octobre 2008 - Lycée Francais Prins Henrik

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octobre 2008 - Lycée Francais Prins Henrik
Lycée Prins Henrik – Prins Henriks Skole
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
30 OCTOBRE 2008
COMPTE RENDU
1. Election d’un Président d’Assemblée
M. Troels Blicher Danielsen.
L’assemblée n’a pas reçu de proposition de modifications. Correction : les points 6 et 7 correspondent aux
points 5a et 5b des statuts.
2. Rapport du Conseil d’Administration
Rapport du Président (veuillez consulter l’Appendice no 1)
Rapport du Proviseur (résumé)
Mme le Proviseur remercie les parents d’être venus nombreux. Elle insiste en particulier sur 1) l’évolution
du lycée et 2) la mise en place du conseil d’établissement. Elle remercie l’équipe administrative, les
enseignants, les parents actifs, le conseil d’administration. Elle invite à agir et à réagir avec conviction pour
maîtriser le cap de croissance, qui est à considérer comme une chance pour le lycée.
Mme le Proviseur adresse de même ses plus vifs remerciements à Mme Karen Larsen, Présidente sortante du
CA, en notant que sa présidence marquera longtemps le lycée, qui a parcouru un long chemin pendant ses
sept ans de présidence.
Mme le Proviseur remercie aussi les trois membres sortants, M. Erik Voss, Mme Annette Saidj, Mme Stine
Thirifays, pour leur temps, leur dévouement, leur efficacité, leur travail.
3. Soumission à l’approbation de l’Assemblée des comptes contrôlés par un expert-comptable
agréé.
Présentation par le Trésorier
Croissance/investissement immobilier. La croissance du lycée (rentrée 2006 : 623 élèves ; 2007 : 643 ; 2008 : 701
; prévisionnel 2009 : environ 750) met en évidence le besoin pour le lycée d’investir dans l’immobilier.
Ainsi 2,1 millions DKK investis en 2008 (principalement pour les salles de sciences), 3,5 millions DKK en
2007 (principalement pour les fenêtres du bâtiment B, l’extérieur, la cour, la circulation à l’entrée, la
rénovation intérieure).
Résultats. 2006 : près de 3 millions DKK ; 2007 : 1,8 millions DKK ; prévisionnel 2008 : budgété à 0, la
situation est aujourd’hui à moins 1,3 millions DKK (sur un chiffre d’affaires de 32 millions DKK). Ce qui
pour l’instant n’a rien d’alarmant. Estimation résultat final 2008 : un peu moins de 1 million DKK en
déficit (mais le lycée a des réserves).
Pertes/recettes non payées. 2006 : 43.000 DKK ; 2007 : 32.000 DKK (soit 0,3% des écolages).
Présentation par le Gestionnaire
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2007. Entre 2006 (+2,8 millions DKK) et 2007 (+1,8 millions DKK), les finances permettant une
rénovation accrue des bâtiments, le lycée a énormement investi, aussi bien sur le budget d’investissements
(plus de 1,3 millions DKK versés sur les fonds propres de l’école) que sur des travaux d’entretien, ce qui
explique le résultat en baisse, mais néanmoins important pour l’école.
Précision. Le budget de l’école comprend le budget des élèves de Grande Section Maternelle jusqu’à la
Terminale. Tous les élèves ne sont pas subventionnés, en particulier les élèves de 1ère et de Terminale, qui
ne suivent pas la figure Dansk Fransk Baccalauréat. Les élèves du « Børnehave » jusqu’à Maternelle 3
n’apparaissent pas dans les effectifs subventionnés.
Dépenses par secteur d’activité. 54% des dépenses sont réservés à l’enseignement ; notamment rémunérations
des enseignants, mais aussi fournitures pédagogiques, formation, frais de baccalauréat. Les bâtiments :
33%. Cette répartition n’a pas changé depuis 2007. 2007 est, dans les grandes lignes, égal à 2006 (pas en
volume mais par proportion).
Dépenses par catégorie de dépenses. Les salaires pèsent naturellement lourd dans les finances de l’école. Les
travaux d’entretien sont importants aussi, au nom du loyer que le lycée verse à la société immobilière :
12%, plus 1% pour l’occupation du gymnase (nous sommes obligés de décentraliser une partie de nos
activités à l’extérieur pour permettre à tous les élèves de faire du sport).
Recettes. Différence par rapport à l’année dernière : les recettes provenant de la France étaient de 6%, elles
sont passées à 3% ; il s’agit essentiellement de bourses scolaires et de subventions à caractère pédagogique.
Les subventions danoises : 57%. Dans la plupart des écoles françaises à l’étranger, les écolages
représentent 90 à 95% des ressources ; donc, le Lycée Prins Henrik est une école privilégiée en raison des
subventions de l’Etat danois. Toutefois, la France contribue de manière hors budget au fonctionnement
de l’école, dans la mise à disposition du personnel expatrié, donc qui ne coûte absolument rien à l’école,
mais aussi des personnels résidents, où la France contribue à hauteur de 40% de leurs salaires. Cela
n’apparaît pas dans le budget, mais représente environ 20% dans le fonctionnement de l’école.
Evolution des dépenses et des recettes. 2008 : +2,8 millions DKK ; 2007 : +1,8 millions DKK. Les recettes ont
augmenté de plus de 4% entre 2006 et 2007, et les dépenses de plus de 8%, ce qui explique le résultat plus
faible. En revanche, pour 2008 la prévision est d’un déficit de l’ordre de 1,3 millions DKK. Les recettes
ont progressé fortement, de 7%, mais les dépenses encore plus vite, de l’ordre de 17%.
Bilan de l’école. Il s’agit surtout des réserves, puisque l’excédent, par une décision du CA, va dans les
réserves de l’établissement. Donc, 10 millions DKK fin 2006, et 11,8 millions DKK fin 2007.
Question no 1
Un parent souhaite savoir si le déficit en 2008 est structurel ou conjuncturel.
Mme la Présidente rappelle aux parents que c’était une décision du CA de faire un budget en équilibre,
contrairement aux années précédentes. En outre, on a décidé d’allouer des ressources à professionnaliser,
moderniser et élargir l’administration. Lors des assemblées générales des années précédentes, les parents
n’ont pas été satisfaits qu’il y ait un excédent ; le CA a donc décidé ainsi quant au budget 2008. Cela dit, il
y a eu cette année des dépenses extraordinaires.
Question no 2
Un parent souhaite plus de précisions sur les raisons du déficit.
M. le Gestionnaire affirme qu’il s’agit d’un déficit de fonctionnement : l’investissement a été fait sur les fonds
de l’AEFE, grâce à une subvention, cela n’a donc aucune incidence sur le résultat de l’école. Il n’y a pas eu
non plus de diminution des effectifs, ce qui arrive dans d’autres écoles françaises. Nous avons simplement
dépensé plus, ou trop vite.
Question no 3
Un parent souhaite savoir dans quelle mesure les dépenses additionnelles pourront être rattrapées l’année
prochaine.
M. le Gestionnaire affirme que ce sera corrigé dès l’année prochaine. Le budget sera voté en équilibre et on
fera en sorte qu’il le soit en réalité. Il y a deux leviers pour cela : augmenter les recettes (les écolages), ou
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bien diminuer les dépenses (choix difficile). Ce sera au futur conseil d’administration d’opérer ces choix.
En gérant le budget en équilibre l’année prochaine, il faudra 1) tenir compte des futures obligations du
lycée (en particulier le Ny Løn, entré en vigueur le 1er octobre 2008), et 2) ne pas oublier que les réserves
de l’école doivent servir à l’immobilier, en tout cas aux investissements.
4. Election des membres du Conseil d’Administration
Il y a deux places vacantes pour une durée de trois ans, et une place vacante pour une durée d’un an, parce
qu’un membre s’est retiré du conseil avant la fin de son mandat. Il y a sept candidats, qui ont tous présenté
leur candidature à l’avance.
Présentation des candidats (Appendice no 3). Il n’y avait pas l’occasion de poser des question car les
interprètes devaient partir à 23h00.
Intervention par le Conseiller Culturel
M. le Conseiller Culturel souhaite faire quelques réserves sur la méthode de la présidence, une présidence
d’assemblée étant à son sens plus un travail de coopération entre deux pays, et même au-delà de deux
pays, car il y a 40 nationalités représentées au Lycée Prins Henrik. Le Conseiller regrette que cette année il
n’y ait pas d’échange avec les candidats – un principe démocratique pourtant essentiel.
Par ailleurs, M. le Conseiller Culturel tient à faire une mise au point : l’ambassade est une maison ouverte,
chacun peut venir rencontrer l’Ambassadrice, le Conseiller Culturel, le Consul, ce qu’ont fait les candidats ;
cela ne veut pas dire pour autant que l’ambassade prenne partie pour l’un ou l’autre des candidats – il
semble qu’il y ait eu un malentendu à ce propos, vue la manière dont certains candidats se sont présentés.
Enfin, M. le Conseiller Culturel tient à rappeler un point essentiel des statuts : alinéa 3 de l’article 11 : « Les
membres élus du conseil d’administration doivent représenter, autant que possible, un éventail des
membres disposant de droit de vote. » Ceci milite, M. le Conseiller souhaite le rappeler, pour la diversité,
et nous conduit à avoir dans notre réflexion cette nécessité d’avoir une bonne répartition des postes au
conseil d’administration, en fonction des classes d’âge, en fonction de l’équilibre entre les différentes
nationalités représentées au lycée, et également entre le Danemark et la France.
Vote
Résultat
Mme Selma Ravn : 125 votes (élue pour 3 ans).
M. Stéphane Isoard : 124 votes (élu pour 3 ans).
M. Torben Kjær : 104 votes (élu pour 1 an).
M. Jean-Thomas Meyer: 67 votes (non élu).
Mme Maténé Traoré : 61 votes (non élue).
M. Frédéric Laplace : 55 votes (non élu).
Mme Virginie Beller : 50 votes (non élue).
5. Approbation de l’expert-comptable agréé
Le conseil d’administration propose de continuer avec KPMG comme expert-comptable agréé. Ce point
est accepté par l’assemblée générale.
6. Election d’un expert-comptable et d’un contrôleur suppléant
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Le conseil d’administration propose de demander à M. Flemming Uno Nielsen de continuer comme
réviseur interne. M. Nielsen a accepté de se représenter pour ce poste. Ce point est accepté par l’assemblée
générale.
7. Approbation des contrôleurs danois
Le conseil d’administration propose de continuer avec la commune de Frederiksberg comme contrôleur
danois. Ce point est accepté par l’assemblée générale.
8. Propositions reçues
L’Assemblée Générale n’a pas reçu de proposition supplémentaire.
9. Divers
1er point
Un parent souhaite avoir des précisions sur les conséquences de la dénonciation de la convention fiscale.
Mme la Présidente répond que l’ambassade de France fait beaucoup d’efforts pour éviter d’éventuels
problèmes suite à la dénonciation.
M. le Conseiller Culturel affirme que, selon les derniers développements, il y aurait – en principe – une prise
en compte par l’AEFE de la surcharge fiscale.
2e point
Mme Stine Thirifays, membre sortant du conseil d’administration, souhaite faire part de son inquiétude par
rapport à l’ambiance et à la façon de se parler, lors des deux dernières assemblées générales – l’assemblée
générale extraordinaire du 2 juin 2008 et celle-ci. Cela ne fait pas avancer l’école de se parler ainsi. Par
ailleurs, le conseil d’administration est toujours à l’écoute des parents qui ne siègent pas au conseil
d’administration.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23h10.
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Conformément aux statuts du Lycée Prins Henrik, ce compte rendu est un document public,
pour affichage.
Fait à Frederiksberg, le 11 septembre 2009
Troels Blicher DANIELSEN
Président de l’Assemblée Générale Ordinaire
Karen LARSEN
Présidente du Conseil d’Administration
Olivier PLAS
Trésorier du Conseil d’Administration
Catherine VAN LINGEN
Lise BIRN
Stine THIRIFAYS
Laurent POLONCEAUX
Conseiller Culturel auprès de l’Ambassade
de France
Yann DELAUNAY
Consul auprès de l’Ambassade de
France
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APPENDICE No 1 : RAPPORT DU PRÉSIDENT
RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL
L'année scolaire 2007/2008
L’existence de notre école est basée sur deux nations – le Danemark et la France. L'enseignement suit les
programmes et l'organisation scolaire français, mais le cadre est danois.
Cette dualité des deux nations, la dualité des règles qu'il faut réunir, les multiples nationalités
représentées par les élèves et leurs parents, les différentes cultures – tous ces éléments donnent à notre
école une richesse énorme et unique dont profitent nos enfants ; nous cherchons à combiner les meilleurs
traits des deux mondes.
En même temps, la structure est vraiment très difficile à comprendre – difficile pour les gens, qui
ont pour profession de la gérer – difficile pour les membres du conseil d'administration - difficile pour les
autorités danoises et pour les autorités françaises – difficiles pour les parents – pour les professeurs – pour
les syndicats – pour nos réviseurs – pour tout le monde.
Chacun a ses racines et ses données – mais la structure et le fonctionnement de l'école ne
correspondent que très peu aux données connues. Alors, la dualité est aussi une source permanente de
difficultés dans la communication – le cadre danois est une surprise pour les Français – la partie française
est une surprise pour les non-Français – la combinaison est souvent une surprise pour tous. C'est comme
un jeu de puzzle et difficile aussi à gérer.
Donc, comme je l’ai fait les autres années, je vais commencer par une courte description de la
structure de l'école.
Le lycée Prins Henrik est un établissement conventionné – c’est à dire un établissement dont le
conseil d'administration a signé une convention avec l’État français. La convention nous donne le droit
d’offrir un enseignement selon le programme français, et la convention est notre base pour être éligible
aux subventions danoises.
Même si notre école a des traits très spéciaux comparé aux autres écoles privées danoises, sa base
est toujours la législation danoise sur les écoles libres ainsi que les règles stipulées par les autorités
danoises, afin d’être éligible aux subventions danoises, qui représentent plus de 50% de nos recettes. La loi
contient aussi beaucoup de demandes relatives à l'enseignement.
Nous sommes donc une entité juridique danoise encadrant un enseignement français. Notre école
doit donc respecter à la fois la législation française et la législation danoise en ce qui concerne la structure
et le fonctionnement de l’établissement.
La convention en vigueur entre l'école et la France a été signée en 2002. Au cours des
négociations pour aboutir à la convention, tout le monde a beaucoup appris sur les règles et les principes à
respecter et à faire cohabiter – règles et principes, qui sont quelques fois en désaccord. Mais on a réussi –
et même si l’on continue à apprendre des nouveautés et à rencontrer de nouveaux challenges, on continue
à réussir à trouver des solutions concernant les incompatibilités… L'AEFE a exprimé beaucoup de mots
de reconnaissance concernant notre école et son développement. Même si les personnes en charge
changent ici et en France, j'espère que ce respect et cette confiance réciproques continueront.
La loi danoise en vigueur sur les écoles privées change de temps en temps, et les règles deviennent
de plus en plus strictes. Même si le Ministère danois est très favorable envers notre école, ce n'est pas
toujours qu'on se souvient d'entrer les exceptions nécessaires dans la loi. Ce fait nous a posé des
problèmes graves.
À cause de changements dans la loi danoise, il nous faut changer les statuts de l'école.
Comme j’en avais donné l’information l’an dernier, nous avions envoyé en sous-main une ébauche
préliminaire au Ministère danois de l’Éducation en vue de faire ressortir d’éventuels problèmes inconnus.
La discussion préliminaire a révélé deux points critiques : les compétences linguistiques des membres du
conseil d’administration et les examens pour le brevet danois. Une modification législative avait imposé,
d’une part, que tous les membres du conseil d’administration parlent danois. Comme on sait, ce n’est pas
le cas ici ; d’autre part, une modification législative empêchait l’école de faire passer les examens du brevet
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danois seulement dans la matière Danois. Au cours de l’année, l’école a réussi à inciter le parlement à
modifier les lois, de façon à résoudre les problèmes. On peut donc maintenant espérer pouvoir avancer
dans le travail sur les nouveaux statuts, même si nous attendons toujours encore quelques réponses.
Après, le projet sera étudié avec l’Agence pour l'Enseignement Français à l’Etranger, car ces
statuts comportent des aspects un peu délicats afin de respecter les exigences danoises et les intérêts
français. Il y reste certains points, où il faut appliquer ce qu'on nomme "l'ambiguïté constructive".
Selon moi, il va probablement falloir rédiger une nouvelle ébauche, vus aussi certains événements
qui ont eu lieu depuis lors.
Le Conseil d’Etablissement
Un point essentiel à ce propos, c’est que le conseil d’administration a décidé qu’il faut établir un conseil
d’établissement. Un tel conseil existe dans tous les lycées français – mais pas dans les écoles danoises – et
la convention entre l’AEFE et l’école indique que, à condition de faire un accord commun, les partenaires
peuvent établir un conseil d’établissement adapté aux conditions particulières du pays d’accueil. Cette
décision a maintenant été prise. Il manque encore quelques détails quant au fondement, mais on prévoit de
pouvoir faire des élections au mois de janvier. Le conseil d’établissement sera constitué de personnes de
l’administration, de représentants des enseignants et des élèves aussi bien que de représentants des
personnels sociaux et de service. Le conseil d’établissement est un organe consultatif, mais délibère en
outre p.ex. sur le règlement intérieur de l’école.
Du point de vue de l’organisation, le conseil d’établissement se situera du côté pédagogique de
l’école – et donc sous la présidence du proviseur – tandis que le conseil d’administration gardera la
responsabilité pour ce qui est de l’économie et du fonctionnement général de l’école. Deux membres du
conseil d’administration participeront en tant qu’observateurs aux réunions du conseil d’établissement.
La création du conseil d'établissement assure un organe de débat et de délibération parmi toutes
les parties intéressées à la vie de l'école. Nous espérons que le conseil d'établissement élaborera des
propositions pour le conseil d'administration.
La législation danoise
La loi danoise contient trois principes très importants :
1) L’école doit être organisée juridiquement comme une institution autonome. Le Ministère danois de
l’éducation doit approuver les statuts de l’école, y compris la mission de l'école et le niveau de
l'enseignement, et le Ministère doit également approuver le fonctionnement concernant la gestion et les
finances. Sinon, l’école n’est pas éligible aux subventions danoises.
2) Le conseil d’administration a la responsabilité juridique de la gestion et est responsable de l’économie de
l’école.
3) Le Proviseur assure la gestion pédagogique quotidienne de l’école (§ 6). La loi précise qu’il faut qu'un
proviseur parle et écrive le danois, or nous avons une autorisation spéciale pour enseigner en français, et la
loi permet donc une dérogation linguistique concernant le proviseur – et ainsi pour les enseignants (§ 6a).
Par ailleurs, les parents – dans notre école les parents sont organisés et réunis en assemblée générale – sont
responsables du contrôle du bon fonctionnement de l’école, surtout pour le respect des règles concernant
l'enseignement (§ 9). Les parents doivent définir les moyens et doivent élire un inspecteur, qui contrôle
l'enseignement du danois, des maths et de l'anglais. Si les parents ne savent pas quel inspecteur choisir, la
commune (municipalité) se charge de le faire. Ici, on a demandé à la commune de s’en charger.
Naturellement, les inspecteurs français viennent aussi pour contrôler l'enseignement. Et jusqu'à
maintenant, tous les inspecteurs sont très satisfaits.
Selon les statuts en vigueur, le conseil d’administration est composé de 8 membres – 6 parents
d’élèves élus par l’assemblée générale et 2 représentants de la France, désignés par l'Ambassadeur de
France au Danemark.
Les responsabilités des membres du Conseil sont répartis comme suit :
- Karen Larsen (Parente d’élève), Présidente du Conseil d’Administration – gestion générale.
- Erik Voss (Parent d’élève) – bâtiments et trésorerie.
- Olivier Plas (Parent d’élève) – informatique – trésorier (provisoirement).
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- Lise Birn (Parente d’élève) – sécurité, mobning/brimade, vie interne.
- Annette Saidj (Parente d’élève) – ressources humaines.
- Catherine Van Lingen – projets ad hoc.
- Laurent Polonceaux (Conseiller Culturel) – relations institutionnelles, convention AEFE.
- Yann Delaunay (Consul) – relations institutionnelles, bourses.
L’Administration est représentée au CA par :
- Le Proviseur du lycée – Evelyne Kendzior-Pellereau.
- Le Directeur d'Ecole – Laurent Bellay.
- L'Intendant – Didier Truer.
- Le Chef d'Administration – Carrin Renard.
- L'Inspectrice danoise – Birte Zeuthen.
- La Directrice de la Garderie – Maria Arborg.
Il y a également des représentants élus :
- Les représentants des personnels enseignants.
- Les représentants des personnels administratifs et de maintenance.
- Les représentants des élèves.
- Le représentant des Français de l'Etranger.
On s’attend à obtenir un conseil d'administration plus efficace, quand le nombre d'observateurs diminuera
(les observateurs devenant membres du conseil d'établissement).
Dans notre capacité d'école privée nous sommes aussi une entreprise – nous avons des chiffres d'affaires,
des dépenses, des ressources humaines, la cantine et des locaux à gérer – et l'administration française
change tous les 3 à 5 ans – et même si le conseil d'administration a été stable pendant quelques années, les
membres du conseil changent aussi. La gestion de notre institution est donc tout à fait atypique ! C'est un
challenge qui demande beaucoup d'efforts et de bonne volonté de la part de tout le monde. – Et selon la
législation danoise, c'est le conseil d'administration qui a la responsabilité.
Le conseil d’administration se réunit normalement une fois par mois.
Les sujets traités à chaque réunion sont la gestion exécutive, les finances, la gestion du personnel
et de la pédagogie ainsi que les bâtiments. Cette année a été turbulente et laborieuse.
Le personnel
Au Danemark, ce printemps a donné lieu à des négociations contractuelles (syndicales) sur le marché du
travail, où, parmi d’autres, les infirmières et d’autres personnels du domaine de la santé ont fait la grève, et
où beaucoup de Garderies ont été fermées à cause des grèves. Heureusement, ni l’école ni la Garderie ont
été touchées par ces grèves.
Mais le résultat des négociations a influé sur l’école autrement.
Pour ce qui concerne les enseignants, l’un des résultats des négociations contractuelles était que
l’adhésion aux principes de « Ny Løn » (de nouveaux principes salariaux / « salaire local ») – qui était
jusque maintenant facultative – est désormais obligatoire. Au moins 2,7% de la masse salariale doit être
répartie entre les enseignants, à savoir, les enseignants recrutés locaux. La partie « Ny Løn » peut être
répartie soit à part égale entre tous les employés comme dans le cas d’une adaptation ordinaire. Ou bien
elle peut être répartie plus spécifiquement selon les fonctions ou les personnes. Nous avons été en
négociation avec le syndicat des enseignants (Danmarks Lærerforening). Le résultat est pour le moment
que le conseil d’administration a décidé d’attribuer 3% à part égale. Il existe de même une déclaration
d’intention du conseil d’administration de poursuivre la question de « Ny Løn », concernant aussi bien la
somme – c’est-à-dire le pourcentage à attribuer – que sa répartition. C’est au fait une question très
compliquée car nous avons trois groupes d’enseignants : expatriés, résidents, recrutés locaux.
Les questions de personnel dans notre établissement sont extrêmement compliquées. En effet, les
personnels sont régis par trois statuts différents :
- Les expatriés sont engagés et payés en totalité par la France – le proviseur, le directeur d’école et
l’intendant ainsi que deux professeurs.
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- Les résidents sont engagés par la France sur proposition d'une commission locale ; ces personnels sont
payés par la France, mais l’école rembourse une partie considérable de leurs salaires.
- Les recrutés locaux sont les plus nombreux : la moitié des enseignants et la totalité des non enseignants.
Ils sont soumis aux règles danoises et sous contrat signé par le président du conseil d’administration.
Convention collective
Pour ce qui concerne les employés de la Garderie, ces derniers ont obtenu une démarche de BUPL au
sujet d’une convention collective. BUPL a déjà une convention standard avec l’association des écoles
privées (« Privatskoleforeningen ») à laquelle il serait possible d’adhérer. Nous avons fait une analyse
comparative entre les conditions de la convention de BUPL et les conditions actuellement en vigueur pour
les employés de la Garderie. Il n’y a de différence que sur quelques petits points. Il y aurait de toute
manière été question d’une adaptation suite au résultat des négociations contractuelles. L’augmentation
proportionnelle sera moins importante pour nos employés par rapport aux autres adhérents à BUPL,
parce que nos employés étaient mieux payés au départ. Cependant, les employés ont souhaité cette
convention, et le conseil d’administration a donc décidé lors de sa dernière réunion de donner son accord
principiel d’une adhésion à la convention de BUPL. La prochaine étape consistera à négocier plus
concrètement les détails.
Au cours de l’année, l’école a par ailleurs reçu une démarche de HK, qui souhaite établir une
convention pour le personnel administratif. C’est là une affaire bien délicate, pour deux raisons :
premièrement, la proposition comportait, bien entendu, le meilleur des deux conventions existantes et le
meilleur des souhaits de HK, mais, grâce aux négociations, nous avons déjà bien avancé en vue de pouvoir
établir un cadre acceptable. Deuxièmement, la plupart des personnels administratifs ne sont pas
actuellement membres de HK.
Une convention collective au Danemark fonctionne de telle manière que le droit de négocier et
d’interpréter soit cédé à part entière à l’organisation partenaire de la convention, en l’occurrence donc HK.
Si un employé n’est pas membre, l’employé est soumis à la convention mais dépourvu de droits par
rapport à HK et donc également sans représentation. Un délégué syndical – et il en faudra – ne
représentera pas non plus les employés syndiqués chez des organisations autres que HK. Avant de
délibérer sur la question, il faudra discuter avec les employés concernés, pour savoir dans quelle mesure les
employés non-membres de HK seraient même intéressés par une telle convention. Une solution
alternative serait d’assurer une collaboration entre les différentes organisations auxquelles adhèrent les
employés – mais ceci demanderait encore bien du travail, avant de pouvoir résoudre la question. Je tiens à
souligner à ce propos, comme je l’ai dit à l’instant, que la convention collective serait valable pour tous les
employés, membres ou non : on ne peut pas faire une convention pour seuls quelques-uns des employés.
Cap de croissance
L’école arrive à saturation. Il y a plus de 700 élèves inscrits cette année, et nous avons connu une
croissance de 5% par an. C’est là une évolution très rapide, et cela a été difficile pour le personnel de
suivre. Une grande école requiert une autre organisation qu’une petite école, et aussi d’autres compétences
et des procédures de travail plus fixes et mieux déterminées.
Projet d’organisation administrative
Depuis trois à quatre ans je parle du projet de professionnalisation de l’administration, afin d’assurer que
toute tâche nécessaire au bon fonctionnement de l’école soit attribuée à une personne/fonction et qu'il y
ait suffisamment de compétences et de mains. J’ai parlé aussi de cette situation tout à fait inacceptable, où,
dans une certaine mesure, les membres du conseil d’administration ont dû faire le travail qui devait être
fait par les employés et l’administration rémunérée.
Le projet de modernisation a pour but de répondre aux challenges d'agrandissement, et les
demandes des autorités – c'est un projet que le conseil d’administration considère comme très important,
et l’an dernier, la réalisation de cette professionnalisation a commencé par le recrutement d’un chef
d’administration et de nouveaux employés.
Je ne vous apprends rien de nouveau en disant ce soir que les changements ont causé beaucoup
de bruit, entre autre parce qu’un employé a été licencié.
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Ce genre de réactions, sous forme d’agitation, ne sont pas inconnues dans d'autres contextes.
C’est là un projet sur lequel le conseil d’administration et la direction travaillent depuis plusieurs années.
Or, les personnes qui ne participent pas elles-mêmes à ce travail préparatoire, peuvent se trouver
brusquées par les changements. Une des raisons pour cela, c’est que le besoin de changements ne se révèle
vraiment qu’au moment où l’on commence à implémenter ces changements. Des changements importants
ne sont pas implémentés d’un coup. Jusque-là, tout se passait comme d’habitude – maintenant, il y a des
changements, et de nouvelles choses, qui n’ont pas l’air de fonctionner.
C’est donc une année qui a connu beaucoup de changements – en tout cas depuis nouvel an – et
donc par conséquent aussi une année avec beaucoup de bruit, d’insatisfaction et de rumeurs mal fondés –
à la fois parmi les personnels et parmi certains parents. Ce qui a provoqué entre autre l’assemblée générale
extraordinaire au mois de juin, où un groupe de parents a souhaité le départ du conseil d’administration.
Ils n’ont pas réussi, comme vous le savez, mais ça a été une période très agitée, et très pénible pour tout le
monde. Le moment était très peu convenable, juste avant les examens, et tout le travail à l’école a à vrai
dire été interrompu pendant cette période.
Nous avons néanmoins réussi à organiser les examens sans accident, et la direction a fait un travail
énorme. Les vacances d’été étaient bien méritées et plus que nécessaires. Merci beaucoup à Mme Kendzior,
M. Bellay, Mme Zeuthen, M. Truer et Mme Renard d’avoir fourni un effort absolument extraordinaire
pendant cette période sans assez de personnels et avec des exigences trop élevées de tous les côtés.
Par ailleurs, je souhaite profiter de l'occasion pour remercier tout le personnel de l'école pour leur
grand travail – sans personnel nous ne pourrions pas servir nos élèves, les parents et les autorités.
L’administration est en train d’être reconstruite avec de nouveaux employés très doués. Mais le
recrutement n’est pas encore terminé – surtout, cela n’a pas été possible jusqu’ici de recruter des
spécialistes en informatique ; deux enseignants, heureusement très doués, se chargent donc actuellement
de cette tâche. La comptabilité est stressée pour le moment, mais nous espérons d'être à jour avant noël.
Une très bonne nouvelle pour tout le monde, c’est que nous avons réussi à assurer les
compétences internes pour mener à bien les traductions dans l’administration. Cette tâche, à savoir, de
travailler simultanément en deux langues – le danois et le français – n’a jamais pu être accomplie. Puisque
cela a fait partie de mes « marottes » personnelles, durant toutes les années, où j’ai eu des enfants à l’école,
je suis très satisfaite et soulagée aussi bien pour les francophones que pour les danophones monolingues.
Par exemple, toute communication avec les autorités danoises a lieu uniquement en danois. Nous avons
aussi des parents qui ne parlent que le danois, de même que nous avons des parents et des employés qui
ne parlent que le français.
Cependant, il reste toujours un grand travail pour mener à bien les changements prévus, et je
souhaite à la direction qu’on lui laisse le calme requis pour mener à bien cette tâche extrêmement
importante – y comprise la continuation d'identification de tâches de chaque personnel : qui fait quoi et
comment ? C'est extrêmement important d’avancer dans ce travail, entre autre pour faciliter la transition
d'un membre de l'administration française à l'autre.
L'agrandissement pose d'autres challenges.
La cantine
Plus de personnes ont besoin de plus de nourriture. La cantine est depuis quelques années un grand souci.
Nous avons travaillé beaucoup à ce sujet et nous espérons – et nous avons compris – que ça marche
mieux. Mais il faut examiner de plus près les besoins futurs, vu le grand nombre d'utilisateurs.
La Garderie
La Garderie a maintenant plus de 400 enfants inscrits, et il y a aujourd’hui 36 employés. Au mois de
janvier nous avons recruté une directrice à plein temps – Maria Arborg.
Les acquis les plus importants de la Garderie, depuis le mois de janvier, se répandent sur 3 domaines :
- Les employés :
- La Garderie a su monter un groupe stable, engagé et efficace qui s’appuie sur les notions d’esprit
d’équipe, de sincérité et de responsabilité.
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- De la formation continue, dans un premier temps en se concentrant sur la sécurité (cours de
premiers soins), sur la maîtrise des conflits et sur le « mobning » (brimade).La Garderie prévoit
d’élargir tous les 3 domaines.
- Des conditions de travail et de rémunération égales au personnel pédagogique (certifié ou non)
tant qu’il s’agit du même domaine.
- Le cadre physique et son contenu : amélioration du cadre physique existant et des offres d’activités, y
compris la coutume et les réglementations concernant l’offre de Garderie à plein temps durant les
vacances scolaires.
- La pratique au quotidien : systématisation (règles/directives/procédures) et description/documentation
du travail dans la Garderie.
Un tout nouveau livret d’accueil vient de voir le jour, fournissant aux parents de précieuses informations
sur la Garderie. D’autres livrets verront le jour prochainement.
Parmi les projets en cours, je voudrais parler de :
- Détermination du roulement annuel des activités, description et implémentation de ce roulement.
- Mise en place de réunions régulières de réflexion, où chaque enfant est évalué en fonction de son bienêtre et des offres d’activités à la Garderie.
- Élaboration et détermination de la procédure de scolarisation des nouveaux enfants après les grandes
vacances.
- Évaluation de l’environnement des enfants (« Børnemiljøvurdering », BMV).
- Projet d’établissement.
Un grand merci à la nouvelle directrice, Maria Arborg, et aux employées.
Le mobning (« brimade »)
Ce n’est pas uniquement dans la Garderie que le mobning est à l’ordre du jour. Le problème du mobning a
attiré aussi l’attention du lycée. Des réunions ont eu lieu (malheureusement peu de gens sont venus). Nous
avons ajouté un nouveau chapitre sur le problème dans le Règlement intérieur de l’école. L’interdiction du
mobning vaut, bien entendu, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants et d’autres personnels.
Comme vous le savez tous, une des principales valeurs de l’école est le respect d’autrui. Une commission
vient d’être formée avec pour objectif de mettre par écrit notre politique du mobning et de la mettre sur le
site web du lycée.
Site web
Le lycée a eu un nouveau site web. Le conseil d’administration a délibéré sur la mise en place d’un
nouveau site déjà en décembre 2006, mais la première tentative – lancée l’été 2007 – n’était pas
satisfaisante. Grâce à un travail énorme de la part d’Olivier Plas et de l'administration, les structures de
base ont maintenant été renouvelées. Le conseil d’administration est très satisfait du résultat. Bien sûr, ce
n’est ni parfait ni terminé – nous le considérons comme un très bon début. Il manque entre autre un
forum de débat et une partie intranet, et nous travaillons pour cela.
De plus, nous visons à utiliser le site web plus activement comme instrument de communication
entre l’école, les parents et les élèves.
En ce qui concerne la communication, le CA publie régulièrement sur le site des informations
suite aux réunions.
Danois
Un autre sujet récurrent, depuis une dizaine d'années : l'enseignement du danois – langue maternelle et
langue étrangère. Nous pouvons nous réjouir du recrutement de nouveaux professeurs, qui sont formés en
l’enseignement de la "Folkeskole" jusqu’à la 3ème. En outre, l’équipage de professeurs de DLE est très
satisfaisant pour le moment.
Le conseil et la direction travaillent constamment à améliorer l'enseignement du danois – et aussi
l'enseignement du français. C'est très important pour l'école de prioriser les deux langues. Au cours des
années passées, un projet pédagogique est lancé et encore en cours.
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Dans le cadre du système français d'enseignement, l'école travaille en accord avec un projet
d'établissement valable pour cinq ans, et l'année passée le projet pour les cinq ans à venir a été élaboré
sous la direction du proviseur avec en particulier la collaboration des professeurs.
Les bâtiments
Nous travaillons selon un projet immobilier, où la maintenance, l’amélioration et de nouveaux
arrangements sont envisagés pour les années qui viennent – rénovation globale – et une très grande partie
de nos réserves est disposée. Comme je l’ai déjà mentionné, l’école a été insuffisamment tenue et les
facilités ne sont pas à jour. Le capital nécessaire pour la réalisation de ces projets a tout simplement
manqué. Mais, grâce à nos propres économies et des subventions importantes de l’Etat français, nous
avons enfin le capital, que nous dépenserons pour réaliser des projets dont bénéficieront les usagers de
l’école – les élèves, le personnel et les parents.
Cette année, nous avons eu de nouvelles salles de sciences, qui ont été aménagées au cours des
grandes vacances. Les enseignants et les élèves sont très heureux de ce cadre nouveau et moderne. Je tiens
à remercier très vivement les enseignants qui ont participé à ce travail, aussi bien qu’Erik Voss, qui encore
une fois a consacré ses vacances d’été à gérer les travaux, sans être rémunéré. Ces travaux ont été terminés
en temps voulu, dans une très belle qualité et au prix convenu – comme les autres travaux effectués sous la
direction d’Erik Voss.
Erik Voss s’est retiré du conseil d’administration il y a quelques mois. Il laisse un vide énorme,
qu’il sera un grand défi de remplir à nouveau, ce qui accable davantage notre gestionnaire comptable, les
bâtiments étant son domaine. Ce sera un grand défi pour la direction et le conseil d’administration de
gérer dans l’avenir les travaux nécessaires de réaménagement et d’amélioration de l’école.
Le projet le plus actuel est le réaménagement de l’étage où se trouve l’administration, en vue de
faire un secrétariat commun, où il y ait toujours quelqu’un pour accueillir, et où tous les gens qui viennent
puissent s’adresser. C’est très gênant pour tous avec des bureaux vides, où parents, élèves ou autres
doivent chercher en vain quelqu’un, de sorte qu’ils dérangent un employé qui n’est pas en mesure de
répondre aux questions qu’on lui pose. Malheureusement, le projet n’a pas pu être mené à bien durant les
vacances d’automne – mais la direction espère qu' il sera possible d’effectuer les travaux pendant les
vacances de noël ou, au plus tard, les vacances d’hiver.
La Société Immobilière
L’école possède un peu plus de 57% des parts de la société immobilière. Les autres parts sont possédées
part entre autre la Danske Bank et plusieurs entreprises et personnes privées, françaises et danoises, qui,
pour des raisons historiques, s’intéressaient à donner leur soutien à la société immobilière. Nous sommes
probablement la seule école privée à avoir une telle construction. Pour cette raison, on fait toujours un
grand effort pour expliquer ceci dans le procès-verbal de la révision, qui est envoyé au Ministère de
l’Éducation.
Le réviseur interne élu par l’assemblée générale de l’an dernier a posé bon nombre de questions au
conseil d’administration au sujet de la société immobilière et du don d’un million d’euros que l’AEFE a
accordé pour la rénovation des bâtiments. M. Nielsen a demandé que les réponses soient données dans le
rapport du président. Je vais donc rendre compte de ces questions et réponses – certaines questions
concernant les principes comptables seront néanmoins traitées en même temps que le compte rendu des
finances.
[Suite à une proposition du président d’assemblée et avec l’acceptation de l’assemblée, les réponses
données au réviseur interne n’ont pas été présentées]
Les finances
Concernant les finances, le conseil – comme je l'ai déjà expliqué – est l'organisme responsable vis-à-vis des
autorités danoises. Le conseil reçoit à chaque réunion un rapport des recettes et dépenses. Après trop
d’années de déficit, les dépenses sont maintenant mieux contrôlées et surveillées, et il n'y a plus de critique
par nos réviseurs.
L’augmentation du nombre d’élèves a entraîné une augmentation des recettes. La situation
financière ainsi améliorée, cela nous a été possible de faire un peu d’épargnes et de commencer les
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investissements demandés – il y avait en effet beaucoup de choses à rattraper, en particulier par rapport
aux bâtiments et à l'administration. Pour l'année scolaire en cours, le conseil à voté un budget sans surplus
– et comme il y a eu des incidences extraordinaires, il faut prévoir un déficit.
De façon générale / l’avenir
Cela a été une année très laborieuse pour le conseil d’administration et la direction : nouveau site web,
restructuration au niveau de l’organisation, recrutements, travaux de réaménagement – un travail de
« lobbying » qui a donné lieu à des modifications législatives au Danemark – des discussions avec l’AEFE
au sujet de certaines problématiques spécifiques au Danemark, où il y a incompatibilité entre les lois
danoises et les lois françaises – des négociations contractuelles/syndicales, de nouveaux principes salariaux
(« Ny Løn »), agitation parmi les parents et les employés. Heureusement que nous avons des élèves sérieux
qui se débrouillent bien en comparaison avec la moyenne nationale – française comme danoise.
Cette année sera bien chargée aussi – surtout sur trois domaines :
- Reprendre – les obstacles législatifs majeurs levés – les discussions concernant les nouveaux statuts. Il
faudra probablement refaire l’ébauche préliminaire.
- Suite de l’implémentation de la restructuration organisationnelle et le cadre physique de l’administration.
- Gestion de la croissance: combien d’élèves et quels élèves l’école doit-elle accueillir ? L’école doit-elle
déménager, et où ?
Outre les détails, tels que l’achèvement des négociations contractuelles/syndicales, où surtout la demande
de HK peut comporter des risques considérables et difficiles à prévoir.
Le conseil d'administration a profité d'une composition relativement stable – M. Voss, Mme Saidj (qui a
quitté le CA en cours d’année) et moi-même avons été élus il y maintenant beaucoup d'années. Mais à
mesure que notre connaissance des particularités et du fonctionnement de cette école très spéciale a
grandi, en même temps ont grandi nos enfants.
De nouvelles forces sont requises, et, depuis plusieurs années, nous faisons appel aux parents avec
des compétences utiles pour qu’ils présentent leur candidature. Jusque maintenant, cela a été difficile, mais
heureusement sept candidats se sont présentés cette année pour les trois places vacantes. C'est tres
satisfaisant.
Le travail du conseil est très important. Le conseil n'est pas un organisme, où les parents
défendent les intérêts spécifiques de leurs propres enfants – c'est un organisme de gestion économique et
stratégique en vue de créer le meilleur cadre possible – c'est aussi dans cette école l'organisme
interlocuteur entre les multiples intérêts et la dualité du système dano-français. Nous sommes maintenant
à un point, où les finances sont confortables, une partie des challenges fondamentaux a été traitée – et
même s'il y a encore beaucoup de choses pratiques à gérer, cela laisse un peu d'air pour commencer les
délibérations plus visionnaires : où serons-nous dans quelques années, et où souhaitons nous être,
comment souhaitons-nous créer l’avenir.
Ce sera un conseil d’administration très rajeuni qui aura la responsabilité – le conseil a huit
membres dont les trois seront nouveaux, et où deux des membres actuels ne siègent que depuis un un ; de
même, deux représentants de l’État français vont bientôt devoir poursuivre leur carrière diplomatique
ailleurs. Probablement, tous les membres de direction nommés par l’AEFE vont être remplacés en même
temps – il importe plus que jamais de donner la priorité à l’élaboration d’un manuel décrivant les
procédures administratives, pour éviter de recommencer à zéro chaque fois.
La gestion de la croissance de l’école et de ses limites constitue le plus grand défi actuel pour le
conseil d’administration. Nous prévoyons de consacrer une journée entière au cours de l’année pour traiter
les questions de critères d’admission, des effectifs des classes, etc. Ceci n’est pas une question simple. À
cause de l’obligation d’admettre prioritairement les élèves français, la liberté quant aux critères de sélection
est limitée.
Il faudra également prendre une décision pour ce qui est du cadre physique. Si les effectifs
d’élèves continuent d’augmenter, il faudra soit construire une nouvelle école – ce qui serait un projet très
cher et très long à réaliser – soit trouver un autre bâtiment plus grand. Il y a des limites à ce qu’on pourra
faire dans les bâtiments actuels, à cause des taux de construction. De toute manière, il va falloir revoir le
projet immobilier actuel.
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Après avoir été membre du conseil d’administration pendant neuf ans dont sept ans comme
présidente, je dois dire que ce n’est pas une tâche facile. Il faut plusieurs années pour se faire une idée des
structures très compliquées et de la collaboration et l’équilibre entre un contenu français à l’intérieur d’un
cadre juridique danois.
Je voudrais présenter à l’école et à mon successeur au poste de président mes tout meilleurs vœux – l’école
a connu une évolution forte et positive pendant les 5 à 7 dernières années. Le processus et l’avenir vous
appartiennent – prenez-en soin !
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APPENDICE No 2 : RÉPONSES AUX QUESTIONS DU RÉVISEUR
INTERNE FLEMMING UNO NIELSEN
1er point : Le don de l’État français :
1. Qui, dans le conseil d’administration, a proposé et délibéré sur le principe comptable imposant
de porter en recette le don de l’État français, au moment où il est consommé, donc sur plusieurs
exercices ?
Le don est destiné spécialement aux travaux de réaménagement. Suite aux principes comptables habituels,
les recettes et les dépenses doivent correspondre, ce pourquoi la portée en recette du don se fait à mesure
qu’on le dépense. La question a fait l’objet d’une discussion entre la présidente, le trésorier, le gestionnaire
comptable et les réviseurs. Le principe comptable a ensuite fait partie de l’ébauche que la direction a
présentée au conseil d’administration, qui l’a validée.
2. En quoi ce principe comptable diffère-t-il des autres principes comptables de l’école
concernant les recettes annuelles provenant, d’une part, de l’État danois et de l’État français, et,
d’autre part, des parents ?
Les payements courants sont portés en recettes au moment où ils sont dus, alors que le don d’un million
d’euros de l’État français pour des travaux d’amélioration des bâtiments est porté en recettes au moment
où il est dépensé.
3. Quel est le but de ce principe comptable ?
Le but est de donner une image fiable de la situation financière de l’établissement en accord avec toute
bonne pratique comptable. Même si le montant a été payé en une fois, l’État français exige que la
subvention soit exclusivement réservée aux travaux. Lorsque les travaux ne sont pas achevés dans l'année,
le reste est reporté aux années suivantes jusqu'à la fin du projet. Faire apparaître le montant sous les
capitaux propres sans contrainte aucune ne saurait donner une image fiable.
4. Quel rôle l’assemblée générale de l’école a-t-elle joué, lorsque l’excédent considérable de ces
dernières années a été porté au crédit des capitaux propres ?
Les comptes ont été présentés à l’assemblée générale qui les ont validés après avoir eu l’occasion de poser
des questions.
5. Le conseil d’administration a-t-il, en vertu des statuts – danois et français – de l’école, mandat
d’engager des frais d’établissement ?
Oui, à l’exception de l’achat, de la vente et de l’engagement d’immobilier, cf. les statuts § 8, art. 3.
2e point : La société immobilière de l’école :
1. Pourquoi la société immobilière de l’école n’est-elle pas consolidée dans les comptes de
l’école – l’école possédant plus de cinquante pour cent des parts de la société ?
La consolidation consiste à montrer la bonne activité. Et on peut toujours discuter de la manière de faire
ceci. C’est exceptionnel qu’une école soit partenaire d’une société immobilière, ce pourquoi les réviseurs
ont décrit ce fait, chaque année, dans le procès-verbal de la révision, pour que ce soit clair pour le
Ministère aussi, comment cela a été traité. Personne a trouvé nécessaire de proposer une consolidation des
comptes.
2. Quelle valeur – exprimée en couronnes – la part de l’école représente-t-elle de la valeur de
marché totale des bâtiments appartenant à la société ?
Le Lycée Prins Henrik possède 57,28125% des parts de la société immobilière. Le capital s’élève à 1,6
millions DKK. Selon le bilan annuel 2007/2008, le capital propre s’élève à 1.464.110 DKK. Les bâtiments
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ont été portés aux comptes au prix de revient, on est en train d’amortir cette valeur. La valeur comptable
s’élève à 47.700.273 DKK. L’estimation publique au 1er octobre 2007 est de 86.500.000 DKK. Les dettes
constituent environ 46 millions DKK.
3. Qui, dans le conseil d’administration, a proposé et délibéré sur le principe comptable imposant
de porter aux comptes la société immobilière au prix de revient ?
Traditionnellement, les parts sont portées aux comptes au prix de revient, et le principe consistant à porter
aux comptes au prix de revient et ensuite amortir, est ce qui est conseillé comme principe principal dans la
loi sur la comptabilité pour les écoles privées. Ce principe sert également dans le bilan annuel de la société
immobilière, et l’école se sert aussi indirectement du principe en portant les parts aux comptes au prix de
revient. En rapport avec l’acquisition d’un autre poste de parts la question a été évoquée entre le président,
le trésorier, le gestionnaire et les réviseurs, parce que le prix de revient était supérieur à la valeur interne de
la société immobilière. Le résultat a été qu’on n’a pas proposé de modification du principe comptable ou
de l’estimation. Compte tenu de l’estimation incertaine des valeurs de la société immobilière les personnes
en question n’ont pas trouvé nécessaire de proposer de modification.
4. Qui sont les partenaires minoritaires de la société ? Prière de donner les noms.
Étant donné que le capital est supérieur à 500.000 DKK, la liste des partenaires est publique, cf. la loi des
SARL, § 17.
5. Quelle convention écrite existe-t-il entre l’école et la société immobilière ?
Il existe une convention entre l’école et la société immobilière signée en 1995. Un supplément à cette
convention a été élaboré pour Værdedamsvej 13B.
6. Quand la convention a-t-elle été signée, par qui, et sur quelle base ?
Comme dit, la convention a été signée en 1995. Le contrat de location le plus récent a été signé en rapport
avec le bâtiment Værnedamsvej 13B après des négociations avec la direction. Les principes de calcul du
loyer ont été déterminés avant l’acquisition du bâtiment par la société immobilière. Le contrat est signé par
la société immobilière, représentée par Anders Torbøl, et par l’école, représentée par le président.
7. Quelles personnes siègent au conseil d’administration de la société immobilière ? Les
représentants de l’école constituent-ils plus de cinquante pour cent du conseil d’administration
de la société et donc des voix ?
Le conseil d’administration est constitué de Jacques Quistgaard, Anders Torbøl et Philippe Renaudat.
Anders Torbøl est directeur de la société. Jacques Quistgaard est membre depuis le début en 1986 et
Anders Torbøl depuis 1995. Pendant plusieurs années, l’ambassade a eu une représentation, mais il a été
convenu il y a quelques années que cette représentation cesserait en respect de la prohibition de la loi des
écoles privées contre la coïncidence des représentants du locataire et du propriétaire au sein du conseil.
Cf. ci-dessus, le conseil est constitué des personnes que les partenaires majoritaires ont trouvé appropriées
à la tâche.
8. Quel est le but de ce principe comptable ?
Cf. la réponse à la question 3. Comme dit, c’est le principe principal de la loi qui est appliquée.
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APPENDICE No 3 : DISCOURS DES CANDIDATS
Candidat no 1 : Torben Kjær
Je m’appelle Torben Kjær. Je suis Danois, comme vous pouvez l’entendre. Je parle aussi couramment
français. J’ai vécu dix ans en France. J’ai trois enfants à l’école : un fils en 5ème, une fille en CM1 et une
autre fille en CP. Je suis là depuis dix ans environ et, si j’ai bien compté, j’aurai des enfants à l’école pour
encore dix ans environ. Si je me présente, c’est parce que, lors de l’assemblée générale extraordinaire, j’ai
trouvé l’ambiance très désagréable. Je sais qu’on avait demandé le départ des membres siégeant
actuellement au conseil d’administration. Ils font du travail bénévole. Je pense donc que, si cela fait dix ans
que je suis là et que j’ai été témoin de ce qui se passe – et je pense que, dans l’ensemble, l’école a connu
une évolution très positive – je voudrais bien contribuer à améliorer la mauvaise ambiance que je ressens,
et que d’autres parents ont de même évoquée ce soir, pour que notre école puisse être une bonne école
pour nos enfants, dans l’avenir aussi. Si je suis élu, et si je peux choisir, j’aimerai travailler comme trésorier.
Je suis de formation économique. Je suis P.D.G. d’une entreprise de taille moyenne, je suis responsable
d’un budget de plusieurs millions, et j’ai l’habitude également de gérer des budgets. J’ai travaillé comme
contrôleur de gestion – aussi dans une entreprise française, tout comme j’ai l’habitude des comptes
français. Je sais aussi gérer des budgets qui sont à réduire. C’est toujours facile de les gérer, quand les
chiffres augmentent, mais il arrive aussi que les chiffres diminuent, comme vous venez de l’entendre. Je
me considère comme une personne pragmatique ; je suis directeur en informatique, j’ai donc l’habitude
d’avoir des clients difficiles, qui ont toujours raison – si l’on travaille dans l’informatique, on n’a jamais
raison ! Je pense que ceci est une qualification que je pourrai apporter à l’école. Nous venons d’entendre
qu’une des grandes questions à l’école actuellement, c’est sa croissance, où il y aura des choix importants à
opérer, et où l’économie joue un rôle décisif. L’essentiel, c’est bien entendu que nos enfants évoluent tout
en s’y trouvant à l’aise. Et ils se trouvent en effet à l’aise au quotidien. Cela n’est possible que grâce à une
base économique solide qu’il importe donc d’assurer dans l’avenir aussi. Une question très importante sera
celle de savoir si l’école doit continuer de grandir, et comment il faut s’y prendre, et comment on peut
assurer un nouveau cadre, de nouveaux locaux. J’estime qu’il y a là des conséquences économiques très
importantes à examiner, aussi par rapport à notre position vis-à-vis des autres écoles à Copenhague, si
c’est raisonnable ou non d’agrandir. En tout cas, il y a beaucoup de choses en jeu. C’est peut-être là une
des raisons du déficit de l’école cette année, car il va de soi que, si l’école grandit, il faut que cette
croissance soit financée, et là l’école est dans une situation délicate car ce n’est plus une petite école et ce
n’est pas non plus une grande école. Ce qui est en effet une situation difficile. Je vous remercie.
[traduction]
Candidat no 2 : Maténé Traoré
Je m’appelle Maténé Traoré. J’ai deux enfants à l’école. Un en CP et un en Mat2. Je vais commencer par
vous dire pourquoi je me présente. Je me présente pour trois raisons. La première raison, c’est la
communication. J’ai l’impression qu’il y a un assez gros problème au niveau de la communication à l’école.
Autant communication parents-conseil d’administration, parents-personnels, personnels-enseignants, etc.
Je suis aussi représentante des parents d’élèves, et je pense que ce qui est très important pour les parents,
c’est d’avoir un feed-back assez rapide au niveau de certaines questions que les parents se posent,
questions posées au conseil d’administration, et en tant que membre du conseil d’administration, je peux
aider à avoir un feed-back plus rapide pour les parents. Autre chose, c’est la sécurité des enfants et des
personnels, mais également que les personnels se sentent bien dans l’école. Je travaille actuellement à
Novozymes, et je suis ce qu’on appelle en danois « arbejdsmiljørepræsentant », c’est-à-dire que j’aide à
améliorer la sécurité au sein de mon travail, à travers des évaluations, à travers des plans d’action. J’ai aussi
travaillé en France, pour la gestion d’un McDonald’s, quand j’étais jeune. Je devais m’occuper autant de la
formation que de la gestion d’un McDonald’s pour avoir un meilleur chiffre d’affaires. Je parle aussi
danois, j’écris danois, je comprends danois, ce que, je pense, est un plus. Je pense que ce qui est important
aujourd’hui, c’est de savoir ce qui est important pour les enfants, pour améliorer tout ce qu’on pense peut
être amélioré dans l’établissement. Comme, notamment, au niveau des effectifs du personnel, améliorer la
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communication, améliorer pour nos enfants la cantine, par exemple, à savoir où on va au sujet des effectifs
dans les classes, à savoir ce que les parents souhaitent améliorer dans l’établissement. Voilà, merci.
Candidat no 3 : Frédéric Laplace
Je me suis présenté tout à l’heure, Frédéric Laplace. Un profile un peu différent des autres candidats, je
pense, puisque je suis au Danemark uniquement depuis deux mois. Donc, je ne parle pas danois, soyons
très clairs, même si j’ai l’ambition de l’apprendre dans les prochaines semaines et les prochains mois.
Donc, je suis totalement nouveau et encore moins lié à aucune partie que le président, comme il l’a fait
remarquer. Ma candidature venait surtout d’une volonté de participer à la vie de cette école, où ma fille est
scolarisée en CM2. Moi-même ayant profité du système des écoles françaises, quand j’étais jeune, je pense
que c’est important également pour les nouveaux arrivants de s’investir dans cette administration et dans la
gestion d’une école. Pour vous parler de mon profile, je travaille comme responsable commercial dans une
grande entreprise danoise. J’ai une formation à base financière et de gestion comme mon prédécesseur. Je
n’ai pas de programme spécifique à ce niveau-là ; comme je viens de vous dire, je découvre totalement cet
établissement, le lycée. Simplement je vois, par rapport aux réactions, et par rapport à la façon dont s’est
déroulé le début de cette assemblée, je pense que mon principal atout est peut-être la neutralité. J’essayerai
en tout cas, si je suis élu, de venir avec un regard neuf, et n’étant pas du tout impliqué dans ce qui s’est
passé auparavant et dans toutes les discussions qu’il y a eu auparavant. Voilà. Mon programme est assez
simple, à ce niveau-là.
Candidat no 4 : Jean-Thomas Meyer
Bonsoir, je m’appelle Jean-Thomas. Je suis papa de trois enfants. Je n’en ai que deux à l’école pour
l’instant, la troisième étant trop petite. Je voudrais commencer par partager ma joie de voir autant de
parents, et autant de parents candidats. Ca fait une dizaine d’années que l’école n’a pas vu ça, et je trouve
ça vraiment merveilleux. Comme vous savez, j’ai été à l’initiative de l’assemblée générale extraordinaire du
mois de juin dernier, et, depuis, j’ai pu parler avec beaucoup de parents, avec les autorités françaises,
l’ambassade, le conseiller culturel, me renseigner aussi auprès des autorités danoises, afin de pouvoir voir
plus clair sur notre école. Depuis nous avons travaillé dans un groupe de nombreux parents à la rédaction
d’un programme – vous savez, qui est sur un site internet, qui s’appelle www.ag2008.dk que vous pouvez
regarder en rentrant à la maison ce soir. De nombreuses idées ayant vu le jour, on a été constructifs et
positifs. C’est ce travail de construction que je voudrais emprunter ce soir. En ce qui concerne les enjeux
financiers de l’école, dont le comptable a parlé tout à l’heure, nous ferons tout pour réfléchir aux
solutions, qui permettront de ne pas augmenter les frais d’écolage, c’est clairement une priorité pour nous.
Il y a un déficit structurel ; c’est donc bien par la réforme de la structure qu’il doit se résorber. Je me suis
beaucoup investi ces derniers temps dans la vie de l’école. J’en connais ses forces, ses faiblesses, mais
surtout je l’aime, cette école. Je suis déterminé et je vais me mettre au service de l’école, de nos enfants, en
entrant au conseil d’administration.
Je vais maintenant dire quelques mots en danois, pour vous faire entendre à quel point il est
mauvais... Cela fait six ans que je vis ici, et j’aime le Danemark. J’estime qu’une école comme la nôtre est
unique et qu’elle a des ressources potentielles énormes, pouvant se développer particulièrement bien ici au
Danemark, où l’on permet la diversité et des solutions alternatives. Je voudrais que notre école soit une
bonne école, dans laquelle nos enfants se trouvent bien, où l’enseignement des langues soit sérieux, et où il
y ait une bonne politique du mobning et un plan financier clair. J’ai les idées, j’ai la volonté, et j’ai la force
de mettre tout ceci en œuvre au sein du futur CA. Merci. [traduction]
Candidat no 5 : Virginie Beller
Bonjour. Je m’appelle Virginie Beller. J’ai trois enfants à l’école, deux en Maternelle 3 et un en CM1. Je
suis juriste de formation. Je suis expatriée, donc je ne suis pas censée rester très longtemps, mais j’ai
quand-même envie de m’investir dans l’école, au moins pour le temps de passage de mes enfants. Je tiens
à me présenter ce soir pour rappeler aux parents qu’ils ont un réel pouvoir de décision dans cette école.
Nous sommes tous de simples parents, qui voulons le meilleur pour nos enfants. Certains d’entre nous
serons élus ce soir, par nous, et grâce à nous : il faut que ces gens nous rendent des comptes, enfin ! Je
pense qu’il est temps qu’on rende aux parents ce qui leur appartient, c’est-à-dire le droit à l’information, le
droit à la parole, et surtout le droit de choisir.
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Candidat no 6 : Selma Ravn
Je m’appelle Selma Ravn. Je suis maman de deux enfants à l’école, un garçon en Maternelle 3 et une fille
en CE2. J’appartiens au groupe de parents ayant réfléchi et travaillé ensemble depuis l’assemblée générale
extraordinaire du mois de juin. Nous sommes tous là ce soir en tant que parents, ce pourquoi nous avons
tous de l’espoir et certaines attentes vis-à-vis de cette école. Tous les jours nous venons avec nos petits
trésors, nos enfants. J’ai été moi-même élève à l’école, de 1975 à 1985. L’école a beaucoup évolué depuis
lors. Il a énormément grandi, comme il a déjà été dit ce soir. Rien que ces sept ou huit dernières années.
Beaucoup de bonnes choses, de nouveaux bâtiments, et de superbes travaux de rénovation. Mais, à
mesure qu’on grandit, de nouveaux défis voient le jour. Des défis que personnellement je trouve qu’on
devrait maîtriser un peu mieux, peut-être prévoir un peu mieux, avant de se trouver en face de problèmes
ingérables. Je voudrais travailler pour la transparence, cela va de soi – pour ceux qui ont visité notre site –
la transparence est pour nous un mot clé, parce que je crois que de la transparence, beaucoup d’autres
choses suivent. La transparence nous permettra de connaître les souhaits et les attentes des autres, et ainsi
nous pourrons parler ensemble et aller beaucoup plus loin ensemble. Au clair : un niveau d’information
très élevé, de bonnes conditions de travail pour tous les employés de l’école, et une gestion économique
responsable – tout cela, bien entendu, pour nos enfants. Par ailleurs, puisque vous avez tous dit ce que
vous faites – je suis pasteur à Christianshavn, dans Vor Frelsers Kirke. [traduction]
Candidat no 7 : Stéphane Isoard
Bonsoir. Mon nom est Stéphane Isoard. Je suis le papa de trois enfants, deux sont scolarisés dans l’école.
Je travaille à l’Agence européenne pour l’environnement, qui se trouve ici au Danemark, et je vis ici depuis
six ans. Je suis issu effectivement du groupe qui a développé un programme, qui est sur internet. Ce que je
voulais dire, d’abord, c’est la valeur que représente ce programme, parce que c’est la première fois qu’on
voit effectivement un groupe de parents qui se réunit à l’avance, qui réfléchit sur plusieurs semaines,
plusieurs mois, sur des questions importantes de l’école, et qui met à disposition le programme trois
semaines avant l’assemblée générale. Il nous a semblé important effectivement de venir avec un
programme public trois semaines auparavant, parce que l’intention de faire partie du conseil
d’administration est importante, et pour que les parents puissent voter en connaissance de cause, il nous a
semblé que se présenter le jour de l’assemblée générale en deux minutes et passer au vote, ce n’était pas
suffisant. C’est pourquoi on a pris cette initiative de développer un programme à l’avance. Pour
développer ce programme, on a consulté énormément de personnes, des parents, du personnel de l’école,
enseignant et non enseignant, également l’ambassade, de façon à identifier quels étaient les problèmes qui
se posaient à l’école, et quelles pouvaient être les solutions. Dans le groupe, on a des situations assez
variées, et le fait d’avoir une diversité de situations a fait qu’on a une pluralité de visions et d’opinons, et
cela a rendu très intéressant de développer ce programme et de construire un consensus déjà au sein de
notre groupe. Ce que j’ai envie de dire – vous avez pu peut-être regarder le programme, je ne vais pas
entrer dans les détails – c’est qu’on propose une nouvelle méthode de travail. Je pense que c’est assez
évident qu’on a envie de travailler d’une façon différente en s’appuyant sur des principes assez forts. Ces
principes, c’est d’abord la transparence. Je n’ai pas besoin de passer du temps là-dessus, c’était assez
évident cette année qu’il y a eu un manque de transparence énorme à l’école, et on s’engage effectivement
sur la question de transparence. Deuxième point, c’est le point de la consultation, c’est-à-dire qu’on a en
tête une méthode inclusive, c’est-à-dire qu’on voudrait mettre en place des programmes de travail, sur
différents sujets, qui inclut à la fois les parents, et également le personnel de l’école, à la fois enseignants et
non enseignants, de façon que les gens puissent trouver ensemble les solutions et faire des propositions au
conseil d’administration pour décider sur des questions d’avenir de l’école. Alors, le problème de travail
qu’on propose de mettre en place, la cantine par exemple, réfléchir sur les modèles de cantine pour les
prochaines années, comment l’administration pourrait fonctionner, la Garderie, également important, les
locaux, quel sera l’avenir, et puis développer une vision sur les trois, quatre, cinq prochaines années. Je
pense que cette vision manque pour l’instant encore. Donc, vraiment faire en sorte que les différentes
parties de l’école se parlent, afin de développer ensemble un projet. Un point important aussi, c’est les
finances. On est très attaché au fait que les finances doivent être saines, et on a vu qu’il faudra réagir
rapidement, si l’on veut ne pas continuer à prendre de l’argent dans les réserves de l’école. Une dernière
chose : je pense qu’au niveau de l’approche, les personnes qui ont développé le programme, on n’a pas
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l’intention de dire qu’on a la solution. Il faut comprendre que ce qu’on propose, c’est de mettre en œuvre
un dialogue, une consultation avec les parents d’élèves et les personnels de l’école pour qu’ensemble on
trouve des solutions. On n’arrive pas pour dire que sur ce point particulier, il faut faire ceci, il faut faire
cela. Il faut parler ensemble, et c’est ce qui a fait beaucoup défaut par le passé, et c’est ce qu’on a envie de
proposer maintenant. Dernier point, le point d’ancrage de notre discussion, c’était l’assemblée générale
extraordinaire de juin, et, encore une fois, je voudrais préciser qu’une des marches d’opposition
effectivement, c’était quelque chose de constructif, et je suis assez fier d’ailleurs qu’on ait pu développer
un programme comme celui-ci de façon à ce que tout le monde se sente concerné, ce n’est pas simplement
une continuation d’une opposition. Je vous remercie.
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