Ouvrir un Accueil de Loisirs - Communauté de communes de l
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Ouvrir un Accueil de Loisirs - Communauté de communes de l
L’ACCUEIL DE LOISIRS… UN OUTIL AU SERVICE D'UNE POLITIQUE LOCALE DE LA JEUNESSE Les accueils de loisirs occupent une place de plus en plus importante dans les loisirs des enfants et des jeunes. Ils répondent aux demandes de garde et d'accueil des familles et deviennent de plus en plus un outil au service d'une politique pour l'enfance et la jeunesse conduite par les collectivités locales. Il revient aux animateurs, aux éducateurs, à l’ensemble du personnel qui y travaille d’aménager, de créer, d‘animer un lieu, propice aux découvertes, aux rencontres, afin que l’enfant puisse y construire sa personnalité, vivre ses propres expériences, en sécurité, à son rythme et selon sa maturité. L’accueil de loisirs est une structure à l'écoute des enfants, qui met en œuvre les moyens matériels et humains, l’organisation qui concourent à son bien-être, à son repos, à son développement… Il propose, par le biais des loisirs, le plaisir du jeu, la confrontation d'idées, la vie en groupe, la réalisation d'un projet, la découverte... Il permet de construire des relations avec le quartier, le village, l’école, la famille, d’autres structures (multi-accueil, clubs sportifs…) : il est un outil de socialisation. Afin de remplir au mieux ses fonctions, l’accueil de loisirs doit s'appuyer sur un projet éducatif fort, partagé avec d'autres partenaires, au premier rang desquels se trouvent les parents. Toute politique conduite aujourd'hui en faveur des enfants et des jeunes se construit à partir de la volonté des acteurs locaux et des "outils d'intervention" qu'ils ont à leur disposition : les contrats enfance et les contrats locaux d'accompagnement scolaire, … Il est essentiel de travailler ensemble pour une politique globale concertée, dans un souci de complémentarité et dans le respect du domaine de compétence de chacun. L’accueil de loisirs peut jouer un rôle essentiel dans la politique locale en ce qu'il peut constituer le point d'ancrage des différentes actions proposées durant le temps libre. Il fonctionne dans le temps péri et extrascolaire et contribue à la création d'un environnement éducatif autour des enfants et des jeunes. QUI FAIT QUOI ET … A QUI S'ADRESSER ? Il est important de bien situer le rôle de chaque partenaire et son mode d'intervention. L'Etat : 1- La Direction Départementale de la Cohèsion Sociale et de la Protection des Populations: Elle est l'organisme de tutelle des ALSH : * elle reçoit la déclaration * elle propose un soutien technique et pédagogique lors de la création et durant le fonctionnement du centre * elle propose des formations * elle peut aider financièrement et de manière ponctuelle le fonctionnement de projets particuliers. Elle soutient l'émergence de politiques locales globales en faveur des enfants et des jeunes (contrat éducatif local). Les collectivités territoriales : 1- La commune/La communauté de communes : La commune ou la communauté de communes a une place essentielle et constitue le premier interlocuteur de l’accueil de loisirs, notamment pour toute utilisation de locaux (scolaires ou non). Elle participe à son fonctionnement (elle est le premier financeur du centre de Loisirs aux côtés des parents), à l'investissement, prête des locaux, peut mettre à disposition du personnel ou du matériel. 2- Le département : Le service de Protection Maternelle et Infantile du Conseil Général : . propose un soutien technique . donne un avis à l'ouverture d'un ALSH dès lors que celui-ci accueille des enfants de moins de 6 ans . aide financièrement au démarrage du centre (investissement). Les partenaires institutionnels : 1- La Caisse d'Allocations Familiales aide par le conseil technique et le soutien financier (investissement, fonctionnement) avec des prestations de service, des subventions, les bons de vacances. Elle appuie les politiques "enfance" et "petite enfance" des collectivités avec Contrats Enfance Jeunesse. 2- La Mutualité Sociale Agricole : Elle peut intervenir par différents moyens : des conseils techniques, une analyse des besoins locaux, le soutien au démarrage des structures. Une idée ... une initiative : des parents, des élus se mobilisent autour de "l'idée" d'un lieu d'accueil Une première mobilisation Que faire ? Comment faire ? Qui peut vous aider ? - mobiliser le maximum de bonnes volontés - repérer les compétences locales (association familiale, association organisatrice de loisirs… - identifier les partenaires locaux - contacts avec les élus locaux, les parents - une enquête de besoins (questionnaire plutôt anonyme, clair, précis et concret) suivie d'une réunion publique pour les résultats - nommer un "animateur de projet. Le Service de Protection Maternelle et Infantile du Conseil Général La Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations La Caisse d’Allocations Familiales La Caisse de Mutualité Sociale Agricole Structuration du groupe porteur du projet Que faire ? - poursuivre la mobilisation des parents, des élus et organiser leur expression - affiner sa connaissance du terrain Comment faire ? - réunions, visites en groupe d'autres structures - création d'un groupe de personnes motivées, actives, pour réfléchir. Qui peut vous aider ? Les conseillers techniques et chargés de mission des services directement concernés : La DDCSPP La CAF La CMSA La PMI Création d'une association Que faire ? Comment faire ? - définir et formaliser le - réflexion autour du projet projet du groupe, celui - élaboration des statuts de la future association. - rencontre avec d'autres porteurs de projets. Qui peut vous aider ? Les conseillers techniques et chargés de mission des services directement concernés : La DDCSPP La CAF La CMSA La PMI Mise en place du projet Que faire ? Comment faire ? - élaboration du projet pédagogique, du projet spacial et des budgets - recherche de personnel (et de leurs modes de financement) - montage des différents dossiers (habilitation, subventions...) - recherche d'un local et du mobilier - rencontre systématique avec les représentants des différentes institutions - réaliser dessins, maquettes, organigramme… - rencontre avec les élus - rencontre avec des représentants - visite d'autres accueils. Puis rédiger un projet global : financier et administratif, d'accueil et architectural. Qui peut vous aider ? Les conseillers techniques et chargés de mission des services directement concernés : La DDCSPP La CAF La CMSA La PMI La DDTEFP QUELQUES ELEMENTS DE REGLEMENTATION L’Accueil de Loisirs sans Hébergement est le mode d'accueil collectif le plus utilisé dans le temps non contraint des enfants : en semaine, durant les vacances scolaires... Il concerne les enfants et les jeunes de moins de 18 ans. On parle d'accueil périscolaire (ou de centre de loisirs périscolaire) pour les temps d'accueil du matin, du repas de midi, du soir (après la classe), et/ou du mercredi. L'accueil d'enfants en ALSH est régi par de nombreux textes relatifs tant à la protection et la promotion de la famille et de l'enfant, qu'à leur organisation et à leur encadrement, ainsi qu'à la sécurité de leurs aires de jeux. L'arrêté du 20 mars 1984 du Ministère de la Jeunesse et des Sports le définit comme : "une entité éducative habilitée pour accueillir de manière habituelle et collective des mineurs à l'occasion des loisirs, à l'exclusion des cours et apprentissages particuliers". De cette définition sont exclus par exemple les écoles de musique, les ateliers divers, les clubs sportifs. "L'habilitation est prononcée par le Préfet sur proposition du Directeur Départemental de la Jeunesse et des Sports. La demande doit en être faite un mois avant l'ouverture du CLSH et renouvelée chaque année" (art. 2 et 5 de l'arrêté de 1984) Par ailleurs, la loi du 18 décembre 1989 relative à la protection de la santé, de la famille et de l'enfance stipule que : Article L. 180 III La création, l'extension ou la transformation des centres de vacances, de loisirs ou de placement de vacances, publics ou privés, qui accueillent des enfants de moins de 6 ans est subordonnée à une autorisation délivrée par le représentant de l'Etat dans le département après avis du Médecin responsable du service départemental de la Protection Maternelle et Infantile. Article L. 181 Les établissements et services mentionnés à l'article L. 180 sont soumis au contrôle et à la surveillance du médecin responsable du Service Départemental de Protection Maternelle et Infantile. QUELQUES ELEMENTS DE PROCEDURE La demande d'habilitation L'association (ou la collectivité locale) organisatrice doit déposer une demande d'habilitation auprès de la DDJS. Ce document concerne le fonctionnement du séjour. La demande d'habilitation comprend : un imprimé réglementaire présentant les séjours mis en place au cours de l’année scolaire et les effectifs d’enfants s’y rapportant le projet éducatif la copie des diplômes du directeur de l’équipe d’animation l'avis de la commission de sécurité ou l’autorisation municipale d'ouverture. La demande d'habilitation est annuelle et doit être renouvelée : chaque automne pour l'accueil périscolaire chaque été pour un fonctionnement en juillet ou/et en août. Les services de la DDCSPP en transmettent une copie pour avis à la PMI (Protection Maternelle et Infantile) lorsque l’accueil de loisirs accueille des enfants de moins de six ans. La demande d'habilitation permet de vérifier que 3 conditions sont bien remplies : l’existence d'un projet éducatif présentant : des objectifs éducatifs, les modalités de fonctionnement du centre et les activités possibles réalisables qui pourraient être proposées l'existence d'une équipe d'animation qualifiée placée sous l'autorité d'un directeur un effectif d'inscrits minimum de 8 enfants et maximum de 300 enfants Après réception de la demande d'habilitation et instruction du dossier, la Direction Départementale adresse à l'organisateur un récépissé, qui vaut autorisation de fonctionner. Ce récépissé est accompagné d'une fiche de séjour (dite fiche E), qui doit être renvoyée impérativement dans les trois jours qui suivent le début du séjour à la DDCSPP dont il dépend. En cas de création de ALSH, il appartient à l'organisateur d'adresser à la DDCSPP ( en plus de la demande d'habilitation) : un descriptif et un plan succinct des locaux, afin de vérifier que ceux-ci sont adaptés à l'accueil collectif d'enfants une copie des statuts de l'association. Toute modification de l'habilitation, intervenant en cours de séjour, doit être notifiée à la DDCSPP (embauche d'animateurs supplémentaires, changement de direction, modification sensible dans les effectifs accueillis...) Affichage obligatoire dans la structure : Les adresses et numéros de téléphone des services de secours d'urgence (Médecin, Hôpital, Sapeurs-pompiers, Gendarmerie, Centre anti-poison) Un panneau rappelant l'interdiction de fumer dans les locaux, Le tableau des congés et des horaires de travail du personnel, Les menus, Les consignes sur la conduite à tenir en cas d'incendie ainsi que le plan d'évacuation des locaux, Les adresses et numéros de téléphone de l'Inspecteur du Travail et du service médical de l'inspection du travail, Le numéro vert "Enfance Maltraitée", Le programme des activités. En cas d'accident : Tout accident grave, mortel ou susceptible d'entraîner une incapacité permanente partielle, survenu au cours des activités du centre, que la victime appartienne ou non à ce centre, doit être signalé dans les délais les plus brefs à la Gendarmerie et à la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports du département d'accueil. Un rapport circonstancié sera transmis dans les 48 heures à ces deux destinataires (un formulaire de déclaration d'accident vous sera délivré sur simple demande). En cas de difficultés graves : En cas de difficultés sérieuses rencontrées dans le déroulement des séjours, en particulier lorsque la santé ou la sécurité matérielle ou morale des mineurs est mise en péril, les responsables doivent alerter la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports du département d'accueil sans attendre la fin du séjour, de façon à prendre sans délai les mesures nécessaires pour assurer la protection des mineurs. Sorties : Toute sortie du centre de loisirs doit être signalée à la D.D.C.S.P.P. dans la mesure où elle concerne l'ensemble de la structure. Renvoi des personnels : La D.D.C.S.P.P. doit être informée rapidement de tout renvoi du personnel en y joignant une note explicative succincte précisant les raisons du renvoi. Pour les mineurs, le directeur préviendra obligatoirement la famille de la décision prise et ne pourra procéder au renvoi qu'après autorisation des parents. Tout renvoi du personnel d'encadrement en formation fera l'objet d'un rapport circonstancié qui sera adressé en fin de séjour à la D.D.C.S.P.P. du département d'accueil. Pour prévenir tout contentieux en matière de licenciement, l'employeur veillera à respecter les formes légales de cette procédure. Absences ponctuelles du Directeur : Chaque fois que le directeur quitte l'établissement pour des motifs de service, il doit mandater une personne en mesure de fournir tous les documents administratifs pouvant être demandés au cours des inspections et contrôles (directeur adjoint, animateur responsable...). ET SI L'ON PARLAIT UN PEU "PROJET" ? Projet éducatif, projet pédagogique ? En tout premier lieu, il convient de distinguer projet pédagogique et projet éducatif. Le projet éducatif est un document élaboré par un organisateur (commune, association…) et qui définit la nature de l'association, son projet, ses orientations, sa "philosophie" en matière d’accueil (accueil de la petite enfance par exemple), ses objectifs. Le projet pédagogique est écrit et construit par l’équipe de professionnels (un directeur, des animateurs, une maîtresse de maison…) soumis à l’organisateur et approuvé par lui. Il sera la référence commune à tous (professionnels, association et parents). Il sera ajusté, évalué régulièrement. Il définit concrètement les orientations du projet éducatif de l’organisateur. Il s’y réfère. Il comprend plusieurs parties: - les intentions pédagogiques des professionnels pour accompagner dans le cadre du centre de loisirs le développement de l’enfant et répondre à ses besoins. - le mode de fonctionnement de la structure (horaires d’ouverture et de fermeture, localisation, rôle et place de chacun…). - les moyens humains, financiers, matériels. - le budget. - les méthodes de travail des professionnels et les critères d’évaluation utilisés. Elaboration : Le projet pédagogique de l'équipe sera élaboré en commun : c’est un gage de succès. Il permet à chacun de s’exprimer sur des questions simples : . Quel accueil ai-je envie de mettre en place ? . Comment imaginer la vie dans le centre de loisirs ? . Qu’est-ce-que j’aimerais…, je pourrais y faire ? . Quelles sont les valeurs qu’il me semble important de défendre ? … Puis de dégager des intentions communes et de s’engager à les mettre ensemble en pratique. Le responsable de la structure est garant du projet pédagogique devant l’association et les parents, avec qui il convient de le partager. Il sera d’ailleurs important de veiller à la communication de ce document et des valeurs qu’il véhicule. Quelques questions à se poser par exemple : . Quelle forme donner au document pour le rendre lisible, accessible ? . Faut-il associer à ce document d’autres moyens de communication : "portes ouvertes", affichage dans le hall, accueil individualisé des parents… . Comment continuer à faire passer ce message tout au long de l’année ? Les intentions pédagogiques : Le projet pédagogique s’appuie sur les intentions de l’équipe. Il énoncera en termes clairs et simples la manière dont on souhaite accueillir ici l’enfant. Il est fondé sur la recherche du bien-être de celui-ci. Il se traduit par la définition: Des objectifs généraux : . Quelle qualité veut-on donner à l’accueil ? . Quels rapports veut-on mettre en place entre l’enfant et les adultes?… Des objectifs opérationnels : . . . . Comment organiser et avec quelles limites ? Comment responsabiliser chacun des animateurs ? Quels repères leur donner ? Comment favoriser la communication ? Des moyens (les modalités d’accueil, les locaux, les repas, les activités, une équipe plurielle, à compétences multiples et un budget) et des temps d'évaluation. Il est important de veiller à la concordance entre les objectifs et les moyens mis en œuvre, au réalisme du projet eu égard aux moyens matériels et humains, au budget. Pour veiller au respect du projet, il est important que le directeur en soit le garant et qu'il montre aussi par l’exemple ce qu’il attend des animateurs et de tout le personnel. Par exemple, dans la manière d’accueillir les parents, de les saluer, de parler aux enfants, de résoudre les conflits, de travailler ensemble… Quelques pistes de réflexion : La vie quotidienne: . L’accueil du matin . Les repas et les collations, . Le repos . Les trajets: durée? sécurité? . Les repères (le lieu de rangement des chaussures…), les rituels (les chants, le moment de l'histoire, la permanence du personnel…) . Les petits problèmes de santé (la prise de médicaments, le soleil, la chaleur, les petits bobos…) . L’hygiène alimentaire et corporelle. . La sécurité : dans les locaux, la cour, sur les trajets… L’espace, les espaces à vivre: . Comment faire en sorte pour que l’enfant soit bien, à l'aise, en sécurité, qu’il ait ses repères? . Quel aménagement concevoir: installer des lieux permanents (poupées, livres, eau, déguisements…) ou pas… avec quelle participation du personnel? . Un lieu de repos accessible à tout moment. . Des lieux de rangement accessibles à tous. Les activités, des activités… . Pourquoi et pour quoi faire? choisir… les adapter aux compétences et à l'âge des enfants… . Quel est le rôle de l’animateur dans l’activité? Doit-il forcément et/ou toujours intervenir? Les relations enfants-adultes: . La qualité de la relation, l’écoute… . Les gestes quotidiens simples et essentiels : se mettre à la portée de l'enfant en se baissant, se présenter, l'appeler par son prénom, parler à la personne qui l'accompagne, expliquer, parler pour que l'angoisse de la séparation se vive bien… . Les règles de vie du lieu. Les rythmes de vie: . Le repos, la qualité du sommeil, l’arrivée . L'alternance des temps d'activité et des temps de repos. L’organisation du travail dans l’équipe; . Les préparations, les recherches, les temps d’échange . L'évaluation. . La fonction d'animateur LES LOCAUX Les lieux d'accueil doivent être salubres et non dangereux. Ils doivent être adaptés en surface et en volume au nombre d'enfants accueillis. Les textes en vigueur ne fournissent aucune donnée chiffrée. On peut recommander une surface d'activité de 3 à 4m2 par enfant. Les locaux doivent respecter diverses réglementations, par exemple : REGLEMENTATIONS SERVICES COMPETENTS Sécurité et incendie Service de la Protection Civile Hygiène (chaîne du froid, évacuation des ordures ménagères...) Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales Restauration collective Direction des Services Vétérinaires / Inspection Académique-Service de la Santé Scolaire Accès aux handicapés Direction Départementale du Travail et de l’Emploi L'aménagement des espaces Les journées étant très longues pour les enfants, il est primordial que les aménagements de ce lieu soient particulièrement soignés et adaptés (coin repos, de jeux calmes, coin pour petits, pour les plus grands…) La tentation est grande de reprendre en modèle des aménagements déjà existants. Or, fonctionnement, projet et espace sont intimement liés. Certaines formes d'organisation, apparemment innocentes, nous apparaissent, un jour ou l'autre, chargées de sens: l'absence d'un espace où s'asseoir pour l'adulte (parent ou professionnel), le bureau du responsable trônant juste à l'entrée … comme une barrière, des étagères inaccessibles pour les enfants ... Le projet d'aménagement de l'espace est la "mise en scène" du projet de vie qu'élaborent les professionnels, en liaison avec les parents, les enfants… Quelques recommandations : - il est souhaitable d'investir des locaux clairs, spacieux, correctement aménagés et bien éclairés (l'éclairage naturel est souhaitable), faciles d'entretien, bien isolés (isolation phonique et thermique), comprenant: . un espace d'accueil destiné aux enfants et à leurs parents, équipé si possible de fauteuils, de casiers et de vestiaires. . des espaces d'animation intérieurs avec des salles polyvalentes, mais aussi une cour aménagée et clôturée. . un espace de repos pour ceux qui ont besoin d'un temps calme . des lieux et des meubles de rangement en nombre suffisant (petit matériel, jeux extérieurs, ...produits d'entretien, archives, dossiers...) . un lieu réservé aux adultes : réunion, travail administratif, bureau avec un "coin parent" convivial et accueillant. . des sanitaires adultes et enfants. - veiller à l'hygiène du coin repos (des housses lessivables), à celle des lavabos et toilettes (serviettes jetables si possible...), à la boîte à pharmacie fermant à clef et inaccessible aux enfants. - ne pas oublier le téléphone propre à la structure. - choisir un mobilier bien adapté à l'âge des enfants (coins arrondis, mobilier de hauteur adaptée…). - veiller à la sécurité de l’espace extérieur (clos, situé à proximité et aménagé, des plantations non dangereuses, pas d'épineux, ni d'arbres à baies). Il est essentiel de formaliser dans une convention la mise à disposition et, éventuellement l’utilisation conjointe, de certains matériels ou locaux (avec la commune par exemple). Exemple: surfaces moyennes pour un groupe de 15 enfants. Lieux de rencontre et d'activités: 50 m2 salle d'activité 25 m2 salle de jeu et repos 25 m2 Restauration: 65 m2 salle à manger 30 m2 réserves 5 m2 local traiteur et cuisine 30 m2 Lieux annexes: 57 m2 entrée 10 m2 bureau 12 m2 sanitaires personnel 5 m2 Sanitaires enfants 12 m2 sanitaires handicapés 3 m2 rangements, rangement ménage 15 m2 L'EQUIPE D'ENCADREMENT La réglementation Personnel d'encadrement CLSH de moins de CLSH accueillant de 50 à 150 50 enfants enfants Directeur Age 21 ans 21 ans Directeur Qualification BAFA + expériences d'animation de mineurs BAFD ou stagiaire BAFD ou équivalence Animateurs Age 75% des animateurs de 18 ans révolus ou 17 ans avec la qualification d'animateur stagiaire Animateurs Qualification 50% des animateurs brevetés ou stagiaires ou équivalence Taux d'encadrement: directeur + directeur adjoint + animateurs Enfants de moins de 7 ans: 1 personne pour 8 enfants Enfants de plus de 7 ans: 1 personne pour 12 enfants Les fonctions en accueil de loisirs Directeur - encadrement et formation des animateurs - coordination et animation de l’ensemble du personnel - relais avec l'organisateur, les familles, les administrations et tous les partenaires (écoles, bibliothèque, associations de quartier...) - gestion quotidienne du centre de loisirs (administrative, financière et matérielle) Cette fonction, qui est avant tout pédagogique, nécessite une présence effective et permanente durant les temps d'ouverture du Centre. Animateurs - organisation, animation et gestion des activités - gestion du matériel - accueil des parents et des enfants La maîtresse de maison et le personnel d’entretien ou de service - organisation et gestion du quotidien : les repas, le nettoyage des lieux... Les intervenants extérieurs - souvent spécialistes d'une technique sportive, culturelle - bénéficiant de statuts divers (rémunérés, bénévoles...) La convention collective: Les salaires des personnels d'animation et de direction des centres de vacances et des centres de loisirs font l'objet de dispositions contractuelles qui distinguent les personnels occasionnels des autres personnels. Ainsi ceux "qui animent ou gèrent à temps plein ou à temps partiel un équipement de loisirs ou de service enfance" ne sont pas considérés comme occasionnels même lorsqu'ils sont amenés au titre de leurs fonctions à assurer l'encadrement de centres de vacances ou de loisirs. Ces personnels sont soumis aux dispositions générales de la convention collective de l'animation socio-culturelle et des conventions voisines. Sont considérés comme occasionnels les personnels employés sous contrat à durée déterminée pendant les congés scolaires. Les animateurs stagiaires: Avant le début du stage pratique: La participation des animateurs à l'élaboration du projet pédagogique revêt une importance particulière. Elle permet de responsabiliser chacun et de rendre l'équipe solidaire. Cette prise de contact permet au directeur de connaître les motivations de l'animateur. Elle permet également de préciser les critères d'évaluation proposés aux animateurs en stage pratique. Le directeur doit y jouer alors pleinement son rôle de formateur. Pendant le stage pratique Le directeur doit prévoir plusieurs moments formels pour faire le point avec l'animateur stagiaire. Il doit en outre le conseiller, le suivre et l'accompagner très régulièrement durant ce temps de formation. En fin de stage pratique Il s'agit ici de l'entretien d'évaluation final et de la signature du certificat de stage pratique. Les conseils et appréciations porteront précisément sur les éléments qui sont, ou ne sont pas maîtrisés par le candidat. Ces quelques lignes portées sur le certificat de stage pratique doivent être utilisables par l'animateur dans la suite de son cursus de formation, y compris et surtout en cas de stage pratique non satisfaisant. Certificats de stage pratique BAFA/BAFD La validation des stages pratiques des animateurs stagiaires est effectuée à partir des fiches E envoyées à la DD.C.S.P.P..Les certificats de stage pratique doivent être adressés pour visa à la DDCSPP dans un délai d'un mois après la fin du stage. Ils doivent auparavant être complétés, notamment sur les points suivants : avis du directeur pour les animateurs stagiaires avis de l'œuvre organisatrice pour les directeurs stagiaires Le directeur fera parvenir par un envoi unique les certificats de stage pratique de l'ensemble des animateurs stagiaires concernés. Les cadres interdits: Certains cadres ont fait l'objet de mesures administratives d'interdiction temporaire ou définitive d'organiser, de diriger ou d'encadrer des séjours de mineurs. Une liste régulièrement mise à jour est disponible à la DDCSPP. Il est important de consulter ce document avant toute embauche. ADRESSES UTILES TELEPHONE Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations Rue Jehan Pinart – 89000 AUXERRE Contact : Valérie Montfourny 03 86 72 69 00 Conseil Général Service de Protection Maternelle et Infantile et de Promotion de la Santé Rue Michelet – 89000 AUXERRE 03 86 72 89 89 Caisse d'Allocations Familiales de l’Yonne Conseil technique : Gilles Demersseman 03 86 72 82 25 Caisse de Mutualité Sociale Agricole Conseiller technique : Alexis Osty 03 86 47 37 69 Communauté de communes de l’Aillantais 03 86 62 13 53 Coordinatrice Enfance Jeunesse : Carine Branger