Les synthétiseurs analogiques et numériques - index

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Les synthétiseurs analogiques et numériques - index
LPRO SIL CDOOAM 2010-2011
Les synthétiseurs
Analogiques et Numériques
Julien LAMY
10
Sommaire
Présentation ............................................................................................................................................ 3
Définition ............................................................................................................................................. 3
Instrument électromécanique......................................................................................................... 3
Instrument électro-analogique ....................................................................................................... 3
Instrument numérique .................................................................................................................... 3
Historique ................................................................................................................................................ 4
Les prémices de synthétiseur .............................................................................................................. 4
Le Telharmonium............................................................................................................................. 4
Le Theremin ou Thereminvox.......................................................................................................... 4
Les Ondes Martenot ........................................................................................................................ 4
La musique électroacoustique ............................................................................................................ 5
La musique concrète ....................................................................................................................... 5
La musique électronique ................................................................................................................. 5
Les synthétiseurs analogiques ................................................................................................................. 5
Les Moog ............................................................................................................................................. 6
Les EMS................................................................................................................................................ 7
Les ARP ................................................................................................................................................ 8
L’ère numérique ...................................................................................................................................... 9
L’année 1983 ....................................................................................................................................... 9
La norme MIDI ................................................................................................................................. 9
La synthèse FM ................................................................................................................................ 9
La TB-303 de Roland ...................................................................................................................... 10
L'échantillon comme source de synthèse soustractive ..................................................................... 10
L’arrivée des ordinateurs....................................................................................................................... 11
Les premiers logiciels graphiques...................................................................................................... 11
Les groovebox.................................................................................................................................... 12
La M.A.O ............................................................................................................................................ 12
Les technologies actuelles ................................................................................................................. 13
Les plugins VST .............................................................................................................................. 13
Le Home Studio ............................................................................................................................. 13
Annexes ................................................................................................................................................. 15
Sources .............................................................................................................................................. 15
Liens internet..................................................................................................................................... 15
Lexique .............................................................................................................................................. 16
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Présentation
Définition
Un synthétiseur est un instrument de musique qui utilise un ou plusieurs circuits électroniques pour
produire des sons.
Il est important de bien distinguer un son amplifié à un son généré par un signal électrique.
Instrument électromécanique
Une guitare électrique utilise des microphones et un amplificateur de signal pour amplifier le son
que produisent les cordes. Le son est généré par les cordes et non par l’électricité.
Instrument électro-analogique
Un synthétiseur analogique utilise les caractéristiques du courant électrique pour générer des sons.
Des composants électroniques comme les résistances, diodes et plus tard les transistors sont utilisés
pour créer des circuits. Le circuit le plus représentatif est appelé oscillateur. En fonction de la forme
d’onde générée par l’oscillateur, le signal électrique change de forme et génère des sons différents.
Instrument numérique
Un synthétiseur numérique est une évolution du synthétiseur analogique. Le principal changement
consiste à utiliser des composants électroniques capables de stocker les informations. Le stockage
des informations permet principalement :
•
•
•
de définir la hauteur des notes. Une note ne peut plus se dérégler en fonction de la
température des composants électroniques comme c’était le cas avec les synthétiseurs
analogiques.
De sauvegarder les sons générés. Un synthétiseur analogique génère un son qui évolue en
fonction des paramètres que lui envoie le musicien en actionnant les potentiomètres,
interrupteurs et autres boutons de réglage. Un synthétiseur numérique est capable
d’enregistrer ces paramètres. Le musicien peut alors stocker un son spécifique dans une
partie de la mémoire appelée banque de sons. Chaque son est décrit par un libellé
alphanumérique appelé motif (pattern en anglais).
De s’interconnecter, grâce à la norme MIDI. Les instruments de musique électroniques sont
capables de communiquer par câble. Le cas le plus explicite est la reproduction d’un morceau
sur un autre appareil électronique appelé séquenceur. Le musicien joue une séquence de
notes qui est enregistrée dans le séquenceur. Une fois stockée, la séquence peut être
renvoyée à n’importe quel autre synthétiseur compatible MIDI. Il la joue de la même façon
avec les mêmes notes, le même tempo, la même vélocité mise à part le son en lui-même qui
est spécifique au synthétiseur.
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Historique
Les prémices de synthétiseur
Les instruments de musique électronique sont le fruit de longues années d’études qui ont débuté à la
fin du XIX ème siècle.
Le Telharmonium
Le telharmonium, teleharmonium ou dynamophone, est un instrument de musique
électromécanique, développé à partir de 1897 par l'américain Thaddeus Cahill. C’est le premier
véritable instrument de synthèse musicale. Le son n’est pas produit par un oscillateur électronique,
mais par la rotation d’une « roue phonique », ou réothome, devant un micro composé d’une bobine
et d’un aimant, selon le même principe qu’un micro de guitare électrique. On a également comparé
ce principe à celui d'une dynamo qui produit des impulsions électriques brèves, d'où le nom
dynamophone.
Le Theremin ou Thereminvox
Développé par le physicien russe Léon Theremin en 1919, l'instrument a une forme particulière très
reconnaissable. C’est le premier instrument électro-analogique. Le principe de fonctionnement
consiste à utiliser deux oscillateurs de haute fréquence pour obtenir des sons audibles. Le musicien
ne touche jamais l'instrument pour entendre un son. La hauteur de la note est fonction de
l'éloignement de sa main droite par rapport à la première antenne. L'amplitude est contrôlée de la
même façon, par la distance séparant sa main gauche de l'autre antenne (cette dernière étant en
forme de boucle).
Les Ondes Martenot
C'est en 1928 que sont présentées à l'Opéra de Paris les Ondes Musicales de l'ingénieur Maurice
Martenot. Cet appareil reprend le principe du Thereminvox mais la hauteur des notes est réglée à
des valeurs fixes correspondant aux notes de la gamme. Le musicien utilise un clavier de sept octaves
ou, pour réaliser des glissandos, porte un anneau à un doigt (la position de l'anneau le long d'un
ruban tendu devant le clavier fait varier la hauteur de la note). Les ondes Martenot sont les premiers
synthétiseurs utilisables par des musiciens. Cet instrument monophonique sera utilisé dans beaucoup
d'enregistrements aux Etats-Unis dans les années 50, ainsi que dans des publicités télévisées et à la
radio.
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La musique électroacoustique
La musique électroacoustique est née au milieu des années 1950 pour désigner une musique
composée à l'aide de sons enregistrés ou réalisés par synthèse. Elle puise ainsi son origine à la fois
dans la musique concrète initiée en France par Pierre Schaeffer en 1948 et dans la musique
électronique développée au début des années 1950 à Cologne. Elle regroupe des courants aussi
divers que la musique acousmatique, la musique mixte, le live electronic ou le paysage sonore.
C'est dans ce contexte que sera créée la première œuvre électroacoustique « Gesang der Jünglinge
im Feuerofen (Dritte Elektronische Studie) », par Karlheinz Stockhausen, à Cologne, le 30 mai 1956.
Ce titre marquera les esprits et influencera de nombreux artistes comme Kraftwerk, précurseur de la
musique techno dans les années 1975.
La musique concrète
Les pionniers sont Pierre Schaffer en 1948 suivi par Pierre Henry en 1949. Ils construisent leur
musique en enregistrant des sons prélevés de la vie courante (voix, chants d’oiseaux, cloche, bruits
de pas…) sur un magnétophone de l’époque puis remixent le tout en copiant/collant des parties de la
bande afin de créer une ambiance sonore, un univers musical. La Symphonie pour un homme seul
(1950) restera le concert le plus célèbre de leur collaboration et la première grande œuvre de
musique concrète.
La musique électronique
Le groupe Elektronische Musik mis en place vers 1949-51 par le compositeur Herbert Eimert et le
physicien Werner Meyer-Eppler travaille uniquement sur des sons générés par des moyens
électroniques, en particulier, des ondes sinusoïdales. Ces travaux ont donné lieu aux premières
synthèses sonores, algorithme permettant de créer le son à partir d’électricité en modifiant la courbe
sinusoïdale du signal électrique.
A l’inverse de la musique concrète, le but n’est pas de reproduire des sons existants mais plutôt d’en
inventer de nouveaux.
Les synthétiseurs analogiques
Le synthétiseur est l’instrument principal de création musicale électronique car il est capable de
générer une infinité de sons différents ce qui fait de lui un instrument unique en son genre.
Afin de rendre la musique électronique plus accessible, électroniciens et musiciens unissent leurs
efforts pour créer une machine capable de générer des sons électroniques tout en étant mobile et
accessible financièrement.
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Les Moog
En 1963, l’Américain Robert Moog rencontre le compositeur Herb Deutsch. "J'ai rencontré un
musicien qui m'a demandé si je connaissais quelque chose en musique électronique. Il s'appelait
Robert Deutsch. Il m'a invité à un de ses concerts afin que je puisse écouter sa musique. Peu après,
nous avons décidé de collaborer. J'ai alors construit de petits circuits électroniques pour qu'il puisse
créer les sons qu'il voulait. Il a pris ces circuits, et en travaillant avec un magnétophone, il a créé une
nouvelle musique. C'est de ces premières expériences qu'est né le synthétiseur analogique et
modulaire : le Moog".
Le Moog, également appelé Moog Modular, est une première mouture construit en 1963 aux EtatsUnis. Il est composé principalement de filtres de fréquence, d’amplificateurs et d’oscillateurs
permettant de générer la forme d’onde de la sinusoïde. Chaque élément est un module qu’il faut
interconnecter à l’aide de cordons patch. Il est très imposant et fait figure d’ovni, il n’est pas facile à
utiliser car il est nécessaire de câbler les modules entre eux pour générer un son.
Le Moog Modular intègre également un séquenceur. Le séquenceur permet de créer des suites de
notes automatisées plus ou moins répétitives. La suite de notes et prédéfinies par le musicien et il
peut la faire évoluer en modifiant l’attaque, la hauteur de note, la résolution (tempo)…
En 1967 le minimoog fait son apparition. Il est commercialisé de 1970 à 1982 et coute 1500$. Il
reprend les caractéristiques du premier en beaucoup plus compact et sans le séquenceur. Il intègre
un clavier 44 touches et il est pré-câblé. Plus besoin de manipulations fastidieuses pour changer de
son, le musicien interagit uniquement avec des interrupteurs et des potentiomètres.
Des groupes comme les Beatles, les Moody Blues, Emerson, Lake & Palmer, Yes, Edgar Winter et
Jean-Michel Jarre sont parmi ceux qui introduisent dans leurs disques et sur scène les ondulations
caractéristiques des synthétiseurs Moog.
1963
1967
Moog Modular
MiniMoog
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Les EMS
En Angleterre, Peter Zinovieff crée sa propre marque EMS en 1969. Il commercialise le synthétiseur
Synthi VCS3. Le Synthi est connu pour ses sons particulièrement aériens et planants. De petite taille,
il offre néanmoins pour l'époque de grandes possibilités de recherche sonore, grâce notamment à sa
matrice composée de petits plots comparables à ceux d'une bataille navale permettant de relier les
modules entre eux sans avoir recours à des câbles.
Il intègre un joystick permettant de faire varier le son sur 2 axes. Il est donc possible d’affecter un
effet sur l’axe X et un autre sur l’axe Y et de mixer le tout en manipulant le joystick.
Les oscillateurs du synthi sont assez instables. Cette faiblesse permet néanmoins d’obtenir des sons
spécifiques très recherchés à l’époque et particulièrement dans le rock psychédélique. Pink Floyd
avec l’album Dark Side Of The Moon sorti en 1973 en est le parfait exemple.
Des formations plus récentes comme les Chemical Brothers, Aphex Twin ou LCD Soundsystem
utilisent également le synthi VCS3.
1969
EMS Synthi VCS 3
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Les ARP
Alan pearlman crée la société ARP en 1969. Elle est leader du marché Américain du synthétiseur
pendant toutes les années 70 (40% de part de marché) suivie de près par Moog ; tous deux se livrent
une guerre technologique.
L’ARP 2500 est vite remplacé par la version portable L’ARP 2600. Il est transportable car contenu
dans une valise. Il est pré câblé mais offre la possibilité au musicien de créer ses propres schémas en
reliant par câbles certains modules entre eux à la manière du Moog Modular. L’ARP 2600 est connu
pour ses oscillateurs stables, permettant de générer un son qui ne change pas avec le temps.
Petite anecdote, c’est avec ce synthétiseur que sera créée la voix de RD-D2 dans le film Star Wars.
Stevie Wonder, The Who, Depeche Mode et d’autres utilisent également l’ARP 2600.
1969
1970
ARP 2500
ARP 2600
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L’ère numérique
Les années 1980 sonnent la fin des synthétiseurs analogiques. ARP, Moog et EMS n’ayant pas réussi à
prendre la vague numérique, de nouveaux concurrents Japonais comme Yamaha, Roland et Korg
inondent le marché avec des produits accessibles financièrement et à la pointe de la technologie
numérique.
L’année 1983
La norme MIDI
En 1983, l’International Midi Association sort la norme MIDI. Capable de véhiculer des notes, des
valeurs de contrôleurs, des sons, des codes de temporisation ou encore des informations permettant
l'automatisation de machines (séquenceurs, jeux de lumières).
La norme MIDI va être adoptée par tous les constructeurs et devient rapidement le standard de
transmission de données informatiques dans le domaine musical.
La synthèse FM
En 1983, Yamaha sort le DX7, synthétiseur polyphonique qui deviendra vite la nouvelle référence. La
particularité de ce synthétiseur numérique est qu’il utilise une nouvelle synthèse sonore appelée
synthèse FM brevetée par le chercheur John Chowning en 1973 puis rachetée par Yamaha.
Il est également équipé d’une mémoire avec des sons d’usines prédéfinis. L’utilisateur peut passer
d’un son à l’autre aisément ce qui n’était pas possible avec les synthétiseurs analogiques. Comparé
aux autres synthétiseurs de l'époque, il permet d'obtenir des sons d'une texture plus riche avec
moins de manipulation. Il gagne en compacité et en transportabilité. Les sons numérisés sont
beaucoup plus stables que ceux produits par une tension par volt (synthétiseur analogique) : La
sensibilité à l'humidité et à la chaleur n’est plus audible, ce qui était le cas avec les synthétiseurs
analogiques. Son prix est moitié moins cher qu’un analogique équivalent (environ 1000€)
1983
Yamaha DX7
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La TB-303 de Roland
La TB-303 Roland est un synthétiseur/séquenceur fabriqué par la société Roland entre 1982 et 1983.
Cet instrument a joué un rôle important dans le développement de la musique électronique.
La TB-303 (TB pour Transistor Bass) est à l'origine destinée aux guitaristes pour servir de basse
d'accompagnement quand ils s'entraînaient seuls. Un rôle pour lequel sa sonorité s'est révélée
inappropriée. 20 000 unités furent fabriquées pendant les 18 mois de production.
Ce n'est que dans la seconde moitié des années 1980 que les DJ et les musiciens de Chicago et de
Detroit trouvèrent un usage à cette machine pour la Techno et surtout l’Acid House.
Certains DJ « électroniciens » la modifient afin de lui implémenter une entrée/sortie MIDI. Ils
peuvent ensuite la connecter avec une boite à rythmes TR-606 ou TR-909 afin que le tempo soit
synchronisé. Cette machine est l’emblème des « rave party » des années 80.
1982
Roland TB-303
L'échantillon comme source de synthèse soustractive
en 1987, Roland introduit sur le marché le synthétiseur D-50. Polyphonique 16 voix, bitimbral. En fait,
les faibles capacités mémoires de l'époque ont conduit les ingénieurs à récupérer un concept déjà
édicté sur le Kurzweil K250, et qui consiste à ne prendre pour échantillon que l'attaque d'un
instrument. La suite de la note étant générée par un oscillateur délivrant diverses formes d'ondes
périodiques.
Le principe de l'échantillon comme source de synthèse soustractive va devenir le standard de la fin
des années quatre-vingts et clôturera pour quelques temps l'histoire du synthétiseur analogique (et
celle du synthétiseur FM).
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L’arrivée des ordinateurs
Les premiers logiciels graphiques
La croissance exponentielle des capacités de calcul et de stockage des ordinateurs a conduit vers un
nouveau système d'enregistrement numérique, le Direct-to-Disk, qui offre la possibilité d'enregistrer
des sources sonores non pas sur bande magnétique, mais sur disque dur, avec toutes les possibilités
de montage qu'offre un tel support.
A partir des années 1990, le Direct-to-Disk est souvent intégré aux logiciels de séquence MIDI, et
trois plates-formes informatiques se partagent inégalement le marché : le Macintosh, avec sa
simplicité d'utilisation et ses nombreux logiciels professionnels, le PC, qui malgré une architecture
rebutante commence à recevoir des applications de qualité, et le Falcon, créé par Atari, un
ordinateur entièrement dédié à la musique MIDI et à l'enregistrement numérique.
Un des premiers logiciels graphiques disponibles est Cubase 1.0 en 1989. Il tourne sur Atari 520ST et
Atari 1040ST qui ont l’avantage d’intégrer des connecteurs MIDI. C’est un séquenceur capable
d’envoyer et recevoir des informations par MIDI.
1989
Cubase 1.0 pour Atari
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Les groovebox
Le terme Groovebox a initialement été employé par la société Roland pour désigner leur MC-303. De
nos jours, ce terme est utilisé de façon plus générique pour désigner un instrument autonome pour
la production en direct de musiques électroniques basées sur des boucles. Une groovebox est
composée :
• une (ou plusieurs) source sonore, comme une boîte à rythmes, un synthétiseur et/ou un
échantillonneur (sampler).
• un séquenceur musical
• une surface de contrôle composée de potentiomètres linéaires et rotatifs, de boutons et
d'affichages de natures variées : LED, afficheur à cristaux liquides (LCD).
L'intégration de ces éléments en un seul système permet au musicien de créer rapidement et
facilement des séquences musicales en assemblant des motifs (patterns). Il assemble de cette façon
différentes voix instrumentales et percussives qu'il peut ensuite tout aussi facilement jouer en direct.
1996
Roland MC-303
La M.A.O
La musique assistée par ordinateur (MAO) regroupe l'ensemble des utilisations de l'informatique
comme outil associé à la chaîne de création musicale depuis la composition musicale jusqu'à la
diffusion des œuvres, en passant par la formation pédagogique au solfège ou aux instruments.
Depuis le début des années 2000, la M.A.O est plus largement utilisée par les musiciens amateurs.
Les logiciels sont accessibles financièrement voire gratuits. Le musicien peut brancher son instrument
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à son ordinateur et enregistrer ses compositions lui-même. Des logiciels comme Cubase, Pro-Tools,
Audacity pour le gratuit permettent de gérer plusieurs pistes simultanément ce qui permet
d’enregistrer l’ensemble des instruments d’un groupe puis de traiter chaque instrument
indépendamment en y ajoutant effets, filtre... Le musicien est donc capable de gérer le mixage, le
mastering et peut, en partie, se passer des services d’un ingénieur du son.
Les technologies actuelles
Les plugins VST
En 1996, Steinberg, éditeur du logiciel Cubase, va mettre en place une nouvelle norme de plugin
appelé VST. Les plugins VST sont des modules de conversion de données audio et MIDI en temps
réel. La technologie VST permet de créer des instruments ou des effets virtuels.
Le Home Studio
La virtualisation a mené au concept de Home Studio. Le musicien dispose de l’ensemble de ces
instruments électroniques (synthétiseurs, séquenceurs, boîte à rythmes, samplers) à la maison.
Le home studio découle de la MAO, c'est un outil capable d'enregistrer, de générer des musiques et
des sons, de les traiter et de les mixer. Il peut gérer de l'audio et du MIDI.
Un home studio est généralement constitué d’un ordinateur avec un logiciel séquenceur, d'un
système d'écoute (monitoring) et de périphériques (claviers maitre, contrôleur MIDI…) et,
éventuellement, d'un système de visualisation d'images (vidéoprojecteur, moniteur).
La plupart des synthétiseurs de légende comme les Moog par exemple, sont disponibles au format
VST. Il est donc possible d’installer plusieurs synthétiseurs dans un logiciel séquenceur et de les
contrôler à l’aide d’un clavier maitre. L’ordinateur à lui seul suffit.
Des éditeurs de logiciels comme Propellerhead ou Ableton proposent également des logiciels tout en
un intégrant leur propres synthétiseurs, boites à rythmes, sampler, séquenceur, table de mixage,
effets…
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2000 - 2010
Propellerhead Reason 1.0 – 5.0
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Annexes
Sources
http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1625080
http://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_de_musique_%C3%A9lectronique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_%C3%A9lectronique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_%C3%A9lectroacoustique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Son_synth%C3%A9tique
http://lastico69.free.fr/arti/dossiers/dossiers.php?id_dossier=25
http://wiki.labomedia.org/index.php/Introduction_%C3%A0_la_musique_%C3%A9lectronique_et_%
C3%A9lectroaccoustique
http://www.le-terrier.net/electromusic/les1ersynth/moog.htm
http://www.scribd.com/doc/27528112/La-synthese-sonore-son-hisoire-ses-principes
http://www.lastfm.fr/music/Karlheinz+Stockhausen/Elektronische+Musik
http://sonhors.free.fr/panorama/sonhors15.htm
http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Minimoog
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Moog
http://fr.wikipedia.org/wiki/EMS_VCS3
http://coursdemusique.pagesperso-orange.fr/page108.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_de_musique_%C3%A9lectronique
http://pianoweb.free.fr/histoire-du-synthetiseur.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_TB-303
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cubase
http://www.le-terrier.net/electromusic/societe/alesis.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enveloppe_sonore
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groovebox
http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_assist%C3%A9e_par_ordinateur
http://pianoweb.free.fr/ondes-analogiques.html
Liens internet
Le Theremin :
http://www.youtube.com/watch?v=h-3lU3bgOgE
http://www.youtube.com/watch?v=w5qf9O6c20o&feature=related
Les Ondes Martenot :
http://www.youtube.com/watch?v=aDrypZfUM7c&feature=related
Musique concrète :
http://www.lastfm.fr/music/Pierre+Schaeffer/+images/341631
http://www.musiqueconcrete.fr/
Kraftwerk :
http://www.deezer.com/fr/music/result/all/kraftwerk#music/kraftwerk
Séquenceur du Moog Modular :
http://www.youtube.com/watch?v=OUnXm4l_ILg&feature=related
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Keith Emerson jouant du Moog :
http://www.youtube.com/watch?v=O6y1htz6jGE
Sons du VCS3 :
http://www.synthtopia.com/content/2009/02/05/the-ems-synthi-vcs3-synthesizer/
http://www.youtube.com/watch?v=mmomZYdI8N4
Démonstration d’un ARP 2600 :
http://www.youtube.com/watch?v=NqQV5mLVNWs
Démonstration d’un Yamaha DX7 :
http://www.youtube.com/watch?v=drazBABpyCw&feature=related
Acid techno avec une TB-303 et TR-606 :
http://www.youtube.com/watch?v=sJVFoTyEfVk
Une Roland MC-303 en action :
http://www.youtube.com/watch?v=2YEmfeaTHlM&NR=1
Vidéo de présentation du logiciel Reason :
http://vidds.net/v/en/propellerhead-reason-sequencer-demo_O49403P40453W26464K4G4.html
Lexique
Un échantillonneur, aussi connu sous l'anglicisme sampler, est un instrument de musique
électronique capable d'enregistrer, d'échantillonner des sons (échantillons ou samples) et de les
rejouer à la hauteur voulue.
Un oscillateur est un circuit électronique capable de générer des formes d’ondes. En analogique, il
existe plusieurs formes d’ondes : triangle, dent de scie, impulsion, carré, etc.
Polyphonie: La capacité de jouer plusieurs notes à la fois, possibilité de faire des accords. Un
instrument monophonique ne peut jouer qu’une seule note à la fois.
Monotimbral: Terminaison relative à la norme MIDI, se dit d'un instrument pouvant émettre et/ou
recevoir des informations MIDI sur un seul et unique canal MIDI.
Fréquence fondamentale et harmoniques : La fréquence fondamentale détermine la hauteur du son.
Un harmonique est un composant à part entière d’un son musical. Il s’agit d’une fréquence multiple
de la fréquence fondamentale. Par exemple, si on appelle « ƒ0 » la fréquence fondamentale, les
harmoniques auront des fréquences égales à : 2ƒ0, 3ƒ0, 4ƒ0, 5ƒ0, etc.
En prenant comme note fondamentale le « la3 » (440 Hz) du piano, les harmoniques sont toutes les
notes ayant pour fréquence un multiple de 440. Les harmoniques d’une note sont donc forcément plus
aiguës que cette note.
Un séquenceur est un appareil capable de mémoriser puis de rejouer des instructions contrôlant des
instruments de musique électronique. Ces instructions suivent généralement la norme MIDI. Le séquenceur ne
produit aucun son par lui même.
L'enveloppe ADSR (Attack Decay Sustain Release) est une modélisation par quatre paramètres de
l'enveloppe sonore d'un son généré par un synthétiseur. Cela permet de décrire comment l'instrument
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doit faire évoluer l'amplitude (le volume) du son créé, en fonction du temps.
Les quatre paramètres sont:
Attack : l'attaque décrit le temps nécessaire au son pour atteindre son amplitude maximale, après
avoir appuyé sur une touche du synthétiseur.
Decay : le déclin indique le temps au-delà du pic, pour atteindre le moment où le son entre en phase
de maintien,
Sustain : le maintien décrit le niveau sonore conservé tant que la touche est maintenue enfoncée. Si le
claviériste relache la touche trop tôt, le son entre directement en relachement.
Release : dès le relâchement de la touche, ce paramètre indique la rapidité avec laquelle le son
diminue pour s'éteindre complètement.
Mastering : Dans le domaine de l'audio, le mastering est la dernière étape de la postproduction, il
consiste à préparer et transférer sur un support adéquat des mixages ou des enregistrements, avant
l'étape finale de la fabrication: le pressage et la duplication du support (CD, vinyle) aux fins de
commercialisation.
Plugin : c’est un logiciel qui complète un logiciel hôte pour lui apporter de nouvelles fonctionnalités.
Clavier maitre : Dans un ensemble de connexions MIDI, on utilise le clavier maître pour piloter des
synthétiseurs, des séquenceurs, ou d’autres instruments compatibles afin d’enregistrer des séquences
MIDI, écrire de la musique ou produire de la musique. Les codes MIDI traduisent le jeu du musicien sur
un clavier (MIDI ou d’un synthétiseur). La particularité d’un bon clavier maître est d’offrir un toucher
lourd (type touché de mécanique de piano) et de posséder les fonctions de vélocité et de répétition de
pressions (after-touch). Il peut également permettre la division du clavier (split) en plusieurs portions
pouvant envoyer chacune les commandes MIDI sur des canaux différents.
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