lettre explicative relative à l`application du code
Transcription
lettre explicative relative à l`application du code
LETTRE E X P L I C AT I V E R E L A T I V E À L’ A P P L I C A T I O N C O D E A N T I D O PA G E M O U V E M E N T O LY M P I Q U E DU DU E X P L A N AT O RY MEMORANDUM C O N C E R N I N G T H E A P P L I C AT I O N O F O LY M P I C M O V E M E N T ANTI-DOPING CODE THE 19 9 9 INTRODUCTION Le 2 août 1999, le Président du Comité International Olympique a transmis à toutes les personnes intéressées le Code antidopage du Mouvement olympique, (le “Code”). Ce Code reflète l’accord du Mouvement olympique conclu le 27 novembre 1998 et les conclusions de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport tels que figurant dans la Déclaration de Lausanne datée du 4 février 1999, cette dernière acceptant le Code comme base de la lutte contre le dopage dans le sport. Ce Code entrera en vigueur le 1er janvier 2000. Tous les membres de la famille olympique ont l’obligation de l’appliquer et il sera en particulier valable aux Jeux de la XXVIIe Olympiade à Sydney. A partir de cette date et pour toute matière régie par le Code, il faut lire à la place de “Code médical” dans la Charte Olympique “Code antidopage du Mouvement olympique”. Par ailleurs, conformément à la Déclaration de Lausanne, l’Agence Mondiale Antidopage (“AMA”) est créée à compter du 10 novembre 1999. Les autorités concernées, composantes du Mouvement olympique et organismes publics, ont été invitées à nommer leurs représentants. Toute référence dans le Code à l’Agence Internationale Antidopage (“AIA”) doit être comprise comme référence à l’AMA. Des imperfections dans la rédaction de certaines parties du texte ont été signalées. Ces imperfections seront corrigées en fonction des recommandations de l’AMA, une fois cette dernière totalement constituée. De nombreuses suggestions en vue d’améliorer le texte ne manqueront pas de nous parvenir de multiples sources. Certaines suggestions et questions nous ont d’ailleurs déjà été transmises. Ce document a pour objet d’indiquer, en réponse à certaines de ces questions, comment le Code doit être appliqué dans l’attente de toute modification formelle pouvant être apportée à l’avenir. Ce document n’aborde donc pas les points qui exigeraient des amendements de fond au Code. Il entend seulement fournir certains éclaircissements en attendant les expériences pratiques qui seront réalisées avec ce Code et les modifications formelles qui y seront apportées sur la base de ces expériences. Toutes les suggestions et questions seront transmises à l’AMA. 2 INTRODUCTION On August 2, 1999 the President of the International Olympic Committee forwarded to all interested parties the Olympic Movement Anti-Doping Code, (the “Code”). The Code reflected the agreement of the Olympic Movement reached on November 27, 1998 and the conclusions of the World Conference on Doping in Sport as contained in the Lausanne Declaration of February 4, 1999, the latter accepting the Code as the basis for the fight against doping in sport. The Code will come into effect as of January 1, 2000. It is obligatory for all members of the Olympic Family to apply it and, in particular, it will apply in respect of the Games of the XXVII Olympiad in Sydney. As from this date and for all matters governed by the code, all references to the “Medical Code”, contained in the Olympic Charter, should instead be read as references to the “Olympic Movement Anti-Doping Code”. Furthermore, in accordance with the Lausanne Declaration, the World AntiDoping Agency (“WADA”) has been established as of November 10, 1999. The authorities concerned, members of the Olympic Movement and public organizations, have been invited to name their representatives. References in the Code to the International Anti-Doping Agency (“IADA”) should be read as references to the WADA. Attention has been drawn to some weaknesses in the language used in the drafting of some areas of the document. These faults will be corrected upon the recommendations of the WADA, once the WADA has been fully constituted. It is expected that various suggestions for improvement will be received from many quarters. Some suggestions and questions have already been forwarded to us. It is the purpose of this document to indicate, in response to a number of these questions, how it is intended that the Code be applied pending any formal changes that may be implemented in future. This document does not, therefore, deal with matters that would require substantive amendments to the Code, but is intended to provide certain interim clarifications pending the development of experience with the new document and formal modifications to the Code based on such experience. All suggestions and questions will be referred forthwith to the WADA. 3 PRINCIPES FONDAMENTAUX Le Code renferme les éléments de base que l’ensemble du Mouvement olympique doit respecter. Les membres du Mouvement olympique compléteront le Code par des règles d’application, qui les régiront dans les domaines concernés (par exemple, pour régler le déroulement de leurs contrôles hors compétition). Au surplus, le Mouvement olympique ne peut contrôler seul tous les aspects de la lutte contre le dopage dans le sport, et c’est la raison pour laquelle l’AMA a été créée, afin d’unir dans cette lutte le Mouvement olympique, auquel appartiennent les athlètes, et les autorités publiques. CONTRÔLES HORS COMPÉTITION Le but est de soumettre tous les participants à des contrôles hors compétition tout au long de l’année; le Code ne s’applique donc pas uniquement aux contrôles effectués lors des compétitions. Ce principe est énoncé dans le cinquième paragraphe du préambule, dans la définition du terme “participant” et dans la référence aux sanctions en cas de résultats positifs lors de ces contrôles, chapitre II, article 3, (5). DISPOSITIONS PARTICULIÈRES DU CODE DÉFINITIONS [Chapitre I] Manipulation pharmacologique, chimique et physique : comme pour les agents masquants, lorsqu’on parle d’échantillons d’urine, on parle d’échantillons d’urine ou autres. Les diurétiques, bien que non mentionnés dans la liste, sont considérés comme des agents masquants. Le terme “participant” englobe la notion de “compétiteur” et “athlète” et ces trois termes sont utilisés de manière interchangeable. Le groupe de mots “se préparant aux compétitions” fait référence à la période “hors compétition”. L’inhalation d’une substance interdite est comprise dans le terme “usage” d’une substance prohibée. Les expressions “aux Jeux Olympiques” et “autorité responsable” ne sont pas définies. Il faut comprendre par “aux Jeux Olympiques” la période qui commence avec l’ouverture officielle du Village olympique (le 2 septembre 2000 pour les Jeux à Sydney), que l’athlète ou la personne concernée s’y trouve ou non, et se termine avec la cérémonie de clôture des Jeux ou, le cas échéant, avec la fin des procédures de contrôle engagées pendant les Jeux, y compris la prise de sanctions et d’éventuels appels. Il s’ensuit que “l’autorité responsable”, durant cette période, est la Commission médicale ou la Commission exécutive du CIO, selon ce que prévoit la Charte Olympique, et, en dehors des Jeux, les autorités correspondantes de la FI ou du CNO concerné, suivant les cas. Autre conséquence de cette définition, dès le début de la période olympique, l’instance d’appel est la chambre ad hoc du Tribunal Arbitral du Sport et non le TAS lui-même. 4 FUNDAMENTAL PRINCIPLES The Code contains the framework of the basic elements that the entire Olympic Movement must respect. The members of the Olympic Movement will complete the Code with implementing provisions governing specific areas (for example, the rules for out-ofcompetition testing). In addition, the Olympic Movement alone cannot regulate all of the aspects of the fight against doping in sport, which is why the WADA has been constituted; to bring together in this fight the Olympic Movement, including the athletes, and the public authorities. OUT-OF-COMPETITION TESTING It is intended that all participants be subject to year round out-of-competition testing and that the Code not apply solely to in-competition testing. This principle is stipulated in the fifth paragraph of the Preamble to the Code, in the definition of the term “participant” and the reference in Chapter II, Article 3, (5), to sanctions in the event of positive results during such tests. SPECIFIC PROVISIONS OF THE CODE DEFINITIONS [Chapter I] Pharmaceutical, chemical and physical manipulation: as with masking agents, when we speak about urine samples, we refer to urine or other samples. Although they are not mentioned in the list, diuretics are regarded as masking agents. The term “participant” includes the notion of “competitor” and “athlete” and such terms are used interchangeably. The term “preparing for sports competitions” refers to the “outof-competition” period. “Use” of a prohibited substance includes inhalation thereof. The expressions “during the Olympic Games” and “authority responsible” are not defined. “During the Olympic Games” means the period starting with the official opening of the Olympic Village (September 2, 2000 for the Games in Sydney), whether or not the athlete is there, and ending with the closing ceremony of the Games or, as the case may be, with the end of the control procedures put in place during the Games, including the use of sanctions or any appeals. It follows that the “authority responsible” during this period is the IOC Medical Commission or Executive Board, according to the provisions of the Olympic Charter and, outside Games time, the relative authorities within the IF or NOC concerned, depending on the case. Another result of this definition is that, from the start of the Olympic period, the body of appeal is the ad-hoc division of the Court of Arbitration for Sport and not the CAS itself. 5 DÉFINITION DU DOPAGE [Chapitre II, Article 2] La définition de l’article 2(1) vise les nouvelles substances qui ont été découvertes mais qui n’ont pas encore été ajoutées à la liste en tant que substances précisément identifiées. Il convient de noter que les articles 2(1) et 2(2) ne sont pas liés et qu’une substance ou méthode interdite peut être qualifiée de dopage sans pour autant répondre nécessairement aux critères énoncés à l’article 2(1). Il est bien entendu que s’agissant des substances produites naturellement par l’organisme, elles ne sont prohibées que dans les conditions prévues par les annexes au présent Code. Comme par le passé, l’autorité compétente (Commission médicale du CIO ou équivalent de la FI ou du CNO) peut autoriser, à titre exceptionnel, l’utilisation de substances ou méthodes interdites à des fins purement thérapeutiques. SANCTIONS [Chapitre II, Article 3] Les sanctions énumérées au Chapitre II, Article 3, peuvent être appliquées de manière alternative ou cumulative, comme stipulé à l’article 3(7). Il est laissé aux organes de décision une plus grande souplesse qu’auparavant afin de leur permettre de tenir compte de toutes les circonstances d’un cas particulier et d’imposer la sanction la plus appropriée. Chaque composante du Mouvement olympique développera sa propre jurisprudence sur la base des pratiques en usage à ce jour et, notamment, des sanctions prononcées par le TAS. Dans cet esprit, une amende ne devrait en principe jamais remplacer une mesure de suspension, mais devrait compléter cette sanction, en particulier dans les sports dans lesquels l’élément financier joue un rôle important. A titre d’exemple, un résultat positif pour l’éphédrine pourrait aboutir à la (aux) sanction(s) suivante(s) : a. suspension de toutes les compétitions pendant une période de six mois [Art. III(1)(a)(iv)]. b. interdiction de participer aux prochains championnats du monde [Art. III(1)(a)(ii)] (qui pourraient avoir lieu en dehors de la période des six mois, mais la mesure pourrait se justifier par le fait que l’athlète en question a eu un contrôle positif au moment des championnats du monde et que la FI souhaite que l’athlète ne participe pas aux championnats du monde suivants). c. une amende qui pourrait être comprise entre US$0 et 100 000, selon que dans le sport concerné l’athlète est susceptible d’obtenir des gains importants et/ou selon que la FI considère une telle mesure comme ayant un effet particulier sur l’athlète en question. L’ordre dans lequel les différentes sanctions sont énumérées dans le Code n’a pas une importance particulière, puisqu’elles sont toutes à disposition de l’organe de décision. Toutefois, la suspension constituant la sanction de base, elle devrait toujours figurer en première position. Pour les concurrents membres d’une équipe, l’alinéa 4 se réfère uniquement à l’alinéa 3. Cela signifie que la réglementation propre de la Fédération Internationale concernée ne 6 DEFINITION OF DOPING [Chapter II, Article 2] The provision in Article 2(1) refers to new substances that have been discovered but which have not yet been added to the list as specifically identified substances. It is to be noted that Article 2(1) and 2(2) are not linked and that a prohibited substance or method may be qualified as doping without necessarily meeting the criteria provided in Article 2(1). Obviously, where substances produced naturally by the body are concerned, they are prohibited only under the conditions established by the annexes to the present Code. As in the past, the authority concerned (IOC Medical Commission or the equivalent within the IF or NOC) can authorise, as an exceptional measure, the use of prohibited substances or methods purely therapeutically. SANCTIONS [Chapter II, Article 3] The sanctions enumerated in Chapter II, Article 3 may be applied alternatively or cumulatively, as stated in Article 3(7). They provide the decision-making bodies with a greater flexibility than was previously the case, to allow them to take into account all of the circumstances of a particular case and to impose the most appropriate sanction. Each component of the Olympic Movement will develop its own jurisprudence based on practices used to date and, notably, the sanctions established by the CAS. In this sense, a fine should not ever, in principle, replace a measure of suspension, but should rather complete such a sanction, particularly in those sports in which the financial element plays an important role. By way of example, a positive result for ephedrine could result in the following sanction(s): a. Suspension from all competition for a period of six months [Art. III(1)(a)(iv)]. b. Ban from participation in the next World Championships [Art. III(1)(a)(ii)] (which might be taking place outside the six month period, but the measure could be justified if the athlete in question tested positive at the time of the World Championships and the IF did not wish to allow the athlete to participate in the following World Championships). c. A fine, which could be fixed anywhere between US$ 0 and US$ 100,000, in cases where a sport is involved in which the athletes stand to earn significant amounts of money and/or if the IF considers that such a measure would have a particular effect on the athlete in question. The order in which the different sanctions are enumerated in the Code is not of importance, since they are all available to the decision-making body. However, the sanction of suspension is the basic sanction and should, therefore, be the first in any enumeration. For competitors who are members of a team, paragraph 4 refers only to paragraph 3. This means that the rules of the International Federation concerned only govern the question 7 tranche que la question de l’invalidation éventuelle du résultat obtenu par l’équipe. Pour le reste, l’athlète en cause est sanctionné individuellement, conformément aux règles du Code, comme tout athlète à qui on reproche un cas de dopage. Si la FI concernée n’a pas adopté de règle d’application du Code dans ce domaine, les épreuves auxquelles l’athlète dopé a participé sont considérées comme perdues ou l’équipe est disqualifiée, suivant les sports et le format de la compétition. Comme indiqué au Chapitre II, Article 3(5), les sanctions sont les mêmes en ce qui concerne les contrôles hors compétition. Les FI et les CNO ont toutefois le choix d’exclure certaines substances des contrôles hors compétition. [Voir dispositions relativement à l’Annexe “A”]. Contrairement à ce que semble énoncer l’article 3(5) du chapitre II, les FI et les CNO peuvent également décider que la sanction entrera en vigueur à compter de la date à laquelle l’échantillon est prélevé, de sorte que les résultats d’un athlète reconnu coupable de dopage entre cette date et toute décision finale sur ce cas soient invalidés. Quant au dopage intentionnel, il s’agit d’une notion nouvelle qui s’ajoute à celle de dopage contraventionnel. Ce dernier existe dès qu’on a établi la présence d’une substance interdite dans le corps de l’athlète, indépendamment de tout élément intentionnel. L’athlète doit alors être puni. Rien n’a changé à ce sujet. Toutefois, dans les rares cas où on pourra démontrer que le dopage a été intentionnel, le Code permet d’imposer des sanctions beaucoup plus lourdes aux personnes concernées. (Chapitre I, Article 1, Chap. II, Article 3(2) et Article 4(1). CHAPITRE III, ART. 1 Avant de pouvoir faire appel d’une décision auprès du TAS, les recours internes mis à disposition au sein de chaque organisation devront avoir été épuisés. Les procédures qui régissent ces recours sont celles établies par l’organisation concernée, mais elles doivent respecter les principes généraux du droit, notamment le droit de l’athlète à être entendu et à présenter ses moyens de défense, sous peine d’invalidation par le TAS. CHAPITRE VI Au chapitre VI, Article 1, il faut lire appendice “C” et non appendice “B.” Par ailleurs, en ce qui concerne l’art. 3, la dernière phrase du 1er alinéa signifie, plus précisément, “si l’analyse de l’échantillon B ne confirme pas le résultat de l’analyse de l’échantillon A”. Enfin, les alinéas (a) et (b) n’empêchent pas d’annuler une disqualification et de réintégrer l’athlète, lorsque la compétition le permet (par exemple, contrôle après une finale ou après une épreuve directe sans éliminatoires). 8 of any invalidation of the result obtained by the team. For everything else, the athlete in question is sanctioned individually, according to the rules of the Code, in the same way as any athlete accused of doping. If the IF concerned has not adopted the implementing provisions of the Code in this area, the events in which the doped athlete has participated are considered lost or the team is disqualified, according to the sports and the competition format. As indicated in Chapter II, Article 3(5), the sanctions are the same in respect of out-of-competition testing. However, the IFs and NOCs can choose to exclude certain substances from out-of-competition testing. [See dispositions regarding Appendix “A”]. Contrary to what appears to be the wording of Chapter II, Article 3(5), the IFs and NOCs may also determine that the entry into force of the sanction shall be effective from the date the sample is provided, so that the results of an athlete found guilty of doping between that date and any final decision on the case be invalidated. With regard to intentional doping, this is a new notion which is added to that of doping as a breach of the rules. The latter exists as soon as the presence of a banned substance has been detected in an athlete’s body, independent of any element of intention. Therefore, the athlete has to be punished. Nothing has changed as far as this is concerned. However, in the rare cases where it can be proved that doping was intentional, the Code allows for the imposition of much stricter sanctions upon the person concerned. (Chapter I, Article 1, Chapter II, Article 3(2) and Article 4(1)). CHAPTER III, ARTICLE 1 Before an appeal to the CAS is possible, the internal recourses provided within each organization must be exhausted. The procedures that govern such recourses are those established by the particular organization, but they must respect fundamental legal principles, notably the right of the athlete to be heard and to present applicable defenses, under penalty of invalidation by the CAS. CHAPTER VI In Chapter VI, Article 1, read appendix “C” instead of appendix “B”. Furthermore, with reference to Article 3, the last sentence of the first paragraph means, more precisely, “Should the analysis of the B sample not confirm the result of the analysis of the A sample”. Finally, paragraphs (a) and (b) do not exclude the possibility for a disqualification to be reversed and the athlete reinstated when the competition permits, (e.g., testing after a final or in a competition where there are no heats). 9 APPENDICES Les différentes annexes font partie intégrante du Code et ont par conséquent force obligatoire. A. APPENDICE “A” – Classes de substances interdites et méthodes interdites Cette liste a un caractère obligatoire pour les contrôles en compétition, avec certaines exceptions spécifiques que couvre l’expression “Lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit”, comme pour l’alcool (pages 38-39). Les autorités responsables peuvent réduire cette liste pour les contrôles hors compétition. Il est recommandé de ne rechercher hors compétition que les substances des classes I. C. (Agents anabolisants), I. D. (Diurétiques), I. E. (Hormones peptidiques et glycoprotéiniques et analogues) et des classes II (Méthodes interdites). B. APPENDICE “C” Article 1 Conformément à cette clause et compte tenu de la souplesse qu’offre l’expression mutatis mutandis, les organisations concernées peuvent adopter un règlement d’application propre pour déterminer quels athlètes seront contrôlés, que ce soit en compétition ou hors compétition. Cela leur permet donc de maintenir les pratiques qu’elles ont suivies jusqu’ici. Article 2.2 Le terme “doctor” dans le texte anglais signifie “medical doctor” ou “physician”, soit médecin. Article 5.6 Si l’analyse de l’échantillon “B” est effectuée par le même laboratoire que celle de l’échantillon “A”, le personnel du laboratoire qui exécute l’analyse de l’échantillon “B” doit être entièrement différent. Si cela n’est pas possible, l’échantillon “B” doit être analysé par un autre laboratoire. Article 7 – Glossaire La description du matériel à utiliser paraît suggérer une marque particulière. Celle-ci n’est donnée qu’à titre d’exemple. On peut donc utiliser un matériel semblable présentant des caractéristiques légèrement différentes, pourvu qu’il remplisse les mêmes fonctions et offre les mêmes garanties. Le cas échéant, les procédures décrites à l’appendice C doivent être adaptées en conséquence. Contrôles de féminité Le Code ne traite que de la lutte contre le dopage et non pas, par conséquent, des contrôles de féminité. Le CIO émettra à ce sujet, pour les Jeux de la XXVIIe Olympiade à Sydney, un règlement particulier ayant la même validité que le Code. Lausanne, le 9 décembre 1999 10 APPENDICES The different appendices are an integral part of the Code and are, accordingly, obligatory. A. APPENDIX “A” – Classes of Prohibited Substances and Prohibited Methods This list is obligatory for in-competition testing, with certain specific exceptions covered by the expression “when the rules of a responsible authority so provide…” as, for example, for alcohol. (pages 38-39). The responsible authorities may reduce this list for out-of-competition testing. It is recommended that in out-of-competition testing only the following classes of substances be tested for: Class I. C. (Anabolic agents), Class I. D. (Diuretics), Class I. E. (peptide hormones, glycoprotein hormones and analogues) and Class II. (Prohibited methods). B. APPENDIX “C” Article 1 In accordance with this provision and the flexibility provided by the expression mutatis mutandis, the concerned organizations may adopt their own implementing rule to determine which athletes will be tested, whether in competition or out-of-competition. This therefore allows them to maintain the practices they have always followed. Article 2.2 The term “doctor” in the English text signifies “medical doctor” or “physician”, “médecin” in French. Article 5.6 If the analysis of the “B” sample is carried out by the same laboratory that analyzed the “A” sample, the laboratory personnel who carry out the analysis of the “B” sample must be entirely different. If this is not possible, the “B” sample must be analysed by a different laboratory. Article 7 – Glossary The description of the materials to be used appears to suggest a particular brand. This is merely given by way of example. Similar materials, with slightly different characteristics, may be used, provided that they fulfill the same functions and provide the same guarantees. In this case, the procedures described in Appendix C must be adapted accordingly. Gender testing The Code is only concerned with the fight against doping and as a result does not deal with gender testing. For the Games of the XXVII Olympiad in Sydney, the IOC will produce specific rules with the same status as the Code. Lausanne, 9th December 1999 11