Le Point - Orientations, volume 2, numéro 3, juin 2003
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Le Point - Orientations, volume 2, numéro 3, juin 2003
Vol. 2, No 3, Juin 2003 Communication du Curateur public du Québec destinée aux intervenants des établissements du réseau de la santé et des services sociaux LES PERSONNES SOUS RÉGIME PUBLIC DE PROTECTION ET LE CONSENTEMENT DU CURATEUR PUBLIC (MODIFICATION ET RAPPELS) L’an dernier, nous avons consacré un numéro du « Point – Orientations » aux différents aspects du consentement (volume 1, numéro 4, mai 2002). Le droit et les pratiques ne cessant d’évoluer, nous faisons aujourd’hui un retour sur ce sujet afin d’en actualiser ou d’en éclaircir certains points. C L’information a été mise à jour. Pour la version o 2, de garde du présentement en vigueur, consultez le Point Vol.et9,lenservice heminement des demandes de La notion d’urgence consentement au changement (rappel) juin 2010, numéro de spécial Curateur sur lepublic consentement milieu de vie, à la captation ou à aux soins. L’article 13 du Code civil du Québec prévoit que : l’utilisation de l’image ou de la voix (modification) En cas d’urgence, le consentement aux soins médicaux n’est pas nécessaire lorsque la vie de la personne est en danger ou son intégrité menacée et que son consentement ne peut être obtenu en temps utile. En plus de ses directions territoriales situées à Montréal, Québec, Saint-Jérôme et Longueuil, qui constituent des points de service, le Curateur public a ouvert d’autres points de service à RouynNoranda, Gatineau, L’Annonciation, Trois-Rivières, Sherbrooke, Victoriaville, Saguenay et Rimouski. Le personnel de ces nouvelles unités est maintenant en mesure de traiter les demandes de changement de milieu de vie et les demandes de captation ou d’utilisation de l’image ou de la voix. Il est toutefois nécessaire lorsque les soins sont inusités ou devenus inutiles ou que leurs conséquences pourraient être intolérables pour la personne. Selon l’article 15 du Code civil, lorsqu’une personne est inapte à consentir aux soins requis par son état de santé et qu’elle est représentée à la personne par le Curateur public, celui-ci doit donner son consentement pour que des soins lui soient administrés (voir à ce sujet le volume 1, numéro 4, mai 2002 du « Point – Orientations » sur les personnes sous régime de protection public et le consentement du Curateur public). Nous demandons que ce type de demandes soient désormais envoyées au point de service où est traité le dossier de la personne représentée par le Curateur public. Cette communication est publiée par la : Direction des Communications Le Curateur public du Québec 600, boulevard René-Lévesque Ouest 10e étage Montréal (Québec) H3B 4W9 Téléphone : (514) 873-4074 Sans frais : 1 800 363-9020 Télécopieur : (514) 864-2446 Site Internet : www.curateur.gouv.qc.ca Courriel : [email protected] 1 Le texte de cette communication peut être reproduit avec mention de sa source; il est également hébergé sur le site Internet du Curateur public. Les textes de loi ont préséance sur cette communication. En semaine entre 8 h 30 et 16 h 30, la Direction médicale et du consentement aux soins du Curateur public peut être jointe au (514) 873-5228 ou sans frais au 1 800 363-9020.En dehors de ces heures et en fin de semaine, le Curateur public maintient un service de garde qui répond 24 heures sur 24 aux numéros 8734074 et sans frais 1 800 363-9020; la personne de garde est habilitée à donner ou à refuser un consentement à des soins. Si la personne avait, de son vivant, exprimé ses volontés quant à l’autopsie de son corps, le Curateur public les respectera. Si de telles volontés n’ont pas été exprimées, il prendra en considération l’intégrité du cadavre, les opinions de la famille et les principes religieux du défunt. Le cas échéant, il examinera les motifs invoqués par le médecin traitant. Si les circonstances du décès requièrent l’intervention du coroner, celui-ci peut procéder à une autopsie ou ordonner que cela soit fait sans obtenir l’autorisation du Curateur public.■ Il arrivera toutefois des situations où les médecins traitants n’auront pas le temps, pour sauver la vie ou l’intégrité physique d’une personne, de communiquer avec le Curateur public, malgré la disponibilité de ce service de garde. Par exemple, il est possible qu’une personne représentée par le Curateur public en arrêt cardio-respiratoire soit amenée à l’urgence d’un centre hospitalier. La nécessité d’intervenir sans délai pour réanimer le patient primera alors sur celle d’obtenir un consentement substitué libre et éclairé. Toutefois, en tant que représentant légal, le Curateur public désire être informé des soins médicaux donnés en situation d’urgence à une personne qu’il représente et pour lesquels il n’a pas pu donner son consentement en temps utile. Le consentement à l’autopsie du corps des personnes qui, de leur vivant, étaient représentées par le Curateur public (rappel) En droit québécois, la personne est inviolable; elle a droit à son intégrité. Ces principes ne s’éteignent pas à son décès. Le Code civil du Québec affirme d’ailleurs la nécessité d’obtenir un consentement pour procéder à une autopsie : 46. L’autopsie peut être effectuée dans les cas prévus par la loi ou si le défunt y avait déjà consenti; elle peut aussi l’être avec le consentement de la personne qui pouvait ou aurait pu consentir aux soins. Celui qui demande l’autopsie ou qui y a consenti a le droit de recevoir une copie du rapport. 47. Le tribunal peut, si les circonstances le justifient, ordonner l’autopsie du défunt sur demande d’un médecin ou d’un intéressé; en ce dernier cas, il peut restreindre partiellement la divulgation du rapport d’autopsie. Le coroner peut également, dans les cas prévus par la loi, ordonner l’autopsie du défunt. Lorsque le défunt est une personne qui, de son vivant, était représentée par le Curateur public, c’est à celui-ci que la demande d’autorisation de procéder à l’autopsie doit être adressée. Tout comme pour les demandes de consentement à des soins, c’est sa Direction médicale et du consentement aux soins qui la traitera. 2 LES BUREAUX DU CURATEUR PUBLIC Bureau de Sherbrooke 200, rue Belvédère Nord, RC 03 Sherbrooke (Québec) J1H 4A9 Tél.: (819) 820-3339 1 877 663-8174 Siège social 600, boul. René-Lévesque Ouest, 10e étage Montréal (Québec) H3B 4W9 Tél.: (514) 873-4074 1 800 363-9020 Bureau de Rimouski 92, 2e Rue Ouest, bureau 102 Rimouski (Québec) G5L 8B3 Tél.: (418) 727-4030 1 866 621-7088 Bureau de Montréal 454, place Jacques-Cartier, bureau 200 Montréal (Québec) H2Y 3B3 Tél.: (514) 873-3002 1 866 292-6288 Bureau de Rouyn-Noranda 255, rue Principale, RC 06 Rouyn-Noranda (Québec) J9X 7G9 Tél.: (819) 763-3116 1 866 621-7087 Bureau de Longueuil 201, place Charles-Lemoyne, RC 02 Longueuil (Québec) J4K 2T5 Tél.: (450) 928-8800 1 877 663-8174 Bureau de Gatineau 4, rue Taschereau, bureau 320 Hull (Québec) J8Y 2V5 Tél.: (819) 772-3694 1 866 552-5164 Bureau de Saint-Jérôme 222, rue Saint-Georges, bureau 315 Saint-Jérôme (Québec) J7Z 4Z9 Tél.: (450) 569-3240 1 877 221-7043 Bureau de Victoriaville 108, rue Olivier, bureau 208 Victoriaville (Québec) G6P 6V6 Tél.: (819) 752-7907 1 877 663-8174 Bureau de Québec 520, boul. Charest Est, 2e étage Québec (Québec) G1K 3J3 Tél.: (418) 643-4108 1 800 463-4652 Bureau de Trois-Rivières 25, rue des Forges, bureau 410 Trois-Rivières (Québec) G9A 6A7 Tél.: (819) 371-6009 1 877 221-7043 Service de garde Le soir et la fin de semaine : tél.: (514) 873-4074 sans frais : 1 800 363-9020 Bureau de Saguenay 227, rue Racine Est, bureau 1.08 Chicoutimi (Québec) G7H 7B4 Tél.: (418) 698-3608 1 866 226-0985 3 4