Les synthétiseurs analogiques et numériques - index
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Les synthétiseurs analogiques et numériques - index
LPRO SIL CDOOAM 2010-2011 Les synthétiseurs Analogiques et Numériques Julien LAMY 10 Sommaire Présentation ............................................................................................................................................ 3 Définition ............................................................................................................................................. 3 Instrument électromécanique......................................................................................................... 3 Instrument électro-analogique ....................................................................................................... 3 Instrument numérique .................................................................................................................... 3 Historique ................................................................................................................................................ 4 Les prémices de synthétiseur .............................................................................................................. 4 Le Telharmonium............................................................................................................................. 4 Le Theremin ou Thereminvox.......................................................................................................... 4 Les Ondes Martenot ........................................................................................................................ 4 La musique électroacoustique ............................................................................................................ 5 La musique concrète ....................................................................................................................... 5 La musique électronique ................................................................................................................. 5 Les synthétiseurs analogiques ................................................................................................................. 5 Les Moog ............................................................................................................................................. 6 Les EMS................................................................................................................................................ 7 Les ARP ................................................................................................................................................ 8 L’ère numérique ...................................................................................................................................... 9 L’année 1983 ....................................................................................................................................... 9 La norme MIDI ................................................................................................................................. 9 La synthèse FM ................................................................................................................................ 9 La TB-303 de Roland ...................................................................................................................... 10 L'échantillon comme source de synthèse soustractive ..................................................................... 10 L’arrivée des ordinateurs....................................................................................................................... 11 Les premiers logiciels graphiques...................................................................................................... 11 Les groovebox.................................................................................................................................... 12 La M.A.O ............................................................................................................................................ 12 Les technologies actuelles ................................................................................................................. 13 Les plugins VST .............................................................................................................................. 13 Le Home Studio ............................................................................................................................. 13 Annexes ................................................................................................................................................. 15 Sources .............................................................................................................................................. 15 Liens internet..................................................................................................................................... 15 Lexique .............................................................................................................................................. 16 Page 2 Présentation Définition Un synthétiseur est un instrument de musique qui utilise un ou plusieurs circuits électroniques pour produire des sons. Il est important de bien distinguer un son amplifié à un son généré par un signal électrique. Instrument électromécanique Une guitare électrique utilise des microphones et un amplificateur de signal pour amplifier le son que produisent les cordes. Le son est généré par les cordes et non par l’électricité. Instrument électro-analogique Un synthétiseur analogique utilise les caractéristiques du courant électrique pour générer des sons. Des composants électroniques comme les résistances, diodes et plus tard les transistors sont utilisés pour créer des circuits. Le circuit le plus représentatif est appelé oscillateur. En fonction de la forme d’onde générée par l’oscillateur, le signal électrique change de forme et génère des sons différents. Instrument numérique Un synthétiseur numérique est une évolution du synthétiseur analogique. Le principal changement consiste à utiliser des composants électroniques capables de stocker les informations. Le stockage des informations permet principalement : • • • de définir la hauteur des notes. Une note ne peut plus se dérégler en fonction de la température des composants électroniques comme c’était le cas avec les synthétiseurs analogiques. De sauvegarder les sons générés. Un synthétiseur analogique génère un son qui évolue en fonction des paramètres que lui envoie le musicien en actionnant les potentiomètres, interrupteurs et autres boutons de réglage. Un synthétiseur numérique est capable d’enregistrer ces paramètres. Le musicien peut alors stocker un son spécifique dans une partie de la mémoire appelée banque de sons. Chaque son est décrit par un libellé alphanumérique appelé motif (pattern en anglais). De s’interconnecter, grâce à la norme MIDI. Les instruments de musique électroniques sont capables de communiquer par câble. Le cas le plus explicite est la reproduction d’un morceau sur un autre appareil électronique appelé séquenceur. Le musicien joue une séquence de notes qui est enregistrée dans le séquenceur. Une fois stockée, la séquence peut être renvoyée à n’importe quel autre synthétiseur compatible MIDI. Il la joue de la même façon avec les mêmes notes, le même tempo, la même vélocité mise à part le son en lui-même qui est spécifique au synthétiseur. Page 3 Historique Les prémices de synthétiseur Les instruments de musique électronique sont le fruit de longues années d’études qui ont débuté à la fin du XIX ème siècle. Le Telharmonium Le telharmonium, teleharmonium ou dynamophone, est un instrument de musique électromécanique, développé à partir de 1897 par l'américain Thaddeus Cahill. C’est le premier véritable instrument de synthèse musicale. Le son n’est pas produit par un oscillateur électronique, mais par la rotation d’une « roue phonique », ou réothome, devant un micro composé d’une bobine et d’un aimant, selon le même principe qu’un micro de guitare électrique. On a également comparé ce principe à celui d'une dynamo qui produit des impulsions électriques brèves, d'où le nom dynamophone. Le Theremin ou Thereminvox Développé par le physicien russe Léon Theremin en 1919, l'instrument a une forme particulière très reconnaissable. C’est le premier instrument électro-analogique. Le principe de fonctionnement consiste à utiliser deux oscillateurs de haute fréquence pour obtenir des sons audibles. Le musicien ne touche jamais l'instrument pour entendre un son. La hauteur de la note est fonction de l'éloignement de sa main droite par rapport à la première antenne. L'amplitude est contrôlée de la même façon, par la distance séparant sa main gauche de l'autre antenne (cette dernière étant en forme de boucle). Les Ondes Martenot C'est en 1928 que sont présentées à l'Opéra de Paris les Ondes Musicales de l'ingénieur Maurice Martenot. Cet appareil reprend le principe du Thereminvox mais la hauteur des notes est réglée à des valeurs fixes correspondant aux notes de la gamme. Le musicien utilise un clavier de sept octaves ou, pour réaliser des glissandos, porte un anneau à un doigt (la position de l'anneau le long d'un ruban tendu devant le clavier fait varier la hauteur de la note). Les ondes Martenot sont les premiers synthétiseurs utilisables par des musiciens. Cet instrument monophonique sera utilisé dans beaucoup d'enregistrements aux Etats-Unis dans les années 50, ainsi que dans des publicités télévisées et à la radio. Page 4 La musique électroacoustique La musique électroacoustique est née au milieu des années 1950 pour désigner une musique composée à l'aide de sons enregistrés ou réalisés par synthèse. Elle puise ainsi son origine à la fois dans la musique concrète initiée en France par Pierre Schaeffer en 1948 et dans la musique électronique développée au début des années 1950 à Cologne. Elle regroupe des courants aussi divers que la musique acousmatique, la musique mixte, le live electronic ou le paysage sonore. C'est dans ce contexte que sera créée la première œuvre électroacoustique « Gesang der Jünglinge im Feuerofen (Dritte Elektronische Studie) », par Karlheinz Stockhausen, à Cologne, le 30 mai 1956. Ce titre marquera les esprits et influencera de nombreux artistes comme Kraftwerk, précurseur de la musique techno dans les années 1975. La musique concrète Les pionniers sont Pierre Schaffer en 1948 suivi par Pierre Henry en 1949. Ils construisent leur musique en enregistrant des sons prélevés de la vie courante (voix, chants d’oiseaux, cloche, bruits de pas…) sur un magnétophone de l’époque puis remixent le tout en copiant/collant des parties de la bande afin de créer une ambiance sonore, un univers musical. La Symphonie pour un homme seul (1950) restera le concert le plus célèbre de leur collaboration et la première grande œuvre de musique concrète. La musique électronique Le groupe Elektronische Musik mis en place vers 1949-51 par le compositeur Herbert Eimert et le physicien Werner Meyer-Eppler travaille uniquement sur des sons générés par des moyens électroniques, en particulier, des ondes sinusoïdales. Ces travaux ont donné lieu aux premières synthèses sonores, algorithme permettant de créer le son à partir d’électricité en modifiant la courbe sinusoïdale du signal électrique. A l’inverse de la musique concrète, le but n’est pas de reproduire des sons existants mais plutôt d’en inventer de nouveaux. Les synthétiseurs analogiques Le synthétiseur est l’instrument principal de création musicale électronique car il est capable de générer une infinité de sons différents ce qui fait de lui un instrument unique en son genre. Afin de rendre la musique électronique plus accessible, électroniciens et musiciens unissent leurs efforts pour créer une machine capable de générer des sons électroniques tout en étant mobile et accessible financièrement. Page 5 Les Moog En 1963, l’Américain Robert Moog rencontre le compositeur Herb Deutsch. "J'ai rencontré un musicien qui m'a demandé si je connaissais quelque chose en musique électronique. Il s'appelait Robert Deutsch. Il m'a invité à un de ses concerts afin que je puisse écouter sa musique. Peu après, nous avons décidé de collaborer. J'ai alors construit de petits circuits électroniques pour qu'il puisse créer les sons qu'il voulait. Il a pris ces circuits, et en travaillant avec un magnétophone, il a créé une nouvelle musique. C'est de ces premières expériences qu'est né le synthétiseur analogique et modulaire : le Moog". Le Moog, également appelé Moog Modular, est une première mouture construit en 1963 aux EtatsUnis. Il est composé principalement de filtres de fréquence, d’amplificateurs et d’oscillateurs permettant de générer la forme d’onde de la sinusoïde. Chaque élément est un module qu’il faut interconnecter à l’aide de cordons patch. Il est très imposant et fait figure d’ovni, il n’est pas facile à utiliser car il est nécessaire de câbler les modules entre eux pour générer un son. Le Moog Modular intègre également un séquenceur. Le séquenceur permet de créer des suites de notes automatisées plus ou moins répétitives. La suite de notes et prédéfinies par le musicien et il peut la faire évoluer en modifiant l’attaque, la hauteur de note, la résolution (tempo)… En 1967 le minimoog fait son apparition. Il est commercialisé de 1970 à 1982 et coute 1500$. Il reprend les caractéristiques du premier en beaucoup plus compact et sans le séquenceur. Il intègre un clavier 44 touches et il est pré-câblé. Plus besoin de manipulations fastidieuses pour changer de son, le musicien interagit uniquement avec des interrupteurs et des potentiomètres. Des groupes comme les Beatles, les Moody Blues, Emerson, Lake & Palmer, Yes, Edgar Winter et Jean-Michel Jarre sont parmi ceux qui introduisent dans leurs disques et sur scène les ondulations caractéristiques des synthétiseurs Moog. 1963 1967 Moog Modular MiniMoog Page 6 Les EMS En Angleterre, Peter Zinovieff crée sa propre marque EMS en 1969. Il commercialise le synthétiseur Synthi VCS3. Le Synthi est connu pour ses sons particulièrement aériens et planants. De petite taille, il offre néanmoins pour l'époque de grandes possibilités de recherche sonore, grâce notamment à sa matrice composée de petits plots comparables à ceux d'une bataille navale permettant de relier les modules entre eux sans avoir recours à des câbles. Il intègre un joystick permettant de faire varier le son sur 2 axes. Il est donc possible d’affecter un effet sur l’axe X et un autre sur l’axe Y et de mixer le tout en manipulant le joystick. Les oscillateurs du synthi sont assez instables. Cette faiblesse permet néanmoins d’obtenir des sons spécifiques très recherchés à l’époque et particulièrement dans le rock psychédélique. Pink Floyd avec l’album Dark Side Of The Moon sorti en 1973 en est le parfait exemple. Des formations plus récentes comme les Chemical Brothers, Aphex Twin ou LCD Soundsystem utilisent également le synthi VCS3. 1969 EMS Synthi VCS 3 Page 7 Les ARP Alan pearlman crée la société ARP en 1969. Elle est leader du marché Américain du synthétiseur pendant toutes les années 70 (40% de part de marché) suivie de près par Moog ; tous deux se livrent une guerre technologique. L’ARP 2500 est vite remplacé par la version portable L’ARP 2600. Il est transportable car contenu dans une valise. Il est pré câblé mais offre la possibilité au musicien de créer ses propres schémas en reliant par câbles certains modules entre eux à la manière du Moog Modular. L’ARP 2600 est connu pour ses oscillateurs stables, permettant de générer un son qui ne change pas avec le temps. Petite anecdote, c’est avec ce synthétiseur que sera créée la voix de RD-D2 dans le film Star Wars. Stevie Wonder, The Who, Depeche Mode et d’autres utilisent également l’ARP 2600. 1969 1970 ARP 2500 ARP 2600 Page 8 L’ère numérique Les années 1980 sonnent la fin des synthétiseurs analogiques. ARP, Moog et EMS n’ayant pas réussi à prendre la vague numérique, de nouveaux concurrents Japonais comme Yamaha, Roland et Korg inondent le marché avec des produits accessibles financièrement et à la pointe de la technologie numérique. L’année 1983 La norme MIDI En 1983, l’International Midi Association sort la norme MIDI. Capable de véhiculer des notes, des valeurs de contrôleurs, des sons, des codes de temporisation ou encore des informations permettant l'automatisation de machines (séquenceurs, jeux de lumières). La norme MIDI va être adoptée par tous les constructeurs et devient rapidement le standard de transmission de données informatiques dans le domaine musical. La synthèse FM En 1983, Yamaha sort le DX7, synthétiseur polyphonique qui deviendra vite la nouvelle référence. La particularité de ce synthétiseur numérique est qu’il utilise une nouvelle synthèse sonore appelée synthèse FM brevetée par le chercheur John Chowning en 1973 puis rachetée par Yamaha. Il est également équipé d’une mémoire avec des sons d’usines prédéfinis. L’utilisateur peut passer d’un son à l’autre aisément ce qui n’était pas possible avec les synthétiseurs analogiques. Comparé aux autres synthétiseurs de l'époque, il permet d'obtenir des sons d'une texture plus riche avec moins de manipulation. Il gagne en compacité et en transportabilité. Les sons numérisés sont beaucoup plus stables que ceux produits par une tension par volt (synthétiseur analogique) : La sensibilité à l'humidité et à la chaleur n’est plus audible, ce qui était le cas avec les synthétiseurs analogiques. Son prix est moitié moins cher qu’un analogique équivalent (environ 1000€) 1983 Yamaha DX7 Page 9 La TB-303 de Roland La TB-303 Roland est un synthétiseur/séquenceur fabriqué par la société Roland entre 1982 et 1983. Cet instrument a joué un rôle important dans le développement de la musique électronique. La TB-303 (TB pour Transistor Bass) est à l'origine destinée aux guitaristes pour servir de basse d'accompagnement quand ils s'entraînaient seuls. Un rôle pour lequel sa sonorité s'est révélée inappropriée. 20 000 unités furent fabriquées pendant les 18 mois de production. Ce n'est que dans la seconde moitié des années 1980 que les DJ et les musiciens de Chicago et de Detroit trouvèrent un usage à cette machine pour la Techno et surtout l’Acid House. Certains DJ « électroniciens » la modifient afin de lui implémenter une entrée/sortie MIDI. Ils peuvent ensuite la connecter avec une boite à rythmes TR-606 ou TR-909 afin que le tempo soit synchronisé. Cette machine est l’emblème des « rave party » des années 80. 1982 Roland TB-303 L'échantillon comme source de synthèse soustractive en 1987, Roland introduit sur le marché le synthétiseur D-50. Polyphonique 16 voix, bitimbral. En fait, les faibles capacités mémoires de l'époque ont conduit les ingénieurs à récupérer un concept déjà édicté sur le Kurzweil K250, et qui consiste à ne prendre pour échantillon que l'attaque d'un instrument. La suite de la note étant générée par un oscillateur délivrant diverses formes d'ondes périodiques. Le principe de l'échantillon comme source de synthèse soustractive va devenir le standard de la fin des années quatre-vingts et clôturera pour quelques temps l'histoire du synthétiseur analogique (et celle du synthétiseur FM). Page 10 L’arrivée des ordinateurs Les premiers logiciels graphiques La croissance exponentielle des capacités de calcul et de stockage des ordinateurs a conduit vers un nouveau système d'enregistrement numérique, le Direct-to-Disk, qui offre la possibilité d'enregistrer des sources sonores non pas sur bande magnétique, mais sur disque dur, avec toutes les possibilités de montage qu'offre un tel support. A partir des années 1990, le Direct-to-Disk est souvent intégré aux logiciels de séquence MIDI, et trois plates-formes informatiques se partagent inégalement le marché : le Macintosh, avec sa simplicité d'utilisation et ses nombreux logiciels professionnels, le PC, qui malgré une architecture rebutante commence à recevoir des applications de qualité, et le Falcon, créé par Atari, un ordinateur entièrement dédié à la musique MIDI et à l'enregistrement numérique. Un des premiers logiciels graphiques disponibles est Cubase 1.0 en 1989. Il tourne sur Atari 520ST et Atari 1040ST qui ont l’avantage d’intégrer des connecteurs MIDI. C’est un séquenceur capable d’envoyer et recevoir des informations par MIDI. 1989 Cubase 1.0 pour Atari Page 11 Les groovebox Le terme Groovebox a initialement été employé par la société Roland pour désigner leur MC-303. De nos jours, ce terme est utilisé de façon plus générique pour désigner un instrument autonome pour la production en direct de musiques électroniques basées sur des boucles. Une groovebox est composée : • une (ou plusieurs) source sonore, comme une boîte à rythmes, un synthétiseur et/ou un échantillonneur (sampler). • un séquenceur musical • une surface de contrôle composée de potentiomètres linéaires et rotatifs, de boutons et d'affichages de natures variées : LED, afficheur à cristaux liquides (LCD). L'intégration de ces éléments en un seul système permet au musicien de créer rapidement et facilement des séquences musicales en assemblant des motifs (patterns). Il assemble de cette façon différentes voix instrumentales et percussives qu'il peut ensuite tout aussi facilement jouer en direct. 1996 Roland MC-303 La M.A.O La musique assistée par ordinateur (MAO) regroupe l'ensemble des utilisations de l'informatique comme outil associé à la chaîne de création musicale depuis la composition musicale jusqu'à la diffusion des œuvres, en passant par la formation pédagogique au solfège ou aux instruments. Depuis le début des années 2000, la M.A.O est plus largement utilisée par les musiciens amateurs. Les logiciels sont accessibles financièrement voire gratuits. Le musicien peut brancher son instrument Page 12 à son ordinateur et enregistrer ses compositions lui-même. Des logiciels comme Cubase, Pro-Tools, Audacity pour le gratuit permettent de gérer plusieurs pistes simultanément ce qui permet d’enregistrer l’ensemble des instruments d’un groupe puis de traiter chaque instrument indépendamment en y ajoutant effets, filtre... Le musicien est donc capable de gérer le mixage, le mastering et peut, en partie, se passer des services d’un ingénieur du son. Les technologies actuelles Les plugins VST En 1996, Steinberg, éditeur du logiciel Cubase, va mettre en place une nouvelle norme de plugin appelé VST. Les plugins VST sont des modules de conversion de données audio et MIDI en temps réel. La technologie VST permet de créer des instruments ou des effets virtuels. Le Home Studio La virtualisation a mené au concept de Home Studio. Le musicien dispose de l’ensemble de ces instruments électroniques (synthétiseurs, séquenceurs, boîte à rythmes, samplers) à la maison. Le home studio découle de la MAO, c'est un outil capable d'enregistrer, de générer des musiques et des sons, de les traiter et de les mixer. Il peut gérer de l'audio et du MIDI. Un home studio est généralement constitué d’un ordinateur avec un logiciel séquenceur, d'un système d'écoute (monitoring) et de périphériques (claviers maitre, contrôleur MIDI…) et, éventuellement, d'un système de visualisation d'images (vidéoprojecteur, moniteur). La plupart des synthétiseurs de légende comme les Moog par exemple, sont disponibles au format VST. Il est donc possible d’installer plusieurs synthétiseurs dans un logiciel séquenceur et de les contrôler à l’aide d’un clavier maitre. L’ordinateur à lui seul suffit. Des éditeurs de logiciels comme Propellerhead ou Ableton proposent également des logiciels tout en un intégrant leur propres synthétiseurs, boites à rythmes, sampler, séquenceur, table de mixage, effets… Page 13 2000 - 2010 Propellerhead Reason 1.0 – 5.0 Page 14 Annexes Sources http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1625080 http://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_de_musique_%C3%A9lectronique http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_%C3%A9lectronique http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_%C3%A9lectroacoustique http://fr.wikipedia.org/wiki/Son_synth%C3%A9tique http://lastico69.free.fr/arti/dossiers/dossiers.php?id_dossier=25 http://wiki.labomedia.org/index.php/Introduction_%C3%A0_la_musique_%C3%A9lectronique_et_% C3%A9lectroaccoustique http://www.le-terrier.net/electromusic/les1ersynth/moog.htm http://www.scribd.com/doc/27528112/La-synthese-sonore-son-hisoire-ses-principes http://www.lastfm.fr/music/Karlheinz+Stockhausen/Elektronische+Musik http://sonhors.free.fr/panorama/sonhors15.htm http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Minimoog http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Moog http://fr.wikipedia.org/wiki/EMS_VCS3 http://coursdemusique.pagesperso-orange.fr/page108.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_de_musique_%C3%A9lectronique http://pianoweb.free.fr/histoire-du-synthetiseur.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_TB-303 http://fr.wikipedia.org/wiki/Cubase http://www.le-terrier.net/electromusic/societe/alesis.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Enveloppe_sonore http://fr.wikipedia.org/wiki/Groovebox http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_assist%C3%A9e_par_ordinateur http://pianoweb.free.fr/ondes-analogiques.html Liens internet Le Theremin : http://www.youtube.com/watch?v=h-3lU3bgOgE http://www.youtube.com/watch?v=w5qf9O6c20o&feature=related Les Ondes Martenot : http://www.youtube.com/watch?v=aDrypZfUM7c&feature=related Musique concrète : http://www.lastfm.fr/music/Pierre+Schaeffer/+images/341631 http://www.musiqueconcrete.fr/ Kraftwerk : http://www.deezer.com/fr/music/result/all/kraftwerk#music/kraftwerk Séquenceur du Moog Modular : http://www.youtube.com/watch?v=OUnXm4l_ILg&feature=related Page 15 Keith Emerson jouant du Moog : http://www.youtube.com/watch?v=O6y1htz6jGE Sons du VCS3 : http://www.synthtopia.com/content/2009/02/05/the-ems-synthi-vcs3-synthesizer/ http://www.youtube.com/watch?v=mmomZYdI8N4 Démonstration d’un ARP 2600 : http://www.youtube.com/watch?v=NqQV5mLVNWs Démonstration d’un Yamaha DX7 : http://www.youtube.com/watch?v=drazBABpyCw&feature=related Acid techno avec une TB-303 et TR-606 : http://www.youtube.com/watch?v=sJVFoTyEfVk Une Roland MC-303 en action : http://www.youtube.com/watch?v=2YEmfeaTHlM&NR=1 Vidéo de présentation du logiciel Reason : http://vidds.net/v/en/propellerhead-reason-sequencer-demo_O49403P40453W26464K4G4.html Lexique Un échantillonneur, aussi connu sous l'anglicisme sampler, est un instrument de musique électronique capable d'enregistrer, d'échantillonner des sons (échantillons ou samples) et de les rejouer à la hauteur voulue. Un oscillateur est un circuit électronique capable de générer des formes d’ondes. En analogique, il existe plusieurs formes d’ondes : triangle, dent de scie, impulsion, carré, etc. Polyphonie: La capacité de jouer plusieurs notes à la fois, possibilité de faire des accords. Un instrument monophonique ne peut jouer qu’une seule note à la fois. Monotimbral: Terminaison relative à la norme MIDI, se dit d'un instrument pouvant émettre et/ou recevoir des informations MIDI sur un seul et unique canal MIDI. Fréquence fondamentale et harmoniques : La fréquence fondamentale détermine la hauteur du son. Un harmonique est un composant à part entière d’un son musical. Il s’agit d’une fréquence multiple de la fréquence fondamentale. Par exemple, si on appelle « ƒ0 » la fréquence fondamentale, les harmoniques auront des fréquences égales à : 2ƒ0, 3ƒ0, 4ƒ0, 5ƒ0, etc. En prenant comme note fondamentale le « la3 » (440 Hz) du piano, les harmoniques sont toutes les notes ayant pour fréquence un multiple de 440. Les harmoniques d’une note sont donc forcément plus aiguës que cette note. Un séquenceur est un appareil capable de mémoriser puis de rejouer des instructions contrôlant des instruments de musique électronique. Ces instructions suivent généralement la norme MIDI. Le séquenceur ne produit aucun son par lui même. L'enveloppe ADSR (Attack Decay Sustain Release) est une modélisation par quatre paramètres de l'enveloppe sonore d'un son généré par un synthétiseur. Cela permet de décrire comment l'instrument Page 16 doit faire évoluer l'amplitude (le volume) du son créé, en fonction du temps. Les quatre paramètres sont: Attack : l'attaque décrit le temps nécessaire au son pour atteindre son amplitude maximale, après avoir appuyé sur une touche du synthétiseur. Decay : le déclin indique le temps au-delà du pic, pour atteindre le moment où le son entre en phase de maintien, Sustain : le maintien décrit le niveau sonore conservé tant que la touche est maintenue enfoncée. Si le claviériste relache la touche trop tôt, le son entre directement en relachement. Release : dès le relâchement de la touche, ce paramètre indique la rapidité avec laquelle le son diminue pour s'éteindre complètement. Mastering : Dans le domaine de l'audio, le mastering est la dernière étape de la postproduction, il consiste à préparer et transférer sur un support adéquat des mixages ou des enregistrements, avant l'étape finale de la fabrication: le pressage et la duplication du support (CD, vinyle) aux fins de commercialisation. Plugin : c’est un logiciel qui complète un logiciel hôte pour lui apporter de nouvelles fonctionnalités. Clavier maitre : Dans un ensemble de connexions MIDI, on utilise le clavier maître pour piloter des synthétiseurs, des séquenceurs, ou d’autres instruments compatibles afin d’enregistrer des séquences MIDI, écrire de la musique ou produire de la musique. Les codes MIDI traduisent le jeu du musicien sur un clavier (MIDI ou d’un synthétiseur). La particularité d’un bon clavier maître est d’offrir un toucher lourd (type touché de mécanique de piano) et de posséder les fonctions de vélocité et de répétition de pressions (after-touch). Il peut également permettre la division du clavier (split) en plusieurs portions pouvant envoyer chacune les commandes MIDI sur des canaux différents. Page 17