Maquette Heller sous-marin Surcouf 1-400. - Military-Kits

Surcouf - Atlantique nord mars 1941
La maquette Heller est de taille on ne peut plus simple ... mais permet, avec
un peu de travail, de pouvoir réaliser un modèle attrayant.
Auteur :
Kittank
e maquettiste devra se documenter
sérieusement sur le
sujet avant de commencer le montage
de manière à bien
déterminer la version
qu’il souhaite représenter. Pour ce qui me
concerne j’ai souhaité
L
reproduire le Surcouf
lors de sa traversée de
l’Atlantique à destination des Etats-Unis où il
rejoindra les chantiers
navals de Portsmouth
avant d’y être refondu
pour la dernière fois.
 Assemblage :
On oublie la première
étape qui présente l’as-
semblage de l’hydravion et on passe
immédiatement
à
l’étape numéro 2 qui
correspond au montage de la tourelle bitubes (canon de 203
mm de calibre 50 modèle 24). On veillera à
poncer intégralement
l’échelle latérale. Cette dernière n’est pas
visible sur les photos
Surcouf - Atlantique nord mars 1941
de l’hiver 1940-1941,
je passe directement
à l’étape 3. Je remplace le mât (pièce
19) et la hampe de
drapeau (pièce31) par
du tube métallique
car ces pièces manquent totalement de
finesse. Le mât est
confectionné en insérant un tube de plus
petit diamètre dans
un tube de diamètre
La photodécoupe apporte l’essentiel, mais il fausupérieur de manière
dra procéder à quelques modifications.
à bien reproduire les
différentes sections et
d’époque. On ajoute clapets d’étanchéité.
le dispositif télescopiun morceau de tige
plastique sur le som- Souhaitant reproduire que. J’en profite pour
met pour représenter le sous-marin au cours remplacer les deux
Le travail de modification à réaliser reste relatice qui semble être un
vement simple et abordable.
appareil optique.
Les deux canons sont
refaits avec des microtubes en métal.
On refait également
le dispositif de fermeture des deux tubes
à l’aide de morceaux
de plastique mis en
forme. Il faudra également
reproduire
la tringle latérale de
commande d’ouverture/fermeture de ces
Surcouf - Atlantique nord mars 1941
immondes canons de
37mm par deux pièces provenant de la
boîte à rabio (pièces
d’origine Trumpeter
au 1/350 ème).
Les rambardes en photodécoupe sont mises en forme à l’aide
d’un manche de cutter pour maquettiste
(pièce PE 104 pour la
partie arrière du kiosque). J’utilise une peLes canons de 37mm sont remplacés par des piètit plieuse de manière
ces Trumpeter.
a mettre correctement
en forme les escaliers glue).
deux demies coques
et rambardes. Le tout
(pièces 1 et 2) ne pose
est évidemment collé On passe ensuite à l’éta- pas de problème parà la cyanolite (super pe 4. L’assemblage des ticulier. On voit que le
Le kiosque reçoit l’antenne de goniométrie si
moule possède toucaractéristique de l’époque.
jours de bonnes qualités techniques. Le
pont (pièce n°3) s’emboite sans problème
et l’ajustage est presque parfait sauf sur la
partie arrière qui nécessitera l’utilisation
d’un peu de mastic.
On vient ensuite placer la tourelle (je l’ai
collée directement)
puis le kiosque en résine. Ce dernier s’em-
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boite
parfaitement
sur le pont et dans les
logements prévus à
cet effet. Aucun soucis
d’ajustage pour ce qui
me concerne.
L’ étape 5 se réduit
à sa plus simple expression. On ne met
évidemment pas en
place l’hydravion, ni
les mâts de TSF, ni la
pièce n° 16 (sorte de
cabestan dont je n’ai
pas trouvé trace sur
les photos d’époque).
Les hampes des pavillons (pièces 18 et
32) sont remplacées
par du tube métallique très fin. Je positionne ensuite l’ancre
(pièce 33) mais je ne
monte pas le gouvernail (pièce 39) car je
souhaite
présenter
mon Surcouf sur un
diorama.
On passe à l’étape 6,
pour les mêmes raisons qu’ expliqué supra, je ne monte ni les
hélices ni les arbres
Les câbles sont réalisés en plastique étiré.
d’hélices ni les supports
d’arbres (pièces 10, 12
et 33). Les ailerons antiroulis (pièces 26 et 27)
sont remplacés par des
pièces en métal à refouler fin (planches disponibles dans les magasins de beaux-arts).
L’étape n°7 se résume
à la mise en place des
rambardes le long de la
coque. Le sous-marin,
dans sa configuration
40-41 ne disposait plus
que d’une partie de ces
dernières certainement
suite à sa refonte de
1937. Les pièces fournies par l’Arsenal sont
donc historiquement
exactes.
On termine notre maquette en ajoutant les
différents cordages et
câbles sur les mâts et
hampes. Ces derniers
sont réalisés en plastique étiré.
Les drapeaux sont
réalisés en aluminium
pour leur donné un
aspect plus réaliste
que la simple décalcomanie.
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Le travail de masquage est délicat à réaliser.
Enfin, il faut reproduire l’antenne de
l’équipement radiogoniométrique (que
j’aurais souhaité trouver dans la planche de
photodécoupe!). De
fréquence hectométrique, cette antenne
servait à déterminer
le positionnement du
navire pour sa navigation. Les deux anneaux
de cette antenne sont
caractéristiques
de
nombreux navires de
guerre de l’époque. Ils
sont réalisés avec du
fin fil de cuivre prove-
nant d’un rotor de moteur électrique. Ils sont
mis en place sur le sommet du kiosque.
 Peinture :
La peinture du Surcouf
a fait couler beaucoup
d’encre (de marine évidemment...) sur de
nombreux forums de
maquettisme. Pour ce
qui me concerne, j’en
reste au principe que le
Surcouf était d’abord un
croiseur avant d’être un
sous-marin. Il ne plongeait donc que de ma-
nière occasionnelle. Si
on conserve ce principe à l’esprit, la partie
inférieure de la coque devra être peinte
dans un rouge foncé.
J’ai utilisé la référence
H47 Gunze Sangyo
qui me semble tout à
fait plausible.
Des photos prises à
Portsmouth montrent
clairement un schéma
de camouflage en
deux tons très différents. Toutes les parties horizontales sont
dans une teinte très
sombre que j’assimile
à un bleu turquoise
profond. Il serait illogique de représenter
le pont en couleur
bois pour d’évidentes
raisons de camouflage ... sinon à quoi
bon s’embêter? J’ai
retenu la référence
H38 Gunze Sangyo. La
coque reçoit dans son
ensemble un gris clair
(référence H338 Gunze Sangyo).
Je commence le tra-
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vail de peinture en
recouvrant mon modèle d’une couche d’
apprêt pour carrosserie automobile (marque MOTIP référence
04053 disponible dans
des magasins type
«feu vert»). Le résultat
est parfait et l’aérosol coûte nettement
moins cher que ceux
vendus dans le commerce maquettiste.
peinture avant de commencer les travaux de
masquage. Je pulvérise
ensuite le bleu foncé et
je termine par un nouveau travail
de masquage
pour
Je recouvre ensuite
mon
sous-marin de la
teinte
g r i s
pulvér iser
le rouge
«coque».
clair,
puis je masque les
parties à conserver
en veillant toutefois à
bien laisser sécher la
Je retire ensuite les adhésifs pour constater
que tout n’est pas parfait mais que le résultat
reste satisfaisant à l’oeil.
Je procède ensuite à
quelques corrections de
teintes ici et là pour simuler des reprises de
peinture effectuées
par l’équipage. Je passe ensuite un jus très
dilué
sur
l’ensemble du
vaisseau
puis je termine mon travail en ajoutant
des éraflures et en
simulant des traces
de rouille à l’aide de
peintures à l’huile.
Je vernis le tout au
Klir. Je réalise ensuite quelques travaux
comme la peinture
des deux petits canons de 37mm situés
sur la passerelle arrière. Je termine le
travail en passant un
coup de mine graphite sur les pièces de
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manière à donner un
effet métallique à l’ensemble.
Je réalise la peinture
des petits drapeaux
pour terminer mon sujet. Je tiens à signaler
que je n’utilise pas les
deux décalcomanies
reproduisant le marquage sur les flancs
du kiosque étant donné que ces deniers
ne sont pas visibles à
Portsmouth.
 Diorama :
Le diorama est réalisé dans un cadre en
bois
(normalement destiné
à encadrer
une peinture). Les
flancs sont
confectionnés en carton
plume et découpés de manière irrégulière pour simuler la
houle. Le tout est remplis de petites «chips»
de polystyrène et le
sous-marin est collé en
position à l’aide de colle
à bois. Une fois toutes les
chips de polystyrène et
le sous-marin définitivement fixés, je recouvre
l’ensemble d’une couche
de plâtre fin. Je laisse sécher puis je réalise le relief et l’écume de l’eau à
l’aide d’une pâte à modeler qui durcie à l’air.
Une fois le tout définitivement sec, je réalise les
travaux de peinture en
peignant en blanc les remous et à l’aide de deux
teintes de bleu je réalise
des effets de profondeur.
Je recouvre enfin le travail
un peu de peinture
blanche Tamiya X2. Je
tapote avec un vieux
pinceau ce gel structurant de manière à reproduire les innombrables vagues. Je vernis à
nouveau le tout au Klir
et le tour est joué.
Dernière étape, je
place quelques marins en photodécoupe
au 1/350 la différence d’échelle avec le
1/400 est évidemment
énorme mais au bilan
cela passe plutôt bien
même si mes personnages mesurent tous
environ 1,90 mètre ...
Le
réalisé à l’aide d’une pâte
structurante translucide
à laquelle j’ai additionné
diorama est
placé dans une
petite vitrine
qui le protégera de la
poussière. Il ne
reste plus qu’à
regarder ce sousmarin parcourant une
mer agitée et en s’imaginant la tempête qui
approche... bon rêves!
Surcouf - Atlantique nord mars 1941
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