EX 1 : ( 3 points ) On considère la suite (un) définie par { u0 = 1 = un
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EX 1 : ( 3 points ) On considère la suite (un) définie par { u0 = 1 = un
TS. Évaluation 3.09 - Correction E X 1 : ( 3 points ) ♣ On considère la suite (u n ) définie par ½ u0 u n+1 = 1 = u n + 2n + 3 pour tout entier naturel n. 1. Étudier la monotonie de la suite (u n ). On a pour tout n ∈ N, u n+1 = u n + 2n + 3, donc u n+1 − u n = 2n + 3. Or 2n + 3 > 3 > 0, donc u n+1 − u n > 0 quel que soit n ∈ N. 2. Conclusion : la suite (u n ) est strictement croissante. a. Démontrer que, pour tout entier naturel n, u n > n 2 . Démonstration par récurrence : – Initialisation : u 0 = 1 donc u 0 > 02 : la proposition est vraie pour n = 0 ; – Hérédité : supposons qu’il existe n ∈ N tel que u n > n 2 je suppose la proposition vraie au rang n alors u n + 2n + 3 > n 2 + 2n + 1 + 2 ou encore u n+1 > (n + 1)2 + 2 donc à fortiori u n+1 > (n + 1)2 alors la proposition est vraie au rang n + 1 – Conclusion : la proposition est vraie pour n = 0 , elle est héréditaire donc par récurrence on a : pour tout n ∈ N, u n > n 2 b. Quelle est la limite de la suite (u n ) ? Pour tout n ∈ N, u n > n 2 comme lim n 2 = +∞ n→+∞ on a par comparaison : lim u n = +∞. n→+∞ 2 Soit la suite (u n ) définie pour n ≥ 1 par u n+1 = u n − 3 et u 1 = 0 . Pour n ≥ 1 , on pose v n = u n + 5 . 5 1. Montrer que (v n ) est une suite géométrique. Préciser la raison. E X 2 : ( 3 points ) Pour n ≥ 1 , on a : 2 2 v n+1 u n+1 + 5 5 u n − 3 + 5 5 u n + 2 = = = = vn un + 5 un + 5 un + 5 2 5 × (u n + 5) = 2 5 (u n + 5) 2 donc la suite (v n ) est une suite géométrique de raison q = en effet, on a : 5 v n+1 = 2 vn 5 pour n ≥ 1 2. Soit n ≥ 1 , exprimer v n en fonction de n. 2 Comme (v n ) est géométrique de premier terme v 1 = u 1 + 5 = 0 + 5 = 5 et de raison q = 5 µ ¶n−1 2 n−1 j’obtiens pour n ≥ 1 : v n = v 1 × q = 5× 5 3. Exprimer u n en fonction de n. En déduire lim u n . n→+∞ un = v n − 5 donc lim u n = lim v n − 5 = −5 n→+∞ n→+∞ avec lim v n = lim 5 × n→+∞ n→+∞ µ ¶n−1 2 =0 5 car −1 < 2 <1 5 ¶ 2 6 E X 3 : ( 4 points ) On considère la suite (u n )n∈N définie par : u 0 = 5 et, pour tout entier n > 1, u n = 1 + u n−1 + n n 1. a. Calculer u 1 . ¶ µ 6 2 u 1 = 1 + u 0 + = 3 × 5 + 6 = 21 1 1 b. Les valeurs de u 2 , u 3 , u 4 , u 5 , u 6 , u 7 , u 8 , u 9 , u 10 , u 11 sont respectivement égales à : 45, 77, 117, 165, 221, 285, 357, 437, 525, 621. À partir de ces données conjecturer la nature de la suite (d n )n∈N définie par d n = u n+1 − u n . µ J’obtiens : d 1 = u 1 − u 0 = 16 , d 2 = u 2 − u 1 = 24 , puis d 3 = 32 , d 4 = 40 , d 5 = 48 , on peut donc conjecturer que la suite (d n )n∈N est arithmétique de raison 8 et de premier terme 16. TS. Évaluation 3.09 - Correction ♣ 2. On considère la suite arithmétique (v n )n∈N de raison 8 et de premier terme v 0 = 16. Justifier que la somme des n premiers termes de cette suite est égale à 4n 2 + 12n. Soit (v n )n∈N la suite arithmétique de raison r = 8 et de premier terme v 0 = 16 Pour tout entier naturel n, v n−1 = v 0 + (n − 1) r = 16 + 8 (n − 1) = 8 + 8n La somme S n des n premiers termes est : S n = v 0 + v 1 + · · · + v n−1 = n µ ¶ ³v +v ´ 16 + 8 + 8n 0 n−1 =n = n (12 + 4n) = 4n 2 + 12n 2 2 3. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : u n = 4n 2 + 12n + 5. Démonstration par récurrence : – Initialisation : u 0 = 5 = 4 × 02 + 12 × 0 + 5 : la proposition est vraie pour n = 0 2 – Hérédité : supposons qu’il ¶ existe n ∈ Nµtel que u n¶ = 4n + 12n + 5. µ ¡ 2 ¢ 6 6 2 2 4n + 12n + 5 + un + = 1+ . alors u n+1 = 1 + n +1 n +1 n +1 n +1 je suppose la proposition vraie au rang n or 4n 2 + 12n + 5 = 4(n + 1)2 − 8n − 4 + 12n + 5 = 4(n + 1)2 + 4n + 1 = 4(n + 1)2 + 4(n + 1) − 3. En reportant dans u n+1 au dessus, on obtient : µ ¶ £ ¤ 2 6 u n+1 = 1 + 4(n + 1)2 + 4(n + 1) − 3 + n +1 n +1 6 6 2 = 4(n + 1) + 4(n + 1) − 3 + 8(n + 1) + 8 − + = 4(n + 1)2 + 12(n + 1) + 5. alors la proposition est vraie au rang n + 1 n +1 n +1 – Conclusion : la proposition est vraie pour n = 0 , elle est héréditaire donc par récurrence on a, quel que soit n ∈ N, u n = 4n 2 + 12n + 5. 4. Valider la conjecture émise à la question 1. b.. Soit n ∈ N, d’après les questions précédentes : ¡ ¢ d n = u n+1 − u n = 4(n + 1)2 + 12(n + 1) + 5 − 4n 2 + 12n + 5 = 4n 2 + 8n + 4 + 12n + 12 − 4n 2 − 12n − 5 = 16 + 8n = v 0 + nr = v n La suite (d n )n∈N est arithmétique de raison 8 et de premier terme d 0 = 16.