CPAM ORLEANS-1 - CFE
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CPAM ORLEANS-1 - CFE
O OR RL LE EA AN NS S 1 Préambule La convention passée entre l’Etat et la Caisse Nationale pour la période 2010-2013 fixe globalement les engagements des deux parties, par la détermination des objectifs pluriannuels attendus et les moyens alloués pour y parvenir. L’article L 227-3 du code de la sécurité sociale précise que la mise en œuvre des conventions d’objectifs et de gestion fait l’objet de contrats pluriannuels de gestion (CPG) entre la Caisse Nationale et chacun des organismes régionaux ou locaux. Ces contrats reprennent les trois grands axes d’amélioration partagés par l’assureur solidaire en santé avec l’Etat. Le Contrat Pluriannuel de Gestion a une importance capitale dans la réussite des politiques poursuivies et des actions à entreprendre, puisqu’il précise pour chaque domaine et pour chaque organisme, les actions concrètes à mettre en œuvre et les résultats à obtenir en tenant compte des conditions de réalisation au plan local. Il comprend un volet sur les moyens mis à disposition de la caisse en gestion administrative et en action sanitaire et sociale, ainsi que les règles budgétaires s’y rapportant. Les résultats des indicateurs du CPG sont le reflet de la performance individuelle et collective, de la contribution solidaire de chaque organisme à l’atteinte des engagements collectifs. Ils sont à ce titre valorisés dans le système d’intéressement mis en œuvre dans le régime général. Les objectifs stratégiques GDR, service et efficience restent les priorités de la période L’Assurance Maladie manifeste la volonté de s’engager plus avant pour faciliter l’accès aux droits, et accompagner les assurés dans le système de soins et tout particulièrement ceux en situation de fragilité. Elle entend poursuivre ses missions visant à concourir à la qualité des soins tout en maîtrisant la progression des dépenses de santé et d’assurance maladie. Elle capitalise sur ses acquis en matière d’accompagnement et de contrôle, en renforçant l’animation au niveau régional grâce à ses Directions de coordination de la gestion du risque et de la lutte contre la fraude. Elle renforce et modernise son service en intégrant globalement les besoins des assurés y compris par le développement de nouveaux services en santé. Le nouveau maillage territorial né de la fusion de 48 CPAM et d’autant d’Echelons Locaux de Service Médical, les opérations de mutualisation ont marqué la détermination de l’Assurance Maladie à atteindre une plus grande efficience. Aujourd’hui, une réorganisation de la fonction informatique est indispensable pour être en capacité de fournir au réseau et à nos partenaires de nouveaux outils informatiques. Ceux-ci permettront d’exercer nos missions de façon plus réactive et plus efficace. La stratégie nationale de l’Assurance Maladie se nourrit principalement du cadrage pluriannuel des Conventions d’Objectifs et de Gestion Maladie d’une part, et AT/MP d’autre part. Elle prend en compte également les objectifs pluriannuels définis par le parlement dans le cadre de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS), et par le contrat Etat – UNCAM pour la mise en œuvre des programmes nationaux de Gestion du Risque. 2 Ces axes stratégiques se retrouvent dans le Projet d’Entreprise de l’Assurance Maladie 2010-2013, qui fixe 4 ambitions : Offrir le service attendu par les assurés Prendre appui sur des relations constructives avec les partenaires Renforcer l’efficacité collective Réaliser ensemble le projet d’entreprise Le Contrat Pluriannuel de Gestion vise à rendre opérationnelle et lisible la mise en œuvre de la stratégie nationale par la définition d’objectifs et d’indicateurs pluriannuels qui marqueront l’évolution de son appropriation sur la période de la COG. Il sera révisé ou complété par voie d’avenant annuel, soit pour tenir compte de l’évolution de l’environnement (nouvelles orientations et missions,…), soit pour fixer le niveau des indicateurs dont les éléments de calcul ne sont pas disponibles à ce jour, ou pour tout autre motif nécessitant une adaptation dudit contrat. L’architecture du CPG Pour chacun des organismes et services du réseau, le Contrat Pluriannuel de Gestion est structuré en fonction des trois grands axes de la Convention d’Objectifs et de Gestion Maladie que sont la gestion du risque, le service et l’efficience, afin de mieux en assurer le suivi . Pour évaluer globalement l’atteinte des objectifs le poids relatif de chaque partie du Contrat Pluriannuel de Gestion est le suivant : ♦ 40 % pour la Gestion du Risque ♦ 40 % pour le Service dont : 35 % pour la maladie et 5 % pour les AT/MP ♦ 20 % pour l’Efficience Pour développer une action commune, les thèmes d’actions et les résultats attendus de chacun des acteurs en région ont été définis le plus possible de façon identique, ceci afin de renforcer la synergie entre les caisses et les services médicaux. Toutefois, la pondération des résultats nationaux, régionaux ou locaux pourra être différente en fonction de la stratégie poursuivie pour chacune des actions. Le résultat de l’organisme pourra être soit comparé directement aux attentes nationales, soit la prise en compte des éléments de contexte pourra conduire à un objectif local différencié. Enfin, dans certains domaines de la GDR, sera retenue la performance à la fois locale et régionale pour bien marquer la volonté d’homogénéiser les pratiques, la qualité du service rendu et les résultats escomptés. Pour l’axe management et pilotage, la recherche d’une plus grande efficience et d’une gestion soucieuse de prendre en compte les spécificités locales, a conduit à développer plus particulièrement des objectifs spécifiques. Des objectifs individualisés sont donc fixés au regard de la marge de progrès observée, dans le cadre d’une expérimentation de missions nouvelles ou de tout autre sujet nécessitant un effort particulier de la caisse. Afin de mieux prendre en compte l’évolution du taux d’effort, un socle de performance minimal est défini pour la plupart des actions. Selon le cas, il s’agit : ♦ soit d’un socle de performance national s’imposant à tous les organismes, ♦ soit d’un socle de performance local défini en fonction du contexte local. 3 4 1. 1. L’AXE GESTION DU RISQUE L’Etat et la CNAMTS s’engagent dans la Convention d’Objectifs et de Gestion sur cinq axes, soustendus par une idée force « placer l’assuré au cœur de l’action » : Garantir l’accès aux soins des assurés et réduire les inégalités de santé Aider les assurés à être acteurs de leur santé Améliorer la qualité de la prise en charge des assurés Privilégier le bon usage des soins Renforcer la maîtrise des risques et la lutte contre la fraude Ces actions menées par l’assureur solidaire en santé concourent : - à prévenir le risque maladie, - à promouvoir le juste recours aux soins, - et enfin à maîtriser le coût des soins notamment par les actions de maîtrise médicalisée dont le montant est prévu par les différentes lois de financement de la sécurité sociale. La politique de gestion du risque s’inscrit dans le cadre du contrat entre l’Etat et l’UNCAM, couvrant la même période, et définissant les objectifs pluriannuels de gestion du risque communs aux trois régimes membres. Les objectifs de Gestion du Risque se déclinent donc en deux types de programmes d’actions : les programmes nationaux élaborés par la CNAMTS, les programmes nationaux élaborés au niveau national par l’Etat et l’UNCAM au sein du CNP, illustrés pour les années 2010 et 2011 par 10 priorités de gestion du risque des ARS diffusés par le Comité National de Pilotage. Ces programmes feront chaque année l’objet d’un avenant. - Par ailleurs, des actions complémentaires régionales pourront être proposées par les ARS conformément aux dispositions de l’article L. 1434-14 du code de la santé publique. Pour 2010 et 2011, aucune action complémentaire n’a été définie. L’Assurance Maladie s’engage essentiellement sur l’atteinte d’objectifs de résultats, confortés parfois par des objectifs de moyens, dans une logique d’optimisation de l’utilisation des compétences et en tenant compte des ressources disponibles dans le réseau Afin d’assurer le maximum d’efficacité à son intervention, la CPAM agira en étroite collaboration avec le Service Médical, et dans le cadre de la Direction de la Coordination régionale de la Gestion du Risque et de la Lutte contre la Fraude. La caisse primaire travaille activement à la réalisation des programmes de gestion du risque établis par la CNAMTS. Elle apporte la contribution attendue à la réalisation des priorités de GDR, des ARS conformément à la méthodologie arrêtée en CNP des ARS. Dans la mesure de ses moyens disponibles elle participera, dans le cadre de la coordination régionale, à des actions complémentaires régionales éventuellement proposées par l’ARS. L’engagement réciproque entre les ARS et les organismes pour la réalisation du PRS est inscrit dans un contrat type qui a été négocié entre le directeur coordonnateur et Directeur de l’ARS avant d’être signé au niveau local. Seules les actions prévues dans ce contrat sont prises en compte dans le CPG. 5 1.1- ACTIONS VISANT LA MAITRISE MEDICALISEE ET L’EVOLUTION DES PRATIQUES Les programmes de maîtrise médicalisée qui ont démontré les années précédentes un impact certain sur les comportements des professionnels de santé et des assurés seront poursuivis et enrichis, dans un souci permanent d’efficience des soins. LES PROGRAMMES NATIONAUX : Les arrêts de travail Après la forte diminution des volumes constatée entre 2004 et 2006, les arrêts de travail ont repris leur progression aussi bien en volume qu’en montant, sans toutefois dépasser les volumes constatés en 2003. Les actions développées dans ce domaine visent à réduire le nombre d’arrêts de travail non médicalement justifiés et corrélativement le nombre et la durée des indemnités journalières. Les plans d’actions mis en œuvre en collaboration avec le service médical et dans le cadre de la coordination reposent sur l’accompagnement des professionnels de santé libéraux et hospitaliers, la promotion des référentiels relatifs aux durées d’arrêt de travail, la mise sous accord préalable de certains prescripteurs excessifs, le contrôle des assurés en arrêt de travail, la lutte contre la fraude aux indemnités journalières ... Afin de favoriser l’atteinte des résultats, la CNAMTS poursuivra la diffusion de nouveaux référentiels sur la durée des arrêts de travail. Objectif : ralentir l’évolution des montants des IJ en agissant sur les arrêts de travail non médicalement justifiés (AS/AT) Evolution des montants d’arrêts de travail remboursés Objectif national Objectif régional Objectif local Socle de performance national Socle de performance régional Socle de performance local Poids 40 % 60 % 2010 2011 + 1,7 % + 0,8% + 0,6% + 3,6 % + 2,8% + 2,6% + 4,3 % + 4,6% + 4,1% +5% + 6,6% + 6,1% 2012 2013 Objectifs fixés par voie d’avenant Objectif : diminuer l’évolution du nombre de jours d’arrêts de travail en agissant sur ceux non médicalement justifiés (AS/AT) Evolution du nombre de jours Poids 2010 2011 2012 2013 d’arrêts de travail remboursés Objectif national + 0,4 % + 1,9 % Objectif régional 40 % -0,7% + 1,6% Objectifs fixés par Objectif local 60 % -0,9% + 1,7% voie d’avenant Socle de performance national + 2,3 % + 2,8 % Socle de performance régional + 1,3% + 3,6% Socle de performance local + 1,0% + 3,7% 6 Les prescriptions médicamenteuses de professionnels de santé libéraux La consommation de médicaments reste très élevée en France par rapport à celle enregistrée dans les autres pays européens. Les programmes développés consistent à favoriser les pratiques de prescriptions utiles et efficientes. Trois classes de produits ont été retenues pour 2010. Une quatrième, les antidiabétiques, s’y ajoute en 2011. Elles pourront évoluer en fonction des résultats obtenus pendant la durée du contrat. Objectif : maîtriser l’évolution des dépenses de certaines classes de médicaments Evolution des montants Poids 2010 2011 2012 remboursés Statines : + 7% IEC sartans : + 1,1% IPP : + 0,1% Objectif national Objectif régional 40 % Statines : + 6,0% IEC sartans : 0,0% IPP : -1,4% Objectif local 60 % Statines : + 6,1% IEC sartans : + 0,2% IPP : -1,0% Socle de performance national Statines : + 13,5% IEC sartans : + 4,6 % IPP : + 4,2 % Socle de performance régional Statines : + 13,5% IEC sartans : + 4,6% IPP : + 4,2% Socle de performance local Statines : + 13,5% IEC sartans : + 4,6% IPP : + 4,2% 2013 Statines : + 2,8% IEC sartans : - 10,3% IPP : - 1,7 % Antidiabétiques : + 12,3% Statines : + 2,6% IEC sartans : -10,7% IPP :-2,0% Antidiabétiques : + 12,1% Statines : + 3,1% IEC sartans : -10,4% IPP :-1,8% Antidiabétiques : + 12,2% Objectifs fixés par voie d’avenant Statines : + 7,3% IEC sartans : - 6 ,7 % IPP : + 0,2 % Antidiabétiques : + 14,4% Statines : + 7,3% IEC sartans : -6,7% IPP : + 0,2% Antidiabétiques : + 14,4% Statines : + 7,3% IEC sartans : -6,7% IPP : + 0,2% Antidiabétiques : + 14,4% La masso-kinésithérapie Depuis 2007, le cadre des prescriptions d’actes de masso-kinésithérapie en série a fait l’objet de modifications, d’ordre législatif et conventionnel. ère La 1 démarche a été initiée dans un contexte de simplification administrative, en réduisant le champ des ententes préalables et en les ciblant sur les actes en série de masso-kinésithérapie. nde La 2 démarche répond à une préoccupation d’amélioration de l’efficience de ce type de soins. Ce dispositif a pour objectif de cadrer la prise en charge de certains actes en série en fonction des pathologies présentées, à partir d’un référentiel élaboré par l’UNCAM et validé par la HAS. Dans les situations où l’état de santé du patient nécessite une prolongation des séances, un avis explicite du service du contrôle médical peut être sollicité par une demande d’accord préalable émise par le masseur kinésithérapeute sur la base de l’argumentaire du prescripteur. Ce dispositif doit également permettre d’améliorer l’homogénéité du recours aux soins sur le territoire. Objectif : limiter l’évolution des dépenses de masso-kinésithérapie Evolution des dépenses de Poids 2010 2011 kinésithérapie Objectif national + 2,8 % + 3,1 % Objectif régional 40 % + 1,9% + 3,0% Objectif local 60 % + 2,2% + 3,0% Socle de performance national + 4,5 % + 4,8 % Socle de performance régional + 3,6% + 4,8% Socle de performance local + 3,9% + 4,8% 7 2012 2013 Objectifs fixés par voie d’avenant Les CAPI Les Contrats d’Amélioration des Pratiques Individuelles constituent un important levier d’amélioration de la pratique des médecins en matière de prévention et de dépistage ainsi que d’efficience des prescriptions. Lancé en mai 2009, le CAPI a enregistré la signature de plus de 15 000 médecins. En une année d’existence déjà, 1 médecin éligible sur 3 a choisi de s’engager volontairement dans cette action de santé publique à l’échelle de sa patientèle. Le CAPI s’inscrit bien dans la logique de gestion du risque sur laquelle l’ensemble des médecins est sensibilisé. A compter de 2011, le dispositif sera intégré dans la convention nationale. Objectif : Obtenir l’adhésion des médecins traitants au CAPI Taux d’adhésion au CAPI Poids 2010 Objectif national 14 900 médecins adhérents Objectif local 100 % 30 % des médecins éligibles Socle de performance 70 % des Caisses avec plus de 30 % des médecins national éligibles Socle de performance local 20 % des médecins éligibles Objectif : Améliorer le taux de médecins rémunérés au 31/12 Taux de bénéficiaires d’une 2010 rémunération CAPI Objectif national 50 % des médecins signataires Socle de performance 20 % des médecins signataires Objectif : Augmenter le taux de réalisation des objectifs des médecins signataires au 31/12/10 Taux de réalisation des objectifs 2011* 2012 2013 Objectif national 50% Objectifs fixés par voie d’avenant Socle de performance 20% * Références 2010 : objectif 40 % et socle 20 % LES PRIORITES PARTAGEES AVEC LES ARS : Les transports L’évolution des dépenses de transports reste élevée. La concentration de plateaux techniques lourds, le raccourcissement des durées d’hospitalisation, le vieillissement de la population peuvent expliquer en partie cette forte croissance des dépenses de transport, et notamment celle liée aux transports en ambulance ; cependant une marge d’optimisation existe, comme le montrent les comparaisons de dépenses réalisées par pathologie. Aussi, des actions vont être menées pour permettre : - d’infléchir les montants tendanciels des dépenses de transports, conformément aux objectifs de maîtrise médicalisée définis dans les avenants conventionnels et les ONDAM, - de promouvoir la bonne utilisation des prescriptions de transports. Il s’agit de développer une régulation médicalisée des dépenses de transport et de rappeler les dispositions réglementaires encadrant la prescription des transports sanitaires (bon usage des transports). L’objectif est de garantir l’utilisation du mode de transport le plus adapté à l’état du patient et à son degré d’autonomie. L’Assurance Maladie poursuivra en particulier ses visites afin de sensibiliser les établissements éligibles au contrat d’amélioration de la qualité et de l’organisation des soins portant sur les transports prévu par l’article L. 322-5-5 du code de la sécurité sociale. 8 Objectif : rationaliser l’usage du transport Evolution des montants remboursés Objectif national Objectif régional Objectif local Socle de performance national Socle de performance régional Socle de performance local Poids 40 % 60 % 2010 + 4,5 % + 3,3% + 3,7% + 8,1 % + 8,1% + 8,1% 2011 + 2,9 % + 2,7% + 2,9% + 5,7 % + 5,7% + 5,7% 2012 2013 Objectifs fixés par voie d’avenant La chirurgie ambulatoire Le développement de la chirurgie ambulatoire vise à répondre aux besoins des patients et à améliorer l’efficience des établissements de santé. Les actions menées sur les derniers exercices et singulièrement la MSAP ont cependant permis un réel développement de cette pratique. La France accuse encore un retard dans le développement de la chirurgie ambulatoire. Une grande hétérogénéité des pratiques en chirurgie ambulatoire en France subsiste entre les régions, les établissements et les types d’actes. Un potentiel important de développement existe donc. Objectif : augmenter le taux de pratique de chirurgie ambulatoire pour 17 gestes marqueurs Chirurgie ambulatoire Poids 2010 Objectif national 76 % Objectif régional 40 % 76 % Objectif local 60 % 76 % Socle de performance régional Résultats 2009 Socle de performance local Résultats 2009 En 2011, l’action de l’Assurance Maladie est poursuivie sur la mise en œuvre de la mise sous accord préalable des établissements de santé ciblés après décision du directeur général de l’ARS. L’objectif recherché, au travers de l’atteinte du nombre d’établissements de santé ciblés mis sous accord préalable, est d’impulser un vrai changement de pratiques. MSAP Chirurgie ambulatoire Objectif national Objectif régional Socle de performance régional Poids 100% 2011 200 11 0 2012 2013 Objectifs fixés par voie d’avenant Les soins de suite et de réadaptation Un objectif partagé avec l’ARS est instauré sur les établissements de soins de suite et de réadaptation. L’action des organismes consiste à mettre en œuvre la mise sous accord préalable pour l’orientation en soins de suite et de réadaptation pour que celle-ci réponde à un seul besoin médical selon des critères définis par la HAS. L’objectif est un nombre régional d’établissements de santé ciblés mis sous accord préalable. MSAP SSR Objectif national Objectif régional Socle de performance régional Poids 100% 9 2011 152 4 0 2012 2013 Objectifs fixés par voie d’avenant Les prescriptions médicamenteuses des professionnels de santé hospitaliers Un objectif sur les prescriptions hospitalières de médicaments exécutées en ville est inscrit en complément de celui déjà existant sur les prescriptions de ville. Evolution des montants remboursés Objectif national Objectif régional Socle de performance national Socle de performance régional Poids 100% 2011 + 7,4% + 7,2% + 9,4 % + 9,2% 2012 2013 Objectifs fixés par voie d’avenant L’Assurance Maladie poursuivra ses visites afin de sensibiliser les établissements éligibles au contrat d’amélioration de la qualité et de l’organisation des soins portant sur les médicaments prévu par l’article 47 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2010. ACCOMPAGNEMENT ET EVOLUTION DES PRATIQUES Accompagnement des professionnels de santé et visites en établissement de santé L’accompagnement des professionnels de santé libéraux et hospitaliers par les visites et contacts des délégués de l’Assurance Maladie et des praticiens conseils est l’un des leviers puissants de la politique de gestion du risque de l’Assurance Maladie. Face à un investissement important en ressources humaines (recrutement formation certification des DAM) il convient de s’assurer d’un déploiement efficace et significatif de cette force de conviction. Accompagnement des professionnels de santé Objectif national Objectif local DAM Objectif local Entretiens confraternels Objectifs DAM et EC régional Socle de performance national Socle de performance DAM local Socle de performance EC local Socles de performance DAM et EC régionaux Accompagnement des professionnels de santé 33,33 % 33,33 % 33,33 % Poids Objectif national Objectif local : Dont DAM Dont Echanges Confraternels Objectif régional : Dont DAM Dont EC Poids 2010 450 000 contacts 3 250 contacts 540 contacts 15 470 contacts 360 000 contacts 2 280 contacts 380 contacts 10 890 contacts 2011 2012 2013 460 000 contacts 480 000 contacts 500 000 contacts 3 800 contacts 3 250 contacts 550 contacts 15 520 contacts 13 400 contacts 2 120 contacts Objectifs fixés par voie d’avenant Socle de performance national 368 000 contacts 384 000 contacts Socle de performance local Dont DAM Dont EC Socle de performance régional Dont DAM dont EC 2 660 contacts 2 275 contacts 385 contacts 10 864 contacts 9 380 contacts 1 484 contacts 60 % 40 % 10 400 000 contacts Socles fixés par voie d’avenant Visites en établissements de santé Objectif national Objectif régional Socle de performance national Socle de performance régional Poids 100 % 2010 2011 5 000 contacts 185 contacts 4 000 contacts 130 contacts 10 000 contacts 400 contacts 8 000 contacts 280 contacts 2012 2013 Objectifs fixés par voie d'avenant Maîtrise médicalisée en entreprise La maîtrise médicalisée en entreprise est une activité en phase de montée en charge. Il est nécessaire de poursuivre les efforts sur cette activité émergente, partagée avec les CARSAT et les DRSM, afin de mesurer dès 2013 les impacts en matière d’évolution des arrêts de travail dans les secteurs visités. Objectif : accompagner les entreprises jugées atypiques en matière d’absentéisme Visites en entreprises Poids 2010 2011 2012 Objectif national 500 visites 500 visites 500 visites Objectif régional 100 % 20 visites 20 visites 20 visites Socle de performance national 400 visites 450 visites 450 visites Socle de performance régional 16 visites 16 visites 16 visites 2013 500 visites 20 visites 450 visites 16 visites 1.2- Recours Contre Tiers Dans le contexte économique de l’Assurance Maladie, les enjeux financiers représentés par les RCT sont importants ; des marges de progression du recouvrement existent. Le RCT fait donc partie des axes stratégiques de la CNAMTS. Les indicateurs composites du CPG-RCT prennent en compte : - les résultats financiers des caisses par rapport au potentiel d’activité (nombre d’affiliés), l’activité de Recours Contre Tiers étant d’ordre exclusivement financier ; - l’efficacité de la gestion interne de l’activité RCT à la fois : • des Services Administratifs, par la mesure des délais de recouvrement et, • des Services Médicaux, par la mesure des montants des frais futurs estimés. Les CPAM et DRSM sont chargées de faire progresser le niveau des indicateurs par rapport à la moyenne de leurs résultats sur les trois années précédentes ; les taux d’effort seront calculés avec la méthode de régression linéaire et seront fixés chaque année, en début d’exercice. Indicateur composite Poids 2010 2011 2012 2013 Montant moyen recouvré par assuré 60 % 25,80 € 29,77 € • Objectif local Objectifs fixés par 24,17 € 27,73 € • Socle de performance local voie d’avenant Montants recouvrés/montants mis à charge * 40 % 50,29% 52,33% • Objectif local 48,42% 50,46% • Socle de performance local * A compter de 2012 cet indicateur est mesuré au travers du ratio : montants mis à charge/montants recouvrés Dès 2012, un indicateur supplémentaire permettant de mesurer l’efficacité de détection des RCT sera intégré. Cet indicateur sera calculé grâce à une méthodologie élaborée à partir de données publiées et opposables et prendra en compte les spécificités des départements et les évolutions observées dans le cadre de la mise en place du programme de rénovation du RCT. 11 1.3- Lutte contre la fraude La poursuite d’une recherche de plus d’efficacité dans les opérations de lutte contre la fraude demeure un objectif majeur des années à venir. Pour ce faire, la CNAMTS renforcera les outils du réseau, étendra les champs de contrôle et renforcera la professionnalisation des personnels. Taux de préjudice détecté Le montant du préjudice détecté est l’indicateur mesurant l’implication de l’organisme dans cette activité. Objectif : accroître l’efficience du réseau dans la lutte contre la fraude Préjudices détectés 2010 2011 Objectif national 0,09 % 0,10 % Socle de performance* 0,035% 0,06 % 2012 2013 0,13 % 0,15 % Socles fixés par voie d'avenant * socle local en 2010, national à compter de 2011 Taux de recouvrement des indus Le maintien du niveau de recouvrement des indus constatés est parallèlement attendu. L’indicateur porte pour 2010 sur les indus notifiés dans le cadre du contrôle de la tarification à l’activité. Objectif : obtenir un recouvrement intégral des indus T2A Recouvrement des indus T2A 2010 2011 Objectif national 100 % 100 % Socle de performance local 85 % 85 % 2012 100 % 85 % 2013 100 % 85 % 1.4 - Prévention Face à la persistance d’inégalités dans l’accès à la prévention, l’objectif est d’agir de façon plus spécifique vers les populations fragiles ou éloignées du système de soins pour obtenir de leur part un niveau de participation aux programmes de prévention au moins équivalent à celui de la population générale. Si le taux d’utilisation des dispositifs de prévention par la population générale continuera d’être suivi au cours des exercices 2011 à 2013, les indicateurs retenus sont spécifiques à la progression attendue pour certains publics. Dépistage du cancer du colo-rectal Objectif : augmenter la participation de la population cible au dépistage du cancer colorectal Taux de participation au dépistage du cancer colorectal Poids 2010 Objectif national + 3 points Objectif local 100 % + 2 points Socle de performance national 0 point Socle de performance local 0 point 12 Examen bucco-dentaire (programme MT’dents) Objectif : augmenter la part des jeunes de 6, 9, 12, 15 et 18 ans ayant eu recours à l’EBD Taux de participation à l’examen bucco-dentaire Poids 2010 des 6, 9, 12, 15 et 18 ans Objectif national + 3 points Objectif local 100 % + 1 point Socle de performance national et local 0 point A compter de 2011, renforcement des actions de prévention vers les populations les plus fragiles Examen bucco-dentaire dans les zones défavorisées Objectif : étendre la couverture du champ MT’dents dans les zones défavorisées (ZEP) MT’dents dans les zones Poids 2011 2012 2013 défavorisées 80 % des caisses ont mis Objectif national en place des actions dans 2 85 % 90 % classes (au moins) Objectifs fixés par voie Objectif local 100 % 2 classes d'avenant Socle de performance national 75 % 80 % 85 % Résultats Résultats Socle de performance local Résultats 2010 2011 2012 Dépistage du cancer du sein chez les bénéficiaires de la CMUC Objectif : améliorer la participation au dépistage organisé du cancer du sein des femmes bénéficiant de la CMUC Dépistage du cancer du sein pour Poids 2011 2012 2013 les femmes bénéficiant de la CMUC Objectif national + 2 points + 1,5 point + 1,5 point Objectif local 100 % Socles de performance national et local 0 point 0 point 0 point 1.5 - Faciliter l’accès aux soins Le dispositif spécifique de protection que constitue l’Aide à la Complémentaire Santé reste encore sous-utilisé au regard de la population potentiellement concernée. Des programmes d’échanges de données (CNAF, CNAV) sont mis en œuvre par la CNAMTS afin d’identifier des bénéficiaires éventuels et leur apporter une information utile. Les caisses sont invitées à accompagner le dispositif légal par le versement d’aides financières sur le Fonds d’Action Sanitaire et Sociale, soit pour compléter le montant de l’ACS, soit pour faciliter l’accès à une couverture complémentaire des personnes dont les ressources sont situées au dessus du seuil d’attribution de l’ACS. Objectif : améliorer le taux de bénéficiaires d’aides financières destinées à l’acquisition d’une couverture complémentaire par rapport à la population précaire Taux de bénéficiaires d’une aide 2011 2012 2013 complémentaire à l’ACS Objectif national 2,00 % 2,30 % 2,70 % Socle de performance national 1,85 % 2,00 % 2,30 % 13 2. L’AXE SERVICE L’Etat et la CNAMTS se sont engagés sur 5 axes dans la Convention d’Objectifs et de Gestion : Offrir un service accessible, homogène et de qualité sur tout le territoire, Simplifier et fluidifier la relation à l’assuré, Accompagner proactivement l’assuré tout au long de sa vie par des services en santé intégrés et efficients, Assurer une relation de professionnel à professionnel avec les professionnels de santé, Structurer la relation avec les employeurs. Les actions menées au cours de la précédente COG ont permis de proposer une palette de services plus cohérente pour nos différents publics : - La maîtrise du délai et de la fiabilité du remboursement des prestations en nature est assurée. Celle des prestations en espèces, reste perfectible. - La conjugaison des différents canaux de communication (téléphone, services en ligne, courriels), progresse. - Le développement de parcours attentionnés (déménagement, maternité…) a été significatif. - Une vérification régulière de l’adéquation de cette offre par rapport aux attentes des différents publics et partenaires a été mise en œuvre. Les progrès enregistrés doivent être consolidés et amplifiés. Les offres de services seront enrichies dans une logique de réponse à l’évolution des attentes de nos publics par le déploiement d’une offre multi canal intégrée, en s’appuyant sur un partenariat institutionnel. L’Assurance Maladie entend poursuivre son action en développant les offres de services en ligne et téléprocédures complétant les parcours attentionnés, dans le sens d’une amélioration des relations avec ses usagers et en appui de la politique de gestion du risque. S’inscrivant dans la politique de simplification des démarches des assurés, la CNAMTS sera à l’écoute des attentes de nos partenaires. Elle sera également force de proposition en matière de réduction de la complexité réglementaire et développera les applicatifs informatiques nécessaires à l’amélioration des délais de traitement des arrêts de travail (transferts EDI des données des entreprises, injecteurs PROGRES) conformément au schéma directeur des systèmes d’information. La caisse primaire s’engage à mobiliser ses ressources en vue d’assurer ce service de qualité, conforme aux engagements souscrits au niveau national. 14 2.1 – LA GESTION DES PRESTATIONS Le délai de remboursement des FSE La rapidité du remboursement des feuilles de soins électroniques reste un service indispensable. Le délai de 7 jours respecté régulièrement par l’ensemble des caisses est désormais ancré dans les attentes des assurés. ème Objectif : régler les FSE à l’assuré dans un délai inférieur ou égal à 7 jours (au 9 décile) Délai de remboursement FSE 2010 2011 2012 2013 aux assurés 7 jours 7 jours 7 jours Objectif national 7 jours calendaires calendaires calendaires calendaires ème ème ème ème au 9 au 9 au 9 au 9 décile décile décile décile Socle de performance national 8 jours 8 jours 8 jours 8 jours calendaires calendaires calendaires calendaires ème ème ème ème au 9 au 9 au 9 au 9 décile décile décile décile Les flux externes Quel que soit le progrès enregistré, des marges subsistent en matière de dématérialisation des factures de prestations en nature. Elles doivent être mobilisées pour réduire le temps de travail encore consacré à l’acquisition des données. Les dispositifs d’incitation financière mis en place en 2010 sont de nature à renforcer l’efficacité des actions engagées par les organismes en matière de promotion du système SESAM-Vitale. Objectif : augmenter la part des décomptes externes dans le total des décomptes de prestation en nature Taux de télétransmission des Poids 2010 2011 2012 2013 PN (FSE+B2) Objectif national 40 % 87,7 % 90 % 92 % 93 % Objectif local 60 % 87,58% 89,76% 91,38% 93,00% Socle de performance national 86,3 % 87,7 % 90 % 90 % Résultat Résultat Socle de performance local 86,11% 88,14% 2011 2012 Le délai de règlement des IJ ère Des écarts importants entre organismes demeurent en matière de délai de règlement de la 1 indemnité journalière. Le traitement des prestations en espèces fera l’objet de propositions de simplification et d’harmonisation dans les modalités de calcul des indemnités journalières (assiette, salaires et période de référence). ère Objectif : Réduire le délai moyen de règlement de la 1 Délai de règlement à l’assuré 2010 de la 1ère IJ maladie + AT/MP Objectif national 30 jours calendaires au ème 9 décile Socle de performance national 60 jours calendaires au ème 9 décile 15 IJ non subrogée (AS et AT/MP) 2011 2012 2013 délai moyen 35 jours calendaires délai moyen 45 jours calendaires délai moyen 30 jours calendaires délai moyen 42 jours calendaires délai moyen 30 jours calendaires délai moyen 37 jours calendaires Le délai de saisie des avis d’arrêt de travail La fixation d’un objectif de délai de saisie de l’avis d’arrêt de travail conduira la CPAM à adapter ses circuits en collaboration avec le service médical, à adopter des outils assurant une meilleure traçabilité (numérisation) ainsi qu’à promouvoir la dématérialisation de l’AAT auprès des médecins. Objectif : Traiter rapidement les avis d'arrêt de travail Délai de saisie dans PROGRES de l’avis d’arrêt 2010 2011 de travail 7 jours ouvrés 7 jours ouvrés Objectif national ème ème au 9 décile au 9 décile Socle de performance 10 jours ouvrés 10 jours ouvrés ème ème national au 9 décile au 9 décile 2012 2013 6 jours ouvrés ème au 9 décile 8 jours ouvrés ème au 9 décile 6 jours ouvrés ème au 9 décile 7 jours ouvrés ème au 9 décile La fiabilité du traitement des prestations Les engagements liés à la rapidité du service rendu aux assurés doivent s’accompagner d’objectifs en matière de qualité des règlements des prestations. Un indicateur composite de fiabilité est défini à compter de 2011, calculé à partir des résultats des 2 dispositions suivantes : - anomalies de liquidation PN : taux d’anomalies inférieur ou égal à 0,5 % - anomalies de liquidation PE : taux d’anomalies inférieur ou égal à 2 % Objectif : améliorer la fiabilité Indicateur composite Objectif national : Taux d’anomalies liquidation PN Taux d’anomalies liquidation PE Socle de performance national : Taux d’anomalies liquidation PN Taux d’anomalies liquidation PE Poids 2011 2012 2013 50 % 50 % ≤ 0,5 % ≤2% ≤ 0,5 % ≤2% ≤ 0,5 % ≤2% oui/non oui/non oui/non oui/non oui/non oui/non 2.2 – LA GESTION DU DOSSIER ASSURE Le taux de certification Le taux de certification au RNIAM des assurés et ayants droit reste un indicateur important de la qualité des opérations de gestion des dossiers conditionnant la délivrance de la carte Vitale. Les résultats obtenus depuis plusieurs années prouvent la maîtrise de cette activité. Une évolution est intervenue dans la définition de l’indicateur entre 2010 et 2011 : désormais le taux de certification est suivi pour les assurés et les ayants droit. Il est fixé à 99,5 %. Taux de certification Objectif national Socle de performance national 2010 2011 2012 2013 Taux de certification des ayants droit = 98,5 % Taux de certification des assurés et ayants droit = 99,5 % Taux de certification des assurés et ayants droit = 99,5 % Taux de certification des assurés et ayants droit = 99,5 % 97 % 98 % 98 % 98 % Outre l’absence de certification, d’autres anomalies dans l’application de certaines règles de gestion ont des incidences sur la qualité des informations stockées dans les bases et donc sur le bon fonctionnement des autres processus (PN, PE notamment) ou sur la lisibilité des situations pour les lignes de contacts. 16 Un objectif global de qualité des fichiers est créé dont le champ couvre les bénéficiaires actifs et les bénéficiaires cédants, le dossier devant répondre à une combinaison de critères dont : - bénéficiaires actifs : certifié et rattaché de façon unique, existence de droits de base, ancienneté du top NPAI éventuel, - bénéficiaires clôturés : ancienneté de l’indicateur cédant, absence de carte vitale 1 active, absence de remboursement. Défini et testé en 2011, cet objectif sera mis en œuvre à compter de 2012. Taux de qualité des fichiers Objectif national Socle de performance national 2012 94 % 89 % 2013 96 % 92 % La délivrance de la carte Vitale La délivrance rapide de la carte Vitale est une attente forte des assurés, au regard de son impact sur l’accès au système de santé. L’indicateur retenu mesure le délai écoulé entre la date de commande de la carte et la date de réception de cette carte par le demandeur à l’exclusion du délai de collecte de la photo. Objectif : Diminuer le délai moyen de délivrance de la carte Vitale Délai de délivrance de la 2011 2012 carte Vitale 21 jours 20 jours Objectif national calendaires calendaires Socle de performance national Oui/non Oui/non 2013 19 jours calendaires Oui/non 2.3 – L’ACCUEIL ET LES RELATIONS AVEC LES PUBLICS La caisse primaire s’engage à assurer une meilleure réponse à l’ensemble de ses interlocuteurs. Elle s’appuiera sur une traçabilité des contacts sur tous les canaux (téléphone, accueil physique,…) dans l’outil de Gestion de la Relation Clients. Taux de décroché téléphonique Les efforts en matière de performance des plateformes téléphoniques doivent être maintenus afin de garantir sur l’ensemble du territoire un taux d’appels servis à hauteur de 90 % tout au long de la COG. C’est un objectif ambitieux compte tenu de l’augmentation tendancielle du trafic téléphonique. Objectif : garantir une réponse téléphonique régulière Taux de décroché 2010 2011 téléphonique Objectif national 90 % 90 % Socle de performance 85 % 85 % 17 2012 2013 90 % 85 % 90 % 85 % Fiabilité des réponses téléphoniques L’amélioration de la performance qualitative des plates formes de services passe par une démarche permanente d’évaluation de la qualité de l’accueil et de la réponse téléphonique. Cette dernière repose notamment sur les campagnes d’appels mystères. Les résultats de ces campagnes qui seront systématisées, ont permis de révéler des non-conformités de la réponse par rapport aux procédures ainsi que de fortes disparités régionales. Objectif : améliorer le taux de fiabilité des réponses téléphoniques Taux de fiabilité des 2010 2011 réponses téléphoniques Objectif national 85 % 85 % Socle de performance national 80 % 80 % 2012 2013 87 % 83 % 90 % 85 % La gestion des courriels Avec le développement des téléservices, les échanges par courriel sont amenés à augmenter de manière importante au fil des années. Ce mode de contact est à privilégier compte tenu de sa souplesse de planification de ses coûts de gestion. Pour optimiser le traitement des courriels, l’Assurance Maladie s’est dotée d’un outil national spécifique, et a mis en place une organisation structurée sur la base de 23 centres régionaux ou interrégionaux. Au-delà de la rapidité des réponses, la qualité et la fiabilité sont également essentielles pour la satisfaction des clients et le développement harmonieux de ce mode de contact. Un objectif de fiabilité sera inscrit au CPG dès 2012. Objectif : réduire le délai de réponse aux courriels Délai de traitement et de Poids 2010 réponse aux courriels Objectif national Courriels niveau 1 Socle de performance national 100 % en 2010 80 % à partir de 2011 2011 2012 75 % en 2 jours 80 % en 2 jours 85 % en 2 jours 50 % en 2 jours 58 % en 2 jours 67 % en 2 jours 75 % en 2 jours 80 % en 7 jours* 85 % en 7 jours 90 % en 7 jours 50 % en 7 jours 65 % en 7 jours 75 % en 7 jours Objectif national 2013 87 % en 2 jours 20 % à partir de 2011 Courriels niveau 2 Socle de performance national * Objectif mesuré à partir de la mise à disposition d’un nouvel outil national de suivi 18 Les Parcours clients Depuis la COG 2006/2009, l’Assurance Maladie a développé des services attentionnés, adaptés aux attentes spécifiques de certains publics et/ou à des situations de vie. Les caisses s’engagent à relayer cette stratégie de service en mettant en œuvre les parcours au fur et à mesure de leur diffusion. Ceci permettra de garantir une homogéneité de l’offre sur l’ensemble du territoire. Mise en œuvre des parcours clients Objectif national Socle de performance national 2011 2012 2013 Mise en œuvre des 7 parcours attentionnés diffusés au 31/12/2010 Mise en œuvre de 5 parcours attentionnés Mise en œuvre des 9 parcours attentionnés diffusés au 31/12/2011 Mise en œuvre de 7 parcours attentionnés Mise en œuvre des 11 parcours attentionnés diffusés au 31/12/2012 Mise en œuvre de 9 parcours attentionnés 2.4 – OFFRES DE TELE SERVICES Les téléservices Assurés En cohérence avec le développement actuel et futur des services en ligne, l’Assurance Maladie propose à ses clients de l’information personnalisée et des services interactifs dématérialisés sur des portails sécurisés. Cette offre de services modernisée et facilement accessible à tout moment pour les assurés permet de plus des retours sur investissements pour les caisses. Celles-ci vont continuer à promouvoir ces téléservices, pour contribuer non seulement à l’augmentation des adhérents, mais aussi à l’élévation de la fréquentation du site et à l’accroissement de l’utilisation effective des nouveaux services offerts en ligne. Objectif : augmenter le nombre d’adhérents au compte assuré Poids Taux d’adhérents 2010 au compte 2010 2011/2013 6 300 000 Objectif national 40 % 18,15% Objectif local 60 % 100 % 18,70% Socle de performance 11,97% national Socle de 12,40% performance local *** bbbaaassseee 222000111000 19 2011* 2012* 2013* 8 300 000 24,01% 24,52% 10 000 000 29,01% 29,52% 11 000 000 33,01% 33,52% 17,72% Résultat 2011 Résultat 2012 18,12% Résultat 2011 Résultat 2012 Les téléservices Professionnels de Santé Des téléservices de plus en plus nombreux sont offerts aux médecins. Au-delà de ceux à caractère informatif de vraies téléprocédures se développent (PSE, ALD, AAT…). Leur promotion doit faciliter non seulement l’adhésion immédiate des professionnels mais également préparer l’avenir avec notamment la dématérialisation de la prescription. L’AAT dématérialisé s’inscrit dans cet ensemble et présente de multiples enjeux : - simplification des démarches des assurés par la disparition des procédures papier vis-àvis de l’Assurance maladie, - gain de gestion par la mise en place à venir de l’injection des données dans les outils métiers, - à terme, disponibilité intégrée de référentiels de durée d’AAT en fonction des pathologies ou symptômes. Objectif : augmenter le nombre de professionnels de santé adhérents à AMELI PS Poids Taux d’adhérents 2010* 2011** 2012** au compte 2010 2011/2013 Objectif national 40% 73,24% 73,80% 77,30% Objectif local 60 % 100 % 63,81% 74,55% 78,05% Socle de Résultat performance 68,29% 67,80% 2011 national Socle de Résultat 57,31% 71,05% performance local 2011 2013** 80,80% 81,55% Résultat 2012 Résultat 2012 * base PS 2008 ** base PS 2010 Objectif : augmenter le taux d’Avis d’Arrêt de Travail dématérialisés Taux d’AAT dématérialisés 2010 2011 Objectif national 5% 10 % Socle de performance national 0% 2% 2012 15 % 7% Objectif : augmenter le taux de Protocoles de Soins Electroniques Taux de PSE 2011 2012 Objectif national 15 % 20 % Socle de performance national 5% 10 % 2013 25 % 15 % 2013 30 % 15 % La dématérialisation des procédures avec les employeurs L’effort, au plan national, porte sur le développement des EDI notamment avec la mise en production d’une solution EDI machine qui répondra aux besoins d’un plus grand nombre d’entreprises, des institutions de prévoyance et des experts-comptables qui souhaitent développer des échanges directs avec l’Assurance Maladie. Poursuivant leurs actions de promotion des téléservices employeurs, les caisses s’engagent à suivre leur taux de DSIJ dématérialisées et à entreprendre toutes les actions nécessaires à leur développement. L’intégration directe des DSIJ est également un levier de productivité important. ères Objectif : augmenter le taux de DSIJ par rapport au nombre de dossiers de 1 IJ Taux de DSIJ Poids 2010 2011 2012 Objectif national 40 % 40 % 42 % 45 % Objectif local 60 % 50,51% Socle de performance 36 % 38 % 41 % national Socle de performance 47,40% local 20 2013 48 % 44 % 2.5 – LA SATISFACTION DES CLIENTS Le Taux de satisfaction L’Assurance Maladie est engagée sur une offre de service accessible et homogène sur tout le territoire. Pour apprécier la qualité perçue des services délivrés et leur adéquation aux besoins du public, une mesure de satisfaction est réalisée auprès des assurés sociaux, professionnels de santé et employeurs. Une refonte du dispositif de mesure de la satisfaction des publics sera opérée en 2011. Objectif : Mesurer le taux de satisfaction des publics Taux de satisfaction 2010 Assurés Professionnels de santé Employeurs 2011 2012 2013 Objectif national 75 % 76,5 % 78 % 80 % Socle de performance national 70 % 71,5 % 73 % 75 % Objectif national 70 % 71 % 71,5 % 72 % Socle de performance national 65 % 66 % 66,5 % 67 % Objectif national 70 % 72 % 74 % 75 % Socle de performance national 65 % 67 % 69 % 70 % Les réclamations La professionnalisation du traitement des réclamations sera poursuivie en lien avec la volonté d’améliorer la qualité de service. L’offre de service proposée doit permettre à nos publics de formuler facilement et rapidement une réclamation. Une vision des motifs de réclamations et des attentes des publics est nécessaire pour mettre en place une vraie boucle de qualité. Le pilotage national sur le traitement des réclamations sera renforcé afin d’assurer une gestion homogène sur l’ensemble du territoire. Dans ce cadre l’assurance maladie s’engage sur un délai de traitement des réclamations en 21 jours. Objectif : Maîtriser le délai de traitement des réclamations Délai de traitement 2011 2012 des réclamations 90% en 21 jours 90% en 21 jours Objectif national calendaires calendaires Socle de 80 % en 21 jours 80 % en 21 jours performance national calendaires calendaires 2013 90% en 21 jours calendaires 80 % en 21 jours calendaires La conciliation La conciliation est au carrefour de différents domaines de compétence et implique des contacts avec de nombreux interlocuteurs dont les intérêts sont parfois divergents. En 2009, les saisines ont représenté 0,4 % des réclamations enregistrées. 87 % d’entre elles ont été traitées en moins de 21 jours. Un des objectifs que s’est fixé l’Assurance Maladie est la lutte contre les refus de soins. L’action des caisses en la matière sera renforcée notamment par l’élargissement du champ d’intervention du conciliateur. 21 2.6- LES SPECIFICITES DE LA BRANCHE AT/MP Faute inexcusable de l’employeur L’optimisation du pilotage du processus de la faute inexcusable de l’employeur (FIE) est un engagement inscrit au programme 7 de la convention d’objectifs et de gestion de la branche AT/MP pour 2009/2012. Dans ce cadre, un objectif commun aux CARSAT et aux caisses concernant la tenue d’un tableau de suivi des créances vers les employeurs est défini pour 2010. Objectif : Améliorer le suivi et le recouvrement des créances FIE par la tenue et la remontée d’un tableau de bord Enrichissement du tableau de bord destiné à suivre 2010 les créances relatives aux FIE et à leur recouvrement Remontée du tableau de bord dans Objectif national les délais impartis Socle de performance national Oui/non Incapacité permanente Une amélioration dans la mise en œuvre du processus d’indemnisation en cas d’incapacité permanente est recherchée au travers de la maîtrise des délais de notification des rentes. Objectif : réduire les ruptures d’indemnisation Taux de notification de rente AT réalisée dans un délai de 3 mois Objectif national Socle de performance national 2010 75 % 70 % Dématérialisation de la déclaration d’accident de travail La dématérialisation de la DAT à la source est l’un des enjeux majeurs de l’institution. Elle permet d’alléger les charges, d’éviter les erreurs et de renforcer les possibilités en matière de prévention et de détection des fraudes. Les efforts de promotion de cet outil doivent être maintenus afin d’obtenir une dématérialisation de la moitié de ces pièces à l’horizon 2012. Objectif : Augmenter le taux de déclarations AT dématérialisées Taux de déclaration AT 2010 2011 dématérialisée Objectif national 30 % 40 % Socle de performance national 20 % 30 % 2012 2013 50 % 40 % 50 % 40 % Sinistres rendus inopposables à l’employeur Les impacts financiers du contentieux AT/MP de l’inopposabilité sont un enjeu fort. Les règles de procédure en matière de reconnaissance doivent être davantage maîtrisées par les organismes au regard des incidences financières en cause. Un indicateur portant sur le nombre de sinistres rendus inopposables pour non respect du contradictoire est inscrit pour 2010 et 2011. Cet indicateur pourra être reconduit en 2012 et 2013 par voie d’avenant, le cas échéant selon des modalités adaptées aux constats réalisés sur 2010 et 2011. Objectif : Maîtriser les règles de procédure en matière de reconnaissance AT/MP Nombre de sinistres rendus 2010 2011 2012 2013 inopposables à l’employeur Objectifs fixés par Objectif national 0 sinistre 0 sinistre voie d’avenant Socle de performance national 3 sinistres 3 sinistres 22 3. L’AXE MANAGEMENT ET PILOTAGE En matière d’efficience, l’Etat et la CNAMTS ont convenu de renforcer les efforts sur 4 axes : Consolider l’évolution de l’organisation de l’assurance maladie, Développer une politique de ressources humaines ambitieuse et adaptée aux enjeux de l’assurance maladie, Promouvoir une gestion responsable et durable, Renforcer la modernisation des systèmes d’information de l’assurance maladie. La caisse appuiera les efforts d’efficience collective. En effet, une recherche constante d’optimisation des organisations doit guider les organismes au travers de la stabilisation des organisations cible pour les organismes fusionnés en 2010 d’une part, des actions de mutualisation à engager d’autre part. Grâce à sa politique de recrutement et de gestion des ressources humaines, la branche maladie se met en mesure d’assumer de nouveaux métiers tout en favorisant la diversité et l’égalité des chances. Les pratiques mises en œuvre permettront à chaque organisme d’affirmer et d’assumer sa responsabilité sociale en tant qu’employeur. La CNAMTS s’attachera à maintenir un patrimoine immobilier adapté aux besoins de l’assurance maladie et conforme aux normes de qualité environnementale. Toutes les démarches de développement durable (dématérialisation, réduction des consommations…) devront être amplifiées et intégrées de façon pérenne par les organismes. 3.1 – L’OPTIMISATION DES ORGANISATIONS La restructuration du réseau réalisée pendant la précédente COG doit être consolidée par la mise en œuvre d’organisations du travail plus efficientes. La dynamique de mutualisation menée dans les régions sera poursuivie. Les diagnostics demandés en 2010 doivent permettre d’analyser les écarts de performance au sein de la région et d’identifier les axes de progrès sur chaque processus pour éclairer les choix de mutualisation à décliner dans un plan d’actions. Les organismes sont appelés en 2011 à définir leur programme pluriannuel de mutualisation, à partir de l’interprétation de leur diagnostic et d’un panel d’actions labellisées. Le plan d’actions ainsi établi sera déployé progressivement pendant la durée de la COG, sur la base de deux nouvelles actions annuelles par caisse. Objectif : déploiement de la démarche de mutualisation Actions de 2010 2011 mutualisation Présenter pour le 15 décembre 2010* un diagnostic régional et commun de mutualisation faisant 2 nouvelles actions engagées : le point sur les actions à conduire pour accroître tant . EPTICA l’efficacité que . 1 action à définir à Mutualisation l’efficience des partir de la liste des différents organismes thèmes labellisés par la CNAMTS de la région. Evaluation en fonction des préconisations de la CNAMTS * planning décalé en cas de fusion 23 2012 2013 2 nouvelles actions engagées 2 nouvelles actions engagées 3.2 – L’EFFICIENCE L’efficience est mesurée au travers de l’évolution de la productivité globale. Celle-ci correspond au rapport entre le nombre de bénéficiaires et le nombre d’agents en équivalent temps plein. Objectif : mesurer l’efficience Productivité globale Poids Objectif national 50 % Objectif local 50 % Socle de performance national Socle de performance local 2010 Résultat national 2009 +2% Résultat local 2009 + 1,75% Résultat national 2009 Résultat local 2009 2011 Résultat national 2010 +2% Résultat local 2010 + 1,84% Résultat national 2010 Résultat local 2010 2012 Résultat national 2011 +2% Résultat local 2011 + 1,95% Résultat national 2011 Résultat local 2011 2013 Résultat national 2012 +2% Résultat local 2012 + 1,79% Résultat national 2012 Résultat local 2012 3.3 - MAITRISE DE L’ACTIVITE Certification L'ensemble des organismes et services est engagé dans une démarche de certification qui contribue au renforcement de la qualité de service et à la maîtrise des risques. Objectif : poursuivre le renforcement de la qualité de service et de la maîtrise des risques Certification 2010 2011 Maintien du certificat sur le champ 0 non conformité majeure Objectif national total incluant l’ensemble des PMS et 0 non conformité mineure diffusés jusqu’à la fin juillet 2010 Socle de performance 0 majeure Oui/non local et < 3 mineures Maîtrise des risques La maîtrise des risques au niveau des processus s’appuie sur la mise en œuvre et l’application des dispositifs de maîtrise décrits au travers des PMS, du PCSAC et du référentiel d’audit des SLM. Certains de ces dispositifs sont vérifiés par le biais des diligences du dossier de clôture. Le niveau de mise en œuvre des PMS est apprécié en 2010 au travers des autodiagnostics par l’évaluation de l’application des dispositifs de maîtrise (MDM, VACS et traces). Objectif : apprécier le niveau de maîtrise des activités au travers des autodiagnostics PMS 2010 Objectif national Réalisation des autodiagnostics des PMS diffusés en 2010 Scoring par rapport à la moyenne du réseau en % Socle de performance national d’atteinte A compter de 2011, un indicateur composite de maîtrise des risques sera appliqué, associant les résultats de la mise en place des 3 dispositifs suivants : PMS, PCSAC, SLM 24 Indicateur composite Objectif national Poids PMS : Taux de maîtrise par rapport à la moyenne réseau (par macro processus) 50 % PCSAC : taux de conformité par rapport au taux de réalisation rapporté à la moyenne réseau 25 % Audits SLM : taux de réalisation des audits programmés 25 % 2011 2012 2013 Taux ≥ à la moyenne réseau + 1 écart type Taux ≥ à la moyenne réseau + 1 écart type Taux ≥ à la moyenne réseau + 1 écart type Taux ≥ à la moyenne réseau + 1 écart type Taux ≥ à la moyenne réseau + 1 écart type Taux ≥ à la moyenne réseau + 1 écart type 85 % 85 % 85 % L’attribution des points concernant les sous indicateurs PMS et PCSAC s’effectuera selon les modalités suivantes : - taux supérieur ou égal à la moyenne réseau + 1 écart type : attribution de 100 % des points - taux entre la moyenne réseau et l’écart type supérieur : attribution de 75 % des points - taux inférieur ou égal à la moyenne réseau : attribution des points au prorata des résultats Pour le sous indicateur audit SLM, elle sera réalisée ainsi : - taux supérieur ou égal à 85 % : attribution de 100 % des points - taux inférieur à 85 % : attribution des points au prorata des résultats Validation des comptes La validation des comptes des organismes du réseau par la CNAMTS, en vue d’établir les comptes combinés des branches Maladie et AT/MP, est une obligation légale depuis les comptes de 2006. La Cour des comptes s’appuie sur les travaux de la CNAMTS et sur ses propres diligences pour certifier les comptes combinés. Les efforts fournis par la Caisse nationale et les organismes du réseau pour atteindre les objectifs de fiabilité et de qualité des comptes, lors de la précédente COG, ont permis la certification avec réserves des comptes combinés pour les quatre années. Cependant, la CNAMTS et les organismes doivent poursuivre et renforcer les actions engagées pour permettre à la Cour de lever ses réserves. Objectif : validation sans restriction des comptes Validation des 2010 2011 comptes Validation sans Validation sans Objectif restriction des restriction des national comptes de comptes de l’exercice 2010 l’exercice 2011 Socle de Validation avec Validation avec performance observations et observations et national corrections corrections 2012 2013 Validation sans restriction des comptes de l’exercice 2012 Validation avec observations et corrections Validation sans restriction des comptes de l’exercice 2013 Validation avec observations et corrections La valorisation du résultat de cet indicateur sera effectuée pour 2010 selon quatre critères : Validation sans restriction Validation avec observations Validation avec observations et corrections Refus de validation 100 % des points 50 à 80 % des points 30 % des points aucun point La valorisation du résultat de cet indicateur est susceptible d’être revue pour les trois dernières années de la COG, à la suite des travaux qui seront entrepris entre la CNAMTS et le réseau en 2011, après l’arrêté des comptes de 2010. 25 Affranchissement Les contraintes budgétaires et la démarche de développement durable engagée par l’Assurance Maladie se traduisent par un objectif de diminution des dépenses d’affranchissement de 25 millions d’euros à fin 2013. Ces économies ne pourront se réaliser que par une gestion rigoureuse et homogène du courrier de l’Editique Nationale ESOPE et du Courrier LOcal Egrené (CLOE) de l’ensemble des organismes. Pour ce faire, la CNAMTS a engagé un certain nombre de projets visant tant à profiter des tarifs d’affranchissement les plus bas qu’à réduire le volume du courrier à émettre, en favorisant notamment les échanges électroniques. Afin d’accroître la qualité des services offerts à nos publics tout en réduisant les dépenses d’affranchissement, il appartient aux organismes de s’impliquer dans cette démarche en : - appliquant de nouvelles règles de gestion du courrier, en vue d’optimiser les envois et d’agir sur leur volume, s’appropriant les nouveaux outils mis à disposition (CLOE) pour agir sur les coûts unitaires. En 2011, 2012 et 2013 l’objectif est de diminuer les dépenses relatives au courrier local (effort global réparti selon la part individualisée du courrier local / au total du coût d’affranchissement de chaque caisse) Objectif : réduire les coûts d’affranchissement Affranchissement 2011 Objectif local - 63 000 € Socle de performance local - 60 000 € 2012 - 59 000 € - 56 000 € 2013 - 52 000 € - 49 000 € Assurances Le Plan National d’Assurances Interbranches (PNAI) sera effectif dès janvier 2011. L’intégration des assurances dommages et responsabilités civiles (générale, des dirigeants et mandataires sociaux et médicale) dans le cadre d’un marché national ne laissera à la charge des CPAM que la déclaration des sinistres. La CNAMTS assure le réseau. Il s’agit d’assurances de groupe dont l’entrée obligatoire est prévue er er entre le 1 janvier 2011 et le 1 janvier 2012, à cette date l’ensemble des organismes aura basculé dans le PNAI. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan, il est nécessaire, pour maintenir l’équilibre financier du marché, d’entamer dès 2011 des démarches de gestion des risques qui devront à court terme, réduire la fréquence des sinistres. Un système de bonus - malus est mis en œuvre à ce titre sur la base de la réduction du taux de sinistralité. Il se traduira par une majoration ou un abattement des autres comptes de fonctionnement calculé sur la base de 15 % du montant des dépenses d’assurances 2009 de l’organisme correspondant au périmètre du PNAI. 26 3.4 – GESTION DES RESSOURCES HUMAINES La Caisse Nationale mènera une politique de recrutement, de formation et de mobilité interne adaptée aux enjeux en matière de gestion du risque et de développement des nouveaux services. La politique de ressources humaines prendra en compte l’évolution des missions et l’émergence de nouveaux métiers pour bâtir des parcours professionnels adaptés. Des outils seront mis à disposition du réseau (référentiels métiers, offre de formation...). Au cours de la période à venir, les pratiques de gestion socialement responsables devront être renforcées. Emploi des travailleurs en situation de handicap Ainsi, un effort en matière d’emploi de travailleurs en situation de handicap doit être mené. Celui-ci sera appréhendé au travers de la réduction de la contribution versée à l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées (Agefiph). L’objectif est de parvenir à une réduction de la contribution de 5 % par an par rapport à l’exercice précédent, les organismes n’ayant versé aucune contribution ayant pour objectif de maintenir cette situation. Objectif : réduire la contribution versée à l’Agefiph Contribution Agefiph 2011 Objectif national - 5 % (ou 0 €) Socle de performance Oui/non national 2012 -5 % (ou 0 €) 2013 - 5 % (ou 0 €) Oui/non Oui/non Prévention des risques psycho-sociaux Par ailleurs, la CNAMTS a commencé, en 2010, à travailler avec le réseau, à l’élaboration d’une politique de prévention des risques psycho-sociaux. En s’appuyant sur les expériences des organismes ayant mené une opération de fusion, la CNAMTS diffusera un guide méthodologique qui permettra l’élaboration et la mise en œuvre d'un plan de prévention dans chaque CPAM Objectif : élaborer un plan de prévention des risques psycho-sociaux Plan de prévention des RPS 2011 2012 2013 Elaboration d’un Mise en œuvre Evaluation des Objectif national plan de prévention des actions actions Socle de performance national Oui/non Socles définis par voie d’avenant 3.5 – POLITIQUE IMMOBILIERE L’Assurance Maladie s’engage pour la période 2010/2013, à réduire globalement de 200.000 m² les superficies de son patrimoine pour le mettre en adéquation avec son effectif présent et futur et avec ses missions. Cet objectif passe par : - La rationalisation des surfaces occupées afin de viser, sur l’ensemble du parc immobilier, le ratio fixé par l’Etat de 12m² par personne physique. - L’abandon le plus rapidement possible de tous les locaux en propriété, co-propriété, locations ou détenus à titre gratuit qui ne sont plus nécessaires au fonctionnement des services selon le schéma directeur immobilier local préétabli, sachant qu’une attention particulière sera portée au renouvellement des baux de location, en intégrant une phase de renégociation des tarifs lors du renouvellement. 27 - La réhabilitation du patrimoine conservé en privilégiant les travaux d’isolation afin de permettre la poursuite de la politique de réduction des consommations d’énergie. - L’accompagnement de la restructuration des accueils selon deux lignes directrices. D’une part, l’assurance maladie mènera une politique cohérente avec la politique d’aménagement du territoire qui vise au maintien d’une offre en adéquation avec les besoins, notamment dans les zones rurales et périurbaines fragilisées. D’autre part, l’adaptation progressive des lieux d’accueil sera poursuivie pour les rendre conformes aux normes d’organisation à trois niveaux : premier niveau de libre service avec bornes automates, deuxième niveau d’accueil rapide et troisième niveau d’accueil personnalisé. 3.6 - LE DEVELOPPEMENT DURABLE Au cours de la précédente COG, l’Assurance Maladie a entrepris une démarche de développement durable, s’inscrivant dans le premier plan cadre de développement durable de la Sécurité Sociale. Le second plan cadre (2011/2014) se veut plus ambitieux sur les cinq axes couverts : gouvernance, responsabilité environnementale, responsabilité sociale, responsabilité économique, implication dans la vie locale. L’adoption par les organismes des principes de développement durable se traduit notamment par : - la désignation d’un chef de projet développement durable, - la remontée annuelle des données quantitatives et qualitatives, grâce à l’outil PERL’S. L’outil PERL’S, devenu interbranches, permet à chaque caisse d’élaborer son plan de développement durable, de suivre l’évolution de ses indicateurs et d’adapter sa stratégie et son plan d’actions. Mise en place des conditions nécessaires au pilotage du développement durable 2010 Saisie exhaustive, fiable et commentée des 11 cibles de développement durable dans l’outil Perl’s Oui/non Objectif national Socle de performance national 3.7 - OBJECTIFS INDIVIDUALISES La politique de personnalisation des objectifs est poursuivie et amplifiée afin de tenir compte des efforts particuliers impliqués par le contexte local de l’organisme. Différentes logiques président au choix de ces objectifs : - constat d’une maîtrise non permanente ou imparfaite d’un service de base (accueil téléphonique, certification des ayants droit, gestion des courriels, dématérialisation des attestations de salaires) en année N-1, - existence d’activités spécifiques dans une circonscription (centre d’examen de santé), - lancement de missions ou d’outils nouveaux avant la phase de généralisation (SOPHIA, PRADO, OSCARR), - impact pour l’atteinte d’un objectif national, de l’effort particulier d’un organisme (cession de surfaces). Dans ce contexte, les thèmes suivants sont retenus : 28 Exercice 2010 CES (précarité) 2010 0% Objectif local Socle de performance local Résultat 2009 Sophia (Caisse Pilote) Objectif local Socle de performance local 2010 Plan d'actions + Adhésions 0% Exercice 2011 CES précarité Dans le cadre de la convention d’objectifs et de gestion, l’Assurance Maladie s’est engagée à augmenter la part des personnes en situation de précarité parmi les bénéficiaires des examens périodiques de santé offerts par les CES. Objectif local + 2% Socle local résultats 2010 Sophia Objectif local Inscriptions au 31/12/2011 : 8 121 Socle local 6 734 29 (400 points) Les programmes nationaux • • arrêts de travail montant d'IJ 20 points 15 points nombre d'IJ 20 points 25 points statines 40 points 30 points IEC Sartans 35 points 25 points IPP 25 points 20 points médicaments prescrits en ville : antidiabétiques Objectifs fixés par voie d'avenant 20 points • kinésithérapie 25 points • adhésions au CAPI 25 points • rémunérations des CAPI 25 points • réalisation des objectifs CAPI 25 points 25 points Les priorités partagées avec les ARS • transports (ville et hôpital) 35 points 25 points • chirurgie ambulatoire – MSAP chirurgie ambulatoire 25 points 15 points • MSAP SSR 15 points • médicaments prescrits à l'hôpital 25 points L'accompagnement des offreurs de soins • contacts avec les professionnels de santé 15 points 15 points • visites en établissements 10 points 15 points 15 points 10 points 10 points 10 points La Maitrise médicalisée en entreprise • visites en entreprises Le Recours Contre Tiers • montant recouvré par assuré 15 points 15 points 10 points 10 points • taux de recouvrement 5 points 10 points 10 points 10 points • efficacité de détection 5 points 5 points Le contrôle contentieux • part préjudice dans les prestations 25 points 20 points 20 points 20 points • recouvrement des indus T2A 20 points 20 points 20 points 20 points L'accès à la prévention des personnes éloignées du système de santé • dépistage colorectal 10 points • examen bucco dentaire 10 points • examen bucco dentaire zones défavorisées 10 points 10 points 10 points • dépistage du cancer du sein pour les femmes à la CMUC 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points L'accompagnement social de l'accès aux soins • taux de bénéficiaires d'une aide complémentaire à l'ACS 30 (400 points) Le règlement des prestations • délai de remboursement FSE aux assurés 20 points 15 points 10 points 10 points • taux de FSE + EDI 50 points 40 points 40 points 40 points • délai de règlement 1ère IJ non subrogée • délai de saisie de l'arrêt de travail • fiabilité des prestations 20 points 20 points 15 points 15 points 10 points 10 points 10 points 10 points 20 points 20 points 20 points La gestion du dossier assuré • taux de certification • taux de qualité des fichiers • délai moyen de délivrance de la carte vitale 25 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points L'accueil et les relations avec les publics • taux de décroché téléphonique 20 points 20 points 20 points 20 points • taux de fiabilité des réponses téléphoniques 20 points 20 points 20 points 20 points • délai de réponse aux courriels 20 points 15 points • délai de fiabilité des réponses aux courriels • nombre de mise en œuvre des parcours attentionnés 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points L'offre de téléservices • adhérents compte assuré 35 points 35 points 30 points 30 points • adhérents compte professionnels de santé 35 points 10 points 10 points 10 points • taux d'avis d'arrêt de travail dématérialisés 10 points 10 points 10 points 10 points • taux de protocole de soins électronique • taux de DSIJ 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points 10 points taux de satisfaction assurés 25 points 25 points 25 points 25 points • taux de satisfaction professionnels de santé 25 points 25 points 25 points 25 points • taux de satisfaction employeurs 25 points 25 points 25 points 25 points • délai de réponse aux réclamations 10 points 10 points 10 points La satisfaction • Les spécificités de la branche AT/MP • tableau de bord créances FIE 15 points • taux de notification de rentes AT dans un délai de 3 mois 10 points • taux de déclarations AT dématérialisées 15 points 30 points 30 points 30 points • nombre de sinistres rendus inopposables à l'employeur 10 points 20 points 20 points 20 points 31 (200 points) L'optimisation des organisations • diagnostic régional de mutualisation • actions de mutualisation 20 points 30 points 30 points 30 points 40 points 30 points 30 points 30 points L'efficience • productivité globale La maîtrise de l'activité • certification 20 points 10 points • maîtrise des risques 20 points 10 points 20 points 20 points • validation des comptes 40 points 35 points 35 points 35 points • réduction des dépenses d'affranchissement 15 points 15 points 15 points La gestion des ressources humaines • contribution à l'AGEFIPH 15 points 15 points 15 points • prévention des risques psycho sociaux 15 points 15 points 15 points 40 points 40 points 40 points Le développement durable • 20 points mise en place de l'outil de pilotage (PERL'S) Les objectifs individualisés 40 points La structure du score pour les années 2011 à 2013 peut être modifiée pour tenir compte de nouveaux engagements inscrits par voie d’avenant au présent contrat 32 LES REGLES BUDGETAIRES I- BUDGET DE GESTION Pour la période 2010-2013 les principes de pluri annualité sont reconduits et la procédure budgétaire reste régie par la règle de l’annualité. Chaque organisme s’engage à respecter chaque année les limites de dépenses autorisées figurant dans son contrat pluriannuel de gestion. 1 –1 L’ALLOCATION BUDGETAIRE La dotation de fonctionnement de gestion administrative est calculée sur la base des dépenses pérennes exécutées en 2009. Un taux annuel de GVT budgétaire de 0,9 % est appliqué sur l’enveloppe « frais de personnel ». L’enveloppe « frais de personnel » déterminée au niveau national, prend en compte l’impact des départs en retraite prévisionnels sur la période 2010 – 2013, de leur remplacement sur la base d’un sur deux et du nombre d’emplois liés aux nouvelles missions. Ce principe est ensuite décliné par organisme en fonction : - du coût du point de performance déterminé à partir: ● du coût du bénéficiaire consommant pondéré (BCP) de l’exercice 2009, ● de la moyenne 2006-2009 du score du CPG, du poids de ses départs à la retraite par rapport à ses effectifs totaux. Les départs et remplacements sont évalués forfaitairement en intégrant, l’année du départ, l’incidence de la prime de départ en retraite. L’enveloppe « Autres comptes de fonctionnement » est exprimée en euros courants sur la période 2010 – 2013 et tient compte de la contrainte nationale imposée par l’Etat d’une diminution des dépenses de 10 % en 2013. Pour les investissements « Autres Objets » la base retenue est le montant de l’avance initiale 2009. Les investissements Informatiques sont évalués en fonction des dépenses autorisées dans le cadre du Plan National Informatique négocié dans le cadre de la COG 2010 – 2013 et font l’objet d’ouvertures de crédits spécifiques. Les investissements Immobiliers découlent des autorisations de programmes qui seront accordées dans le cadre du Plan National Immobilier et font également l’objet d’ouvertures de crédits spécifiques. 1- 2 LE REPORT DES CREDITS NON CONSOMMES Les dépenses étant pluriannuelles, les crédits non consommés, hors compléments exceptionnels, en fin d’exercice, exception faite de la dernière année de la COG, peuvent être reportés sur l’exercice suivant, après décision du Conseil de la CNAMTS, selon les modalités suivantes : ● sont concernés les crédits non consommés au titre des Frais de Personnel, Autres Comptes de fonctionnement et Avances Autres Objets. ● un montant maximum de 5% de l’ensemble des crédits notifiés peut faire l’objet d’un report. ● le montant des crédits non consommés égal ou inférieur à 5 % fait l’objet d’une ventilation en deux parties : - 15 % sont restitués à la CNAMTS pour alimenter la réserve d’intéressement, - 85 % sont reversés aux organismes suivant l’atteinte des objectifs traduite par leur score annuel précédent (taux d’efficacité de la caisse). Si le taux d’efficacité est 33 supérieur ou égal à 75 % du maximum du score, 85 % seront reversés. Si le taux est inférieur à 75 %, 84,9 % à 40 % de l’excédent seront reversés. ● les crédits non consommés ne peuvent être utilisés que pour des opérations qui ne génèrent pas de dépenses pérennes sur les exercices suivants. Les opérations immobilières soumises à autorisations de programme pourront faire l’objet de la constatation d’avances reportées. Si un organisme du réseau n’a pas utilisé dans l’exercice les crédits de paiement correspondant à une autorisation de programme délivrée par la CNAMTS, il peut, après autorisation du Directeur Général de la CNAMTS, conserver les crédits. Toutefois si ces crédits ne sont pas utilisés l’année suivante, ils devront être restitués à la CNAMTS. 1- 3 LES OPERATIONS IMMOBILIERES La recherche de l’utilisation optimale des crédits d’investissements immobiliers nécessite une gestion la plus rigoureuse possible. Ainsi, lorsqu’une opération est inscrite au plan immobilier national, l’organisme s’engage - à réaliser les études, - à présenter un avant projet et l’estimation du coût des travaux en vue d’obtenir de la CNAMTS l’autorisation de programme et les ouvertures de crédit, - en cas d’accord, à faire réaliser les travaux dans les délais et l’enveloppe fixée. La CNAMTS s’engage à délivrer les autorisations de programme et les crédits de paiement après examen du dossier d’avant-projet technique et financier de chaque opération conformément à la procédure en vigueur. La CNAMTS financera en priorité les opérations liées à des restructurations permettant d’atteindre les objectifs de la politique immobilière. Les opérations ayant fait l’objet d’une inscription au PIN en début de COG pourront, en cas de retard trop important du calendrier de déroulement de l’opération et en concertation avec la direction de l’organisme concerné, justifier un retrait de cette inscription au profit d’opérations plus avancées en attente de possibilité de financement au PIN. 1-4 LES AUTRES REGLES BUDGETAIRES La prévision budgétaire sur la période 2010 – 2013 faisant l’objet du présent contrat fixe les montants, pour chaque exercice, des trois grandes rubriques de dépenses limitatives : ● ● ● charges de personnel, autres comptes de fonctionnement (hors remises de gestion aux sections locales mutualistes), investissements autres objets. Les ajustements de gestion à l’intérieur des trois rubriques susvisées sont possibles. Les transferts de crédits entre les rubriques Frais de Personnel, Autres Comptes et Investissements Autres Objets sont soumis à l’accord préalable et explicite de la CNAMTS. Les crédits relatifs aux remises de gestion accordées aux sections locales mutualistes font l’objet de notifications spécifiques en fin d’exercice. Les dotations aux comptes d’amortissements et provisions sont des dépenses à caractère évaluatif, les crédits budgétaires correspondant sont notifiés en fin d’exercice. 1-5 LES RECETTES La COG 2010 – 2013 prévoit la possibilité, en cas de réalisation de produits supérieurs à l’évaluation faite lors de l’annexe budgétaire de la COG, de majorer les autorisations de dépenses limitatives : ● à hauteur du dépassement pour : 34 ● ● ● ● les produits des services rendus entre organismes de la même branche, d’une autre branche ou d’un autre régime, les produits divers liés à la formation, les indemnités d’assurance, les dommages et intérêts perçus suite à une action en justice. ● à hauteur du montant comptabilisé pour les produits liés à des écritures comptables qui n’impliquent pas de sortie de trésorerie tels les produits liés aux reprises sur amortissements et provisions ainsi que les produits liés au coût des productions immobilisées. ● à hauteur de 75 % du dépassement pour : ● les subventions reçues dans le cadre des mesures emploi, les remboursements relatifs au personnel détaché, les produits liés à des régulations de payes sur exercices antérieurs, ● les produits des activités annexes (essentiellement les produits de prestations effectuées par les CPAM – CTI pour le compte des mutuelles (retour NOEMIE)), ● les subventions d’équipement reçues, ● les produits des cessions d’actif autres qu’immobilières, ● les produits correspondant à des transferts de charges. Si la réalisation de ce troisième groupe de recettes est inférieure à l’évaluation faite lors de l’élaboration des annexes budgétaires de la COG, les autorisations de dépenses limitatives sont réduites de 75 % de la différence constatée. La majoration de la limite des dépenses autorisées s’applique au budget national en contre partie du constat de recettes plus importantes et devra faire l’objet d’un budget rectificatif présenté au conseil de la CNAM. Les caisses qui se trouveraient dans un cas de réalisation de recettes supérieures autorisant une majoration de la limite des dépenses ne peuvent en aucun cas majorer de leur propre initiative la limite de leurs dépenses. Elles doivent en référer aux services budgétaires de la CNAMTS et obtenir une autorisation confirmée par une notification budgétaire prenant en compte les incidences de cette autorisation. De même les caisses qui constateraient une reprise de provisions et/ou une production immobilisée doivent s’adresser aux services budgétaires de la CNAMTS qui leur notifieront les crédits nécessaires. ● à hauteur de 50 % du montant encaissé pour les produits de cessions immobilières. Ces produits seront, après encaissement, reversés à la CNAMTS et viendront alimenter l’enveloppe des autorisations de programme immobilier et des crédits de paiements ou seront affectés au financement de locations. 1- 6 SORTIE DU BUDGET PLURIANNUEL 2010 – 2013 Les mesures salariales de l'année 2013 ayant un effet report sur l’exercice 2014 ne pourront être prises que dans la mesure où elles seraient finançables sur la totalité de l’année. 35 II - BUDGET DU FNASS A compter de 2011, les dépenses relatives aux actions conventionnelles n’entrent plus dans le champ d’application du FNASS. 2–1 NOTIFICATION A compter de l'exercice 2011, la notification des budgets d'action sanitaire et sociale aux organismes du réseau intervient : - avant la fin du premier trimestre pour les budgets de l'exercice en cours - avant la fin du deuxième trimestre, pour les dotations complémentaires qui seront issues du budget rectificatif établi après la clôture des comptes et la centralisation des dépenses, et portant report, le cas échéant, des crédits non consommés l'année précédente, selon les modalités fixées au paragraphe 2-3. Pour les exercices 2011 à 2013, la dotation à caractère limitatif allouée pour l'aide au maintien à domicile évolue suivant le taux d'inflation prévisionnelle hors tabac de l'année corrigé. La correction se fait par la prise en compte de la différence entre le taux d'inflation prévisionnelle hors tabac de l'année N-1 et le taux d'inflation hors tabac corrigé de l'année N-1 (établi par l’INSEE en début d’année N). Les autres dotations de fonctionnement sont fixées en euros courants sur la période COG. 2-2 VIREMENTS DES CREDITS La dotation paramétrique d'action sanitaire et sociale, la dotation spécifique pour le retour et maintien à domicile s'inscrivent dans un cadre limitatif, la répartition entre les organismes reposant sur un indicateur national d'allocation de ressources, et ne peuvent ainsi donner lieu à virements de crédits. Toutefois, les CPAM ont la possibilité de procéder, après autorisation de la CNAMTS, à des virements de crédits entre les différents postes budgétaires afférents au maintien à domicile (personnes handicapées, malades en phase terminale, aide aux malades), dans l'hypothèse d'une insuffisance budgétaire constatée au titre de ces prestations. Les opérations de virements de crédits ne doivent pas faire l'objet d'un ajustement en recette des dotations correspondantes notifiées par la CNAMTS. 2–3 REPORTS DES CREDITS Les crédits à caractère limitatif non consommés au titre de l’exercice N sont reportables sur l’exercice N+1, à l’exception de la dernière année de la COG. Ils sont réaffectés à hauteur : - de 100 % des montants constatés pour les organismes présentant une consommation en N-1 supérieure ou égale à 90 % - de 80 % des montants constatés pour les organismes présentant une consommation en N-1 inférieure à 90 % mais supérieure ou égale à 70 % - de 50 % des montants constatés pour les organismes présentant une consommation inférieure à 70 %. Le solde est mutualisé au niveau national pour être attribué aux organismes sur demande ponctuelle et circonstanciée. Sur la base des règles définies ci dessus, les crédits ainsi reportés viendront augmenter pour chaque organisme le montant des dépenses autorisées sur l'exercice N, dans le cadre d'un budget rectificatif nd d'action sanitaire et sociale notifié au cours du 2 trimestre de l'année N. Les crédits non consommés en 2010 au titre des actions conventionnelles seront restitués et viendront abonder le Fonds d’Actions Conventionnelles 36 LE FONDS D'ACTIONS CONVENTIONNELLES Le Fonds d'actions conventionnelles enregistre les dépenses suivantes : à compter de 2010, les dépenses antérieurement imputées sur le FORMMEL au titre du MICA, à compter de 2010, les aides versées aux professionnels de santé (aides à la télétransmission, aides à la télé mise à jour des bornes Sesam Vitale dans les pharmacies, coût du ramassage des ordonnances…) à compter de 2011, les frais de formation des professionnels de santé et leur indemnisation. Ces charges font l'objet d'octroi de crédits spécifiques aux organismes du réseau. Aucun virement de crédit ne peut être réalisé entre le FNASS, le FNG et le FAC. 37 38 GESTION ADMINISTRATIVE Caisse Primaire d'Assurance Maladie : ORLEANS Gestion Administrative Exercices 2010 à 2013 ( en euros ) RUBRIQUES 2010 2011 2012 2013 Charges de Personnel ( 1 ) 26 783 000 26 560 000 26 237 000 25 902 000 Autres Comptes de Fonctionnement 4 221 000 3 972 000 3 889 000 3 812 000 Recettes 74 000 74 000 74 000 74 000 OPC "Autres Objets" 156 000 164 000 164 000 164 000 (1) Non inclus les incidences budgétaires résultant : de modifications législatives, réglementaires ou conventionnelles qui pourraient affecter les charges de personnel . de la prime Intéressement Y compris le GVT budgétaire 39 OPERATIONS IMMOBILIERES CPAM de ORLEANS Opérations de travaux immobiliers éligibles au Plan Immobilier National 2010/2013. La liste des opérations éligibles fera l’objet d’un avenant au présent CPG Site concerné Objet et nature des travaux Evaluation du coût des travaux Fixés par voie d'avenant Commentaires Abandon de location Site concerné Nombre de M2 SHON Montant du coût annuel d'exploitation Fixés par voie d'avenant 40 Commentaires ACTION SANITAIRE ET SOCIALE CAISSE PRIMAIRE D'ASSURANCE MALADIE ORLEANS Dotation paramétrique 2010 allouée sur la base des anciens critères de répartition (crédits notifiés dans le cadre du budget d'ASS) 944 700 € Base COG 2011 Dotations paramétriques 2011 - 2013 allouées sur la base des nouveaux critères de répartition 953 900 € Notification 2011 : 1er versement en application des modalités de lissage retenues en fonction de la consommation moyenne 20062009, le solde des crédits pouvant être alloué au cours du 2ème semestre, après analyse de la consommation prévisionnelle 763 100 € 2010 Dotation retour et maintien à domicile dont : Base COG 2012 953 900 € Base COG 2011 Base COG 2013 953 900 € Base COG 2012 Base COG 2013 206 300 € 221 400 € 221 400 € 221 400 € 116 300 € 116 300 € 116 300 € 116 300 € aides aux malades (dont VIH) et dispositifs "sorties d'hospitalisation" 60 000 € 60 000 € 60 000 € 60 000 € aides aux malades en phase terminale 30 000 € 45 100 € 45 100 € 45 100 € aides aux handicapés (1) (1) pour 2010 : crédits notifiés au 31/12/2010 ; à partir de 2011 il a été procédé à une actualisation de l'indicateur d'allocation ressources Pour mémoire, la ligne "Retour et maintien à domicile" évolue, conformément aux règles de gestion de la COG, en fonction du taux d'inflation de l'exercice hors tabac INSEE 41 Fait à Paris, Le Directeur Général de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés Le Directeur de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de ORLEANS Frédéric van ROEKEGHEM 42