Le bouclier de Brennus est à Toulouse

Le Bouclier de Brennus est à Toulouse, ce que la tour Eiffel est à Paris….
Ça ne vous viendrait pas à l’idée de vouloir déterrer la tour Eiffel de Paris pour la mettre à Clermont ou à
Montpellier ?
Ben non, la tour Eiffel est à Paris et elle y reste. C’est sa place.
Et bien le bouclier de Brennus EST à Toulouse, il y reste, et c’est sa place aussi….
C’est aussi simple que ça. Il n’y a rien à discuter là-dessus. C’est un fait établi.
D’un point de vue historique, le grand spécialiste de l’histoire médiévale, reconnu mondialement, j’ai
nommé Maître JM LUTTE, a parfaitement démontré que Brennus après sa victoire en 31 à Tolosa, contre
les envahisseurs « chelins » avait fait graver un bouclier en or massif en souvenir de cette victoire.
Bouclier qui fut placé avec le reste des trésors de Toulouse, dans le donjon du Capitole. Les « chelins »
sont membres d’une tribu venant du nord de la Garonne.
Leur caractéristique est qu’ils sont de toute petite taille (environ 90 cm). C’est pourquoi ils ont été appelés
par la suite, les mi-chelins…
Donc dès 31, le bouclier est à Tolosa.
Gravure d'époque montrant le Brennus devant les remparts de Tolosa
Depuis, ce bouclier a été l’objet de maintes convoitises. Volé plusieurs fois, retrouvé, récupéré de haute
lutte. Certains ravisseurs ont même tenté de graver leurs noms sur lui pour le profaner (les sournois…).
Mais heureusement le peuple Toulousain (car c’est un grand peuple) s’est toujours battu pour conserver
son bien.
Le Brennus (provisoirement... ) capturé par une tribu particulièrement hostile: "Les parigots".
Vous noterez leur étrange tenue permettant d'identifier leur barbarie extrême.
Ou encore la tribu des descendants des Chelins dits les « jaunards arvernes » qui, pour voler le Brennus,
réussirent à corrompre un druide en Noir passé du côté obscur de la Force, Berdos, dont le nom restera
synonyme d’infamie et maudit à jamais.
Profanation du Brennus par les « Jaunards arvernes » reconnaissables à leur accoutrement hideux
On retrouve des traces de cette volonté farouche du Peuple Toulousain dans des textes occitans du 4e siècle
(en 380 environ),découverts par la référence Toulousaine en la matière Me G. Canabissou : « Lou cono
que chip’ lou Brenus, a que lui botons l’cuss ». La traduction exacte est en cours…
La Tribu Toulousaine ayant récupéré son bien lors de la 18 ème lune
Rites Toulousains autour du bouclier de Brennus
Le Capitole (« Capitolium ») constitue le centre névralgique de Tolosa où le Peuple Toulousain (car c’est
un Grand Peuple rappelons-le) a pour coutume de se retrouver pour acclamer ses héros ramenant le
Bouclier de Brennus à Tolosa et le brandissant devant la foule toulousaine reconnaissante.
Cérémonie rituelle du retour du Brennus Place du Capitole
Voilà ! Tout ça pour dire que les choses sont finalement très simples. Après certains s’amusent dans les
fédérations à faire croire que ce trophée récompense les meilleurs du championnat.
Que nenni, il appartient aux Toulousains !!!
Hiéroglyphe d'époque encore utilisé de nos jours
Il convient cependant d'indiquer que, pour laver l’affront des « jaunards arvernes » qui subtilisèrent de
manière fourbe le Brennus en 2010 après JC, les Toulousains placèrent tous leurs espoirs dans leur
Sorcier Guy NOVES qui effectua de longues retraites pendant 1 an dans un endroit secret sur les bords de
la Garonne pour invoquer les Dieux de l’Ovalie et élaborer un plan de reconquête. Le Sorcier Guy Noves
n’est pas n’importe qui : Dieu vivant à Tolosa, il serait le descendant direct de Brennus lui-même !
(légende se perpétuant à Tolosa sous le nom de « Da Brennus Code »).
Régulièrement annoncé comme quittant Tolosa, Guy NOVES a rassuré le Peuple Toulousain en indiquant
qu’il resterait encore beaucoup de lunes à Tolosa.
Le Sorcier Guy NOVES
Fouillant dans ses vieux grimoires datant de 1985, Guy NOVES a trouvé la martingale pour se
débarrasser des « jaunards arvernes » mais il fallait encore affronter une jeune et discrète tribu du
Languedoc –« Les MontpellieRIEN » - menée par un jeune chef médiatique («Galthiénus ») qui tenta de
s’approcher du Brennus en récitant malicieusement des phrases étranges comme « On est pas favoris » et
en jetant des sorts sur le buteur toulousain pour emmener le Brennus sur une place dénommée de la
Comédie.
C’est in-extremis que les Toulousains firent justement cesser cette comédie pour récupérer leur
Bouclier et le ramener à Tolosa !
Bien entendu mon propos est sans aucun parti pris. C’est juste un constat sérieux, basique, documenté,
simple, et évident.
Je vous souhaite de passer un été serein et ensoleillé. Quand à moi je vais aller boire un pastis, il fait
chaud.
Frédéric V. Historien spécialiste de l'ovalie à l'époque médiévale