PRINCESSE
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PRINCESSE
4,00 € SOCIAL MALAISE AU CHPG I POLITIQUE SAUVER LA RETRAITE DES FONCTIONNAIRES I DOSSIER LA GUERRE BOUVIER/RYBOLOVLEV I GASTRONOMIE LE SALON DES MERVEILLES I ÉCOLOGIE MONACO ZÉRO DÉCHET ? PRINCESSE CAROLINE « J’AI ENTENDU UN CRI AU SECOURS » R 28240 - F : 4,00 € Numéro 158 - Novembre 2016 - www.lobservateurdemonaco.mc |ART DE VIVRE Stéphane Raimbault La preuve par trois Sa cuisine est « le reflet de son parcours ». Avant de reprendre L’Oasis, à Mandelieu-la-Napoule, Stéphane Raimbault a été marqué par la tradition enseignée à l’école hôtelière. Imprégné d’influences asiatiques, le fruit de neuf ans au pays du Soleil-Levant. Avant de trouver « son terroir d’adoption » : la Méditerranée. Trois étapes comme triptyque formateur, qu’on retrouve dans les recettes de Stéphane Raimbault, souvent accolées du qualificatif de « fusion » que le chef ne réfute pas. Le jeune cuisinier n’avait que 24 ans quand l’aventure de L’Oasis commence. En 1981, Stéphane a déjà deux étoiles au restaurant Gérard Pangaud à Paris. Il est repéré par Louis Outhier, le chef de l’établissement mandolocien créé en 1954 et couronné de trois distinctions au Michelin. Mais ce n’est pas à L’Oasis que le jeune chef commence. Un avion, direction le Japon : il va représenter la maison en qualité de chef ambassadeur au Plaza Hotel d’Osaka. Ce n’est qu’en 1988 que Stéphane se voit proposer la succession de Louis Outhier. « Une proposition alléchante et flatteuse », mais le pari est risqué : il décline. C’est inédit : Louis Outhier rend son tablier et ses trois récompenses. L’établissement azuréen ferme ses portes sur 34 ans de travail. L’idée, elle, continue à cheminer. Trois ans plus tard, Stéphane Raimbault convainc le Plaza Hotel d’investir dans l’Oasis en le mettant en cuisine. Il y amène aussi son plus jeune frère, François, pour perpétuer la tradition pâtissière du restaurant. Les deux étoiles au guide rouge sont conquises l’année suivante. Ce n’est qu’en 1999 que Stéphane devient pleinement propriétaire, associé à ses deux frères. C’est en 2000 qu’Antoine, de deux ans son cadet, le rejoint pour le seconder. Avec le trio familial, L’Oasis c’est métamorphosé : une boutique, un bistrot et des ateliers _AYMERIC BRÉGOIN complètent maintenant le gastro. 82 L’Observateur de Monaco /158 _Novembre 2016 Carpaccio de truffes de la Saint-Jean en salade de cœurs de palmier frais de Thaïlande > Ingrédients : (pour 4 personnes) truffes hachées (utiliser les chutes des lamelles de truffe) huile de truffe noire huile d’olive huile de truffe noire huile d’olive 100 g de truffes fraîches de la Saint-Jean (tuber aestivum) 400 g de cœurs de palmier frais de Thaïlande à couper en fins bâtonnets Pour la vinaigrette des cœurs de palmier : sel fin poivre du moulin vinaigre balsamique blanc Pour la vinaigrette des truffes et la décoration : sel fin poivre du moulin vinaigre balsamique noir Pour la finition : fleurs de bourrache fleur de sel amandes fraîches > Préparation : Au centre d’une assiette, s’aider d’un cercle à tarte de 16 cm de diamètre dans lequel on tapissera uniformément les cœurs de palmier assaisonnés, et sur lesquels on déposera en rosace les lamelles de truffe passées rapidement dans la vinaigrette de balsamique noir. Décorer le tout de cette même vinaigrette. Disposer harmonieusement les fleurs de bourrache, les amandes fraîches. Saupoudrer de fleur de sel. L’Observateur de Monaco /158 _Novembre 2016 83 |ART DE VIVRE Saint-pierre de pêche locale rôti en tian aux flaveurs de Provence > Ingrédients : (pour 2personnes) 1 saint-pierre de 800 g choix de légumes du marché 4 gousses d’ail rose huile d’olive beurre frais Pour l’assaisonnement extérieur du poisson : romarin séché, haché orange séchée huile de basilic sel, poivre Pour l’assaisonnement > Préparation : Habiller le saint-pierre, le vider par le ventre en pratiquant une petite incision. L’assaisonner à l’intérieur et à l’extérieur. Cuire le poisson dans une plaque avec de l’huile au four (180° C). Simultanément, rôtir séparément au four (180° C) les légumes de 84 L’Observateur de Monaco /158 _Novembre 2016 intérieur du poisson : thym frais basilic persil sel, poivre Pour le jus : coulis clair de tomates cuit tomates séchées en morceaux olives noires niçoises Pour la décoration : germes de fenouil et de betterave basilic vert (sommités) fleur de capucine votre choix avec de l’huile d’olive et du beurre. Rôtir les gousses d’ail. Dans un plat, déposer le poisson, dresser harmonieusement les différents légumes autour du poisson. Arroser de jus de tomate. Le poisson devra être découpé dans le plat de dressage de façon à ce que la sauce se mêle aux sucs du poisson.