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Lyon urban trail
2012
ème
5
édition
Dossier de presse
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Table des matières
Presse ............................................................................ 4
Presse spécialisée .......................................................... 9
Sites internet ............................................................... 30
Sites internet spécialisés ............................................. 40
Blogs .......................................................................... 107
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Presse
Le Progrès - Les sports, lundi 2 avril 2012
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http://www.leprogres.fr/sports/2012/04/02/patrick-bringer-grand-touriste-en-injection
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Lyon Citoyen N° 107-Mai 2012- page 3
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Rythmes – Ville de Caluire et Cuire – Avril 2012
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Presse spécialisée
N°2 – Automne 2011
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National Trail Running Cup Salomon
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Running pour Elles – Mai/Juin 2012 – pages 76-77
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19 | P a g e
Endorphin Mag – Communiqué de presse Avril 2012
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21 | P a g e
ESPRIT TRAIL
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ESPRIT TRAIL N°47 Mai/Juin 2012
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26 | P a g e
Running Attitude
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RUNNING ATTITUDE N°123 – Juin 2012
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OUTDOOR EXPERTS N°135 – Mars 2012
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Sites internet
Le 03/04/2012 à 12:32:00 | Mis à jour le 03/04/2012 12:59:06
Trail - LUT
Bringer et Lafaye marchent fort
Médaillé de bronze au Mondial de trail 2011, Patrick Bringer, 36 ans, s'est imposé sur la
grosse course du Lyon Urban Trail, disputée sur 38km à travers les collines de la Capitale
des Gaules (Croix rousse et Fourvière) et empruntant... 6000 marches ! En 2h51'21'',
l'ancien triathlète a devancé Yoan Meudec (2h53'20'') et Nicolas Pianet (2h53'30''). « Je ne
vais pas pouvoir marcher pendant quatre jours, a commenté le vainqueur sur le site
endurance-mag. Avec toutes ces marches à descendre, cela finit par taper taper, taper! (...)
Mais c'est une victoire qui compte. »
Dans la course féminine, Céline Lafaye, déjà victorieuse l'an dernier, a récidivé (3h14'09'',
27e au scratch) devant Elodie Arrault-Pimont (3h42'38'') et Fanny Berrut (3h47'35''). Victoires
sur le 23km de Arnaud Bonin (1h37'54'') et d'Anne Valéro (1h58'28''), déjà victorieuse une
semaine avant du 50km de l'Ecotrail de Paris. L'ensemble des courses de la 5e édition du
Lyon Urban Trail a réuni près de 6000 coureurs. - P.G.-B.
http://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Bringer-et-lafaye-marchent-fort/274647
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Athlétisme. Bringer s’offre le Lyon Urban Trail
Publié le 01/04/2012 à 16:32
L’Auvergnat a devancé son partenaire du Team Sigvaris Yoan Meudec
qui a été le seul à le suivre après le 30e kilomètre. Nicolas Pianet
complète le podium. Le Jurassien du Team Scott avait curieusement
franchi la ligne en premier après une erreur d’aiguillage dans les tout
derniers kilomètres, mais les organisateurs ont décidé de le classer à la
place qu’il occupait avant de se tromper de chemin.
En tout, ce sont plus de 6000 concurrents qui ont crapahuté sur les
collines de Fourvière et de la Croix-Rousse sur des parcours de 38km,
23km ou 12km.
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/04/01/bringer-s-offre-le-lyon-urban-trail
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Lyon Urban Trail. Patrick Bringer, Grand Touriste en Injection
Publié le 02/04/2012 à 06:01
Encore un Bleu ! Décidément, les membres de l’équipe de France
aiment Lyon et ses trails. En décembre dernier, c’est Erik Clavery qui
avait levé les bras à l’arrivée de la SaintéLyon, tout auréolé de son titre
de champion du monde de la discipline. Quatre mois plus tard, c’était
hier matin au tour de Patrick Bringer, médaillé de bronze du dernier
Mondial, de faire main basse sur le LUT, les doigts pointés vers le ciel
bleu azur au-dessus de la Place des Terreaux, juste à la descente du
porche de l’Hôtel de ville. Une dernière petite série de marches à dévaler
et c’en était enfin fini.
Et là, surprise ! L’Auvergnat tombait sur Nicolas Pianet, arrivé depuis
quelques instants, sûr d’avoir profité d’une erreur d’aiguillage de Bringer
et de son partenaire du Team Sigvaris Yoan Meudec, tout en
reconnaissant leur supériorité : « Ils étaient plus forts que moi, disait
aussitôt le double vainqueur du marathon du Mont-Blanc en toute
honnêteté.
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Je n’avais pas les jambes pour rivaliser sur un tel profil de course… »
Quant à Bringer, il assurait pour sa part avoir « suivi la moto ouvreuse
»…
Il fallut quelques minutes pour démêler cette affaire et comprendre que
Pianet avait sans doute fait lui-même fausse route, pris dans le flux des
coureurs du parcours de 23km… Les organisateurs le reclassaient
troisième. La morale était sauve et la hiérarchie respectée.
Car en l’absence d’Emmanuel Meyssat, le double vainqueur sortant
forfait pour cause de doigts de pieds en pagaille, Bringer (36 ans) a
assumé son statut de favori. « J’étais déçu que Manu ne soit pas là,
affirmait-il d’ailleurs. J’aurais aimé aller au combat. » Une semaine après
l’Eco Trail de Paris et le Trail du Ventoux qui ont occupé la plupart des
caïds français, cela n’a pas été des vacances mais il n’a pas cillé.
Vainqueur en 2h51’23’’, il a bouclé les 38 bornes avec trois minutes de
moins que Meyssat l’an dernier sur un parcours paraît-il rendu plus
difficile par l’inversion du sens de rotation. Pourtant, « on a fait 20km
groupés à sept/huit coureurs », expliquait-il. « C’était plus agréable vu le
parcours tortueux. Avec Yoan (Meudec), on a ensuite mis un petit coup
parce cela commençait à ne pas être normal d’être aussi nombreux. On
s’est relayé jusqu’au 30ème kilomètre jusqu’à ce que je m’isole dans la
montée vers Fourvière puis sur la piste de La Sarra. Et j’ai bien fini.
Enfin, j’avais quand même très mal aux jambes. »
Beaucoup plus qu’il y a un mois lorsqu’il s’était imposé dans le Trail de
Vulcain pourtant long de 70km : « Ce jour-là, je n’avais presque rien
senti musculairement. Cette fois, je ne vais pas pouvoir marcher
normalement avant quatre ou cinq jours… Il y a énormément de
marches à descendre. À force, cela finit par taper, taper, taper ! Mais, je
ne regrette pas d’être venu. On m’avait dit le plus grand bien de cette
épreuve et j’ai été agréablement surpris. C’est joli, varié et finalement
cela passe très vite… »De quoi être content du voyage. Déjà qualifié
pour les Mondiaux de trail 2013, Bringer entend occuper sa saison 2012
à préparer l’événement tout en poussant sa plongée dans la discipline
qu’il découvre de l’intérieur depuis trois ans après avoir longtemps
pratiqué le triathlon. « J’ai à m’aguerrir, à progresser techniquement,
assure-t-il. Je sens que je suis de mieux en mieux. Je commence à me
faire plaisir dans les descentes et j’encaisse mieux les dénivelés. »Ce
n’est pas forcément le cas des quelque 6000 autres participants qui ont
au moins deux choses en commun avec le grand vainqueur du jour : ils
ont ce matin un terrible mal de jambes et des belles images plein la tête.
http://www.leprogres.fr/sports/2012/04/02/patrick-bringer-grand-touriste-en-injection
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SPORTS
01-04-2012 à 05:20
Départ du Lyon Urban Trail dimanche
La 5e édition promet une nouveauté aux amateurs de trail puisque le parcours
lyonnais a été inversé.
Les inscriptions sont fermées mais elles sont encore possibles sur place à partir de
6h. Le départ de la plus longue distance (38km) se fera à 7h30. Les traileurs
prendront ensuite le départ du parcours 23km à 8h45 et du 12km à 9h45.
Le tracé se concentre sur Lyon mais aussi Ste-Foy-lès-Lyon et Caluire. Le principe
du trail est de dompter la ville et ses obstacles. Plus de 6000 marches devront être
gravies et tous les revêtements de sol seront présents.
Le départ se fait sur la place des Terreaux.
A.A.
http://www.lyonmag.com/article/38433/depart-du-lyon-urban-trail-dimanche
SPORTS
01-04-2012 à 17:37
Le médaillé Patrick Bringer s'adjuge le
Lyon urban trail 2012
L'Auvergnat a terminé premier dimanche, devant son partenaire du Team Sigvaris
Yoan Meudec. Le médaillé de bronze au mondial 2011 de trail a dompté les 38km de
parcours à travers la ville. A noter que Nicolas Pianet avait franchi en premier la ligne
d'arrivée mais il a été déclassé suite à une erreur de parcours. Au total, plus de 6000
coureurs ont pris le départ d'un des trois parcours disponibles.
A.A.
http://www.lyonmag.com/article/38455/le-medaille-patrick-bringer-s-adjuge-le-lyon-urban-trail2012
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5E ÉDITION LYON URBAN TRAIL
Luc Hernandez | 30/03/2012 - 00:00 | 0 commentaire(s) | Envoyer | Imprimer |
Courir partout dans la ville...
Pourquoi courir au Parc de la Tête d'Or quand on peut courir sur du béton au milieu des voitures ?
C'est l'idée très urbaine et complètement farfelue du Lyon Urban Trail. Si vous savez vous équipez
comme un yamakasi, vous pourrez traverser tout le patrimoine de la ville sans jamais avoir le temps
de la visiter. Vieux Lyon, amphithéâtres romains, sentiers méconnus, Lyon Urban Trail offre des
points de vue uniques sur la capitale des Gaules. En tout, c'est plus de 6000 marches d'escalier à
monter et près de 1700m de dénivelé cumulé. Heureusement, si ça fait mal aux jambes, le parcours
existe en trois tailles comme le Coca au McDO que vous irez prendre juste après : 12 km pour les
petits joueurs, 23 km réservés aux collines de Fourvière et Croix-Rousse, et 38 km pour les
marathoniens qui courront jusqu'à Sainte-Foy-lès-Lyon. Le top départ est donné devant le Musée des
Beaux-Arts, mais vous n'aurez pas droit de courir au milieu des tableaux, et l'arrivée se fera par une «
séquence frisson » à l'Hôtel de Ville dans les bras de Gérard Collomb.
5e édition Lyon Urban Trail dimanche 1er avril. Inscriptions jusqu'au 29 mars sur Internet. De 12 à 38
€ selon les formules. www.lyonurbantrail.com
http://www.tribunedelyon.fr/index.php?la-ville-bouge/sports/32532-5e-edition-lyon-urban-trail
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J’AI TESTÉ LE LYON URBAN TRAIL
Mohamed Braïki | 05/03/2012 - 00:00 | 7 commentaire(s) | Envoyer | Imprimer |
Le principe du Lyon Urban Trail est simple : envoyer 4000 coureurs crapahuter entre 23 et 38
kilomètres et monter (mais aussi descendre) 6000 marches. Tribune de Lyon y a envoyé un
correspondant sportif. Il est revenu vivant. Ouf....
© Mohamed Braïki
D’emblée, ma réaction en entrant dans le tunnel de la Croix Rousse est celle d’un privilégié. Se faire
avaler tout de suite avec les 1380 participants du 23 km dans ce décor hollywoodien c’est un signe.
Les foulées s’interrompent par instants face à des marches rudes. Voilà une forme d’humilité.
Certains coureurs déjà épuisés sourient pour ne pas craquer mais je me retourne et du haut de mes
six cent mètres j’ai mes premières impressions de liberté. Lyon brille sous le soleil. En dévalant
l’ancienne piste de ski de La Sarra, je prie pour ne pas glisser où y laisser mes chevilles. Des
compétitions de course à pied, j’en ai fait mais là c’est une autre vision surtout après avoir avoir
couru dans le Site Antique de Fourvière, mêmes quelques secondes.
UN SOUFFLE FORT ET HAUT Tiens ! Je ne connaissais pas le Fort de Vaise ! Là aussi la pierre sent bon
l’histoire. Le coup de barre est violent. Je fais des calculs désespérés pour arriver en 2 heures et 34
minutes tout en traversant, toujours en hauteur, de nombreux parcs qui constituent les poumons
verts de Lyon. Comme celui de La Ceriseraie et ses quatre hectares. Je prends tout mon temps au
ravitaillement, le record personnel ce sera pour la prochaine fois. En passant la frontière de Caluire et
Cuire, les bénévoles gérant la sécurité routière et les enfants nous tapant dans la main annoncent
que c’est bientôt fini. Je galère tellement que je ne les crois plus. Après la Rue des Tables
Claudiennes, les rayons reviennent, l’Opéra se dresse et j’entre comme une vedette classée au moins
millième dans l’hôtel de ville. Je reviendrai…
http://www.tribunedelyon.fr/index.php?la-ville-bouge/sports/26260-j-ai-teste-le-lyon-urban-trail
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http://rhone-alpes.france3.fr/info/dimanche-1er-avril-5e-edition-de-l-urban-trail-73223205.html
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COURSE À PIED
Lafaye et Valéro gagnent Lyon
Urban Trail
Les Savoyardes Céline Lafaye et Anne Valéro ont remporté le
38 km (gagné au général par Patrick Bringer) et le 23 km du Lyon
Urban Trail, quatrième ...
http://www.ledauphine.com/savoie/2012/04/03/lafaye-et-valero-gagnent-lyon-urban-trail
Lyon: Patrick Bringer victorieux
de l'Urban Trail
Publié le lundi 2 avril 2012 08:50
Écrit par Actucity
Patrick Bringer a remporté hier dimanche la 5e édition du Lyon urban trail.
L’Auvergnat a devancé son partenaire du Team Sigvaris Yoan Meudec qui a été le
seul à le suivre après le 30e kilomètre. Nicolas Pianet complète le podium. Le
Jurassien du Team Scott avait curieusement franchi la ligne en premier après une
erreur d’aiguillage dans les tout derniers kilomètres, mais les organisateurs ont
décidé de le classer à la place qu’il occupait avant de se tromper de chemin. En
tout, ce sont plus de 6000 concurrents qui ont crapahuté sur les collines de
Fourvière et de la Croix-Rousse sur des parcours de 38km, 23km ou 12km.(source
le progrès)
http://www.actucity.com/sport/autres/lyon-patrick-bringer-victorieux-de-lurban-trail.html
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Lyon: Urban trail dans la ville ce
dimanche
Publié le dimanche 1 avril 2012 09:08
Écrit par Actucity
La 5e édition de l'Urban Trail promet une nouveauté aux amateurs de trail puisque
le parcours lyonnais a étéinversé. Les inscriptions sont fermées mais elles étaient
encore possibles sur place ce dimanche dès 6h. Ledépart de la plus
longue distance (38km) s'est fait à 7h30. Les traileurs prendront ensuite le départ du
parcours 23 km à 8h45 et du 12km à 9h45. Le tracé se concentre sur Lyon mais
aussi Ste-Foy-lès-Lyon et Caluire. Le principe du trail est de dompter la ville et ses
obstacles. Plus de 6000 marches devront être gravies et tous les revêtementsde sol
seront présents. Le départ se fait sur la place des Terreaux. (source radio espace)
http://www.actucity.com/infos-locales/rhone/lyon-urban-trail-dans-la-ville-ce-dimanche.html
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Sites internet spécialisés
www.salomonrunning.com
LYON URBAN TRAIL / J-7 :
Edité le 23/03/2012
http://www.salomonrunning.com/fr/blog/lyon-urban-trail---la-video.html
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www.salomonrunning.com
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la saison. Il a
réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième
édition.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et touristique. Le
Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il
se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et
ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la
traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux
trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les
difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. »
Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa
réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone urbaine
n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des
dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village
trail et point infos.
Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et Caluire.
Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du bitume, des
sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines
de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12
km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes
conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km.
Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running Cup
Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double
vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et
Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick
Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume
Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de
ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de
ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour
ma préparation. »
Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie
d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être
devant dans le même état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut conserver cet
état d'esprit. »
Paroles d’espoirs
Guillaume Beauxis
« Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je me suis
inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population en venant à son
contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de
montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son
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emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement.
J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière course de
ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma
préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le
1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume.
Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un
bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les parties qui surplombent la
ville. J’espère rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer
de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les
deux premiers.
Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre
début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach
Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de
régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
Cyrille Gardet
« Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on admire les
paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où
on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de
pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir
en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances
nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski
alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage
d’heures dans les jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est
sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en
bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. »
Thibaut Baronian
« C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une
magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand soleil,
croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour
notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon.
Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de
permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » !
Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel mais
comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du temps positive !
Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous
booster !
Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je ne serai
surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ et être
débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes
bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les montées
d’escaliers. »
www.lyonurbantrail.com
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Lyon Urban Trail - On change de sens en
2012 !
En 4 éditions, Lyon Urban Trail a su imposer le concept de trail urbain dans et conjuguer
avec succès originalité, décalage, qualité du parcours et véritable engouement populaire. La
5eme édition propose juste de changer le sens de la course. Et ca change tout !
Toujours au départ de la somptueuse place de l’Hôtel de Ville, face au palais des BeauxArts, Lyon Urban Trail propose 3 parcours de 38, 23 et 12 km en formule chrono ou rando,
sur un terrain de jeu à nul autre pareil, qui a séduit plus de 5000 participants en 2011.
Ce parcours ludique, touristique et technique, monte et descend en permanence au sein des
quartiers les plus pittoresques de la ville lumière : des itinéraires « cartes postales », offrant
des points de vues à couper le souffle, des passages mythiques (Fort de Vaise,
Amphithéâtre Gallo-Romain de Fourvière, Traboules de la Croix Rousse, piste de la Sarra…)
et une arrivée « séquence frisson » enchaînant l’opéra, la traversée de la cour de l’hôtel de
Ville et l’escalier d’honneur débouchant sur
la place des Terreaux.
Nouveau sens, nouveaux parcours ?
Les organisateurs, entre autres nouveautés (et quelques surprises), proposent en 2012
d’inverser le sens habituel de la boucle effectuée par Lyon Urban Trail. Les participants vont
découvrir un parcours et des points de vues totalement inédits. Avec la colline de Fourvière
et ses nombreuses difficultés abordées dans la deuxième moitié du parcours pour le 38 ou le
23 km, il faudra en garder
sous la semelle pour venir à bout des 1700 m de dénivelé du grand parcours. A noter que
les horaires de départ vont évoluer afin d’assurer une meilleure cohabitation entre les
différentes formules, une meilleure lisibilité de la course, et permettre aux meilleurs du 38 km
d’avoir la primeur de la cour et des escaliers d’honneur de l’Hôtel de ville.
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LYON URBAN TRAIL – Bringer : «Une
victoire qui compte »
Le mouvement de grève des éboueurs lyonnais s’est arrêté juste à temps la semaine
dernière. Les 6000 participants de la 5e édition du Lyon Urban Trail ont pu profiter
sans obstacle des quartiers les plus pittoresques de la ville aux deux collines
(Fourvière et la Croix Rousse) sous un grand soleil. Unique petite rature dans ce
beau paysage, le curieux dénouement de l’épreuve de 38km quand Nicolas Pianet,
pourtant pointé deux minutes derrière Patrick Bringer à cinq kilomètres de l’arrivée, a
contre toute attente surgi du porche de l’hôtel de ville pour passer la ligne en
première position. Aussitôt, le Jurassien du Team Scott reconnaissait qu’il y avait eu
une erreur de parcours. Après quelques minutes de flottement, il était finalement
classé troisième derrière les deux coureurs du Team Sigvaris Patrick Bringer et Yoan
Meudec. Un mois après sa victoire au Trail de Vulcain, l’Auvergnat médaillé de
bronze au Mondial de trail 2011 poursuit tranquillement mais sûrement sa
progression vers le championnat du monde 2013.
Patrick, comment avez-vous construit cette victoire ?
Patrick Bringer : Vu le parcours tortueux, on a fait 20km groupé à sept/huit
coureurs. C’était plus agréable comme cela. Avec Yoan (Meudec), on a mis un petit
coup après le ravitaillement parce cela commençait à ne pas être normal d’être aussi
nombreux. On s’est relayé jusqu’au 30e kilomètre jusqu’à ce que je m’isole dans la
montée vers Fourvière puis sur la piste de La Sarra. Et j’ai bien fini. Enfin, j’avais
quand même très mal aux jambes.
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Plus ou moins qu’il y a un mois après votre victoire au Trail de Vulcain ?
Après les 70km du Vulcain, je ne ressentais rien musculairement. Là, je ne vais pas
pouvoir marcher pendant quatre ou cinq jours. Avec toutes ces marches à
descendre, cela finit par taper, taper, taper ! Ce n’est pas non plus destructeur, mais
il ne faut pas avoir un objectif les quinze jours qui suivent… Mais c’est une très belle
épreuve. J’en avais entendu parler en bien. Et je suis agréablement surpris. C’est joli,
c’est varié et finalement, cela passe vite.
Le double vainqueur sortant, Emmanuel Meyssat (blessé aux orteils), vous a-til manqué ?
J’étais déçu parce que je me sentais bien depuis un mois. J’aurais aimé aller au
combat contre lui. C’est toujours bien d’affronter un client. Même si je pense qu’il
était « taquinable », il est quand même le spécialiste.
Cette victoire va-t-elle compter dans votre palmarès ?
Le Lyon urban trail fait partie des dix ou douze plus belles courses du calendrier
français. Oui, c’est une victoire qui compte. Le plateau n’était pas si mal une semaine
après l’Eco trail de Paris et le trail du Ventoux. Je suis content de gagner. Entre
l’Ardéchois (28 avril) et Lyon, je voulais en gagner au moins une…
Pré-sélectionné pour le Mondial 2013, vous avez annoncé votre intention de
réaliser une saison très sage…
On m’a fait confiance en me retenant. Donc je vais respecter un calendrier
raisonnable avec une course par mois maximum. Je vais tacher de progresser en
technique. Il me semble que c’est en train de venir comme j’ai pu le constater au Trail
de Vulcain où j’ai pris beaucoup de plaisir dans les descentes. J’encaisse mieux
également les dénivelés, j’ai moins de courbatures. Il faut continuer. Maintenant,
j’attends de voir où auront lieu les Mondiaux pour me préparer au mieux.
C’est vrai qu’à 36 ans, vous êtes un jeune traileur…
Ce n’est que ma troisième saison. C’est pour cela que cette année, j’ai décidé de
participer à quelques classiques comme l'Ardéchois, la 6000D ou les Templiers que
je connais comme entraîneur mais pas comme concurrent. S’il y a des résultats tant
mieux, mais ce n’est pas l’objectif.
45 | P a g e
Vous étiez surtout connu en tant que triathlète puis comme coach, notamment
de Thomas Lorblanchet jusque l’an dernier. Comment vous considérez-vous
désormais ?
Je ne dissocie pas mon activité de traileur de celle de coach, même si pour moi ma
priorité, c’est d’être entraîneur. Je suis plus soucieux des gens que j’entraîne que de
moi-même. Mais ils apprécient que je pratique. C’est un plus.
Propos recueillis par Benjamin Steen
Céline Lafaye sans trembler
Chez les femmes, Céline Lafaye a sans problème conservé le titre qu’elle avait
remporté l’an dernier en s’imposant avec près d’une demi-heure d’avance sur Elodie
Arrault-Pimont. La Savoyarde a quand même dû s’employer : « Moi qui n’en ai
jamais, j’ai été surprise d’avoir des débuts de crampes, dit-elle. J’ai aussi eu
quelques ennuis gastriques. Mais je suis contente. Je me suis fait mal au genou au
Trail des Cabornis (11 mars). Depuis j’ai fait essentiellement du vélo. Mais c’est
passé aujourd’hui. »
Classements
38km : 1. Bringer (Sigvaris) en 2h51’23’’ ; 2. Meudec (Sigvaris) 2h53’22’’ ; 3. Pianet
(Scott) 2h53’30’’ ; 4. Beauxis (Salomon espoirs) 2h53’40’’ ; 5. Baronian (Salomon
espoirs) 2h59’00’’.
Femmes : 1. Lafaye (Scott) 3h14’11’’ ; 2. Arrault-Pimont 3h42’38’’ ; 3. Berrut
3h47’35’’.
23km : 1. Bonin 1h37’54’’ ; 2. Picout 1h39’31’’ ; 3. Ferel 1h39’35’’.
Femmes : 1. Valéro (Mizuno) 1h58’29’’ ; 2. Dubois (Tecnica) 2h05’10’’ ; 3. Laila
Kaergaard 2h06’49’’.
12km : 1. Veyrat-Durebex 53’05’’. Femmes : 1. Moron 1h02’01’’.
Photo archives.
http://www.endurance-mag.com/LYON-URBAN-TRAIL-Bringer-Une-victoire-quicompte.2828.0.html
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COURSE À PIED
Lyon Urban Trail : Patrick Bringer et
Céline Lafaye vainqueurs logiques
Publié le 01 avril 2012 à 13h57, par Christophe Rochotte
Patrick Bringer à 3 km du but
En l’absence de la plupart des membres de l’élite de la discipline, qui avaient
privilégiés la semaine dernière, soit l’Eco-Trail de Paris, soit le Trail du Ventoux
afin d’effectuer leur rentrée au niveau national, Patrick Bringer, 3e des
championnats du Monde de trail en 2011 et Céline Lafaye, victorieuse du TTN
court l’an passé n’ont pas eu à trop forcer leur talent pour remporter cette
épreuve de plus en plus populaire.
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Pour tout organisateur, le succès de la 5e édition s’apparente quelque peu à un
premier cap à passer, avant d’ancrer sa manifestation dans la durée
Ainsi, il en allait aujourd’hui du Lyon Urban Trail contraint de satisfaire l’énorme
majorité de ses participants, dont le nombre ne cesse d’augmenter au fil des ans.
Cette fois, plus de 6000 inscrits ont tenu à goûter à ce concept de trail urbain
accessible à une large palette de coureurs, puisque 3 distances étaient proposées :
le 38 km regroupant 800 unités, le 23 km en rassemblant plus de 2000 et le 12 km
en réunissant 3000.
Outre son accessibilité, le Lyon Urban Trail attire également en raison de sa
spécificité comme l’explique Jean-Michel Faure-Vincent, manager du Team
Salomon : « Le Lyon Urban Trail plaît parce qu’il associe un effort sportif à une
nouvelle façon de découvrir une ville. C’est sportif en ce sens, où par exemple le
38 km comporte 6000 marches et 1700 mètres de dénivelé positif et c’est ludique
vu que le parcours ne contient aucune partie monotone. On a l’impression que les
coureurs tournent sur un manège enchanté. Aucun secteur n’est semblable entre
les escaliers, les collines, les sentiers, les passages dans des parcs et les
monuments du centre ville. Aussi au plan compétitif il demeure toujours une part
de suspense, puisque personne n’est préparé à aborder ce format. On retrouve des
coureurs sur route, des spécialistes de la course en montagne et des habitués du
trail. Or, ce terrain ne convient vraiment à aucun des adeptes de ces 3 catégories.
L’an passé un montagnard s’était imposé. Là, deux trailers ont dominé. Peut-être
verra-t-on un jour un marathonien gagner »
Très sélectif, le tracé s’avère impitoyable et rapidement la sélection s’opère. Une
fois le départ donné Place de l’Hôtel de Ville et le premier kilomètre avalé, les
concurrents s’engouffrent dans un tunnel, dont l’inclinaison de la pente se révèle
assassine.
Puis, à peine ce premier obstacle passé se présente une première série d’escaliers
rendus célèbres par le film : « L’horloger de Saint-Paul ». Dès lors, au 10e km, il ne
restait plus que 8 coureurs à la lutte. Parmi eux : Patrick Bringer, Yohan Meudec et
le Jurassien Nicolas Pianet. Ensuite, seuls 4 de ces protagonistes résisteront
jusqu’au 25e km, où Patrick Bringer passera à l’attaque, parviendra à se détacher
et à tenir jusqu’au bout, avant d’accrocher pour la première fois cette nouvelle
classique à son palmarès.
A l’arrivée, il clamera : « C’est magnifique » avant d’ajouter : « J’ai été bien
jusqu’au 30e. Après, j’ai souffert au niveau des mollets. C’est plus cassant qu’un
trail classique avec tous ces escaliers et ces portions de bitume.
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Mais c’est très beau. Maintenant, je vais me consacrer à la suite de la saison. Je
vais être raisonnable. Comme je suis qualifié pour les Mondiaux 2013, je ne vais pas
me mettre la pression avec le TTN et bien espacer les compétitions. Je vais même
m’accorder une coupure de 3 semaines en mai, pour pouvoir bien préparer les
Templiers »
Vainqueur en 2h51’23’’, il précède Yoann Meudec, 2h53’22’’ et Nicolas Pianet, qui
s’est perdu en fin de course et qui par un tour de passe-passe avait coupé le finish
en 2h48’45’’.
Sans doute manque-t-il quelques hectomètres à ce dernier, mais à 3 km du but sa
montée sur le podium était garantie et il est apparu normal au directeur de course
de ne pas le déclasser.
Céline Lafaye pointera à la 25e position en 3h14’11’’ et réalisera le doublé. Bien
que satisfaite, elle n’explosera pas de joie et lâchera : « Comme je n’ai jamais été
inquiété, j’ai géré. En plus, j’ai été gênée par des maux de ventre et des
crampes »
Plus tard, une fois le but atteint des cohortes d’arrivants arboreront un visage
radieux, heureux d’avoir vécu une mâtinée si riche en émotions et en sensations.
De quoi booster le moral des organisateurs, prêts à repartir pour un long bail.
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PATRICK BRINGER ET CÉLINE
LAFAYE VAINQUEURS DU 38 KM DU
LYON URBAN TRAIL, LE 1 ER AVRIL
2012
Par Sabine Dechaume
le 1 avril 2012
Ils étaient plus de 6 000 coureurs au départ sur l’ensemble des trois courses au
programme de cette édition 2012 du Lyon Urban Trail.
Au terme du 38 km, Patrick Bringer s’impose en 2h51mn23s suivi de Yoan Meudec
(2h53mn22) et Nicolas Pianet (2h53mn30s). Chez les femmes, Céline Lafaye
l’emporte en solitaire en 3h14mn11s, 26e au général. Elodie Arrault Pimont
(3h42mn38s) et Fanny Berrut (3h47mn35s) complètent le podium.
Sur le 23 km, victoires d’Alexandre Helbert (1h21mn23s) et Anne Valéro
(1h58mn29s) tandis que François Veyrat-Durebex (53mn05s) et Marjorie Moron
(1h02mn35s) inscrivent leurs noms au palmarès sur le 12 km.
http://www.lepape-info.com/courses/patrick-bringer-et-celine-lafaye-vainqueurs-du-38-kmdu-lyon-urban-trail-le-1-er-avril-2012
50 | P a g e
Le Lyon Urban Trail
sans dessus dessous
En seulement quatre éditions, Lyon Urban Trail s’est taillé une belle
réputation. Cette année encore, trois formats seront proposés le
1er avril : 38km, 23km et 12km. Côté parcours, tout va changer.
L’organisation a décidé de proposer la boucle en sens inverse avec
de nouvelles difficultés et d’autres points de vue. Montée et
descentes s’enchaîneront au départ de la place des Terreaux, avec
une découverte rythmée des quartiers les plus pittoresques de la
ville aux deux fleuves : Fort de Vaise, amphithéâtre gallo-romain de
Fourvière, Traboules de la Croix Rousse, piste de la Sarra pour une
arrivée « séquence frisson » enchaînant l’opéra, la traversée de la
cour de l’hôtel de Ville et l’escalier d’honneur débouchant sur la
place de départ. Avec la colline de Fourvière et ses nombreuses
difficultés à aborder en 2e partie du parcours, il faudra en garder
sous la semelle pour venir à bout des 1 700m de dénivelé du grand
parcours. Les inscriptions sont ouvertes. Pour en savoir plus,
cliquez ICI.
http://runners.fr/le-lyon-urban-trail-sans-dessus-dessous/
51 | P a g e
Nouveau succès
pour le LUT
En cinq éditions, Lyon a réussi à imposer le concept a priori
paradoxal du trail urbain. Près de 6 000 coureurs ont participé cette
année au LUT (Lyon Urban Trail), mêlant montées et descentes
d’escaliers, passages étroits au cœur des traboules comme dans
les parcs de la capitale des Gaules. Parmi les 3 distances
proposées, le format populaire de 12km (500m+) a littéralement
explosé avec 3 000 inscrits. Bon compromis, le 23km comptant 1
100m+ et 10 ascensions, a attiré 2 000 concurrents. Le grand
parcours de 38km, plus sélectif avec 1 100m+ et 6 000 marches, a
rassemblé 800 participants. En tête de course, l’absence du double
vainqueur Manu Meyssat, blessé, a laissé le champ libre à Patrick
Binger, 3e des derniers Championnats du monde de trail, et Céline
Lafaye, victorieuse du Trail Tour National court en 2011. Ils l’ont
emporté sans trop forcer leur talent, respectivement en 2h51mn23s
et 3h14mn11s. Pour en savoir plus, cliquez ICI
http://runners.fr/nouveau-succes-pour-le-lut/
52 | P a g e
Comme chaque année le 1er avril à Lyon, non ce n’est pas une blague, c’est le
rendez-vous pour le premier trail urbain en Europe. C’est parti pour la 5ème édition
d’une épreuve décidément unique. Une visite inédite et sportive de la ville lumière et
de ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco, tout cela les trail au
pied....
« Changez de point de vue », tel est le slogan cette année. Les organisateurs ont
d’ailleurs décidés de nous inviter à découvrir le désormais fameux parcours
lyonnais… dans l’autre sens. On ne dirait pas comme ça, mais si, ça change tout…
nouveaux point de vue, nouvelles difficultés, juste le nombre de marches, le dénivelé
et le plaisir de courir reste.
Comme l’indique son nom, avec le Lyon Urban Trail tout est dans l’antithèse : ni
course sur route, ni course nature, mais un savant mélange de montées courtes et
violentes (plus de 20 côtes au programme), d’escaliers interminables (plus de 6 000
marches), de descentes techniques, de pavés disjoints et de sentiers méconnus.
Courir le Lyon Urban Trail, c’est comme monter sur un manège enchanté qui vous
fait découvrir le patrimoine historique d’une des plus belles villes d’Europe (bon
d’accord je ne suis pas très objectif) : amphithéâtre gallo-romain, traversée de l’Hôtel
de Ville, traboules de la Renaissance et vous offre au détour d’une ruelle des
panoramas grandioses sur le ville et sa région, et pour des parcours toujours aussi
exigeants si on vise un chrono.
Le tracé du parcours est indéniablement un des points forts de cet(te) course,
événement.
• Le 38 km traverse les communes de Lyon, de Sainte-Foy et de Caluire et présente
un dénivelé positif de 1700m minimum, avec des ascensions plus ou moins
longues sur tout type de terrain : bitume, sentiers (terre ou herbe), gore, escaliers,
pavés…
• Le 23 km se concentrent sur les collines de Fourvières et de la Croix Rousse.
(1100 m+ et 10 ascensions)
• Le 12 km est une initiation au trail (500 m +).
Il y en a vraiment pour tous les goûts, enfin, il faut quand même aimer grimper pour
(re)découvrir les plus beaux sites de la capitale des Gaules.
53 | P a g e
7h du matin, quelques retardataires sont encore dans le métro, perdus. Ce n’est pas
une C.O., mais presque pour les non-lyonnais qui font l’épreuve avant l’épreuve,
trouver la place des Terreaux, l’Hôtel de ville de Lyon.
Dans la rame du métro, ils ne passent pas inaperçus, tous vêtus de couleurs flashy …
D’où viennent ces gens qui illuminent le métro et sentent l’odeur de la plage alors
que nous entrons juste sur le mois d’avril ? Tout calme, sont-ils d’ailleurs encore
endormis ou tout juste stressés ?
Sortie du métro, les voilà se retrouvant devant l’Hôtel de ville. Le rythme cardiaque
accélère ; la musique, la foule active cette montée d’adrénaline, et cela tombe bien
car le départ est à 7h30 pour les 38 kilomètres.
Ce sont alors près de 6000 personnes qui se sont réunis pour cette nouvelle édition.
7h30 pétante, le départ est donné et ce sont 800 personnes qui partent pour les
38kms. Quelques virages plus tard une première sélection s’opère dégageant la tête
de course du peloton après s’être engouffrés dans un tunnel où l’inclinaison de la
pente fait déjà joujou avec le rythme cardiaque des coureurs.
Après cet « obstacle » passé, les coureurs s’approchent très rapidement des
premières marches assassinent, c’est alors que les pulsations cardiaques jouent aux
montagnes russes pendant que les jambes chauffent de plus en plus. Au 10ième km il
ne restait que 8 hommes en têtes dont Patrick Bringer, Yohan Meudec et le Jurassien
Nicolas Pianet. Puis, seuls 4 de ces traileurs fous résisteront jusqu’au 25ième km, où
Patrick Bringer passera à l’attaque et parviendra à se dégager de ce groupuscule. Il y
parviendra et sera donner vainqueur de la course.
En effet, petit bémol, après avoir été annoncé deux minutes derrière Patrick Bringer
à quelques kilomètres de l’arrivée, c’est pourtant Nicolas Pianet qui arrive en
première position sur la place des Terreaux. Il reconnu immédiatement qu’il y aurait
eu une erreur de parcours en ajoutant : « les autres étaient bien mieux que moi
physiquement, j’espère que l’on pourra se retrouver sur une autre course pour nous
refaire la guerre … ».
Après quelques minutes, il fut classé troisième derrière Patrick Bringer (médaillé de
bronze au Mondial de trail 2011, et champion du Monde de trail par équipe en 2011)
et Yoan Meudec.
"Ce fut une course magnifique, il s'agit d'un très beau trail, beaucoup plus dur qu'un
trail classique. Mais je retiendrais aussi une très belle visite de Lyon avec des
spectateurs tout au long du parcours". Patrick Bringer
Chez les femmes, c’est Céline Lafaye qui s’est imposée, facile, elle aura dominée la
course de la tête à l’arrivée sans se poser trop de questions.
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38km : 1. Bringer (Sigvaris) en 2h51’23’’ ; 2. Meudec (Sigvaris) 2h53’22’’ ; 3. Pianet
(Scott) 2h53’30’’ ; 4. Beauxis (Salomon espoirs) 2h53’40’’ ; 5. Baronian (Salomon
espoirs) 2h59’00’’.
Femmes : 1. Lafaye (Scott) 3h14’11’’ ; 2. Arrault-Pimont 3h42’38’’ ; 3. Berrut
3h47’35’’.
23km : 1. Bonin 1h37’54’’ ; 2. Picout 1h39’31’’ ; 3. Ferel 1h39’35’’.
Femmes : 1. Valéro (Mizuno) 1h58’29’’ ; 2. Dubois (Tecnica) 2h05’10’’ ; 3. Laila
Kaergaard 2h06’49’’.
http://www.kairn.com/article.html?id=2400
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www.pure-runners.com
mar 27 2012
Lyon Urban Trail : dimanche !
Publié par purerunner dans 2012, Champion, lyon, Rhône-Alpes, Trail running, urban Trail, tags: 12 km, 2012,
23 km, 38 km, avril, lyon, lyon urban trail, Rhône, Rhône-Alpes, trail
Critiqué à son lancement, le Lyon Urban Trail est devenu une épreuve majeure. Il a
réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril à Lyon, 5500 à 6000 trailers seront au
départ de la cinquième édition du Lyon Urban Trail.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail.
« Son concept est ludique, sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste
terrain de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et
technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au
patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel
de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de
découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les
difficultés deviennent différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. »
Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi
sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone
urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le
retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est
transformée en village trail et point infos.
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Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et
Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du
bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km
concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé
positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité
de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12
et 23 km.
Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running
Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel
Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck
Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du
team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du
team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque
à l’appel Fabien Nabias :
« Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste
de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28 avril sur
l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. »
Leur coach Christophe Malardé sera présent.
« Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une causerie d’avant la course mais ensuite ce sont
de grands garçons. Ils seront comment s’y prendre pour être devant dans le même état d’esprit
que la Romeufontaine. L’attitude était bonne, il faut conserver cet état d’esprit. »
Paroles d’espoirs
Guillaume Beauxis
« Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je
me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population
en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je
rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je
pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement
à ce type d’évènement.
J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière
course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai
basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus »
pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à
l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en
montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages
près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de
ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la
National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers.
Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de
notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de
notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite
semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
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Cyrille Gardet
« Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on
admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les
endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire
un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire
de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très
sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25
mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de
préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski
qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer
de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me
faudra surement un temps d’adaptation. »
Thibaut Baronian
« C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une
magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand
soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent
tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une
grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville
d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en
courant « chez eux » !
Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel
mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du
temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre
en confiance et nous booster !
Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je
ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ
et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les
descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement
apprécier les montées d’escaliers. »
www.lyonurbantrail.com
Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult. Texte : Robert Goin
58 | P a g e
www.unionrunningworld.com
Lyon Urban Trail
23/03/2012
1 avril Lyon Urban Trail 5500 à 6000 trailers au cœur de la ville
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands
rendez-vous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1
avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique,
sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain
de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un
profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de
Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi
ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté
2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de
découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions
précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent
majoritairement en fin de parcours. Le Lyon Urban Trail fortement aidé
par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi sa réussite à la
qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en
zone urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés.
Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait dans l’Atrium de
l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en village trail et
point infos.
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Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de
Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le
plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou
herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les
collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de
dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de
dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes
conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km. Le 38
km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National
Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur
cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et
2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal
Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du team Running
Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes
du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille
Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas
être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault, mais je viens juste de
terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National Cup le 28
avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. »
Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres.
Nous ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands
garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être devant dans le même
état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut
conserver cet état d'esprit. »
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Paroles d’espoirs
Guillaume Beauxis
« Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons
pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire
découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est
aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve
d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est
impressionnant. Je pense que Lyon, par son emplacement géographique
et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement. J’ai
couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie,
ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième
du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à
pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en
forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être
plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers
qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un
bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des monuments et les
parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de ma
victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux
points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course
en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de mes
copains du team espoir. On va pouvoir discuter de notre début de saison
et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de
notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon,
je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de la course et
de ma saison de ski alpinisme. »
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Cyrille Gardet
« Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude
sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier
l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait
pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand
nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément
envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec
Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous
permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une
coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation
spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes
en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après
c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué
aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps
d’adaptation. »
Thibaut Baronian
« C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un
super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis
toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er
avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour
notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une
grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de
découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres
de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » ! Etre au départ
avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport
individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique,
qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ ensemble sur
les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous booster
! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore
douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma
forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé
de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les
descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais
particulièrement apprécier les montées d’escaliers. »
62 | P a g e
www.lyonurbantrail.com
Pourles amoureux des grands espaces, le même Week End le Trail de
Mirmande (26), présentation de la manifestation et des coureurs dans le
week end
Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
www.unionrunningworld.com
Lyon Urban Trail
02/04/2012
Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick
Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la
National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions
météorologiques étaient idéales avec des températures fraiches le matin et
douces ensuite.
Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de
la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer
et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour
d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas
Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul
en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium.
Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent
quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafayequi a caracolé en tête du
départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts
avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
63 | P a g e
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et
Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la
ligne de départ de l’une de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km
hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SPet Maxime
Durand, team Inov8,sont les leaders actuels.
Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre
« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou
consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien
passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis
très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était
inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré
les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la
partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient
bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à
l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le
Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km.
Plus difficile qu’un trail classique
« Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban
Trail. Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps
ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches
du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les
contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées
différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début
de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de
Vulcain. »Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
« Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu
allier trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur
challenge réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma
mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace
au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012.
J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois
quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris.
Une frayeur sans conséquence
« Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en
quatrième position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur
mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux
copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa
saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec
64 | P a g e
moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très
encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été
longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les
secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.»
Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième.
Résultats
12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin
Maryline, Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand,
00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois
Catherine, Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne,
01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies,03:14:11. 2
Arrault Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny,
Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique,
Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan,
team Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, teamScott Odlo Les Saisies, 02:53:30.
4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team
espoir Salomon,02:59:00.
www.lyonurbantrail.com
Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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www.le-sportif.com
1 avril Lyon Urban Trail 5500 à 6000 trailers au cœur de la ville
Publié le : 23/03/2012 Discipline : Trail / Course nature
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands
rendez-vous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1
avril, 5500 à 6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique,
sportif et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain
de jeu jalonné de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un
profil varié et technique et permet de visiter d’une façon insolite la ville de
Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi
ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté
2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de
découvrir de face des panoramas entrevus de dos dans les éditions
précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent
majoritairement en fin de parcours. »
Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et
collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et
sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de
500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des
dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux
est transformée en village trail et point infos.
Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de
Lyon, Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le
plateau de Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou
herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les
collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de
dénivelé positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de
dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier au trail dans de bonnes
conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12 et 23 km.
Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la
National Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les
engagés sur cette distance, Emmanuel Meyssat double vainqueur du 38
66 | P a g e
km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck Bussière, Céline
Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont
du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team
Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume Beauxis,
Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien Nabias :
« Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et Thibault,
mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la
National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour
ma préparation. »
Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres.
Nous ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands
garçons. Ils seront comment s'y prendre pour être devant dans le même
état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut
conserver cet état d'esprit. »
Paroles d’espoirs
Guillaume Beauxis
« Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons
pour lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire
découvrir cette discipline à la population en venant à son contact. C’est
aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je rêve
d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est
impressionnant. Je pense que Lyon, par son emplacement géographique
et son histoire, se prête particulièrement à ce type d’évènement.
J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000
Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé
deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation
course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour
arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste
pour être plus à l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les
escaliers qui sont plutôt rares en montagne ! Bien que situé en ville ce
trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages près des
monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma
lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer
de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec
une course en moins que les deux premiers.
Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va
pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et
67 | P a g e
bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe
Malardé, deuxième de ce trail en 2011.
Après Lyon, je ferai une petite semaine de régénération pour récupérer de
la course et de ma saison de ski alpinisme. »
Cyrille Gardet
« Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude
sur un trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier
l’architecture, les panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait
pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire un grand
nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément
envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec
Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous
permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je participe à une
coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de préparation
spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes
en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après
c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué
aux escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps
d’adaptation. »
Thibaut Baronian
« C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un
super souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis
toujours allé à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er
avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent tremplin pour
notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une
grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de
découvrir cette ville d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres
de se lancer dans le trail, tout en courant « chez eux » !
Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est
un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine
dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ
ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et
nous booster !
Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore
douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma
forme, mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé
de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les
descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais
particulièrement apprécier les montées d’escaliers. »
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Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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TRAIL
LYON URBAN TRAIL 2012
Crée le par Benoit
EN QUOI CONSISTE L'ÉVÈNEMENT?
LYON URBAN TRAIL 2012
Le Lyon Urban Trail c'est fini ! Bravo a tous !
RESULTATS LYON URBAN TRAIL 2012
12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La
Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
12 km hommes :
1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich Florent,
Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes : 1 Valero Anne, Saint Jean d Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine,
Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3
Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes : 1 Lafaye Celine, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont
Elodie, Saint-Remy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4
Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy les Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris,
02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team
espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00.
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ROADBOOK LYON URBAN TRAIL
Road book lyon Urban trail (pdf)
LES 3 FORMULES DU TRAIL
Pour la 5e édition du Lyon Urban Trail, 3 parcours : 38, 23 ou 12 km avec respectivement,




Le 38 km traverse les communes de Lyon, de Sainte-Foy et de Caluire et présente un dénivelé positif
de 1700m minimum, avec des ascensions plus ou moins longues sur tout type de terrain : bitume,
sentiers (terre ou herbe), gore, escaliers, pavés
Le 23 km se concentrent sur les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse. (1100 m+ et 10
ascensions)
Le 12 km vous permettra de vous initier au trail (500 m +).
Une formule randonnée sur les parcours 23km et 12km pour profiter pleinement de Lyon, la ville
Lumière.
RÉSULTATS DU LYON URBAN TRAIL 2011
CÉLINE LAFAYE ET EMMANUEL MEYSSAT REMPORTENT LE 38
KILOMÈTRES DU LYON URBAN TRAIL 2011.
Dimanche 1er avril 2012, s’est disputé sous le soleil la 5e édition du Lyon Urban Trail. Au
menu trois parcours : 38, 23 et 12 kilomètres.
Articles et résultats Lyon Urban Trail 2012 sur le blog running de widiwici
Comme l’indique son nom, avec le Lyon Urban Trail tout est dans l’antithèse : ni course sur
route, ni course nature, mais un savant mélange de montées courtes et violentes (plus de 20
côtes au programme), d’escaliers interminables (plus de 6 000 marches), de descentes
techniques (une ancienne piste de ski est même au programme), de pavés disjoints et de
sentiers méconnus.
Courir le Lyon Urban Trail, c’est comme monter sur un manège enchanté qui vous fait
découvrir le patrimoine historique d’une des plus belles villes d’Europe : amphithéâtre galloromain, traversée de l’Hôtel de Ville, traboules de la Renaissance et vous offre au détour
d’une ruelle des panoramas grandioses sur le ville et sa région.
PHOTOS LYON URBAN TRAIL 2012
Le diaporama des photos du Lyon Urban Trail 2012 sur le Flickr de widiwici
72 | P a g e
02/04/2012Trail
Vedettes ou anonymes : pourquoi courent-elles ?
Texte: Jacques Cortie (envoyé spécial) / Photo: Extra Lagence - RT
La cinquième édition du Lyon Urban Trail (LUT) s’est déroulée dimanche
1er avril. Courant pour la gagne et le chrono ou bien pour le loisir et la
condition physique les participantes plébiscitent une course exigeante et
son paysage urbain.
Le petit matin n’est pas si loin. Il est 7h15 dans le hall de l’hôtel de ville de
Lyon et des grappes de concurrent-e-s préparent leur départ pour l’épreuve
des 38 kilomètres. Un dénivelé positif de 1.700 mètres, 6.000 marches à
avaler, la colline de Fourvière à gravir, des descentes, des chemins et des
tunnels à enchaîner. Trois heures de course pour les meilleurs. Beaucoup plus
pour une majorité d’autres. Corine Gruffaz semble absente de cette agitation.
Contre un des piliers de cet espace majestueux elle attend. Dossard 427
agrafé et équipement impeccable. Sereine mais pas plus fière que ça. «On a
couru hier, avec mon mari, les 30 kilomètres d’Annecy. »
Bienvenue chez les fondu-e-s du kilométrage accidenté et du dépassement de
soi. « On était sur l’Eco-Trail de Paris la semaine dernière. J’ai fini 203ème »,
ajoute-t-elle. Pas de boulimie chez cette blonde comptable mais la volonté de
vivre à fond un loisir sportif. Corine Gruffaz a toujours fait du sport et cultivé le
dépassement de soi.
73 | P a g e
Du cyclisme sur route, d’abord, avec quelques bonnes prestations, mais,
maintenant, son truc c’est la course et le trail. « On va voir comment on s’en
sort ici. C’est la première fois à Lyon … »
La 5ème édition du Lyon Urban Trail surfe sur la vague d’une course
maintenant installée qui tient le choc face à l’attrait des trails pleine nature. Le
concept urbain attire donc nombre de participantes. Des plus sportivement
huppées aux plus modestes. Un vrai phénomène que Sportiva-infos est allé
voir de près.
Marine Yver n’a que 23 ans. Elle a surtout fait de la musique dans sa
jeunesse. Mais depuis deux ans le sport s’est installé dans sa vie. «J’aime le
dépassement de soi, la nature et la paysage, ainsi que l’ambiance des
courses. Je fais des raids et je prépare un Run and Bike avec mon ami.
Malgré tout, l’idée c’est de monter dans les classements", dit-elle en souriant,
un gobelet à la main, contente de son 23 km du jour. Marjorie Moron,
gagnante en 12 km, a effectué à Lyon son premier trail ce dimanche 1er avril.
Dans sa besace sportive, de nombreux semi-marathons, avec un temps de
référence perso de 1h19’. Et une découverte : « Lyon, c’est vraiment super.
C’est sympa , bien organisé. Je referai le parcours en dilettante pour mieux
profiter du paysage de la ville », commente cette psychologue de 31 ans
attachée aux jeunes en réinsertion.
La découverte de la ville est ainsi une thématique forte parmi les participantes.
Pour certaines c’est une manière, la meilleure peut-être, de connaître vraiment
une ville. Catherine Usclard, infirmière de 49 ans, est de celles-là : «On peut
découvrir la ville différemment» C’est aussi l’une des motivations de Sylvie
Peret. « Je me fous du classement», dit cette directrice financière qui confesse
partir courir « avant le petit déjeuner » quand elle est en déplacement ou en
vacances pour « bien découvrir une ville ou un lieu ». Si elle se cantonne aux
petites distances (« Pas plus de 15km »), elle avoue quand même avoir ses
exigences: « J’aime être en condition physique. Là, je crois que je suis pas
mal sur les 12 km. Je dirais maxi 2 heures. »
74 | P a g e
Evidemment, pour Anne Valéro, vainqueur en 01h58’29’’ (59ème au général
hommes-femmes) du 23 km, les motivations changent un peu. Le calendrier
lui a enfin permis de venir à Lyon. « Et j’y reviendrai. C’est ludique. Il y a
beaucoup de relance. » 35 ans, préparatrice physique, Anne Valéro a gagné
l’Eco-Trail de Paris la semaine dernière (4h23’06’’ sur les 50 kilomètres) et
s’est préparée en conséquence pour affronter Lyon : «Dans la semaine j’ai fait
150 km de vélo, 3 footings d’une cinquantaine de minutes, pour retrouver un
peu de foulée, et beaucoup d’étirements. » Le résultat est probant. 1ère visite
et 1ère victoire devant une prétendante sérieuse, Catherine Dubois, la
lyonnaise, ancienne du basket, du tennis et du raid multisports. « Je voulais
faire plus simple sportivement. Et j’ai commence le trail en 2007 », explique-telle. Victoire sur la St Elyon 2007, Équipe de France, 3ème de l’Ultra Trail du
Mont Blanc en 2008, Cathy Dubois n’a cependant rien pu faire contre Valéro :
« 23 kilomètres c’est un peu court. Il me manque de la vitesse », lance-t-elle
tout sourire.
Quant à Céline Lafaye, 1ère féminine du 38 kilomètres, cette cinquième
édition a été une promenade de santé. « J’ai fait une bonne course. J’ai bien
géré car je n’ai pas été inquiétée comme l’an dernier avec Maud Gobert qui
était partie très vite. Je me suis fait plaisir et j’ai bien aimé le parcours», dit
cette ingénieure en biologie de 30 ans, qui met en avant la « beauté des lieux
et le dépassement » et qui a bouclé cette ‘promenade’ en 3h14’11’’. A peine
22’49’’ derrière le vainqueur absolu, Patrick Bringer.
Bien plus loin de ces sommets chronométriques voilà Corine Gruffaz qui
arrive. Elle finit son 38km en 4h25’28’’. Un grand sourire. Oubliée l’incertitude
du petit matin, elle se lance tout de suite dans l’analyse : « Chouette parcours.
On le refera. Ça a passé vite. » Lyon pour toutes ces sportives? Trailment
bon…
La fiche Sportiva-infos du Lyon Urban Trail – 2012
(589 classé-e-s sur 38 km ; 1.481 sur 23 km ; 2.015 sur 12 km)
Classement féminin 38 km :
1/Céline Lafaye en 3h14’11’’ (26ème au scratch absolu)
2/Elodie Arrault Pimont en 3h42’38’’ (94ème )
3/Fanny Berrut en 3h47’35’’ (113ème)
Classement féminin 23 km :
1/Anne Valéro en 1h58’29’’ (5ème au scratch absolu)
2/Catherine Dubois en 2h05’10’’ (94ème)
75 | P a g e
3/Delphine Sabran en2h21’59’’ (372ème)
Classement féminin 12km :
1/Marjorie Moron en 1h02’01’’ (33ème)
2/Maryline Subrin en 1h02’31’’ (41ème)
3/Felicitas Mensing en 1h05’48’’ (74ème)
file:///T:/En%20cours/LYON%20URBAN%20TRAIL/LYON%20URBAN%20TRAIL%202012/LUT012_ADM
INISTRATIF/LUT12_PRESS/PRESS%20BOOK/Sportiva,%20le%20sport%20au%20f%C3%A9minin.htm
www.courir-au-feminin.com
Lyon Urban Trail 2012 : petit rendez-vous entre
amis
Écrit par Cécile Lundi, 02 Avril 2012 12:26
Lyon Urban Trail 2012 : petite fête entre amis !
Elle n’était pas vraiment prévue celle là… oui je sais comme beaucoup d’autres, je
vous le fais à chaque fois ! Mais là en fait, tout est venu d’un concours de
circonstances et je n’invente rien pour justifier encore mon dernier petit délire
dominical. Je m’explique : on me propose de venir faire une conférence pour
présenter mon projet 4 déserts à Brest ou plus précisément à Landerneau devant le
club Rotary de la ville. J’accepte avec grand plaisir, trop ravie de retourner voir ma
Bretagne et pour y aller le plus efficacement possible, je vais prendre l’avion de Lyon.
Par la force des choses, je me retrouve dans la capitale des Gaules le week-end du
LUT. Avouez que je ne pouvais pas faire autrement non ? Du coup je décide de
rentabiliser ma venue, ce sera article comparatif LUT – Ecotrail pour Running pour
ELLES et LUT tout seul pour Running Attitude. Je préviens les copains lyonnais que
je suis dans la place, et roule ma poule c’est parti. Cela va me permettre de mettre
également un visage sur des « amies virtuelles » que ce soit pour CAF et Facebook.
Cerise sur le gâteau, le journaliste du Progrès en charge de couvrir l’évènement me
contacte pour faire un portrait de moi et parler de mon année 2012 quelque peu
chargée dirons-nous. Ça part sacrément bien cette aventure lyonnaise moi je dis !
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Maintenant j’ai 2 paramètres stress à gérer : j’ai ma trombine dans le journal autant
dire que ce serait la honte si je ne finissais pas sur mes 2 pieds et j’ai un train que je
dois absolument prendre pour rentrer chez moi en temps et en heure pour faire des
crêpes et prendre le relais de Guillaume qui part bosser.
En attendant, j’attaque la journée de samedi par un déjeuner chez Arthur que je vais
voir pour la première fois de ma vie en « non coureur » ! Le petit groupe de la
première LyonSainteLyon a vraiment été pour moi une grande et belle rencontre.
Nous nous retrouvons partout et il est quand même très rare que je ne prenne pas le
départ d’un ultra sans un de mes « nains » préférés à mes côtés. Bon évidemment
les sujets de conversation vont vite s’orienter course à pied même si j’essaye de ne
pas trop imposer nos petits délires à sa famille. J’ai les mêmes à la maison je
connais ! Direction le retrait des dossards avec une balade découverte de la
cathédrale de la Fourvière qui est juste une petite merveille. Débrief du parcours et
de la ville de Lyon, en gros ça donne : « bon ben là tu vas monter, là tu as plein
d’escaliers, là ça remonte encore, là ça descend bien mais ça casse »… et j’en
passe… Ah pas de doute Arthur sait parler aux runneuses inquiètes… Je fais des
calculs savants dans ma tête parce que depuis que je sais que la petite balade
présente un vrai dénivelé avec 6000 marches en plat de résistance, j’avoue mes
jambes fatiguées d’un 80 km et autres réjouissances m’inquiètent un peu.
77 | P a g e
Bon alors j’ai un train à 14h50, il faut que je sois à la gare à 14h30 pour acheter mon
ravito post ultra, le journal (je suis dedans, je ne peux pas rater ça !). Avant ça il faut
que je retourne à mon hôtel où j’ai négocié sans grande difficulté de pouvoir garder
ma chambre pour prendre une douche, bref pour être tranquille il faut que j’ai passé
la ligne dernier carat à 13h30, ce qui me fait 6h de course. En théorie je vaux moins
mais je me méfie parce que je suis quand même vraiment fatiguée et comme un fait
exprès les Anglais ont débarqué avec l’armée américaine, l’armée canadienne et tout
le régiment, c’est bien simple c’est Omaha beach, le D day…
En attendant j’arrête de penser et nous allons chercher nos dossards. Enfin j’essaye
puisque le vigile en charge de faire le filtre entre les touristes par le monde alléchés
et les coureurs. Il me demande « vous êtes coureuse ? », ben ouais mon gars ! Tu
veux voir mes dessous de pieds qui tombent en lambeau depuis le retour de mon
dernier ultra dans le désert d’Atacama ? Mais pourquoi on me pose toujours la
question ??? Ah oui pour faire marrer Arthur ! Je récupère mon dossard et là
première très bonne surprise du week-end : on m’a attribué le 33. Pour une fille dont
le chiffre fétiche est le 3, avouez que c’est plutôt bien parti cette histoire. Séance
photo sur le parvis de l’hôtel de ville et là nouvelle bonne surprise : je me trouve bien
sur la photo ! Disons que je me reconnais en tout cas et ça c’est tellement rare qu’il
est important de le signaler. Direction mon hôtel pour me poser 2 min avant de
repartir pour la pasta party CAF organisée d’une main de maître par Cecile. Bon par
contre mettez 7 filles passionnées autour d’une table et automatiquement le niveau
sonore monte un peu… Je m’excuse auprès des autres clients du restaurant qui sont
maintenant imbattables sur la Sainte Express, le fartleck et autres joyeusetés du
monde de la course à pied. Je rentre un peu tard je l’avoue à l’hôtel et en 2 min je
fonce au lit. Petit déjeuner prévu à 6h avec mes collègues journalistes venus là pour
couvrir la course et ça fait tôt cette histoire… Mais je ne vais pas me plaindre parce
que normalement le petit déj le we n’ouvre qu’à 7h. Là, je vais avoir la possibilité de
bien charger les batteries, ce qui n’est pas un moindre mal vu mon état global.
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Dimanche, jour des braves !
Métro, boulot mais pas dodo… Il faut y aller, parce que je ne suis pas d’ici et il va
falloir tout donner pour cette foutue course le plus vite terminer. Je retrouve Arthur
planqué au chaud, Jean-Philippe forcément, mort de rire de me voir « encore » là
(allez avoue tu me suis !) et je rencontre enfin Patricia, une brut de fleurs tout en
sourire et en énergie. Arrive ensuite Juju qui n’avait pas communiqué sur sa venue,
et que je suis ravie de revoir. Décidemment y a tout le monde ! Et ce n’est pas fini,
j’embrasse Thierry le 3èmepingouin de la bande avant de tomber par le plus grand
des hasards dans le sas du départ sur un garçon qui m’aborde « euh Cécile tu te
rappelles je suis l’infirmier en psychiatrie de la LyonSainteLyon ». Tu m’étonnes que
je me rappelle ! Une rencontre pareille alors que tu te ramasses les pâquerettes avec
Kilian, le mien, pas l’autre… en tentant de rentrer à Lyon ça ne s’invente pas ! Sans
parler du fait qu’il était là aussi sur la ligne d’arrivée de ma deuxième attendant une
collègue qui arrivait juste derrière moi. Là, Vincent est coureur lui aussi et il est
accompagné de Julien, collègue de son hôpital, en charge de la sécurité incendie.
Vous la voyez venir la blague à 2 balles ? Je la fais avant vous : c’est tout à fait un
équipage comme ça qu’il me faut, un infirmier en psychiatrie parce que je suis
barrée, un pompier parce que je fous le feu avec ma jupette ! Voilà ça c’est fait, ça
vous fera un commentaire de moins à écrire !
Nous ne décidons pas de partir spécialement ensemble c’est la course et mes ennuis
mécaniques qui vont faire que je vais passer 38 km à leurs côtés. Mon lecteur MP3
est vide… Je n’y crois pas…
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Moi une course pareille sans musique dans les oreilles punaise ça va être long… Et
le rythme du duo me convient bien. C’est parti pour une bonne séance de papotage.
Les 12 premiers km s’écoulent sans grande difficulté, premier ravito, il fait beau tout
va bien. J’avale un verre de coca avec une pâte de fruits et c’est reparti. J’ai bien
compris le principe de cette course : tu montes et tu descends, tu montes, tu
descends. Les escaliers sont certes les rois de la balade mais ils se révèlent
sacrément traîtres avec des marches bien tordues. Je bénis le ciel de l’avoir faite
sous le soleil parce que la même chose sous la pluie tu oublies ! C’est carrément
holiday on Ice cette histoire sur un sol mouillé. Je suis rassurée parce que ce premier
ravito est celui qui sera le plus éloigné, après nous aurons à peine 10km entre
chaque et franchement il fait soif. C’est super bien organisé en tout cas à ce niveau,
on trouve de tout, les bénévoles sont comme toujours adorables et efficaces. Notre
équipage repart rassasié pour de nouvelles aventures. Au bout de quelques km il
faut se rendre à l’évidence, y a comme un blême. Euh c’est qui tous ces gens ? Ils
viennent d’où ? Le 22 et le 38 se rejoignent pour quelques km communs et là ça
devient du grand n’importe quoi. Dans un parc nous allons nous retrouver à faire de
l’accrobranche pour nous extraire de ce bouchon, des coureurs affutés pour faire un
temps s’énervent même si je ne comprends pas trop où est leur problème mais ça
râle sérieux. Et moi je me dis que oui mes newtons sont super belles et que j’assure
grave question look des pieds mais qu’une paire de trails légères auraient été les
bienvenues. En plus à ce rythme je vais me péter un ongle moi…
Nous arrivons au 2ème ravito et là ça devient du grand guignol (forcément à Lyon,
c’est logique… page culture générale puisque c’est à Lyon qu’est né Guignol). Il y a
tellement de monde pour en sortir que l’unique petit portillon est saturé. Du coup, on
fait d’abord demi-tour pour retourner boire un verre. Pas la peine de s’énerver, on ne
peut pas avancer, autant ravitailler. Mais comme le redbull est servi sans vodka, on
ne va pas s’éterniser non plus. Des coureurs tentent un passage par la droite et je
les suis embarquant mes 2 compagnons dans notre nouvel atelier ludique et pas du
tout dangereux baptisé « tu escalades les barrières, tu t’accroches dans le vide en
espérant ne pas glisser et tu sautes pour récupérer l’escalier ». Je tiens à remercier
ici le gentil coureur qui a préféré m’assurer dans mon retour sur le plancher des
vaches plutôt que de se prendre une blonde de 58kg sur la tête !
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Dieu merci ce foutoir finit très vite et nous partons vers la droite alors que les autres
partent sur la gauche. Mais du coup on se retrouve tellement seuls que je finis par
me demander si on n’a pas raté un truc là… Coureur en vu loin devant, coureurs en
vue loin derrière, ça doit être ça. Et les montagnes russes reprennent, un coup tu
montes, un coup tu descends. Un petit tour du côté des quais où je découvre ces
foutus galets ronds franchement pas adaptés à ma foulée plus vraiment légère. Point
positif : notre temps. Je suis la première surprise, je tiens le rythme alors que
j’attends le moment où je vais forcément m’écrouler mais il ne vient pas. Je ne sais
pas si c’est la perspective d’avoir le temps de prendre une douche avant de sauter
dans mon train mais j’avance et je ne suis pas trop un handicap pour les copains.
Par contre, Julien commence à montrer des signes de faiblesse. On dit souvent que
je suis cinglée mais bon lui il est venu courir après sa nuit de service… Tu m’étonnes
qu’il commence à fatiguer le pauvre. On lui remonte le moral, on s’accroche tous les
3, l’objectif maintenant est clairement annoncé, en dessous de 5h ou mourir. La
montée à Fourvière au milieu des croyants qui fêtent le dimanche des rameaux est
assez surréaliste pour être honnête. On nous laisse passer en nous demandant
souvent « c’est un marathon ». Oui oui, c’est ça ! Pas la force d’expliquer la vérité !
Arthur m’avait prévenu, quand tu attaques la piste de ski, tu ne lâches plus rien c’est
fini. Et oui il y a une piste de ski désaffectée en pleine ville et vous pensez bien que
l’orga ne pouvait pas la rater celle-là. Dans ma tête ça va dérouler jusqu’à l’arrivée,
forcément Arthur me l’a dit. Tu parles Charles !!!! Et ça continue à monter, et ça
continue les escaliers bien tordus où tu as intérêt à regarder où tu mets les pieds.
Vincent est clairement devenu le leader du trio, je m’accroche, j’arrête de penser
parce que de toute façon si je pense, je me mets en boule et je pleure. Les jambes
sont vraiment douloureuses et j’ai un genou qui hurle qu’on l’achève là sur place. J’ai
le regard dans le rétro pour surveiller Julien qui est à la peine et nous filons vers
l’arrivée qui se fait tellement désirer. J’ai aussi le nez sur mon chrono et je me
demande si nous allons y arriver. Ça n’en finit plus de monter alors que j’espérais
3km roulant pour tout donner.
Soudain apparaît devant nous une veste rose reconnaissable entre toutes, Patricia
est là juste devant moi. Ah cool ça c’est une super surprise. J’accélère un peu pour la
rattraper et immédiatement nous décidons de finir ensemble.
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Sincèrement j’ai rarement autant donné pour finir une course, autant surveillé l’heure.
Vincent ouvre la route, nous le suivons et j’avoue, là j’ai un peu oublié Julien. De
toute façon, je sais qu’il va finir, il reste 1km, la question ne se pose même pas. Une
dernière traboule, un hôtel de ville à traverser, l’arche est là enfin. Le speaker veut
attraper Patricia au vol mais nous filons comme l’éclair pour passer la ligne d’arrivée
main dans la main. Je suis trop contente !!!! 12h28 et des poussières à mon garmin,
objectif atteint, je suis LUT de Bronze comme on dit là-bas. J’embrasse mes
compagnons de route et je file me chercher un verre de coca parce que là j’en ai
bien besoin. Je tombe sur Arthur et les copains et je râle « eh les mecs vous étiez où
pour la haie d’honneur ? ». J’ai le droit à un « ben tu comprends on ne pensait pas
que tu arriverais si vite aussi »… no comment les garçons !
Je prends un deuxième verre et je file sur la ligne d’arrivée pour accueillir Julien qui
arrive enfin. Il a l’air content de mon initiative en tout cas. Photos souvenir (je les
attends) et déjà je dois filer. Je récupère mon sac, fais un coucou aux cafeuses qui
ont assuré sur le 22 et direction mon hôtel, la douche, le train, la maison.
Sincèrement cette course m’a fait du bien au moral parce que j’en avais encore sous
le pied pour finir en beauté avec Patricia, ce qui était loin d’être évident. J’avais 80
bornes dans les pattes le we précédent, aucun entraînement, je me contente
uniquement de faire des courses en ce moment mais ça a tenu. Bon j’ai mis un peu
moins de 5h, je n’ai pas fait ma Brinouille en faisant un podium non plus (4h53
exactement)! Mais je me suis régalée, j’ai passé un super we avec les copains et les
copines, mis enfin un visage sur plusieurs amis FB qui n’étaient que virtuels et qui se
sont révélés comme je les imaginais. Pour le moment, je ne suis pas sur la liste de
finishers comme je m’y attendais, 2 dossards pour la même personne forcément ça
finit comme ça. Mais surtout j’ai eu la confirmation de ce que je subodorais : le 3 est
vraiment mon chiffre !
Cécile
http://www.courir-au-feminin.com/les-comptes-rendus/lyon-urban-trail-2012-petit-rendezvous-entre-amis.html
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www.toutrail.com
Lyon Urban Trail : victoires de Céline
Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km
Posté par MAT le 1/4/2012 22:40:00
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont
remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup
Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des
températures fraiches le matin et douces ensuite.
Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course,
imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec
prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas
Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a
relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas
Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir
Salomon se classent quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafayequi a caracolé en tête du départ à
l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines
Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie
Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une
de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du
trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8,
sont les leaders actuels.
Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre
« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à
une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations
étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre
sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence
l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils
correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me
convient bien, contrairement aux secteurs plats.
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Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon
prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première
38 km.
Plus difficile qu’un trail classique
« Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très
agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de
nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est
plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers
génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de
mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de
Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
« Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et
ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y
trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un
voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous
national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois
quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris.
Une frayeur sans conséquence
« Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position.
Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir
d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km.
Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut
Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont très
encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes
muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais
globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir
Salomon, quatrième.
Résultats
12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La
Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3
Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine,
Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
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23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3
Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont
Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon
Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris,
02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team
espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00.
www.lyonurbantrail.com
Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand
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www.runazur.com
Lyon Urban Trail - 1 avril 2012
Victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont
remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup
Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des
températures fraiches le matin et douces ensuite. Pendant les 20 premiers km, un groupe de
8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant une allure relativement
tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec prennent définitivement les
commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet.
Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé
sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet
complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se
classent quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à
l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines
Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie
Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une
de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du
trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8,
sont les leaders actuels.
Propos de trailers
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Dans un sens et dans l’autre
“J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à
une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations
étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans
l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple
différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils
correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me
convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée
et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard.” Céline
Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km.
Plus difficile qu’un trail classique
“Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très
agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de
nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est
plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers
génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de
mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de
Vulcain.” Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
“Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et
ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y
trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un
voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous
national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois
quart de la course avec Patrick, c’est très sympa.” Yoan Meudec, team Sigvaris.
Une frayeur sans conséquence
“Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position.
Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le
plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20
premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et
Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats
sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs
pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais
globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.” Guillaume Beauxis, team espoir
Salomon, quatrième.
Résultats
12 km femmes1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La
Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
12 km hommes1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3
Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine,
Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
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23 km hommes1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3
Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont
Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon
Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris,
02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team
espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00.
www.lyonurbantrail.com
Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
www.raid-rando-trail.com
Actualité Trail :
Céline Lafaye et Patrick Bringer remportent le Lyon
Urban Trail (01/04/2012)
Dimanche 1 avril à Lyon, Céline Lafaye et Patrick Bringer ont franchi sous le soleil et en vainqueur la
ligne d’arrivée du 38 km du Lyon Urban Trail, support de la quatrième étape de la National Trail
Running Cup Salomon / Endurance Mag.
Pendant les 20 premiers km un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course, imprimant
une allure relativement tranquille, avant que les Auvergnats Patrick Bringer et Yoan Meudec
prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas Pianet.
Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé
sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent
le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et
cinquième.
Chez les dames scénario différent avec la Savoyarde Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à
l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines Elodie
Arrault Pimont et Fanny Berrut.
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie Moron les
imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une de ces trois
distances.
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Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du trail
Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8, sont les leaders
actuels.
Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre
« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une
chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient bonnes.
En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le
tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10
premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus
de montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis
restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est
le Nivolet Revard. »
Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km.
Plus difficile qu’un trail classique
« Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable
surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver sur
les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail
classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes
qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon
après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. »
Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
« Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à
travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit
bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un voyage dans le temps et
l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être
dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est
très sympa. »
Yoan Meudec, team Sigvaris.
Une frayeur sans conséquence
« Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur
d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le
groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste
de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le
30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison.
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Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers
et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.»
Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième.
Résultats
12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La Demi
Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3 Fenrich
Florent, Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine, Villeurbanne,
02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3 Ferel
Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont Elodie,
Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire,
03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris, 02:53:22.
3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team espoir Salomon,
02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00.
www.lyonurbantrail.com
Copyright Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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www.generation-trail.com
Lyon Urban Trail !
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendezvous de la saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à
6000 trailers seront au départ de sa cinquième édition.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif
et touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné
de parcs, mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique
et permet de visiter d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés
au patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la
traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté 2012, le parcours est dans l’autre sens.
Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des panoramas entrevus de dos
dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent différentes et se situent
majoritairement en fin de parcours. »
Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et
collines, doit aussi sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et
sécuriser un parcours de trail en zone urbaine n’est pas simple et près de 500
bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le retrait des dossards se fait
dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est transformée en
village trail et point infos.
Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon,
Sainte-Foy et Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de
Caluire et emprunte du bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en
gore, escaliers et pavés. Le 23 km concentré sur les collines de Fourvière et de la
Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé positif et 10 ascensions.
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Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité de s’initier
au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le
12 et 23 km.
Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National
Trail Running Cup Salomon. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel
Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team
Asics Franck Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les
Saisies, Arnaud Bremont du team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan
Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du team espoir Salomon : Guillaume
Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque à l’appel Fabien
Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et
Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai
la National Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma
préparation. »
Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous
ferons une causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils
seront comment s'y prendre pour être devant dans le même état d'esprit que la
Romeufontaine. L'attitude était bonne, il faut conserver cet état d'esprit. »
Paroles d’espoirs
Guillaume Beauxis :
« Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour
lesquelles je me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette
discipline à la population en venant à son contact. C’est aussi une façon de
visiter la ville et ses monuments, même si je rêve d’avantage de montagne et de
nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je pense que Lyon, par son
emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement à ce type
d’évènement. J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000
Gavarnie, ma dernière course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé
deuxième du scrach et premier espoir. J’ai basculé dans ma préparation course à
pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus » pour arriver en forme le
1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à l’aise sur les
parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en
montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier
les passages près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère
rester sur ma lancée de ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour
marquer de précieux points dans la National Cup. Actuellement je suis 3ème avec
une course en moins que les deux premiers. Je me réjouis de retrouver deux de
mes copains du team espoir.
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On va pouvoir discuter de notre début de saison et de nos préparations et
bénéficier en prime des précieux conseils de notre coach Christophe Malardé,
deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite semaine de
régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
Cyrille Gardet
« Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un
trail on admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les
panoramas et tous les endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans
une visite classique. Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent
en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire de longs trajets pour courir en
montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très sympa. On verra si
les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25 mars je
participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de
préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les
jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après
c’est sûr que je vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux
escaliers et aux parties en bitume et il me faudra surement un temps
d’adaptation. »
Thibaut Baronian
« C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super
souvenir d’une magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé
à Lyon sous un grand soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce
genre de course est un excellent tremplin pour notre sport. C’est une énorme
promotion de courir en plein centre d’une grande ville comme Lyon. Cela permet,
à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville d’une façon plutôt originale
et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en courant « chez
eux » ! Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied
est un sport individuel mais comme dans toute équipe, il y a une certaine
dynamique, qui est pour la plupart du temps positive ! Prendre le départ
ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre en confiance et nous
booster ! Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore
douloureuse à la mi-mars. Je ne serai surement pas au meilleur de ma forme,
mais espère vivement me présenter au départ et être débarrassé de mes petits
soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les descentes bitumées
sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement apprécier les
montées d’escaliers. »
Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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www.generation-trail.com
Lyon Urban Trail !
Dimanche 1er avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick
Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la
National Trail Running Cup. Les conditions météorologiques étaient idéales avec
des températures fraiches le matin et douces ensuite.
Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de
la course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer
et Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour
d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas
Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul
en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium.
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Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent
quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du
départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts
avec ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et
Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la
ligne de départ de l’une de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km
hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime
Durand, team Inov8, sont les leaders actuels.
Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre : « J’ai abordé ce trail avec un peu
d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à une chute le 11 mars
sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations étaient
bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans
l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du
tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette
fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de
montées et descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux
secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à
ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team
Scott Odlo les Saisies, première 38 km.
Plus difficile qu’un trail classique : « Avec mon copain de team Yoan on a
découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très agréable surprise ajoutée
au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de nous retrouver
sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est plus
difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les
escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de
courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après
déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie : « Pas de sentier mais du dénivelé et des
difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et ville à travers un cocktail de
trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y trouve son petit
bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un
voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier
rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième
après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. »
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Une frayeur sans conséquence : « Je me suis fait une frayeur à 2 km de
l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position. Une erreur d’aiguillage
heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer
dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20 premiers
km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied
et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que
nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers
kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les
escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et
le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième.
Résultats complets sur : http://sportcommunication.info/CHRONO/LUT/
Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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www.tribalsport.com
Résultats Lyon Urban Trail 2012
Samedi, 31 Mars 2012 08:54 |
Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick
Bringer ont remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National
Trail Running Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques
étaient idéales avec des températures fraiches le matin et douces ensuite.
Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la
course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et
Yoan Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour
d’une minute sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet
se rapprochait, Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête
jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume
Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir Salomon se classent quatrième et
cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du
départ à l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec
ses dauphines Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et
Marjorie Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de
départ de l’une de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km
hommes du trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime
Durand, team Inov8, sont les leaders actuels.
Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre
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« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou
consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien
passé et mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très
heureuse de récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et
cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10
premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui
enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me convient bien,
contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai
géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. »
Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km.
Plus difficile qu’un trail classique
« Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail.
Une très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à
la satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium.
Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le
sol sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent
pas mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à
Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team
Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
« Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier
trail et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge
réussi. Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage
des arènes romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce
trail était mon premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5.
Terminer deuxième après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick,
c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris.
Une frayeur sans conséquence
« Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième
position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon
classement. J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains
du team pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski
alpinisme a levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le
30ème km. Je pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la
saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très
sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié
l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième.
Résultats
12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline,
Tassin La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
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12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand,
00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine,
Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne,
01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault
Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents,
03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès
Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team
Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4
Beauxis Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir
Salomon, 02:59:00.
Retrouvez les résultats du Lyon Urban Trail 2012 sur www.lyonurbantrail.com
Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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1 avril Lyon Urban Trail 5500 à 6000 trailers au cœur de la ville
23 mars 2012 Aucun commentaire
Cet article a été rédigé par La rédaction Trail Mag (531 articles)
Trail Mag fournit depuis 2009 du contenu gratuit de qualité sur le web.
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la
saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au
départ de sa cinquième édition.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et
touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs,
mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter
d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de
l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté
2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des
panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent
différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. »
Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi
sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone
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urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le
retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est
transformée en village trail et point infos.
Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et
Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du
bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km
concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé
positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité
de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12
et 23 km.
Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running
Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel
Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck
Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du
team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du
team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque
à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et
Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National
Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. »
Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une
causerie d’avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s’y
prendre pour être devant dans le même état d’esprit que la Romeufontaine. L’attitude était
bonne, il faut conserver cet état d’esprit. »
Paroles d’espoirs
Guillaume Beauxis
« Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je
me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population
en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je
rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant. Je
pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête particulièrement
à ce type d’évènement.
J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière
course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai
basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus »
pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à
l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en
montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages
près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de
ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la
National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers.
Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de
notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de
notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite
semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
Cyrille Gardet
« Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on
admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les
endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique.
102 | P a g e
Ce trail attire un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément
envie de faire de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et
Thibaut c’est très sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course
d’équipe. Le 25 mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai
pas de préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les
jambes en ski qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je
vais essayer de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en
bitume et il me faudra surement un temps d’adaptation. »
Thibaut Baronian
« C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une
magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand
soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent
tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une
grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville
d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en
courant « chez eux » !
Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel
mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du
temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre
en confiance et nous booster !
Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je
ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ
et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les
descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement
apprécier les montées d’escaliers. »
www.lyonurbantrail.com
Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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www.trailmag.fr
Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38 km
2 avril 2012 Aucun commentaire
Cet article a été rédigé par La rédaction Trail Mag (537 articles)
Trail Mag fournit depuis 2009 du contenu gratuit de qualité sur le web.
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont
remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup
Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des
températures fraiches le matin et douces ensuite.
Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la course,
imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan Meudec
prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur Nicolas
Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick Bringer, a
relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et Nicolas
Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir
Salomon se classent quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à
l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines
Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
104 | P a g e
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie
Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une
de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du
trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8,
sont les leaders actuels.
Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre
« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à
une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations
étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre
sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence
l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils
correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me
convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et
j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline
Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38 km.
Plus difficile qu’un trail classique
« Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très
agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de
nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est
plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers
génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de
mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de
Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
« Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et
ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y
trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un
voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous
national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois
quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris.
Une frayeur sans conséquence
« Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position.
Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le
plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20
premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et
Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont
très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour
mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais
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globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir
Salomon, quatrième.
Résultats
12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La
Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3
Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine,
Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3
Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont
Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4
Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris,
02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team
espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00.
www.lyonurbantrail.com
Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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Blogs
3d-trail.over-blog.com
1 AVRIL LYON URBAN TRAIL 5500 A 6000 TRAILERS AU CŒUR DE LA VILLE
Décrié lors de ses débuts le Lyon Urban Trail est devenu l’un des grands rendez-vous de la
saison. Il a réussi à concilier trail et ville. Dimanche 1 avril, 5500 à 6000 trailers seront au
départ de sa cinquième édition.
Romain Houzé est le chef de projet de ce trail. « Son concept est ludique, sportif et
touristique. Le Lyon Urban Trail ouvre l’accès à un vaste terrain de jeu jalonné de parcs,
mobilier urbain, escaliers. Il se déroule sur un profil varié et technique et permet de visiter
d’une façon insolite la ville de Lyon et ses quartiers classés au patrimoine mondial de
l’Unesco. Parmi ses moments forts je peux citer la traversée de l’Hôtel de ville. Nouveauté
2012, le parcours est dans l’autre sens. Il permet ainsi aux trailers de découvrir de face des
panoramas entrevus de dos dans les éditions précédentes. Les difficultés deviennent
différentes et se situent majoritairement en fin de parcours. »
107 | P a g e
Le Lyon Urban Trail fortement aidé par la beauté de Lyon, de ses parcs et collines, doit aussi
sa réussite à la qualité de son organisation. Baliser et sécuriser un parcours de trail en zone
urbaine n’est pas simple et près de 500 bénévoles sont mobilisés. Pour optimiser l’accueil, le
retrait des dossards se fait dans l’Atrium de l’Hôtel de ville et la Place des Terreaux est
transformée en village trail et point infos.
Le 38 km a un dénivelé positif de 1700 mètres à travers les communes de Lyon, Sainte-Foy et
Caluire. Il part du tunnel de l’ancien funiculaire vers le plateau de Caluire et emprunte du
bitume, des sentiers sur terre ou herbe, surfaces en gore, escaliers et pavés. Le 23 km
concentré sur les collines de Fourvière et de la Croix Rousse, totalise 1100 mètres de dénivelé
positif et 10 ascensions. Le 12 km avec ses 500 mètres de dénivelé positifs offre la possibilité
de s’initier au trail dans de bonnes conditions. Une formule randonnée est proposée sur le 12
et 23 km.
Le 38 km dames et hommes est le support de la quatrième étape de la National Trail Running
Cup Salomon / Endurance Mag 2012. Parmi les engagés sur cette distance, Emmanuel
Meyssat double vainqueur du 38 km en 2010 et 2011 et son copain du team Asics Franck
Bussière, Céline Lafaye et Pascal Pianet du team Scott Odlo Les Saisies, Arnaud Bremont du
team Running Conseil, Patrick Bringer et Yoan Meudec du team Sigvaris et trois jeunes du
team espoir Salomon : Guillaume Beauxis, Thibault Baronian et Cyrille Gardet. Seul manque
à l’appel Fabien Nabias : « Je regrette de ne pas être au départ avec Cyrille, Guillaume et
Thibault, mais je viens juste de terminer ma saison de ski de fond. Je retrouverai la National
Cup le 28 avril sur l’Ardéchois, sa date me convient mieux pour ma préparation. »
108 | P a g e
Leur coach Christophe Malardé sera présent. « Je cours le 38 kilomètres. Nous ferons une
causerie d'avant la course mais ensuite ce sont de grands garçons. Ils seront comment s'y
prendre pour être devant dans le même état d'esprit que la Romeufontaine. L'attitude était
bonne, il faut conserver cet état d'esprit. »
Paroles d’espoirs
Guillaume Beauxis
« Je n’ai jamais disputé de trail urbain ni visité Lyon, c’est une des raisons pour lesquelles je
me suis inscrit. Le trail urbain est un moyen de faire découvrir cette discipline à la population
en venant à son contact. C’est aussi une façon de visiter la ville et ses monuments, même si je
rêve d’avantage de montagne et de nature ! Près de 6000 coureurs c’est impressionnant.
109 | P a g e
Je pense que Lyon, par son emplacement géographique et son histoire, se prête
particulièrement à ce type d’évènement.
J’ai couru le 18 mars en individuel l’Open international Derby 3000 Gavarnie, ma dernière
course de ski alpinisme de la saison et j’ai terminé deuxième du scrach et premier espoir. J’ai
basculé dans ma préparation course à pied début mars. Il faut que je fasse « encore du jus »
pour arriver en forme le 1er avril. J’ai déjà couru quelques séances sur piste pour être plus à
l’aise sur les parties avec bitume. Je redoute un peu les escaliers qui sont plutôt rares en
montagne ! Bien que situé en ville ce trail a un bon dénivelé. Je vais apprécier les passages
près des monuments et les parties qui surplombent la ville. J’espère rester sur ma lancée de
ma victoire à la Romeufontaine et vise un top 5 pour marquer de précieux points dans la
National Cup. Actuellement je suis 3ème avec une course en moins que les deux premiers.
Je me réjouis de retrouver deux de mes copains du team espoir. On va pouvoir discuter de
notre début de saison et de nos préparations et bénéficier en prime des précieux conseils de
notre coach Christophe Malardé, deuxième de ce trail en 2011.Après Lyon, je ferai une petite
semaine de régénération pour récupérer de la course et de ma saison de ski alpinisme. »
110 | P a g e
Cyrille Gardet
« Ce sera mon premier trail urbain et je ne connais pas Lyon. D’habitude sur un trail on
admire les paysages, là on va pouvoir apprécier l’architecture, les panoramas et tous les
endroits de la ville où on ne serait pas forcément allé dans une visite classique. Ce trail attire
un grand nombre de pratiquants qui habitent en ville et qui n’ont pas forcément envie de faire
de longs trajets pour courir en montagne. Etre engagé avec Guillaume et Thibaut c’est très
sympa. On verra si les circonstances nous permettent de faire une course d’équipe. Le 25
mars je participe à une coupe du monde de ski alpinisme en Italie. Je n’aurai pas de
préparation spécifique pour le Lyon Urban trail et davantage d’heures dans les jambes en ski
qu’à pied. Ce trail va être un bon test de début de saison. Après c’est sûr que je vais essayer
de faire au mieux. Je ne suis pas trop habitué aux escaliers et aux parties en bitume et il me
faudra surement un temps d’adaptation. »
Thibaut Baronian
« C’est aussi mon premier trail urbain. J’ai déjà visité Lyon et garde un super souvenir d’une
magnifique vue ensoleillée depuis Fourvières. Je suis toujours allé à Lyon sous un grand
soleil, croisons les doigts pour le 1er avril ! Je pense que ce genre de course est un excellent
tremplin pour notre sport. C’est une énorme promotion de courir en plein centre d’une
grande ville comme Lyon. Cela permet, à la fois aux habitués du trail, de découvrir cette ville
d’une façon plutôt originale et de permettre à d’autres de se lancer dans le trail, tout en
courant « chez eux » !
Etre au départ avec Cyrille et Guillaume est un plus ! La course à pied est un sport individuel
mais comme dans toute équipe, il y a une certaine dynamique, qui est pour la plupart du
temps positive ! Prendre le départ ensemble sur les courses peut nous rassurer, nous mettre
en confiance et nous booster !
Je sors d’une grosse rhinopharyngite et ma hanche était encore douloureuse à la mi-mars. Je
ne serai surement pas au meilleur de ma forme, mais espère vivement me présenter au départ
et être débarrassé de mes petits soucis dans la dernière semaine de mars. Je pense que les
descentes bitumées sans escaliers vont être mon point faible et je vais particulièrement
apprécier les montées d’escaliers. »
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Photos organisation Lyon Urban Trail et JMK Consult
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Résultats et photos du Lyon Urban Trail 2012
L’Urban Trail de Lyon c’était ce matin ! Température un peu plus fraiches que ces
derniers jours, un vent du nord sensible et un gros soleil côté conditions ! Autrement au
programme : des escaliers qui montent, des escaliers qui descendent ! Jamais de plat (ou
presque).
En tous cas une manière insolite de découvrir Lyon et de débuter la saison 2012 de
Trail!
Bravo à Patrick Bringer qui l’emporte sur le 38 km en 2h51mn23s, à Arnaud Bonin qui
gagne le 23 km en 01:37:54 et à François Veyrat-Durebex qui finit 1er sur le 12 km en 53
mn et 12s ! Bravo à tous les widistes qui ont participé, notamment ceux qui couraient
pour la 1ère fois !
Résultats Lyon Urban Trail 2012 : le classement scratch sur le 38 km
>
1. 11 BRINGER PATRICK 02:51:23 SENIORS HOMME
2. 5 MEUDEC YOAN COURNON D AUVERGNE 02:53:22 SENIORS HOMME
3. 16 PIANET NICOLAS 02:53:30 SENIORS HOMME
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
20 BEAUXIS GUILLAUME OSSUN 02:53:40 SENIORS HOMME
13 BARONIAN THIBAUT besancon 02:59:00 SENIORS HOMME
453 CHARLES-MANGEON BENOIT LYAUD 02:59:46 SENIORS HOMME
15 PROST PHILIPPE MONISTROL SUR LOIRE 03:00:17 SENIORS HOMME
616 BIDOLI DAVID ECHIROLLES 03:01:02 SENIORS HOMME
692 TANGUY FABIEN SAIN BEL 03:01:04 SENIORS HOMME
7 RACINET FLORIAN BOURG ST CHRISTOPHE 03:01:18 VETERAN 1 HOMME
113 | P a g e
www.coursensavoie.1fr1.net
Lyon Urban Trail victoires de Céline Lafaye et Patrick Bringer sur le 38
km
par pelloche Hier à 20:40
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont
remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup
Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des
températures fraiches le matin et douces ensuite.
Pendant les 20 premiers km, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la
course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan
Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute
sur Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait,
Patrick Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan
Meudec et Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian
du team espoir Salomon se classent quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à
l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines
Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
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Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie
Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de
l’une de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du
trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8,
sont les leaders actuels.
- Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre
« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou
consécutive à une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et
mes sensations étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de
récidiver dans l’autre sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné
du tout. Simple différence l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette foisci les dix derniers. Ils correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et
descentes. Un profil qui me convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis
restée en tête du départ à l’arrivée et j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain
objectif est le Nivolet Revard. » Céline Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première 38
km.
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Plus difficile qu’un trail classique
« Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une
très agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la
satisfaction de nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium.
Musculairement le L.U.T. est plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol
sont plus violents et les escaliers génèrent des foulées différentes qui provoquent pas
mal de courbatures. Je suis satisfait de mon début de saison et de gagner à Lyon après
déjà avoir remporté le 4 mars le trail de Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
« Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail
et ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi.
Chacun y trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes
romaines. Un voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon
premier rendez-vous national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième
après avoir partagé les trois quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan
Meudec, team Sigvaris.
Une frayeur sans conséquence
« Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième
position. Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement.
J’ai eu le plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team
pendant les 20 premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a
levé alors le pied et Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je
pense que nos résultats sont très encourageants pour la suite de la saison. Les 10
derniers kilomètres ont été longs pour mes muscles et ligaments très sollicités par les
escaliers et les secteurs en bitume, mais globalement j’ai apprécié l’ambiance et le
parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir Salomon, quatrième.
Propos recueillis par Robert Goin
Résultats
-12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin
La Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
-12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand,
00:53:09. 3 Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14.
-23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine,
Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
-23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne,
01:39:31. 3 Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
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-38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault
Pimont Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents,
03:47:35. 4 Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon,
04:09:41.
-38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team
Sigvaris, 02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis
Guillaume, team espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon,
02:59:00.
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Photos EXTRA L’AGENCE // RT et Jean Luc Armand.
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Lyon Urban Trail
Ambiance sur le Lyon Urban Trail - Photos EXTRA L’AGENCE RT
Céline Lafaye et Patrick Bringer victoires sur le 38 km
Dimanche 1 avril à Lyon, la Savoyarde Céline Lafaye et le Clermontois Patrick Bringer ont
remporté le 38 km du Lyon Urban Trail, quatrième étape de la National Trail Running Cup
Salomon / Endurance Mag 2012. Les conditions météorologiques étaient idéales avec des
températures fraiches le matin et douces ensuite.
Pendant les 20 premiers kilomètres, un groupe de 8 à 10 trailers s’est formé à l’avant de la
course, imprimant une allure relativement tranquille, avant que Patrick Bringer et Yoan
Meudec prennent définitivement les commandes avec une avance autour d’une minute sur
Nicolas Pianet. Vers le 32 ème km, constatant que Nicolas Pianet se rapprochait, Patrick
Bringer, a relancé sèchement et s’est retrouvé seul en tête jusqu’à l’arrivée. Yoan Meudec et
Nicolas Pianet complètent le podium. Guillaume Beauxis et Thibaut Baronian du team espoir
Salomon se classent quatrième et cinquième.
Chez les dames scénario différent avec Céline Lafaye qui a caracolé en tête du départ à
l’arrivée. Elle signe un beau chrono après avoir creusé de gros écarts avec ses dauphines
Elodie Arrault Pimont et Fanny Berrut.
Arnaud Bonin et Anne Valéro remportent le 23 km. François Veyrat-Durebex et Marjorie
Moron les imitent sur le 12 km. Plus de 5000 coureurs étaient sur la ligne de départ de l’une
de ces trois distances.
Prochaine étape de la National Cup le 28 Avril sur le 34 km femmes et 57 km hommes du
trail Ardéchois. Karine Sanson, team Salomon Bouliac SP et Maxime Durand, team Inov8,
sont les leaders actuels. Lire la suite …
119 | P a g e
Photo Jean Luc Armand.
Propos de trailers
Dans un sens et dans l’autre
« J’ai abordé ce trail avec un peu d’appréhension suite à une douleur au genou consécutive à
une chute le 11 mars sur le trail des Cabornis, mais tout s’est bien passé et mes sensations
étaient bonnes. En 2011 j’ai remporté ce 38 km et suis très heureuse de récidiver dans l’autre
sens. Nouveauté 2012 le tracé était inversé et cela ne m’a pas gêné du tout. Simple différence
l’an passé j’ai préféré les 10 premiers kilomètres et cette fois-ci les dix derniers. Ils
correspondent à la partie qui enchaîne le plus de montées et descentes. Un profil qui me
convient bien, contrairement aux secteurs plats. Je suis restée en tête du départ à l’arrivée et
j’ai géré la course à ma convenance. Mon prochain objectif est le Nivolet Revard. » Céline
Lafaye, team Scott Odlo les Saisies, première du 38 km.
Plus difficile qu’un trail classique …
« Avec mon copain de team Yoan on a découvert ce dimanche le Lyon Urban Trail. Une très
agréable surprise ajoutée au plaisir d’avoir couru longtemps ensemble et à la satisfaction de
nous retrouver sur les deux plus hautes marches du podium. Musculairement le L.U.T. est
plus difficile qu’un trail classique. Les contacts avec le sol sont plus violents et les escaliers
génèrent des foulées différentes qui provoquent pas mal de courbatures. Je suis satisfait de
mon début de saison et de gagner à Lyon après déjà avoir remporté le 4 mars le trail de
Vulcain. » Patrick Bringer, team Sigvaris.
Trail et ville, une alliance réussie
« Pas de sentier mais du dénivelé et des difficultés. Les organisateurs ont voulu allier trail et
ville à travers un cocktail de trail et de tourisme. Je trouve leur challenge réussi. Chacun y
trouve son petit bonheur. J’ai gravé dans ma mémoire le passage des arènes romaines. Un
voyage dans le temps et l’espace au cœur d’une ville. Ce trail était mon premier rendez-vous
national 2012. J’espérais être dans le top 5. Terminer deuxième après avoir partagé les trois
quart de la course avec Patrick, c’est très sympa. » Yoan Meudec, team Sigvaris.
120 | P a g e
Une frayeur sans conséquence
« Je me suis fait une frayeur à 2 km de l’arrivée alors que j’évoluais en quatrième position.
Une erreur d’aiguillage heureusement sans conséquence sur mon classement. J’ai eu le
plaisir d’évoluer dans le groupe de tête avec mes deux copains du team pendant les 20
premiers km. Cyril Gardet qui sort juste de sa saison de ski alpinisme a levé alors le pied et
Thibaut Baronian est resté avec moi jusque vers le 30ème km. Je pense que nos résultats sont
très encourageants pour la suite de la saison. Les 10 derniers kilomètres ont été longs pour
mes muscles et ligaments très sollicités par les escaliers et les secteurs en bitume, mais
globalement j’ai apprécié l’ambiance et le parcours.» Guillaume Beauxis, team espoir
Salomon, quatrième.
Résultats
12 km femmes : 1 Moron Marjorie, Sathonay Camp, 01:02:01. 2 Subrin Maryline, Tassin La
Demi Lune, 01:02:31. 3 Mensing Félicitas, 01:05:48.
12 km hommes : 1 Veyrat-Durebex Francois, Lyon, 00:53:05. 2 Lucand Armand, 00:53:09. 3
Fenrich Florent, Rouvres, 00:53:14.
23 km femmes : 1 Valéro Anne, Saint Jean d’Arvey, 01:58:29. 2 Dubois Catherine,
Villeurbanne, 02:05:10. 3 Laila Kaergaard Starr, Lyon, 02:06:49.
23 km hommes : 1 Bonin Arnaud, Lyon, 01:37:54. 2 Picout Marc, Villeurbanne, 01:39:31. 3
Ferel Julien, Lyon, 01:39:35.
38 km femmes : 1 Lafaye Céline, team Scott Odlo Les Saisies, 03:14:11. 2 Arrault Pimont
Elodie, Saint-Rémy de Provence, 03:42:38. 3 Berrut Fanny, Troistorrents, 03:47:35. 4
Blachon Sylvie, Loire, 03:59:18. 5 Pariset Frédérique, Sainte Foy lès Lyon, 04:09:41.
38 km hommes : 1 Bringer Patrick, team Sigvaris, 02:51:23. 2 Meudec Yoan, team Sigvaris,
02:53:22. 3 Pianet Nicolas, team Scott Odlo Les Saisies, 02:53:30. 4 Beauxis Guillaume, team
espoir Salomon, 02:53:40. 5 Baronian Thibaut, team espoir Salomon, 02:59:00.
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Le Lyon Urban Trail, le 1er avril 2012
mai 05, 2012 By: Arthurbaldur Category: Compétitions, Course à pied, Trail
Le Lyon Urban Trail, ça déchire grave …
Il fait bon vivre à Lyon quand on est un coureur. La ville regorge de parcs et les quais
du Rhône sont devenus plaisants depuis que les véhicules ont déserté les lieux. Le
coureur trailer n’est pas en reste malgré l’environnement urbain. Les Monts du
Lyonnais et les Monts d’Or tout proches offrent un terrain d’entraînement idéal pour
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les sorties longues du week-end. Il suffit d’avoir participé une fois au trail des
Cabornis pour en être convaincu. Mais en semaine, les entraînements dans Lyon ne
manquent pas d’intérêts. Le trailer Lyonnais peut alors exploiter tout le potentiel des
collines de la Croix Rousse et de Fourvière pour assouvir sa passion. Et il y a de quoi
faire !
Escaliers interminables, ruelles escarpées, parcs et jardins verdoyants apportent la
diversité et la touche ludique indispensable pour éviter toute lassitude à
l’entraînement. Et quel plaisir de profiter du panorama sur Lyon depuis les hauteurs
de la ville. Alors forcément, comment ne pas aimer une course qui traverse son chez
soi ?
Moment d’euphorie dans la rue Joséphin Soulary. Crédit photo : Joël Philippon / Le
Progrès.
En 2011, je n’avais pas participé au Lyon Urban Trail. A une semaine des 24h de StFons, il me semblait plus raisonnable de m’abstenir. Participer à une orgie d’escaliers
n’est pas le meilleur moyen de faire du jus, ça se saurait. Pas la peine de donner dans
le « p’tit slip » pour autant, même l’ami Oslo, avec son volume kilométrique gonflé à
la testostérone, a renoncé à cumuler les deux épreuves en 2012 et pourtant il était
gracieusement invité. Du reste, il aurait peut-être mieux fait de participer …
Mais voilà, le jour J, impossible de résister à la tentation, j’étais parti encourager les
copains le long du parcours au risque d’entamer mes réserves. Une expérience
quelque peu frustrante malgré le plaisir de revoir quelques têtes connues.
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Pas question de rester sur le bas côté cette année.
Cécile alias Barbie est venue déjeuner à la maison la veille de l’épreuve. Après avoir
avalé quelques pâtes de rigueur, nous sommes partis à la découverte de mes terres.
Nous traversons le Parc des Hauteurs avant de profiter de la vue sur la ville depuis
l’esplanade de Fourvière, sans aucun doute le plus beau panorama de Lyon. Il y a
malheureusement un peu de brume, Cécile va finir par penser que le Mont Blanc
n’existe pas. La visite se poursuit par les jardins du Rosaire et les escaliers de la
montée des Chazeaux qu’il faudra gravir demain. Notre petite balade donne un bon
aperçu à Cécile de l’ampleur de la tâche. 6000 marches au programme alors que l’on
vient tout juste d’en finir avec l’Atacama Crossing et l’Ecotrail, il faut avouer que ça
pourrait en refroidir quelques-uns. Cécile ne se laisse pas impressionner pour autant.
Du moment qu’elle ne rate pas son train …
La Montée du Greillon.
Il y a un peu de monde dans l’atrium de l’Hôtel de Ville. Malgré tout, les formalités de
retrait des dossards sont vite expédiées. Nous sommes dans les temps, Cécile a
rendez-vous avec un photographe du Progrès. Il doit faire quelques photos d’elle pour
illustrer un article à paraître de Benjamin Steen. Tout cela est fait avec rapidité et une
efficacité toute professionnelle. Barbie fait sa star, chevelure blonde volant au vent au
sommet de la volée de marches qui mènent à l’atrium.
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Le papotage avec les copains nous prendra beaucoup plus de temps. Je ne suis pas un
ours, mais il faut dire que dans le domaine de la causette, Cécile est tout simplement
hors catégorie. Madame a une endurance indéniable dans le maniement de la langue
et cette densité dans le papotage n’est pas atteinte aux dépens de la qualité des sujets
abordés. Impossible de trouver le temps long d’autant que de nombreux arrêts
venaient ponctuer notre progression : atrium de l’Hôtel de Ville, stand Running
Conseil et Salomon, tente de retrait des caquettes Lyon Urban Trail …
Je n’étais pas loin d’avoir épuisé mon stock de salive en quittant Cécile. Un coup de fil
de Biscotte plus tard alors que je rentrais chez moi par le Chemin de Montauban et
me voilà totalement à sec. L’ami Biscotte m’annonçait être de la fête avec son frère
Joël sur le 12 km. Une course de reprise après ses déboires de début d’année. C’est
fragile une Biscotte.
Le Fort de Vaise.
Après une bonne nuit de sommeil (quoique un peu courte) je suis prêt à affronter les
petites réjouissances du jour. On nous annonce 22 ascensions, jamais très longues
mais qui devraient s’avérer usantes à la longue. Côté salive, les niveaux sont faits. Je
m’attends à une réplique d’envergure après le séisme verbal de la veille.
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Effectivement, le papotage sera de rigueur dès mon arrivée sur la place des Terreaux.
Je ne vous ferai pas l’énumération exhaustive des forces connues en présence, la liste
est un poil longue et cela m’évitera d’oublier quelques têtes. Ce qui est toujours
désagréable pour les têtes en question.
Je me retrouve sur la ligne de départ en compagnie de Mamanpat et de Tidgi. Une
Mamanpat toujours égale à elle-même avec un sourire grand comme ça accroché sur
son visage et un Tidgi très motivé pour maraver de l’Arthur après avoir pris une pâtée
indéniable au Trail des Cabornis, il y a peu.
Il y a un petit vent frais sur la place qui me ferait presque regretter d’avoir enfilé une
tenue d’été : un cuissard court Raidlight et un t-shirt manches courtes assez fin (celui
du Nivolet Revard en 2009). T-shirt Salomon, sac Salomon XA 20, casquette du Lyon
Urban Trail, le tout bien rouge. Ca va saigner, j’imagine déjà l’odeur de la gomme
surchauffée sur l’asphalte, là où Arthur passe, le bitume trépasse.
Les Jardins du Rosaire.
Le départ est donné. Devant cela part vite, enfin beaucoup trop vite pour moi. Pas
besoin de s’affoler et de se mettre dans le rouge dès le départ d’autant que nous
attaquons les festivités par la rue Terme, une petite plaisanterie qui nous conduit sur
le plateau de la Croix Rousse sans faire dans la dentelle. Droit dans le pentu, on se
croirait dans les Bauges, la montagne en moins !
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J’opte donc pour un rythme prudent. Quelques mots échangés avec les copains me
permettent de vérifier que mon niveau d’essoufflement est à un niveau tout à fait
acceptable. Cela dit, me voilà contraint d’abréger ce babillage matinal, je suis obligé
de forcer un poil mon allure pour rester en contact avec le compère Tidgi.
Mon challenger semble plus à l’aise sur le bitume de la Croix-Rousse que sur les
pentes abruptes des Monts d’Or. Un comble, c’est quand même moi le local de
l’épreuve. Saône Mont d’Or Nature, m’enfin mais qu’est-ce qu’on leur enseigne dans
son club ? Jacques ne leur a pas encore appris à marcher dans la pente ? En tout cas,
le bougre ne montre que peu de velléité à ralentir dans la montée Bonafous. Je ne suis
pas contrarié pour autant, je me connais, je suis un poil long à mettre en route. Ce
n’est pas que je sois vraiment un diesel mais je dois respecter un temps de chauffe
minimum avant de me lâcher. Je laisse filer mon compère. Avec un peu de chance, je
pourrai toujours le poutrer en beauté en fin de course, les finishs, c’est ma spécialité.
En attendant, je jette mon dévolu sur Jean-Michel, adversaire redoutable en temps
normal mais qui est quelque peu entamé par sa récente participation à l’Ecotrail. Je
bats ma culpe. Tu voudras bien me pardonner Jean-Michel, j’ai eu l’esprit joueur,
j’avoue avoir un poil accéléré en descendant la rue Joseph Soulary. Bah, un peu de
pression ne fait pas de mal et puis c’était pour une bonne cause, être en première
place sur la photo du Progrès.
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Les escaliers qui longent le Théâtre Antique
Romains de Fourvière.
Chemin des Pommières. Ils n’ont pas mis une
rampe pour rien …
Quelques spectateurs nous encouragent chaudement dans la Montée Mascrany.
« Vas-y Arthur … » Tiens donc mais c’est la team Extra Sports … « J’y vais, j’y vais, à
plus tard … ».
Bon, faudrait pas croire, le Lyon Urban Trail, ce n’est pas que des escaliers qui font
mal, des montées qui tuent et des descentes de folies. Il y a aussi du plat. Ben oui du
plat de chez plat. D’ailleurs, j’ai trouvé ce premier round sur la Croix-Rousse plutôt
roulant. A commencer par cette longueur sur les quais du Rhône le long du Cours
Aristide Briand où j’ai pris plaisir à dérouler mes gambettes à ma vitesse marathon et
plus tard sur la voie verte que j’ai empruntée à maintes reprises lors des 10 km de
Caluire.
Les premières difficultés débutent à l’extrémité ouest du plateau de la Croix-Rousse,
côté Saône, avec les montées de l’Eglise, de la Rochette et la rue d’Ypres. On ne les
emprunte pas dans le sens de la montée mais n’allez pas croire qu’il faille se réjouir
pour autant. Le finish de folie des Cabornis a bien entamé le bonhomme et je manque
un poil de fraicheur niveau guiboles pour être tout à fait relâché dans la pente. J’ai
beau essayé de laisser dérouler les gambettes, rien n’y fait, je me freine, je suis sur la
défensive, le corps désespérément en arrière et forcément je sens que ça tabasse un
poil à chaque planter du talon.
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Ce n’est d’ailleurs guère mieux dans les montées où j’ai l’impression de pédaler dans
la guimauve. Dans les lacets de la rue Niepces, j’envisage même de basculer en mode
touriste et je commence à prendre quelques photos et à lever la tête pour admirer le
paysage. Il y aurait pas une tête connue dans le coin pour faire la causette ? Je me
débarrasserais bien du petit excédent de salive que je traine avec moi depuis ce
matin. C’est ça de faire salon la veille d’une course avec Cécile, l’entrainement est
plutôt rude sur le moment mais le lendemain la surcompensation a fait son boulot et
vous voilà avec le stock de salive des grands jours. Une vraie crue décennale. Hé, je
n’ai pas dit non plus que je bavais en courant …
Montée des Epies. Le bitume est rainuré pour
Un petite problème de synchro entre les
éviter que les véhicules glissent par mauvais parcours a provoqué un bon gros bouchon dans
temps … Ca donne une idée de la pente.
la Montée des Chazeaux mais comme le montre
la photo celui-ci s’est vite résorbé.
Après une traversée paisible du Parc de la Cerisaie, j’attaque le long aller-retour sur
les quais de Saône. Ce qu’il y a de bien finalement avec un quai c’est que c’est plat de
chez plat, ce n’est donc pas trop exigeant physiquement parlant. Le revers de la
médaille, c’est le côté ligne droite interminable et la vision des innombrables coureurs
qui vous précèdent. Cette plaisanterie a tendance à me travailler le neurone
insidieusement. Pour faire passer le temps, j’essaye de repérer le compère Tidgi sur
une bonne partie du trajet aller. C’est toujours mieux que de compter les mouettes.
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C’est peine perdue, la Saône est suffisamment large pour m’empêcher d’identifier
avec certitude les coureurs qui progressent sur le quai opposé. Tidgi était peut-être
dans le lot, je ne le saurai jamais.
Une fois traversée la passerelle Masaryck, cela va tout de suite mieux. Je suis du bon
côté de la Saône, en direction de mon chez moi. Une nouvelle occupation s’offre à
moi, tenter de repérer Mamanpat et Barbie sur la rive opposée. L’opération est tout
aussi difficile qu’avec Tidgi mais s’avère plus positive pour le moral : force est de
constater que s’il y avait beaucoup de coureurs devant moi, il y en a tout autant
derrière.
Je m’aperçois que je connais parfaitement les lieux mais pas le parcours. J’avais
oublié cette petite boucle sur Vaise. Elle ne manque pourtant pas d’intérêt avec ce
petite crochet dans la cour du fort de Vaise, enfin ce qu’il en reste. Autre intérêt
indéniable mais circonscrit à votre humble serviteur, la montée du Boulevard StExupery me sert de terrain d’entrainement pour mes séances de fractionné en côte.
Très important ça.
La basilique de Fourvière dans son écrin de verdure.
Après être remonté sur le plateau, nous empruntons le chemin du Viaduc pour
rejoindre l’esplanade de Fourvière. [autopromotion-start] Le chemin du Viaduc : une
composante essentielle (pour courir un peu) du tracé de la future Ultra Boucle de la
Sarra.
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L’attention du lecteur étant inversement proportionnelle à la longueur des récits, je
m’empresse d’en remettre une couche épaisse. Je veux être sûr d’avoir suffisamment
stimulé vos cerveaux engourdis après ces pages de récits. En mai 2013, le parc des
hauteurs accueillera la première édition de l’Ultra Boucle de la Sarra, une petite
douceur créée spécialement à votre attention et qui prendra la forme d’une course
horaire sur un circuit de 2km et 70m de D+ ! Ca va vous chauffer les cuisses et vous
faire briller les pupilles, je vous le promets.[autopromotion-stop]
Et hop première traversée des jardins du Rosaire, au prochain passage nous aurons
nettement plus de bornes dans les pattes. Je profite de la petite remontée avant la
sortie des jardins pour faire à nouveau une petite photo. Mine de rien, il n’y a pas des
masses de temps morts pour souffler, il faut souvent relancer la machine pour rester
dans le flot.
Je prends une p’tite suée dans les escaliers qui bordent le théâtre antique, c’est qu’il
commence à faire un peu chaud. Ce n’est pas tant dû à la température, loin d’être
caniculaire,
qu’au
nombre
de
marches
franchies.
Le ravitaillement du Parc de la Visitation est quasiment désert. On annonce le
passage prochain des coureurs du 23 km. Quand je pense qu’il y aura bientôt foule ici
… Je ne m’attarde pas. Il ne faut pas confondre un ravitaillement avec une aire de
pique-nique, j’ai mis près de 8 ans pour intégrer la chose et encore je vous fais grâce
des nombreuses rechutes …
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La Piste de la Sarra, un des plus beau spot du Lyon Urban Trail et composante
essentielle de la future Ultra Boucle de la Sarra.
Curieusement, je suis plutôt relâché en descendant la montée du Télégraphe pourtant
la pente est plutôt raide dans sa partie terminale. Une petite sniffette de gaz
d’échappement dans la montée de Choulans et me voilà à nouveau perdu côté
parcours. En digne stakhanoviste de la LyonSaintéLyon, je me voyais déjà emprunter
le chemin de Fontanières mais non, ce sera pour plus tard. C’est vrai que ce serait
dommage de louper la rue des Pommières : mini mur et maxi dégâts dans les
quadriceps. Quand je pense que je me fais un devoir de la franchir en courant en
rentrant de mes séances d’entrainement. Faut tirer un minimum sur les bras pour la
passer, celle-là.
En traversant la résidence universitaire, j’ai la surprise de trouver Cyrion juste devant
moi. Purée, je pensais l’avoir laissé loin derrière moi dès le tunnel de la rue Terme.
Me voilà obligé de faire deux fois le travail. C’est pas humain de me faire ça ! Cette
fois sera la bonne.
Si la quintessence du Lyon Urban Trail se trouve au cœur du secteur de Fourvière,
celui de Sainte-Foy ne manque pas d’intérêt. Le quartier est verdoyant et la traversée
des parcs qui émaillent le parcours est très agréable. Le Parc du Brulet, le chemin du
Fort, autant de lieux que je fréquente volontiers lors de mes séances en semaine.
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Nous revoilà sur le tracé de la LyonSaintéLyon. Il y a bien cette petite anomalie dans
le parcours qui nous fait remonter sur les hauteurs de Sainte-Foy après avoir enquillé
Fournache mais on rattrape bien vite le tracé SaintéLyonnais. L’euphorie ressentie en
décembre lors du retour refait surface. Le chemin de Fontanières n’est pas forcément
exaltant, le regard est contenu la plupart du temps par les hauts murs qui bordent la
rue mais j’ai appris à apprécier les lieux. J’ai eu une telle patate en décembre dernier
dans cette rue qu’il en reste forcément des traces.
La Passerelle de l’Homme de la Roche neutralisée par la Police municipale pour
réguler la circulation sur le Quai St-Vincent.
Je fais une petite pause au ravitaillement sur les quais de Saône. J’ai peur d’être un
peu juste en liquide pour finir la balade. Là aussi je ne traine pas. Je suis passé en
mode warrior, il m’aura fallu du temps pour chauffer le bonhomme mais là cela
semble enfin bon.
C’est reparti pour un tour sur Fourvière histoire de faire tourner un peu le compteur
de D+. La montée des Epies y contribue fortement. Des rainures transversales ont été
creusées dans le bitume de la rue pour éviter que les voitures glissent en hiver quand
la chaussée est glissante, vous voyez le genre.
Les parcours se rejoignent dans la montée du Gourguillon. Il y a tout de suite un peu
plus de monde mais sans que ce soit bien gênant. C’est même tout le contraire.
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Un petit maravage en masse n’est pas pour me déplaire, c’est toujours un poil flatteur
pour l’égo de se sentir fort. En tout cas ça me donne la niaque, mon côté obscur
probablement.
Dans les jours qui ont suivi la course, j’ai vu quelques photos et une vidéo du bouchon
qui s’est formé dans la Montée des Chazeaux. Même la partie bétonnée chargée de
collecter les eaux en bordure de l’escalier avait été envahie par les coureurs.
Impressionnant. Il y avait effectivement un peu de monde lors de mon passage mais
dans une toute autre proportion. Le bouchon s’était quasiment résorbé à mon
passage. Bien sûr, il est toujours frustrant d’être arrêté dans son élan en pleine
compétition, encore que cela peut permettre de récupérer un peu. Il est clair qu’il y a
eu un petit loupé au niveau du timing de la part des organisateurs mais de là à les
insulter copieusement et à appeler à la démission du chargé de projet, il faut quand
même un peu relativiser ! Pourquoi ne pas les brûler sur la place publique ou les
lapider pendant qu’on y est. Se défouler c’est bien, mais il ne faudrait pas se tromper
de cible. Les organisateurs, ce sont les gentils. Sans eux, pas de compétition tout au
long de l’année alors un peu de compréhension serait la bienvenue.
Le Parc Sutter.
C’est vrai que certains randonneurs avaient le neurone peu réactif quand il s’agissait
de laisser passer des coureurs par nature plus rapides. Mais c’était loin d’être la
majorité des cas et jamais par mauvais esprit me semble-t-il.
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En tout cas, ça ne m’aura pas empêcher de dévaler les marches de la montée Nicolas
de Lange quasiment trois par trois. Cette cavalcade sera pour moi le moment fort de
cette course. Une grosse décharge d’adrénaline qui a bien failli me coûter un mollet !
Ca tabasse un peu ce genre de délire même si les marches ne sont pas très hautes.
On longe un moment la rue de Montauban et c’est la montée de la Piste de la Sarra.
Purée, 12h en descente puis 12h en montée, elle va faire rudement mal aux coureurs
de l’Ultra Boucle celle-ci !
Je fais beaucoup moins le mariole dans les escaliers de la Sarra qui sont quand même
nettement plus casse-gueules que ceux de Nicolas de Lange, surtout dans la partie
basse. Une petite surprise nous attend sur les quais. La police municipale bloque
l’accès à la passerelle et laisse passer les coureurs par vague. Ce n’est d’ailleurs pas
pour sécuriser la traversée de la passerelle mais pour réguler la circulation sur le quai
Saint-Vincent. La chance est encore avec moi, je n’aurai à attendre que le temps d’une
vague, bref quelques minutes tout au plus.
Dans la montée vers le Cours Général Giraud, je fais la connaissance de François qui
a gagné il y a peu un dossard pour le trail Verbier St-Bernard sur le site de la
LyonSaintéLyon. J’échange quelques mots avec lui puis nos routes se séparent au
niveau de la place Rouville.
Une belle journée ensolleilée.
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« Tu verras, quand tu auras passé la Piste de la Sarra, tu seras presque arrivée … » Je
m’entends encore prononcer cette phrase à Cécile la veille. J’ai dans l’idée qu’elle va
me maudire. Parce que mine de rien, il reste pas mal de tournicotis dans les pentes de
la Croix-Rousse avant la descente finale sur les Terreaux. Une mention toute
particulière pour la petite grimpette du passage Thiaffait : je ne m’attendais pas à
cette petite plaisanterie après avoir dévalé la Montée de la Grand Côte !
Je fais un peu le forcing pour le finish, il faut ce qu’il faut. La traversée de la Place
Louis Pradel, l’entrée la cour de l’Hôtel de ville, une petite volée de marche franchi
avec dynamisme pour accéder à l’atrium et c’est l’arrivée en haut des marches qui
dominent
la
place
des
Terreaux.
Pas de cri guerre hurlé à pleins poumons ni de sac agité au-dessus de ma tête, je l’ai
joué sobre cette année. Je n’allai quand même pas faire le guignol tout seul, c’est
peut-être pour ça que j’ai un faible pour les arrivées communes. Bah ce sera pour la
prochaine fois.
Une bonne surprise : le chrono est meilleur que je ne l’espérais (4h12) et j’ai
nettement amélioré mon classement par rapport aux éditions précédentes (270/589).
Je suis plutôt content même s’il m’a semblé avoir été légèrement en retrait pour ce
qui est de ma forme par rapport au Cabornis. Mais bon, la comparaison n’est pas
évidente, j’avais été rudement motivé par l’ami Stéphane lors de notre balade dans les
Monts d’Or.
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Une fois les compères retrouvés, nous pouvons entamer la récupération.
L’après course aura été un régal à l’image de cette belle journée. Un petit mâchon
pour se remplir l’estomac et la dégustation d’une boisson maltée à la terrasse du CaféLeffe pour le plaisir du gosier. Emplacement idéal pour suivre la remise des trophées
aux vainqueurs avec un maximum de confort et de convivialité.
Y a pas à dire, il fait bon être un LUTin.
Arthurbaldur.
PS : j’oubliais, ce bougre de Tidgi m’a maravé, il y a pas photo mais l’honneur est sauf
au général … Je sens que ça va chauffer grave en décembre cette année !
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La casquette et le t-shirt (cadeau pour bibi)
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