Les nouvelles de l`espace Tourisme spatial : de nouveaux candidats

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LATITUDE 5
Les nouvelles de l'espace
Tourisme spatial : de nouveaux candidats
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Tourisme spatial : de nouveaux candidats
Après Mark Shuttleworth, jeune multimillionnaire sud-africain, qui devrait décoller pour la
station spatiale internationale avant la fin du mois d’avril, un chanteur et un homme
d’affaires polonais pourraient être les prochains touristes spatiaux. Lance Bass, membre du
boyband NSync et Leszeck Czarnecki, propriétaire d’une société de crédit-bail, se sont
portés candidats pour un vol spatial les emmenant à bord de l’ISS. Pour le voyage du
chanteur, la société MirCorp serait en pourparlers avec Destiny Productions pour
retransmettre sa mission lors d’une émission télévisée intitulée « Celebrity Mission : Lance
Bass ». En attendant que les contrats soient totalement signés pour ces deux futurs
touristes, le successeur de Dennis Tito à bord de la station sera donc le sud africain Mark
Shuttleworth, 28 ans, qui s’entraîne depuis août dernier à la cité des étoiles, près de
Moscou.
[AFP – 06/01/2002 – 21/02/02] [Services de l’Ambassade de France aux Etats-Unis] [La
Croix – 08/01/02]
Le retour de la fusée atomique
La Nasa va orienter ses recherches sur la propulsion spatiale nucléaire, une technologie
permettant d’augmenter la vitesse et l’autonomie des engins spatiaux. Pour ce faire, le
projet de budget de l’agence spatiale américaine prévoit d’allouer 46,5 millions de dollars
(53,5 millions d’euros) aux recherches sur les systèmes de propulsion atomique, des études
qui dorment dans les placards de la Nasa depuis le début des années 70. Il s’agit de
réacteurs nucléaires compacts utilisant des réactions de fission nucléaire pour éjecter à
grande vitesse des jets d’hydrogène qui fournissent une poussée importante.
Dans un même temps, 79 millions de dollars supplémentaires seront alloués en 2003 pour
reprendre la fabrication de petits générateurs atomiques d’électricité produisant du courant
à partir de la chaleur émise lors de la désintégration lente des atomes du plutonium 238.
Ces appareils ont déjà été utilisés sur les sondes Voyager ou les capsules Apollo. Pesant
quelques dizaines de kilos, ils servent à remplacer les panneaux solaires là où ceux-ci ne
peuvent plus fournir assez de courant. Le dernier engin envoyé dans l’espace avec un
générateur isotopique au plutonium fut la sonde Cassini, lancée vers Saturne en 1997.
Si les prochaines missions d’exploration lointaine pourraient embarquer bientôt de tels
générateurs, les fusées nucléaires, en revanche, ne sont pas pour demain. Faire
fonctionner un réacteur nucléaire entier sur une fusée n’a jamais été fait et aucun système
opérationnel n’existe encore. D’autant que les écologistes se sont violemment opposés,
dans le passé, aux moteurs radioactifs, s’inquiétant des dangers de contamination en cas
d’explosion. Le réacteur doit donc être conçu de manière à ce que la réaction nucléaire en
chaîne ne puisse pas s’emballer et qu’aucun élément radioactif ne se disperse dans
l’atmosphère même dans le pire scénario envisageable comme l’explosion d’un lanceur sur
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son pas de tir.
[Le Figaro – 06/02/02]
En Bref…
Un pirate de la Nasa en prison
Jason Allen Dekman, un pirate américain de 20 ans, a été condamné à 21 mois de prison
assortis d’une amende de 100.000 € pour s’être introduit dans les logiciels des ordinateurs
de l’agence spatiale américaine.
[Les Echos – 11/02/02]
Agence spatiale algérienne
Alger a créé une agence spatiale chargée de la promotion de l’activité spatiale dans le
pays.
[Air&Cosmos – 04/01/02]
FAME trop cher
La Nasa a stoppé le développement du satellite FAME (Full-sky Astrometric Explorer) qui
devait être lancé en 2004 car le programme était en dépassement de coûts. Prévu pour 162
M$, le coût allait atteindre les 220 M$.
[Air&Cosmos – 18/01/02]
Coopération russo-brésilienne
La Russie et le Brésil ont signé un accord de coopération spatiale dans le domaine des
lanceurs (amélioration du VLS et de la base d’Alcantara), de l’observation de la Terre et de
la recherche scientifique. Une première collaboration permettra l’utilisation conjointe des
données des satellites brésiliens sur lesquels sera installé un équipement russe de haute
précision.
Par ailleurs, le Brésil devrait également signer un accord avec l’Ukraine pour l’implantation
du lanceur Cyclone-4 à Alcantara.
[Air&Cosmos – 18/01/02] [Le Figaro – 25/01/02]
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