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Le Tour du Monde en 80 minutes NAB Bejart Livret Couv DEF.indd 1 16/09/08 17:30:02 Chorégraphies : Maurice Béjart Musiques : - Traditionnelles : sénégalaise, indienne, chinoise, coréenne, thaïtienne, andine, brésilienne - Extraits de : I. Stravinsky, Oum Kalsoum, M. Théodorakis, M. Hadjidakis, A. Vivaldi, J. Strauss, W. A. Mozart, R.Wagner, H. Le Bars, P. I.Tchaïkovsky, D. Ellington, « Tap dance » - Compositions originales : Thierry Hochstätter, Jean-Bruno Meier & Ilia Chkolnik - Percussions : Citypercussions, Thierry Hochstätter & Jean-Bruno Meier - Claviers & trompette : Ilia Chkolnik Création Lumières : Dominique Roman & Denis Foucart Costumes : Henri Davila N ous tous, qui avons travaillé à ce spectacle, nous tous, ses danseurs, ses élèves, ses techniciens, ses proches, qui entourions Maurice Béjart de notre affection et de notre admiration en préparant son Tour du Monde en 80 minutes tandis qu’au fil des jours, il voyait arriver la mort dans sa chambre au dix-septième étage du Centre hospitalier universitaire vaudois, c’est évidemment à lui, à sa mémoire et à sa présence vivante et vivace parmi nous, que nous dédions la création orpheline de son dernier ballet, posthume, inachevé. Il n’aimait que l’avenir. Il écrivit : «Toi, mon avenir, tu es mon amour.» Puisse le Béjart Ballet Lausanne incarner cet avenir. Il écrivit aussi : «Je travaille, je cherche, je trouve, je rate, je recommence, je continue. Aujourd’hui, hier, demain.» Nous partageons notre émotion avec le public, ces spectatrices et spectateurs auxquels Maurice ne cessa jamais de penser. Et nous sommes impressionnés de nous retrouver avec vous dans ce Palais des Sports où Maurice fut si heureux de présenter ses œuvres et ses personnages pendant plus de trente-cinq ans, de son Oiseau de Feu à Zarathoustra, en passant par Nijinsky, le clown de Dieu... Spectacle capté au Palais des Sports de Paris le 9 février 2008 Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers ! Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires, Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers. Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile ! Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons, Passer sur nos esprits, tendus comme une toile, Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons. Dites, qu’avez-vous vu ? Charles Baudelaire Le Voyage (Strophe III) dédié à Maxime Du Camp dans Les Fleurs du Mal Introduction... Sénégal... Sahara... Egypte... Grèce... Venise... Vienne... Parsifal... Inde... Arepo... Chine... Pôle-Nord... San-Francisco... Andes Brésil... Béjart homme du monde Si, pour son œuvre ultime, Maurice Béjart reprend avec son Tour du Monde en 80 minutes l’idée du voyage autour du globe cher à Jules Verne, il s’en éloigne pour y insérer ses propres souvenirs des pays qu’il a sillonnés. Peu de chorégraphes auront autant voyagé que Béjart. Que ce soit à la tête de son Ballet de l’Etoile (1954-1957), de son Ballet-Théâtre de Paris (1957-1960), du Ballet du XXème Siècle (1960-1987) ou du Béjart Ballet Lausanne (depuis 1987), il n’a cessé de parcourir le monde pour se placer là où il se sent le mieux : au carrefour des civilisations. Naîtront ainsi, parmi d’autres inspirations, Le Voyage (Tibet), Bhakti, Les Illuminations (Inde), Golestan ou Le jardin des roses (Iran), Héliogabale (Afrique), 7 Danses grecques (Grèce), Souvenirs de Léningrad (Russie), Dibouk (Israël), Kurozuka (Japon), Pyramidel-nour (Egypte), La Route de la soie (Orient et Asie )... autant de ballets-étapes sur un tour du monde de la connaissance. M a u r i c e B éj Maurice Béjart naît à Marseille le 1er janvier 1927. Danseur puis chorégraphe, il débute à Paris et fonde sa première compagnie, "Les Ballets de l'Etoile" en 1954. En 1955, il sort des sentiers battus avec Symphonie pour un homme seul (musique P. Henry et P. Schaeffer). Maîtrisant alors son propre langage, il peut s'imposer au fil d'une série de créations : Haut Voltage, Prométhée, Sonate à trois (d'après Huis Clos de J.-P. Sartre). Remarqué par Maurice Huisman, le nouveau directeur du Théâtre royal de la Monnaie, il règle un triomphal Sacre du printemps (1959). Et c'est la fondation du “Ballet du XXeme siècle” (1960), une compagnie internationale à la tête de laquelle Béjart sillonne le monde entier. Au Sacre, il ajoute Boléro (1961), Messe pour le temps présent (1967) et l'Oiseau de feu (1970). Un goût marqué pour le cosmopolitisme culturel amène ce fils du philosophe Gaston Berger à s'attacher à l'expression de diverses civilisations (Bhakti, Golestan, Kabuki, Dibbouk Pyramide) comme à l'illustration d'un riche répertoire musical (de Boulez à Wagner). Sa fibre pédagogique le pousse à créer l'école Mudra, à Bruxelles (1970), puis à Dakar (1977), et l'école-atelier Rudra à Lausanne (1992). Le passage du Ballet du XXeme siècle au “Béjart Ballet Lausanne” (1987) s'est opéré sans discontinuité. En 1992, Béjart décide de réduire la taille de sa compagnie à une trentaine de danseurs pour “retrouver l'essence de l'interprète”. Parmi les nombreux ballets créés pour cette compagnie, citons Ring um den Ring, Le Mandarin merveilleux, King Lear - Prospero, À propos de Shéhérazade, Le Presbytère…, Mutationx, La Route de la soie, Le Manteau, Enfant-Roi, Lumière, L’Amour - la Danse et Zarathoustra. Metteur en scène de théâtre (La Reine verte, Casta Diva, Cinq Nô modernes, A-6Roc), d'opéras (Salomé, La Traviata et Don Giovanni), réalisateur de films (Bhakti, Paradoxe sur le comédien…), Maurice Béjart a également publié plusieurs livres (roman, souvenirs, journal intime, pièce de théâtre). L'Empereur Hirohito l'a élevé à l'Ordre du Soleil levant (1986) et le Roi Baudouin l'a nommé Grand Officier de l'Ordre de la Couronne (1988). La Japan Art Association lui a décerné le prestigieux Praemium Impériale (1993) et la Inamori Foundation le Kyoto Prize (1999). En 1994, Maurice Béjart est élu membre libre à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France. Le 4 décembre 1995, le Pape Jean-Paul II lui remet le prix de la Fondation pour la Paix. La ville de Lausanne lui octroie la bourgeoisie d'honneur, le 3 décembre 1996. En 2001, il reçoit le prix "Grand siècle" Laurent Perrier remis par Jeanne Moreau. En août 2002, il a créé une nouvelle troupe, destinée aux jeunes danseurs, la "Compagnie M" et son nouveau ballet Mère Teresa et les enfants du monde, dont la première a eu lieu à Lausanne le 18 octobre au Théâtre de Beaulieu. rt En octobre 2003, il rend hommage à Fellini pour les dix ans de sa mort avec Ciao Federico. Il reçoit des mains de l'Ambassadeur de France en Suisse, l'insigne du "Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres". 2004 est l’année où il fête cinquante ans de direction de Compagnie. Il crée L’Art d’être grand-père en collaboration avec les jeunes danseurs de la troupe. En 2005, il crée L’Amour - la Danse, spectacle comportant plus d’une dizaine d’extraits de ses plus grands ballets. S’y ajoute Zarathoustra, le Chant de la Danse. À l’aube des quatre-vingt printemps du chorégraphe, 2006 voit la naissance de La Vie du danseur «racontée par Zig et Puce». Alors qu’il crée ce qui sera sa dernière œuvre, Le Tour du Monde en 80 minutes, Maurice Béjart décède à Lausanne le 22 novembre 2007. Gil oman Directeur-adjoint du Béjart Ballet Lausanne depuis 1993, Gil Roman en est désormais le Directeur artistique depuis le décès de Maurice Béjart. Il a rejoint le chorégraphe au Ballet du XXème siècle en 1979 après une formation approfondie avec Rosella Hightower et José Ferran. Révélé par le personnage central de Messe pour le temps futur et par le rôle de Hanan qu’il crée dans Dibouk, ses talents affirmés de danseur et de comédien ne cessent d’allonger la liste des ballets qu’il interprète et souvent incarne : Hamlet, Ring um den Ring, M. C, Le Mandarin merveilleux, Le presbytère…, Le Manteau, Juan y Teresa avec Marie-Claude Pietragalla, Dialogue de l’ombre double, Symphonie pour un homme seul, Lumière, La mort du Tambour, Renard, Iokanaan, Six personnages en quête d’un danseur, Zarathoustra, La Vie du danseur... 27 années d’une danse ininterrompue couronnées en 2005 par le «Danza & Danza Award» du meilleur danseur pour son interprétation de Jacques Brel dans le ballet Brel & Barbara, puis en 2006 par un prestigieux Nijinsky Award décerné par le Monaco Dance Forum. Devant l’état de santé de Maurice Béjart en septembre 2007, Gil Roman l’accompagne dans ce qui sera sa dernière création, Le Tour du Monde en 80 minutes, dont il finalise la scènographie. Par-delà ses qualités d’acteur des pièce et film de Maurice Béjart (A-6-Roc [1992] et Paradoxe sur le comédien [1992], puis de chorégraphe avec L’Habit ne fait pas le Moine, le succès de Réflexion sur Béla et les toutes récentes créations de Echographie d’une baleine et Casino des Esprits, l’intelligence du propos alliée à la pertinence du regard font de Gil Roman davantage qu’un interprète talentueux. 1 2 3 10 11 12 4 5 6 13 14 15 7 8 9 16 17 18 1 - Gabriel BARRENENGOA 2 - Arthur LOUARTI 3 - Charles FERREUX 4 - Julien FAVREAU 5 - Elisabet ROS 6 - Gil ROMAN 7 - Valentin LEVALIN 8 - Yohann RIFOSTA 9 - Sidonie FOSSÉ 10 - Martin VEDEL 11 - Dawid KUPINSKI 12 - Domenico LEVRÈ 13 - Oana COJOCARU 14 - Étienne BÉCHARD 15 - Émilie DELBÉE 16 - Catherine ZUASNABAR 17 - Daria IVANOVA 18 - Kateryna SHALKINA 19 20 21 28 29 30 22 23 24 31 32 33 25 26 27 34 35 19 - Johann CLAPSON 20 - Virginie NOPPER 21 - Neel JANSEN 22 - Oscar CHACON 23 - Octavio de la ROZA 24 - Baptiste GAHON 25 - Luisa DIAZ GONZALEZ 26 - Giuliano CARDONE 27 - Hector NAVARRO 28 - Keisuke NASUNO 29 - Leanne CODRINGTON 30 - Thierry DEBALLE 31 - Aude BRETHOLZ 32 - Florence LEROUX-COLENO 33 - Dafni MOUYIASSI 34 - Vito LUCIANI 35 - Alessandro SCHIATTARELLA 1 Introduction Extrait du Sacre du Printemps (version 1947) d’Igor Stravinsky par le Cleveland Orchestra, Pierre Boulez. 1’15 (© Sony-BMG / Editions : Boosey & Hawkes représentées en France par Universal Music Publishing) Intro : composition originale de Ilia Chkolnik, Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion) 1’40 (© BBL) 2 Sénégal Rudra Perc. 98 : composition originale de Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion) 2’20 Tango City et Drive in : compositions originales de Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion). 1’50 / 1’20 Fin Pas de 2 : composition originale de Ilia Chkolnik, Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion) 0’40 (© BBL) 3 Sahara Composition originale de Ilia Chkolnik, Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion). 3’30 (© BBL) 4 Egypte Extrait de Oum Kalsoum. 8’00 (© Sound Cairo / Editions : DR) 5 Grèce Rodia Tetrakloni ,extrait de Musique pour bouzouki et orchestre de Mikis Théodorakis, interprété par Lakis Kamesis. 2’44 (© Mikis Théodorakis / Editions : Ramonos Productions LTD) Mother Dear extrait de 30 Night Songs de Manos Hadjidakis. 4’15 (© Minos-EMI Music Greece) 6 Venise 8 Parsifal Extrait Acte III Prélude de Parsifal de Richard Wagner par l’orchestre Berliner Philharmoniker, Herbert Von Karajan. 4’30 (© Deutsche Grammophon représenté en France par Universal Classics) 9 Inde Extraits : introduction et improvisation sur Adi tala, Special Percussions Inde, Tala, musique traditionnelle indienne par Adayar Laksashman, Guruvayar Dorai, Ramanathan. 0’45 / 3’20 (© DR) 10 Arepo Extrait de AREPO de Hughes Le Bars. 2’05 (© Hughes Le Bars) 11 Chine Extrait de musique traditionnelle chinoise 1’05 (© Art-Tune Company Hong-Kong) P’Iri Dokjoo extrait de Musique et Danse de Corée. 4’10 (© Arion) 12 Pôle-Nord Aparima Manu E de Coco’s Temaeva Compil Vol.2 par la Royal Folkloric Troupe Of Tahiti, Coco Hotahota. 2’00 (© Manuiti.) 13 San-Francisco Tap Dance de Harry Warren, extrait du film Lullaby of Broadway 1’15 (© United Artists Recording) Speed, Composition originale de Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion) 0’40 Extrait : Madness In Great Ones (Hamlet) tiré de Such Sweet Thunder de Duke Ellington (and his Orchestra ) 3’26 (© Colombia Records un label de Sony-BMG / Editions : United Artists Partnership LTD.) Extrait du Concerto in Do Majeur Rv 558 des Concertos pour Mandoline de Vivaldi, orchestre I Solisti Veneti, Claudio Scimone. 4’55 (© Erato représenté par Warner Music France) Extrait Cum Dederit du Nisi Dominus de Vivaldi par les Chœur Symphonique et Orchestre de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, Michel Corboz. 4’24 (© Erato représenté par Warner Music France) Extrait O Surdato Nnammurato (A. Califano / E. Cannio) par Massimo Ranieri. 3’40 ( Editions : Gennerali Casa ) 14 Andes 7 Vienne 15 Brésil Extrait du Beau Danube Bleu de Johann Strauss, par l’orchestre Berliner Philharmoniker, Herbert Von Karajan. 7’04 (© Deutsche Grammophon représenté en France par Universal Classics) Andante-Moderato de Thamos, Mozart par le Concertgebouw Orchestra Amsterdam, Nikolaus Haroncourt. 1’04 (© Teldec représenté par Warner Music France) Extrait : Acte II Introduction de La belle au Bois Dormant de Peter Tchaikovsky par l’Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet. 0’35 (© DECCA représenté en France par Universal Classics) Pas de 6 : composition originale de Ilia Chkolnik, Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion) 3’00 Extrait : Wankaino des Chants et Musiques de l’Empire Inca-Pérou de Waskar Amaru 2’02 (© Unidisc / Editions : DR) Battucada / Batucadagua : composition originale de Thierry Hochstätter et Jean-Bruno Meier (Citypercussion). 4’00 (© BBL) Le Tour du Mond e en 80 minutes Remerciements : Chorégraphie : Maurice Béjart Directeur artistique : Gil Roman Création lumières : Dominique Roman & Denis Foucart Costumes : Henri Davila Percussions : Thierry Hochstätter & Jean-Bruno Meier Claviers & trompette : Ilia Chkolnik Spectacle capté au Palais des Sports de Paris le 9 février 2008 Production spectacle & film : Gérard Drouot Production DVD : Gérard Drouot Productions en collaboration avec François Pinard pour Note A Bene Réalisation : Gilles Amado Montage : Stéphane Reulier – TCV Chargée de production DVD : Marianne.Bx Postproduction : Vectracom Photographies: François Paolini & Ilia Chkolnik / BBL excepté page 3 © DR Artwork : François Grimm & François Paolini Gilles Amado, Julio Arozarena, Roxane Aybek, Peter Berger, Emmanuel de Bourgknecht, Aziz Dekhis, Gérard Drouot, Delphine Forest, Hervé Genriès, Gaëtan Grivel, Philippe Guiboust, Maître Carla Heuvelmans-Perret, Marie-Thérèse Jaccard, Maître Catherine-Marie Klingler, Eric Krol, Nicolas Le Bouëdec, Florent Leturmy, Annie Markhan, Sandra Mottais, François Paolini, François Pinard, Gil Roman, André Thomazo Tous les danseurs et danseuses & toute l’équipe du Béjart Ballet Lausanne Merci à Filibert Tologo pour sa collaboration au tableau Sénégal Robert Thominet & toute l’équipe du Palais des Sports de Paris Patrick de Carolis, Nicolas Auboyneau, Michel Slama & toute l’équipe de FRANCE 2 Axel Duroux, Jacques Benloulou & toute l’équipe de RTL Isabelle Favier, Cédric Blondel & toute l’équipe de la FNAC