et de réactivation du virus de l’hépatite B à la suite de l’emploi du rituximab pour traiter un LNH18,19. Administration et coût Rituxan se présente sous forme de concentré liquide (10 mg/mL) pour perfusion intraveineuse (IV), sans agent de conservation, dans des fioles de 100 mg (10 mL) et de 500 mg (50 mL) à usage unique. La fiole de 500 mg coûte 2563 $CA20. La posologie pour le traitement de la PR est de deux perfusions de 1000 mg de rituximab administrées à un intervalle de deux semaines chacune (soit 10 252 $CA par traitement)4. Il faut ajouter au coût du traitement le méthotrexate (de 10 à 25 mg/semaine) et le GC administré en traitement préalable ou pendant l’intervalle entre les perfusions21. Les résultats de l’essai DANCER ont montré que des doses de 500 mg et de 1000 mg de rituximab administrées en perfusion ont entraîné des taux de réponse ACR20 et ACR50 semblables10. Dans la monographie du produit, il est précisé qu’aucun essai clinique contrôlé n’a été réalisé pour évaluer l’innocuité et l’effica-cité en cas de réadministration du traitement, quoique des patients aient reçu, dans des contextes non contrôlés, de deux à cinq traitements (à raison de deux perfusions par traitement) à des intervalles de 16 à 24 semaines4. Les coûts périphériques englobent les frais de personnel et d’approvisionnement liés à l’administration IV du médicament. Activités dans le domaine Les agents biologiques au stade du développement clinique pour le traitement de la PR comprennent l’abatacept, l’alefacept et l’éfalizumab, des médicaments qui inhibent l’activation des lymphocytes T, ainsi que l’atlizumab (MRA), un anticorps dirigé contre le récepteur de l’IL-622. Le rituximab fait l’objet d’essais de phase III pour le traitement de la vascularite associée aux anticorps anticytoplasmiques de polynucléaires neutrophiles, de la néphropathie lupique, de la PR (chez les patients ne répondant pas aux DMARD), de la sclérose en plaques primaire évolutive et du lupus érythémateux disséminé23. Des essais de phase II sont également en cours pour le traitement des poussées régressives de la sclérose en plaques, et la Food and Drug Administration examine actuellement ce produit pour le traitement de première intention du LNH indolent23. Il existe par ailleurs des données non vérifiées sur l’efficacité du rituximab dans le traitement des maladies auto-immunes, y compris la granulomatose de Wegener, la dermatomyosite, le purpura thrombocytopénique thrombotique et la réaction du greffon contre l’hôte24. Taux d’utilisation On estime qu’environ 4000 patients pourraient être admissibles à un traitement par le rituximab au Canada (Michael Brogan, Brogan Inc., Ottawa : communication personnelle, 8 août 2006). Les patients atteints de PR qui ont essayé au moins un agent biologique et qui ont ensuite cessé de le prendre ont été inclus dans ce bassin de patients admissibles. Les raisons ayant motivé l’abandon du traitement n’étaient pas précisées dans la source de ces données. Elles pourraient inclure d’autres raisons que l’absence de réponse au traitement (Michael Brogan : communication personnelle, 8 août 2006). Compte tenu de son efficacité potentielle dans le traitement des maladies autoimmunes, il est possible que le rituximab soit administré pour des indications non approuvées, d’où un élargissement des groupes de patients susceptibles de le recevoir et une hausse des coûts liés à ce médicament. Questions d’implantation Il est probable que l’utilisation du rituximab pour le traitement de la PR suivra le modèle des centres de perfusion qui administrent des traitements anti-TNF aux patients ambulatoires. Le rituximab serait vraisemblablement réservé aux patients chez lesquels au moins un traitement anti-TNF aura échoué, en guise de traitement de substitution. Le rituximab pourrait être administré aux patients qui ne répondent pas aux DMARD, en association avec un DMARD autre que le méthotrexate ou un autre agent biologique, malgré le manque de données à l’appui. Étant donné le changement observé vers l’administration rapide d’un traitement intensif par un DMARD en présence de PR, les patients qui n’ont jamais reçu d’agent anti-TNF pourraient être tentés d’essayer le rituximab, malgré l’insuffisance de données démontrant un ralentissement de l’évolution de la maladie à ses premiers stades et l’absence d’essais comparatifs directs avec d’autres agents biologiques. Le recours au rituximab en association avec le méthotrexate atténue les signes et les symptômes de la PR chez les patients qui n’obtiennent pas de réponse satisfaisante par un DMARD et un traitement anti-TNF, comparativement au méthotrexate utilisé seul. Il faudra procéder à d’autres études pour déterminer la dose optimale, la durée du traitement ou de sa réadministration, l’efficacité et l’innocuité à long terme et la place du rituximab dans les algorithmes de traitement de la PR25. Références 1. Biogen Idec and Genentech submit a supplemental biologics license application for FDA review of Rituxan® for the treatment of rheumatoid arthritis [news release]. Cambridge (MA): Biogen Idec; 2005 Aug 31. Available: http://www.biogen.com/site/019_1.html .>> << >> L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) est financée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux canadiens. (www.acmts.ca) 2. Shaw T, et al. Ann Rheum Dis 2003;62 Suppl 2:55-9. 3. Notice of compliance [database online]. Ottawa: Therapeutic Products Directorate, Health Canada; 2006. 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Presentation at ACR/ARHP Annual Scientific Meeting; 2005 Nov 12; San Diego. Abstract no 1830. 12. Emery P, et al. Presentation at EULAR; 2006 Jun 21-24; Amsterdam. Abstract no OP0017. Available: http://www.abstracts2view.com/eular/view.php?nu=EUL AR06L_2006OP0017 . << >> 13. Keystone E, et al. Presentation at EULAR; 2006 Jun 2124; Amsterdam. Abstract no FRI0125. Available: http://www.abstracts2view.com/eular/view.php?nu=EUL AR06L_2006FRI0125 . << >> 14. Moreland LW, et al. Presentation at EULAR; 2006 Jun 2124; Amsterdam. Abstract no FRI0151. Available: http://www.abstracts2view.com/eular/view.php?nu=EUL AR06L_2006FRI0151 . << >> 15. Emery P, et al. Presentation at EULAR; 2006 Jun 21-24; Amsterdam. Abstract no THU0240. Available: http://www.abstracts2view.com/eular/view.php?nu=EUL AR06L_2006THU0240 . << >> 16. Cohen S, et al. Presentation at EULAR; 2006 Jun 21-24; Amsterdam. Abstract no THU0220. Available: http://www.abstracts2view.com/eular/view.php?nu=EUL AR06L_2006THU0220 . << >> 17. Keystone E, et al. Presentation at EULAR; 2006 Jun 2124; Amsterdam. Abstract no OP0016. Available: http://www.abstracts2view.com/eular/view.php?nu=EUL AR06L_2006OP0016 . << >> 18. Hoffmann-La Roche. In: Advisories, warnings & recalls. Ottawa: Health Products and Food Branch, Health Canada; 2001. Available: http://www.hc-sc.gc.ca/dhpmps/medeff/advisories-avis/prof/2001/rituxan_hpccps_e.html . Citer comme suit : Palylyk-Colwell E., McGahan L. Le rituximab dans la polyarthrite rhumatoïde [Notes sur les technologies de la santé en émergence, numéro 89]. Ottawa : Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé; 2006. ********************** L'ACMTS apprécie les commentaires de ces examinateurs. Examinateurs : Manfred Harth, MD FRCPC, The University of Western Ontario, London, ON; Kam Shojania, MD FRCPC, University of British Columbia, Vancouver, C.-B. La production de ce rapport a été rendue possible par l’apport financier de Santé Canada et des gouvernements d’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nouveau Brunswick, de la Terre-Neuve-et-Labrador, des Territoires du Nord-Ouest, de la Nouvelle-Écosse, du Nunavut, de l’Ontario, de la Saskatchewan et du Yukon. L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé assume l’entière responsabilité de la forme finale et du contenu de ce rapport. Les opinions exprimées dans ce rapport ne représentent pas forcément celles du Santé Canada ou de gouvernements provinciaux ou territoriaux. ISSN 1488-6332 (en ligne) ISSN 1486-2972 (imprimée) CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NO 40026386 RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE NE POUVANT ÊTRE LIVRÉE AU CANADA À AGENCE CANADIENNE DES MÉDICAMENTS ET DES TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ 600-865 AVENUE CARLING OTTAWA ON K1S 5S8 << >> L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) est financée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux canadiens. (www.acmts.ca)