Rapport économique sur l`Islande 2015

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Rapport économique sur l`Islande 2015
Département fédéral des affaires étrangères DFAE
Représentation Suisse à Oslo
Pays: Islande
Dernière actualisation: juillet 2015
Rapport économique sur l’Islande 2015
0. Introduction
L’économie islandaise a raisonnablement bien tiré son épingle du jeu après la crise de 2008. Malgré
un effondrement financier total, que le directeur de la Banque centrale islandaise décrivait en 2015
comme « la troisième plus grande banqueroute de l’histoire », le pays se remet bien de cette débâcle
et voit l’avenir de manière positive. Le ministre des finances a ainsi par exemple annoncé que la dette
du pays, encore considérable il y a quelques années, avait des chances raisonnables de passer en
dessous du seuil de 45% du PNB d’ici à 2018. La crise a cependant tout de même eu de profonds
effets sur la politique islandaise et sur ses relations avec l’Europe, le pays ayant à titre d’illustration
définitivement retiré sa candidature à l’Union Européenne. Reykjavik se trouve néanmoins encore
confronté à des défis de taille dont le principal reste probablement d’accompagner la levée
progressive du contrôle des changes.
1. Situation économique
1.1 Développements et perspectives
L’économie islandaise s’est remise rapidement, et ceci de manière surprenante, de la crise
économique de 2008. L’année 2014 s’est ainsi soldée par une plutôt bonne croissance économique
de 1.9%, un taux de chômage bas qui se situait à 3.7% en mars 2015, et une inflation en baisse
constante qui se montait à 1.4% en avril 2015. La dette étatique reste cependant élevée, ceci malgré
de bonnes prévisions d’avenir, et la levée graduelle des mesures de contrôle des changes ainsi que
l’augmentation des salaires négociée par les syndicats pourraient ébranler la nouvelle stabilité
récemment acquise dans le pays.
Au niveau du commerce international, les exportations se sont montées en 2014 à 590 Mrd. ISK
(1CHF = 143 ISK) et les importations à 626 Mrd. ISK. Les biens islandais les plus exportés sont tout
d’abord les traditionnels produits marins (41.3%) qui restent solidement en tête en 2014, ceci malgré
une forte baisse de volume vendu conséquente aux instabilités en Europe de l’Est et notamment en
Ukraine qui représente un gros client. L’aluminium, qui représente 38.3% du total, prend quant à lui la
deuxième place.
Les données les plus récentes sur les investissements directs en provenance de l’étranger en Islande
datent de 2013 et font état de 1239 Mrd. ISK. La Suisse y figure comme le troisième plus gros
investisseur dans le pays (5.3%) après les Pays-Bas (7.4%) et le Luxembourg, qui prend très
largement la tête (67%).
Les richesses actuelles substantielles du pays sont avant tout celles des secteurs de la pêche et de la
navigation ainsi que celles, plus récentes, des ressources géothermiques et minières. L’exportation
d’aluminium demeure aussi un contributeur majeur des échanges. Depuis 2008, le petit secteur du
tourisme jouit par ailleurs d’un essor particulier, dû avant tout à la faiblesse de la Couronne. Celui-ci a
généré en 2012 plus de recettes export que l’aluminium et le nombre de touristes a, en 2014 pour la
première fois, franchi le cap du million. Le nombre de nuitées par des touristes en Islande en mars
2015 comparé à l’année d’avant montrait par exemple une augmentation de 19% qui confirme le
développement exponentiel du secteur. Le lancement en 2010 d’une institution de promotion du
tourisme (Promote Iceland) porte manifestement donc ses fruits.
L’île septentrionale, plateforme portuaire potentielle au nord de l’Atlantique, devrait en outre à terme
bénéficier d’investissements infrastructurels importants. Ceci notamment dans le contexte des
perspectives offertes à la navigation maritime et au commerce par le réchauffement climatique. Enfin,
les droits juridictionnels du pays garantis par la Convention des Nations Unies sur le droit de la
mer confortent les revenus de l’Islande non seulement en matière halieutique mais aussi dans le
domaine de l’exploitation sur le plateau continental de possibles gisements en énergie fossile.
1
1.2 Economie: faiblesses et défis futurs
Après la faillite conjointe historique des trois plus grandes banques islandaises en 2008, le
gouvernement a repris à son compte le contrôle du secteur sur l’île. En parallèle, Reykjavik a aussi dû
composer avec d’autres impératifs urgents tels que la stabilisation de la couronne islandaise, le
contrôle du trafic de capital puis sa levée actuelle après 7 ans, le déficit étatique, l’inflation, la dette
privée et la restructuration du secteur financier. L’Islande s’attelle de même à diversifier son économie
pour être moins dépendante de son secteur halieutique et de sa production d’aluminium, dont la
valeur particulièrement volatile ne permet pas de capitaliser sur des revenus stables.
Sept années après la débâcle financière, les statistiques officielles islandaises annoncent de bonnes
nouvelles avec une croissance de 3.8% cette année - et de 3.2% l’année prochaine - consécutives à
l’augmentation anticipée de la consommation des ménages et la hausse des investissements. Le
chômage est quant à lui à la baisse : de 5.8% à fin 2012, il a reculé à 4.4% en 2013 puis à 3.7% en
2014. L'inflation a aussi drastiquement diminué, passant de 5.2 % en 2012 à 1.6 % en 2014, et tout
porte à croire que cette diminution va se poursuivre. La monnaie demeure cependant menacée
d’instabilité et le traumatisme de sa chute de plus de 60% en quelques jours en 2008 reste dans tous
les esprits. Le rigoureux contrôle des changes mis en place – à l’heure actuelle en cours progressif
d’annulation - parait cependant avoir porté ses fruits et la devise nationale semble à l’heure actuelle
être sur le chemin de l’équilibre. La dette, qui avait piqué à 101% du PNB en 2012, a quant à elle - et
selon le ministère des finances - des chances raisonnables de passer en dessous du seuil de 45%
d’ici à 2018.
2. Accords économiques régionaux et internationaux
Du côté politique, l’Islande est membre de l’ONU, de l’OSCE, du Conseil Arctique et du Conseil de
l’Europe. En ce qui concerne les organisations à caractère économique, le pays appartient à l’AELE,
l’EEE, l’OCDE, L’OMS et la Banque Mondiale. En rapport avec le traité de libre-échange de l’AELE, il
peut être mentionné que la convention de Stockholm de 1960 a été complétée par la convention de
Vaduz en 2001. L’Islande s’est par ailleurs portée candidate à l’Union Européenne en 2009 mais la
crise financière couplée à un changement de gouvernement a retourné la situation et le pays a fait
part de la résiliation définitive de sa candidature en 2015.
De manière générale, l’Islande entretient en outre de particulièrement bonnes relations avec les pays
nordiques, le Canada et les USA. Ces dernières années, le gouvernement s’est de plus appliqué à
développer ses échanges économiques avec l’Est de l’Europe et l’Asie. La Chine a par exemple signé
son premier traité de libre-échange en Europe avec l‘Islande en 2013. Il est par ailleurs évident que
Pékin ne s’est pas engagé dans cet accord pour le potentiel du marché islandais mais qu’il vise avant
tout de futures opportunités commerciales en mer Arctique. La république populaire, au côté de
nombreuses autres puissances, anticipe en effet le développement du commerce dans cette zone
septentrionale consécutif à la fonte des glaces engendrée par le changement climatique.
3. Commerce extérieur
3.1 Développement général
Les exportations se sont montées en 2014 à 590 Mrd. ISK (-3.41%) et les importations à 626 Mrd. ISK
(+6.2%). Les principales destinations de vente des produits islandais sont tout d’abord très
majoritairement les Pays-Bas (29.2%), puis la Grande-Bretagne (11.23%) et enfin l’Espagne (7.53%)
qui expulse l’Allemagne du trio de tête en 2014. Les exportations ont par ailleurs augmentée de
manière très significative par rapport à l’année dernière en direction de la Russie (+42.7%) et de
l’Espagne (+84.9%). Les importations sont quand à elle principalement originaires de Norvège
(14.63%), des Etats-Unis (10.12%) et d’Allemagne (7.62%). Celles-ci ont beaucoup augmentées en
provenance de Grande-Bretagne (+38.76%), des Pays-Bas (+35.7%) et du Danemark (28.39%). Deux
tiers de toutes les exportations islandaises sont en outre vendues au sein de l’Union Européenne et
continuent de prendre de l’importance (+10.1%).
Les produits les plus exportés par Reykjavik sont les produits marins (43.1%) et l’aluminium (38.3%)
alors que les principales importations se composent de produits pétroliers (16.4%) et d’aluminium
(9.2%)
3.2 Commerce bilatéral
2
Le volume échangé entre Berne et Reykjavik est modeste et penche légèrement en faveur de la
Suisse avec une balance commerciale excédentaire de 0.6% en 2014. Les exportations suisses ont
suivis une hausse de volume constante jusqu’en 2005 avant de progressivement retomber puis de
rebondir ces deux dernières années avec une hausse de 10.4% en 2014. Les importations ont quant
à elle également beaucoup fluctué avec là aussi une augmentation des flux ces deux dernières
années. Les exportations de produits agricoles suisses sont à la hausse alors que l’exportation de
machines à elle beaucoup diminué. Du côté des importations, celle des produits agricoles a diminué
de manière significative alors que les métaux et alliages ont eux largement pris en importance.
4. Investissements
4.1 Développements généraux et perspectives
Après une baisse des entrées d’argents en provenance de l’étranger en 2009, les IDE sont remontés
à un niveau à peu près équivalent à celui de 2008. Les derniers chiffres disponibles font ainsi état d’un
total de 1239 Mrd. ISK investis en Islande en 2013 dont les pays européens comptent pour l’écrasante
majorité avec 93.7% du total. A la première place figure le Luxembourg, qui devance de loin les autres
pays avec 67% des investissements mondiaux issus de la petite principauté. Le podium est complété
par les Pays-Bas avec 7.4% et par la Suisse à hauteur de 5.3%.
La majeure partie des inputs venant de l’étranger se retrouve pour l’heure actuelle dans l’exploitation
d’aluminium néanmoins le secteur des énergies renouvelables fait son chemin et suscite en ce
moment un certain intérêt à l’international. La construction d’un câble électrique sous-marin pour
desservir la Grande-Bretagne, le plus long du monde, devrait ainsi prochainement débuter. La
régulation des IDE est quant à elle en accord avec les règles de l’OCDE et de l’UE à l’exception des
secteurs des pêcheries, de l’énergie et de l’aviation qui bénéficient de réglementations spéciales.
L’Islande travaille à l’heure actuelle au renforcement des investissements directs en provenance de
l’étranger et le gouvernement a notamment lancé un programme appelé « Invest in Iceland » pour
atteindre cet objectif. Celui-ci vise à informer les investisseurs potentiels des qualités et opportunités
du pays et offre aussi dans ce but un soutien à la recherche de partenaires locaux.
4.2 Investissements directs à l’étranger de l’Islande
Les investissements de l’île à l’étranger se montaient en 2013 à 1477 Mrd. ISK. Ceci représente un
léger retour en arrière par rapport à l’année d’avant sans pour autant briser un trend de lent mais
solide retour aux investissements après le creux historique suivant la crise de 2008/2009.
4.3 Investissements directs Suisse-Islande
Les investissements suisses en Islande se montaient début 2014 à 177 millions de CHF plaçant ainsi
la Suisse, qui a triplé son engagement depuis 2010, à la sixième place de plus gros investisseur sur
l‘île. Les investissements islandais en Suisse ne sont quant à eux pas répertoriés car considérés
comme négligeables.
5. Soutien à l’économie au commerce et au tourisme sur place
Il n’existe pas de chambre de commerce suisse en Islande. Les questions commerciales adressées à
l’ambassade d’Oslo sont en temps normal redirigée vers SGE. L’antenne de Suisse Tourisme à
l’ambassade de Suisse à Stockholm couvre aussi (en tout cas théoriquement) le marché islandais.
5.1 Place financière Suisse
La Suisse demeure un pays attractif dans lequel investir pour l’Islande, il n’existe par ailleurs pas
d’entraves au commerce entre les deux nations. Reykjavik a en outre signé un traité de double
imposition avec la Suisse en conformité avec l’OCDE en 2014.
6. Liens utiles
Iceland Chamber of Commerce
Kringlan 7
IS-103 Reykjavik
+354 510 7100
www.chamber.is
[email protected]
3
Ministry of Finance and Economic Affairs
Arnarhvoli vidh Lindargotu
IS-150 Reykjavik
+354 545 9200
www.fjarmalaraduneyti.is
[email protected]
Icelandic Directorate of Customs
Tryggvagotu 19
IS-101 Reykjavik
+354 560 0300
www.tollur.is
[email protected]
Ministry of Fisheries and Agriculture
Skulagata 4
IS-150 Reykjavik
+354 545 8300
www.fisheries.is
[email protected]
Ministry of Industries and Innovation
Skulagotu 4
IS-150 Reykjavik
+354 545 9700
www.atvinnuvegaraduneyti.is
[email protected]
Deutsch- Isländische Handelskammer
Kringlan 7
IS-103 Reykjavik
+354 510 7111
http://island.ahk.de/
[email protected]
Chambre de commerce franco-islandaise
Kringlan 7
IS-103 reykjavik
+354 510 7106
[email protected]
Statistics Iceland
Borgartuni 21A
IS-150 Reykjavik
+354 528 1000
www.hagstofa.is
[email protected]
Central Bank of Iceland
Kalkofnsvegi 1
IS-150 Reykjavik
+354 569 9600
www.cb.is
[email protected]
Confederation of Icelandic Employers
Borgatuni 35
IS-105 Reykjavik
+354 591 0000
[email protected]
www.sa.is
Promote Iceland
Sundagardhar 2
+354 51 4000
www.islandsstofa.is/en/
[email protected]
Iceland Trade Directory
Borgartuni 23
IS-105 Reykjavik
+354 512 7575
www.icelandexport.is
[email protected]
Vidhskipsbladhidh (Economic Newspaper)
Myllusetur ehf
Noatuni 17
IS-105 Reykjavik
www.vb.is
[email protected]
15.07.2015 BUS / KNO
4
Représentation Suisse à Oslo
Pays: Islande
Dernière actualisation: juillet 2015
1. Indicateurs économiques principaux
Années
2012
2013
2014
GDP (Ikr bn)1
1,699
5’299
1,786
5’517
1,993
6’121
GDP per head (Ikr)2
Population (m)
0.32
0.32
0.33
Real GDP growth (%)
1.5
3.3
1.9
Consumer prices (av; %)
5.2
4.0
1.6
Recorded unemployment (%)3
6.0
5.4
5
General government financial balance (% of GDP)
Current-account balance (% of GDP)
Net public debt (% of GDP)4
-3.4
-6.2
-2.1
-5.2
-2
3.9
101
96.2
91.4
Partenaires économiques principaux en 2014 (Commerce de biens)
Pays
Exportations
(ISK
millions) par
le pays de
résidence
6
Part
Var.
en %
en %
Pays
5
Importations
(ISK
millions) par Part
en %
le pays de
résidence
Var.
en %
1
Pays-Bas
172,439
29.2
-6.36
1
Norvège
91,767.5
14.63
0.9
2
UK
66,327.1
11.23
14.56
2
USA
63,483.3
10.12
9.37
3
Espagne
44,483.3
7.53
84.9
3
Allemagne
47,782.7
7.62
-2.15
4
Allemagne
35,614.6
6.03
-48
4
Danemark
47,395.4
7.56
28.39
5
France
29,365.5
4.97
3.6
5
Chine
46,390.4
7.39
-3.1
6
Russie
29,166.0
4.93
42.7
6
Pays-Bas
41,278
6.58
35.7
7
USA
29,106.8
4.92
1.53
7
UK
37,846.3
6.03
38.76
8
Norvège
26,525.6
4.49
-8.26
8
Brésil
34,275.7
5.46
-30.78
9
Danemark
11,796.2
1.99
-47.6
9
Suède
22,487.2
3.58
-9.37
9,996.7
1.69
-34.8
10 Italie
19,270.4
3.07
-4.68
UE
508,466.9
86.1
-4
UE
417,974.5
66.67
10.1
Total
590,501.7
100
-3.41
Total
626,915.1
100
6.2
10 Italie
Produits islandais principaux 2014
Exportations
1. Produits marins
2014 (% du Total)7
41.3
2. Aluminium
38.3
3. Products of power intensive plants
39.5
4. Produits agricoles
2.0
Importations
1. Produits pétroliers
2014 (% du Total)
16.4
2. Aluminium
9.2
3. Machines électriques
7.7
4. Motor cars, not for public-transport
4.0
1
Economist Intelligence Unit,Country Report 2nd Quarter 2014
http://www.statice.is/, National accounts and public finance, national accounts overview, GDP per capita 1980-2013
3
http://www.statice.is/, Wages, income and labour market, labour market, Acitity rate, unemployment, labour force and working
hours-yearly 1991-2013
4
http://www.statice.is/, National accounts and public finance, public finance, central government financial assets and liabilities
1998-2013
5
http://www.statice.is/, External trade, trade in goods, yearly figures, external trade by countries
6
Variation par rapport à l’année précédente
7
Economist Intelligence Unit,Country Report 2nd Quarter 2014
2
5
Représentation Suisse à Oslo
Pays: Islande
Dernière actualisation: juillet 2015
3. Commerce bilatéral Suisse-Islande
Chronologie des échanges
1995
Exportations
(Mio CHF)8
17
Variation p/r année
précédente (%)
n.a
Importations
(Mio CHF)
59
Variation p/r année
précédente (%)
n.a
Balance
commerciale
-42
2001
29
1.8
70
-13.2
-41
2002
33
12.2
47
-32.8
-14
2003
35
8.6
57
20.4
-21
2004
38
8.1
58
3.1
-20
2005
61
58.6
37
-37.0
24
2006
49
-19.2
107
189.8
-58
2007
40
-17.0
67
-37.6
-27
2008
32
-20
41.9
-38
-9
2009
23
-27
90.6
116
-67
2010
24
0.7
67
-26.2
-43
1
2011
31
30
30
-56
20129
26
-16
21
-28
5
2013
27.1
4.9
23.3
9.3
3.8
2014
29.9
10.4
29.3
25.4
0.6
Biens les plus échangés Suisse-Islande
Exportations
1. Produits agricoles
2013
(% du Total)
35
2014
(% du Total)
38
2. Machines
31
21
3. Produits horlogers
12
11
6
6
4. Objets d’art, antiquités
Importations
2013
(% du Total)
60
2014
(% du Total)
54
2. Métal commun et alliages
18
31
3. Produits pharmaceutiques
10
7
1. Produits agricoles
Représentation Suisse à Oslo
Pays: Islande
Dernière actualisation: juillet 2015
8
Staatssekretariat für Wirtschaft, Bilaterale Wirtschaftsbeziehungen, Länderressort Europa/Zentralasien, Island
Staatssekretariat für Wirtschaft, Länderressort Europa/Zentralasien, Island/
Seit 1.1.2012 verwendet die Eidg. Zollverwaltung als Berechnungsmethode in der Aussenhandelsstatistik das Konzept des
Ursprungs- anstatt des Erzeugungslands. Daher sind die Statistiken von 2011 und 2012 nicht vergleichbar. Vgl. Information der
EZV, www.ezv.admin.ch/themen/00504 (Mai 2012)
9
6
4. Principaux investisseurs directs en Islande
Rang
10
Pays
Investissements directs 2013 (en
Mrd. ISK )10
% Total
Variation p/r
année
précédente
(en%)
Variation p/r
année
précédente (en
Mrd.)
1
Luxembourg
853
67
-7.1
-66
2
Pays-Bas
91
7.4
-27.5
-35
3
Suisse
66
5.3
-8.2
-6
4
Danemark
53
4.3
-1.4
-1
5
USA
48
4
0
0
6
Grande-Bretagne
19
1.5
-8.1
-1
7
Suède
18
1.5
4
1
8
Italie
8
1
-6.5
0
9
Espagne
7
1
9.4
1
10
Irlande
8
1
-14.9
-1
Europe
1‘161
93.7
-8.2
-104
Total
1‘239
100
-7.4
98
www.cb.is, statistics, Balance of payments and external position, Direct Investment, FDI’s in Iceland (drittes Blatt)
7

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