le-telegramme-inspector-cluzo - Concerts et Spectacles à PAU
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Run ar Puñs. The Inspector Cluzo déclenche un vrai raz de marée Ils ne sont que deux mais les déjantés de The Inspector Cluzo mettent une joyeuse pagaille partout où ils passent. Y compris au Run ar Puñs. Samedi soir, le Run ar Puñs était en ébullition. Les Brownson Jacks ont débuté leur concert sur des sons déjà bien électriques. Et ce n'était que le commencement. Un batteur, un bassiste, un claviste, un guitariste et Mathieu au chant. Un Mathieu très ému de jouer «à la maison», car c'est un ancien barman du Run. «Cela me fait tout drôle de jouer ici», s'émeut-il. Pourtant, ce n'est pas l'émotivité qui étouffe ce groupe énergique au tempérament bien rock. D'ailleurs, les Brownson Jacks avaient prévenu leur public. «Bougez! Bougez! Ce qui arrive va vous secouer, vous allez prendre une bonne claque». Aïe! Effectivement, ça fait mal. Tellement c'est bon. Deux truculents déjantés Puis The Inspecteur Cluzo débarque. D'abord tout en douceur. Une petite mélodie de très courte durée, en guise de punition. Chez ces provocateurs nés, c'est un peu comme dans les westerns: on pend d'abord, on juge après. Et après, c'est un son explosif qui déferle sur le Run. Une explosion qui s'accompagne toujours et encore de provocation. «Bonjour les bouseux, on n'aime pas les bobos, les superficiels et les Sarko. Nous ne faisons pas de politique, on n'est ni de gauche ni de droite mais on n'en peut plus de Sarko». Chez Cluzo, on ne donne pas dans la dentelle. Ce yéti, véritable abominable homme des scènes, est impressionnant d'énergie, surtout quand sa voix monte dans l'extrême aiguë. Les deux «French bastards», comme les surnomme la presse australienne, n'ont donc pas failli à leur réputation. À la hauteur du spectacle, le public n'en attendait pas moins.