La sélection des titres devient un art essentiel
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La sélection des titres devient un art essentiel
Réimpression d’article Réimprimé avec la permission de The Globe and Mail – 12 mars 2010 La sélection des titres devient un art essentiel Wall Street commence à ressembler à un casino. La seule manière de se faire de l’argent : Être un gestionnaire de portefeuille actif PAR GEORGE ATHANASSAKOS George Athanassakos est professeur de finances et il organise les sessions « Ben Graham Chair in Value Investing » au Richard Ivey School of Business à University of Western Ontario Les marchés boursiers au Canada et partout dans le monde ont affiché des rendements formidables de 1982 à 1999, avec seulement quelques reculs. Les placements en actions ont gagné de l’argent, même lorsqu’ils étaient sous pilotage automatique. La gestion de portefeuille passive régnait. La sélection de titres n’était pas nécessaire puisqu’il était moins coûteux et plus facile de diversifier et gagner de l’argent en achetant un fonds indiciel. Des études menées aux États-Unis et au Canada ont clairement indiqué que seulement un petit nombre de fonds gérés de façon active ont enregistré des rendements supérieurs à ceux des indices. Cela a provoqué une multiplication de fonds indiciels et éventuellement de fonds indiciels négociables en bourse – une tendance qui s’est poursuivie avec la croissance de l’actif des FINB à un taux annuel de 29,6 pour cent durant les cinq dernières années, par rapport à 5,6 pour cent pour les fonds communs de placement en général, selon le journal d’affaires. Il s’agit d’une théorie moderne du portefeuille en action – la diversification et la minimisation des coûts – et c’est ce que les fonds indiciels font de mieux. Le futur, par contre, sera différent. Les placements passifs et sous pilotage automatique ne seront pas aussi rentables que dans le passé. Les marchés boursiers seront de plus en plus volatils alors que la croissance de la productivité ralentira, les impôts augmenteront et les dépenses gouvernementales diminueront. Cela sera accompagné par le ralentissement de la croissance de la population et l’entrée en territoire négatif de celle-ci dans plusieurs pays occidentaux, les enfants du baby boom qui prennent leur retraite et qui dépensent leur argent durement gagné plutôt que de l’épargner et d’investir, et éventuellement, la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt. La multiplication des instruments très spéculatifs, tels que les huit nouveaux FINB récemment annoncés qui sont commandités par ProShares et qui « promettent un rendement multiplié par trois du rendement négatif ou positif de quatre indices majeures », et qui sont conçus pour être détenus pour un maximum d’un jour contribuera davantage à cette volatilité. Wall Street, avec les marchés boursiers du monde qui commencent à suivre son exemple, commence à ressembler à un casino. En outre, le comportement des fonds de couverture, ainsi que celui de tous les spéculateurs des marchés des matières premières qui a provoqué l’extrême volatilité des prix des matières premières et de l’énergie au cours des dernières années, continueront à ajouter au comportement des marchés boursiers qui ressemble à celui d’un casino. Cette tendance s’intensifiera. La seule manière de se faire de l’argent dans cette conjoncture est d’être un gestionnaire de portefeuille actif et un sélecteur de titres discipliné et patient – comme un investisseur de style valeur. Avec les compliments de Réimpression d’article Réimprimé avec la permission de The Globe and Mail – 12 mars 2010 Selon l’efficience du marché et la théorie moderne du portefeuille, tenter d’enregistrer de meilleurs rendements que le marché selon la sélection de titres résultera en un portefeuille mal diversifié et un risque pour lequel il n’y aura pas de récompense. La diversification, selon la théorie, aide les investisseurs à minimiser le risque et, par conséquent, à éviter les pertes. Cependant, les investisseurs de style valeur ne croient pas à l’efficience du marché et mettent moins d’accent sur la diversification du portefeuille. Ils ne croient pas que le risque est mesuré par la volatilité des rendements boursiers – une mesure principale du risque qui est réduite à l’aide de la diversification. La volatilité est plutôt le meilleur ami de l’investisseur de style valeur car elle donne lieu à des occasions de négociation. La théorie moderne du portefeuille considère la diversification comme un substitut à la diligence raisonnable. Les investisseurs de style valeur ne sont pas d’accord. En fait, le gourou de la valeur, Warren Buffet, que j’ai récemment visité à Omaha, a indiqué qu’une large diversification est requise seulement lorsque les investisseurs ne comprennent pas ce qu’ils font. L’importance de la diligence raisonnable pour les investisseurs de style valeur ne peut pas être surestimée et elle sera très importante pendant cette période de sélection de titres. ne payant pas pour la croissance, ils protègent leur capital et limitent le risque. De plus, ils exercent une marge de sécurité, fournissant une protection à la baisse. Les investisseurs de style valeur détiennent des liquidités lorsqu’ils ne peuvent pas trouver des titres sous-évalués. Pour ces investisseurs, un manque de nouvelles occasions est un signe que le marché est surévalué. Il ne s’agit pas d’une décision de synchronisation du marché basée sur les prévisions macroéconomiques. C’est le résultat d’une recherche ascendante pour de bons placements qui, à ce moment, n’a pas de succès. La capacité de pouvoir correctement sélectionner les bons titres deviendra beaucoup plus importante. La sélection de bons titres aura de meilleurs résultats quant à la minimisation du risque par rapport à la gestion du risque par l’entremise de la diversification. (c) CTVglobemedia Publishing, Inc Parallèlement, la théorie moderne du portefeuille et la diversification rejettent une analyse des titres au cas par cas. Les investisseurs de style valeur ne sont pas d’accord. L’évaluation de chaque titre selon ses propres mérites est l’approche que prennent les investisseurs de style valeur. La diversification et l’achat sans distinction d’un grand nombre de titres (par ex., les fonds indiciels) ne protégeront pas un portefeuille dans l’avenir. Les dernières années représentent les premiers pas vers cela. Mettre de la valeur sur les titres individuels et avoir des portefeuilles concentrés vaudront la peine. Les investisseurs de style valeur possèdent des portefeuilles concentrés, non pas parce qu’ils rejettent la diversification, mais plutôt car leur approche respecte les limites de leur compétence en sélectionnant des titres qu’ils comprennent. Ils préfèrent les sociétés qui ont une valeur fiable, des flux de trésorerie stables et un historique de bénéfices constants. Ils examinent les occasions de placement de façon intuitive; ils sont sceptiques si quelque chose n’est pas logique. Ils achètent des sociétés à prix faibles selon leurs actifs et leurs bénéfices futurs. En Avec les compliments de