I — LE TEXTE 9,5 points I — LA FORME ET L

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I — LE TEXTE 9,5 points I — LA FORME ET L
LECTURE MÉTHODIQUE D’UN TEXTE—3E
I — LA FORME ET L’ÉCRITURE
10,5 pts
Le joujou du pauvre
Le texte se trouve facilement en ligne par exemple à :
http://www.toutelapoesie.com/poemes/baudelaire/le_joujou_du_pauvre.htm
Notre étude commence à : « Sur une route… »
5) — Observez les paragraphes, leur longueur. 0,5 point
— Est-il habituel, comme l’a fait l’auteur, d’aller à la ligne après deux points [:]
(§ 3-4) ? 0,5 point
x
6) — Comparaisons et métaphores (cf. fiche technique : Quelques figures de
style) : Relevez au moins un exemple de métaphore et un exemple de
comparaison dans le texte. 2 points
Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose (publication posthume, 1869)
I — LE TEXTE
7) Quelles sont les connotations* liées aux mots : « blancheur » (l.2 et 24), au
« rat » (l .21) 2 points
9,5 points
1) — Vocabulaire: Cherchez le sens qu'ont dans le texte les mots ou
expressions suivants: 3 points
— faits d'une autre pâte (l. 6)
— gisait un joujou splendide (l. 8)
— un enfant chétif , fuligineux (l.13)
— un de ces marmots-parias (l. 13)
— un oeil impartial (l. 14)
— le petit souillon (l. 20)
2) — Tout le texte est bâti sur une opposition entre deux mondes: "deux
mondes, la grande route et le château" (l.18)
Reproduisez e t complétez le tableau ci-après à l'aide de mots ou
d'expressions relevés dans le texte: 3 points
8) — — Quelles remarques faites-vous sur le vocabulaire, la longueur des
phrases, … ? 0,5 point
9) — Après avoir fait une rapide recherche sur Charles
Baudelaire, écrivez un paragraphe de 5 lignes pour
présenter cet auteur (dates naissance - mort, principales
caractéristiques de son œuvre) 2 points
10) — Ce texte est extrait des, Petits poèmes en prose de Charles Baudelaire.
— Qu’est-ce que la prose ? 1 point
— Ce texte a-t-il l’aspect habituel d’un poème ? Justifiez votre réponse
par au moins deux indices du texte. 1 point
E
La grande route
Le château
termes désignant ces
deux mondes
les deux enfants
les deux "jouets"
3) — "des barreaux symboliques séparant deux mondes, la grande route
et le château" (l.17-18 )
a/ Quels sont à votre avis ces deux mondes? 0,5 point
b/- I- Qu'est-ce qu'un symbole? 0,5 point
b/- II- De quoi ces "barreaux" sont-ils symboliques? 0,5 point
4) —
1er BILAN, après questionnement sur le texte :2 points
a/ Comment comprenez-vous la dernière phrase de ce texte
b/ Quel est, selon vous,le message de l'auteur
11) —2 BILAN Complétez une des deux phrases suivantes : 1 point
Ce texte est un poème en prose car…. ou
Un poème en prose est…..
© doc. B. LAMOT et C. COMMAGEAT, nov. 2004
I — LE TEXTE 9,5 pts
de la route est celui de la pauvreté, de la vie difficile 0,5
b/- I- Qu'est-ce qu'un symbole? Objet ou fait naturel de caractère imagé qui
évoque, par sa forme ou sa nature, une association d’idées « naturelle »
(dans un groupe social donné) avec quelque chose d’abstrait ou d’absent.
(Dictionnaire Robert 1)
Signe figuratif, être animé ou chose qui représente une chose abstraite, qui
est l’image d’une chose. (Petit Larousse illustré)
Représentation figurée, imagée, concrète d’une notion abstraite. Le blanc,
symbole de pureté. (Dictionnaire Hachette). 0,5
b/- II- De quoi ces "barreaux" sont-ils symboliques? Ces barreaux
symbolisent la séparation entre ces deux mondes, qui en principe ne
peuvent pas se rencontrer, s’interpénétrer, se comprendre. On peut aussi
considérer que la richesse a besoin de barreaux pour se protéger de la
mière… 0,5
1) — Vocabulaire: Cherchez le sens qu'ont dans le texte les mots ou
expressions suivants: 3 pts
— faits d'une autre pâte (l. 6) faits d’une préparation, d’une consistance
différente
— gisait un joujou splendide (l. 8) était étendu (Dico : gésir v. intr. défect.
(Usité seulement au présent, à l’imparfait de l’indicatif et au participe
présent.) 1. Être étendu (malade, blessé, mort). Il gisait dans la poussière. ¶
Spécial. Ci-gît: formule d’épitaphe.
2. (Choses) Être tombé, abandonné sur le sol. Des débris gisaient çà et là.)
— un enfant chétif , (l.13) un enfant malingre, de faible constitution ,
fuligineux dont la peau avait la couleur de la suie.
— un de ces marmots-parias (l. 13) enfant (fam. marmot) repoussé de
tous (dico : paria n. m. En Inde, individu hors caste, considéré comme
appartenant au dernier degré de l’échelle sociale, privé de droits, contraint de vivre
exclu. V. intouchable. La classe des parias a été officiellement abolie en 1947. ¶
Fig., cour. Personne méprisée, exclue du groupe social.)
— un oeil impartial (l. 14) un regard objectif, équitable, sans parti pris,
neutre
— le petit souillon (l. 20) l’enfant malpropre, qui se salit
2) — Tout le texte est bâti sur une opposition entre deux mondes: "deux
mondes, la grande route et le château" (l. )
Reproduisez e t complétez le tableau ci-dessous à l'aide de mots
ou d'expressions relevés dans le texte: 3 pts (au moins deux relevés
par rubrique ; Chaque relevé noté 0,25)
La grande route
De l’autre côté de la grille sur la
termes désignant ces route
Entre les chardons et les orties
deux mondes
La grande route
un autre enfant sale, chétif,
fuligineux
les enfants de la médiocrité ou de
la pauvreté
les deux enfants
un de ces marmots-parias
l’enfant pauvre
le petit souillon
les deux "jouets"
son propre joujou
un objet rare et inconnu
ce joujou
c’était un rat vivant
le joujou (tiré) de la vie elle-même
Le château
Derrière la grille d’un vaste jardin
La blancheur d’un joli château
Sur l’herbe
Le château
un enfant beau et frais, habillé de
ces vêtements de campagne si
pleins de coquetterie
ces enfants-là si jolis
l’enfant riche
un joujou splendide
aussi frais que son maître
verni, doré, vêtu d’une robe de
pourpre
couvert de plumets et de
verroteries
son joujou préféré
3) — "des barreaux symboliques séparant deux mondes, la grande route
et le château" (l. ) 1,5 pts
a/ Quels sont à votre avis ces deux mondes? Le château et son
parc sont le monde de la richesse, de la vie insouciante ; le monde
4) —
1er BILAN, après questionnement sur le texte 2 pts
a/ Comment comprenez-vous la dernière phrase de ce texte La dernière
phrase du texte montre que les deux enfants sont proches
(« fraternellement »), complices, communiquent par leur sourire qui, audelà de leurs différences, est le même pour chacun d’eux (« des dents
d’une égale blancheur »). Ici sont oubliés les barreaux cloisonnant ces
deux classes sociales. C’est le seul moment du texte où les deux enfants
ne sont pas désignés par des termes différents.
b/ Quel est, selon vous, le message de l'auteur
L’auteur cherche à montrer que, malgré tout ce qui les sépare, ces deux
enfants sont proches. Une fraternité naturelle s’est installée entre eux
grâce à leur intérêt commun pour un joujou vivant. Pour l’auteur, les
différences sociales sont peut-être des inventions d’adultes auxquels il
donne, au passage, une leçon de tolérance.
I — LA FORME ET L’ÉCRITURE 10,5 pts
5) — Observez les paragraphes, leur longueur. Il y a 6 paragraphes assez courts.
Certains ne sont composées que d’une seule phrase. 0,5 pt
— Est-il habituel, comme l’a fait l’auteur, d’aller à la ligne après deux points [:]
(§ 3-4) ? Il est inhabituel d’aller à la ligne après deux points. Il est aussi
inhabituel de faire suivre deux points par une majuscule— sauf quand on
introduit un dialogue (alinéa et majuscule) 0,5 pt
6) — Comparaisons et métaphores (cf. fiche technique : Quelques figures de
style) : Relevez au moins un exemple de métaphore et un exemple de
comparaison dans le texte 2 pts
métaphore : un marmot-paria
comparaison : comme l’œil du connaisseur devine une peinture idéale sous un
vernis de carrossier ;
comparaison : on les croirait faits d’une autre pâte
comparaison : aussi frais que son maître
comparaison : comme un objet rare et inconnu
métaphore : la répugnante patine de la misère
7) Quelles sont les connotations* liées aux mots : « blancheur » (l.2 et 24), au
« rat » (l .21) 2 pts (au moins 2 connotations par mot ; 1 connotation =
0,5)
Blancheur : pureté, propreté, lumière, honnêteté.
Rat : saleté, maladie, mort.
8) — — Quelles remarques faites-vous sur le vocabulaire, la longueur des
phrases, … ? le vocabulaire, est celui d’un registre soutenu. Les
ème
phrases sont assez longues (celles composant le 4
paragraphe
occupe 5 lignes) 0,5 pt
9) — Après avoir fait une rapide recherche sur Charles Baudelaire,
écrivez un paragraphe de 5 lignes pour présenter cet auteur (dates
naissance - mort, principales caractéristiques de son œuvre) 2pts
Charles Baudelaire (1821 – 1867), poète et critique d’art,
contemporain de Verlaine et de Rimbaud, mena une vie
très mouvementée et se sentit incompris du public et des
siens. Il composa un recueil de poèmes en 1857 Les
Fleurs du Mal dans lequel il exprime sa souffrance et son
déchirement entre « l’Idéal » et le « Spleen », c’est-à-dire
l’angoisse existentielle. Il écrivit aussi des Petits poèmes
en prose (1869)
10) — Ce texte est extrait des, Petits poèmes en prose de Charles Baudelaire.
— Qu’est-ce que la prose ? C’est une manière de s’exprimer qui
n’est soumise à aucune règle de versification (Dictionnaire Robert). La
langue parlée est de la prose. C’est la façon la plus commune de
s’exprimer. Tous les textes qui ne sont pas écrits en vers (fictions,
explicatifs, descriptifs, etc. sont écrits en prose)1 pt
— Ce texte a-t-il l’aspect habituel d’un poème ? Justifiez votre
réponse par au moins deux indices du texte 1 pt (0,5 pts si la
réponse est bonne mais non justifiée)
Ce texte n’a pas l’aspect habituel d’un poème. On n’y trouve ni vers, ni
rimes, ni strophes.
E
11) —2 BILAN Complétez une des deux phrases suivantes : 1pt
Ce texte est un poème en prose car…. ou
Un poème en prose est
un texte disposé en paragraphes, qui ne contient ni vers, ni rimes, ni
strophes et qui vise à exprimer des choses grâce à des images et à un
art du langage.
(dictionnaire : Poème en prose, prose poétique: écrit d’inspiration lyrique,
poétique, qui n’est pas soumis aux règles de la versification. )

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