Sous les bombes

Transcription

Sous les bombes
présentent
Sous les bombes
réalisé par
Philippe ARACTINGI
écrit par
Michel LEVIANT et Philippe ARACTINGI
Art’Mell Producteur associés
68 rue Joseph de Maistre
75018 Paris – France
Tel/Fax : +33 1 42 26 40 12
[email protected]
0033(0)6.78002968
SYNOPSIS
Synopsis court français
Sous les bombes, une femme cherche son fils.
Un homme l’accompagne dans sa quête. Tout les sépare.
Toni est chrétien et rêve de fuir à l’étranger.
Libanaise chiite, Zeina s’était expatriée à Dubaï. Revenue au Liban pour
essayer de sauver son fils, elle découvre qu’elle ne peut plus repartir.
Pourtant, ils vont s’aimer, comme une réponse à la mort qui frappe
partout autour d’eux.
Short English synopsis
Under the bombs, a woman searches for her son.
A man accompanies her. They have nothing in common.
Toni is Christian and dreams of leaving the country.
Zeina is Shiite, and has emigrated to Dubai. Back in Lebanon to try and
save her son, she realizes she doesn’t want to leave anymore.
And yet, despite this all, Toni and Zeina will love each other, as a kind of
response to the death striking all around them.
Synopsis
Zeina vit à Dubaï. En plein divorce, elle décide d'envoyer son fils Karim
chez sa sœur à Kherbet Selem, un petit village du Sud Liban, pour le
protéger des disputes conjugales.
Quelques jours plus tard, la guerre éclate.
Folle d'angoisse, Zeina part aussitôt pour le Liban, via la Turquie.
Mais avec le blocus, elle n'arrive au port de Beyrouth que le jour du
cessez-le-feu. Contre une forte somme d'argent Tony, un chauffeur de
taxi, accepte de l'emmener dans le Sud.
Tony est chrétien, il habite Beyrouth et son frère est en Israël, Zeina par
contre est chiite, rien ne les rapproche. Mais qu'importe ?
Ensemble, ils parcourent les centres d'accueil des déplacés et traversent
tout un pays ravagé.
Lorsqu'ils arrivent à Kherbet Selem, ils n'y trouvent que des ruines.
La sœur de Zeina est morte et Ali, un gamin du village, leur apprend que
Karim a été emmené par des journalistes français.
Zeina et Tony partent à la recherche de l’enfant perdu…
Conçu et tourné à chaud au Liban, dans les véritables décors de l'été 2006
et avec seulement quatre acteurs, « Sous les bombes» a été achevé en
moins d'un an.
Déclaration d’Intention et Méthode de Travail
Conçu dans l'urgence, ce film aura pris moins d'un an pour exister,
depuis sa conception jusque sa finition. C'est l'expression spontanée
de ma colère, de la douleur de voir mon pays, le Liban, à nouveau
saccagé par la guerre.
Partagé entre la nécessité de réagir à chaud, avant que la poussière
des bombardements ne soit retombée et celle de garder du recul pour
éviter le pamphlet partisan, j'ai choisi de tourner en plusieurs
étapes.
La guerre a commencé le 12 juillet 2006.
Dix jours plus tard, dans un état de précarité absolue, sous les
bombes, je commençais déjà mon tournage.
Le 23 juillet, l'armée française nous rapatriait en France, ma famille
et moi. Après avoir mis mes enfants en sécurité, je suis revenu au
Liban toujours par bateau militaire, pour reprendre le tournage juste
trois jours après le cessez-le-feu.
Le Liban enterrait alors ses morts et les troupes de la Finul
débarquaient sur les rives d'une terre encore secouée par 33 jours
bombardement.
Dans cette guerre que je n'ai pas décidée et dont le cours m'échappe,
il s'est agit pour moi et mes acteurs de filmer avec les évènements,
et non pas contre les évènements, en m'en tenant à une ligne
conductrice toute simple.
Mes acteurs improvisaient au jour le jour, en interaction avec les
vrais acteurs du drame : journalistes, réfugiés, civils pris en otage
sous le déluge des bombes...
La réalité étant infiniment plus dramatique que n'importe quelle
tragédie que j'aurais pu inventer, j'ai choisi d'en rendre compte dans
une approche la plus réaliste.
Deux mois plus tard, après m'être accordé le temps de la réflexion, je
coécrivais avec Michel Leviant un scénario qui intégrait toutes les
scènes ainsi tournées dans l'urgence.
Ma seule façon d'affronter mes propres démons, de tenter d'exorciser
la peur, la haine qui montait en moi a été de me lancer dans cette
aventure. Pour faire front, pour répondre au fracas des bombes, même
si un film n'a jamais changé le cours de l'Histoire.
En décembre 2006, je repartais au Liban pour filmer le corps de la fiction.
Il fallait aller vite car il est impératif de réagir face aux guerres
actuelles. J'avoue que ce qui se passe aujourd'hui au Moyen Orient me
terrifie. Les nouveaux affrontements font grandir la peur et la guerre
menace toute la région. C'est comme une malédiction, surgie d'un passé
qu'on pensait révolu et qui revient nous hanter, alors qu'on avait eu
tant de mal à croire de nouveau en un avenir possible…
Même si j'ai parfois l'impression d'être comme un enfant qui
s'obstinerait à construire son château de sable face à la marée
montante, en le rebâtissant encore et encore, avec l'espoir absurde
qu'il résiste aux vagues.
Mais nous, les Libanais, faisons-nous jamais autre chose ?
Dans mon film, j'ai
Sous les bombes,
découvre en ôtant
j'ai fait ce film. Pour
Philippe Aractingi
évité de montrer les morts, nous en avons trop vu.
la plupart sont morts écrasés. Des morts qu'on
les pierres qui les recouvrent. C'est pour eux que
témoigner de la souffrance des innocents.
Biographie Réalisateur
Né en 1964 à Beyrouth, où il a grandi, Philippe Aractingi est réalisateur de
plus de 40 films : reportages, documentaires et films d'auteur, tournés en
France, au Liban, mais aussi dans tout le Monde Arabe, en Afrique du
Sud, au Sri Lanka, en Mongolie…
Après douze ans vécus à Paris, Philippe Aractingi retourne à ses racines et
revient au Liban, où il tourne « BOSTA » son premier long-métrage de
fiction.
Premier film musical d'après guerre, premier film financé par des fonds
libanais, Bosta innove dans son genre. Il bat tous les records d'audience
et s'impose comme meilleur score parmi les films libanais.
Primé dans 6 festivals, sélectionné pour représenter le Liban aux Oscars,
distribué au quatre coins du monde, « BOSTA » est également le premier
film du pays des Cèdres à sortir en Egypte et dans le reste du monde
arabe.
Le 12 juillet 2006, une autre guerre commence au Liban. Dix jours plus
tard, dans un état de précarité absolue, sous les bombes, Philippe
Aractingi commence le tournage de ce qui va être son deuxième longmétrage.
Conçu dans l'urgence, « Sous les Bombes » a pris moins d'un an pour voir
le jour, depuis sa conception jusqu'à sa finition.
Le réalisateur franco-Libanais signe ici une œuvre singulière, fruit de vingt
ans d'expérience de terrain, tant dans le domaine de la photo de guerre,
du documentaire que dans la direction d'acteurs. Ces images de fiction
arrachées à la réalité sont l'expression déchirante d'une douleur trop de
fois vécues.
Fiche Artistique et Technique
2007, France/Liban/Angleterre, 93 mn, couleur, 1.85, Dolby Digital
Avec :
Nada Abou Farhat
Georges Khabbaz
Rawya El Chab
Bshara Atallah
Zeina
Tony
La réceptionniste de l’hôtel
Journaliste
Les autres personnes du film jouent leur propre rôle
Réalisateur :
Scénario :
Adaptation et dialogues arabes :
Producteurs :
En association avec :
Philippe Aractingi
Michel Léviant et Philippe Aractingi
Anjo Rihane
Capa Cinéma - Starfield Productions
Art’Mell - Fantascope Production
Rhamsa Productions
Avec la participation de
ARTE France
Produit par : Hervé Chabalier, François Cohen-Séat, Paul Raphael, Philippe
Aractingi
Production déléguée
Chargée de post-production
Capa Cinéma
Hervé Chabalier
Claude Chelli, Nathalie Leyendecker
Fantascope Production
Philippe Aractingi / Diane Aractingi
Tima Khalil
Art'mell
François Cohen-Séat
Henri Magalon
Bénédicte Gardies
Directeur de la photo
Son
Montage image
Mixage
Nidal Abdel Khalek
Mouhab Chanesaz
Deena Charara
Fabien Devillers / Piste Rouge
Musiques originales
René Aubry
Lazare Boghossian
Producteurs Exécutifs :
Production exécutive Liban
Productrice exécutive
Post Production exécutive France
Relations Publiques & Communication :
Barbara Tonelli
[email protected]
0033 (0)1 42264012
0033 (0)6 78002968
© Capa Cinema - Starfield Productions - Fantascope Production - CCE - Art'mell - Rhamsa Productions 2007
Mon enfant est perdu et tout le monde le cherche
D’autres sont morts, mais c’est pas grave
L’enfant, c’est l’espoir
L’enfant qui est perdu
Il faut le chercher
Cette horreur, ces bombardements
C’est la folie de l’un, la folie de l’autre
C’est pas grave, il faut le chercher
Le reste peut attendre
L’enfant est perdu
Il faut le chercher
Il est perdu à cause de la guerre
C’est pas grave
Il faut le chercher
Il faut se battre contre la guerre
On se battra plus tard
D’abord il faut le chercher
L’enfant est peut-être mort
Il est certainement mort
Tant pis, je dois le chercher
J’étais une mauvaise mère peut-être
Mais c’est pas grave, je m’en fous
Hezbollah, Israël, la Syrie ou l’Iran
Je m’en fous
Les curés, le Coran, je m’en fous
Mon enfant est perdu, il faut le chercher
Les ruines, le phosphore
Je n’existe que pour mon enfant perdu
Que tu m’aides, tant mieux
Mais je m’en fous
Mon enfant est perdu, il faut le trouver