Actualités du foncier et de l`aménagement N°6
Transcription
Actualités du foncier et de l`aménagement N°6
La lettre Actualités du foncier et de l’aménagement N°6 - Juillet 2013 P.2 OUTIL FONCIER Le droit de préemption «commercial» : un outil stratégique au service du commerce de proximité encore peu utilisé P.3 REGARD D’UN PARTENAIRE Action Logement : un mouvement dédié au logement, au service des salariés des entreprises et de l'emploi P.4&5 DOSSIER SPÉCIAL Division foncière en vue de construire : quel outil choisir? P.6 REGARD SUR UNE OPÉRATION Le marais de Montfort : une expérience réussie de protection et de mise en valeur d’un espace naturel dans un secteur convoité P.7 STRATÉGIE FONCIÈRE Quand l'État régional encourage les politiques d'aménagement plus économes en foncier P.7 UNE CONVENTION TRIENNALE ENTRE L'ÉTAT RÉGIONAL ET LE CERF RHÔNE-ALPES Une collaboration guidée par un principe de réciprocité P.8 ACTUALITÉS l’éditorial Le deuxième colloque du CERF Rhône-Alpes, qui s’est tenu le 2 juillet dernier, a réuni plus de 200 personnes autour des enjeux fonciers du logement. La nature des échanges et la diversité des participants, d’horizons professionnels et géographiques variés, montrent tout l’intérêt de disposer d’une scène d’échanges régionale dédiée au foncier. Au centre des débats, les questions liées à l’articulation des compétences entre les différents niveaux institutionnels, à la régulation de l’offre foncière entre territoires, à la capacité des acteurs à monter des opérations toujours plus complexes et coûteuses… autant de sujets sur lesquels il est nécessaire de décloisonner les approches pour trouver des solutions plus adaptées au contexte d’aujourd’hui. En tant qu'élu et Président du CERF Rhône-Alpes, il me semble essentiel que le CERF maintienne cette dynamique d’échanges entre acteurs locaux, d’autant plus que les réformes à venir – acte III de la décentralisation, réforme de l’urbanisme et du logement, loi agricole, loi de finances – placeront davantage l’initiative locale au cœur du changement. Le récent rapprochement entre l’État régional et le CERF Rhône-Alpes s’inscrit dans cette volonté. Denis PERRON Président du CERF Rhône-Alpes Vice-président du Conseil général de l’Ain Actualités du foncier et de l’aménagement - N°6 - Juillet 2013 OUTIL FONCIER Le droit de préemption « commercial » : un outil stratégique au service du commerce de proximité encore peu utilisé Le droit de préemption sur les fonds artisanaux, les fonds commerciaux et les baux commerciaux dit « droit de préemption commercial » a été mis en place pour préserver la diversité du commerce de proximité ainsi que pour combler les manques du droit de préemption urbain (DPU) qui ne couvrait pas les biens commerciaux. Il peine pourtant à se généraliser pour les communes. Un outil à la disposition des communes Créé par la Loi du 2 août 2005 relative aux PME, le droit de préemption commercial relève de la compétence de la commune dotée ou non d’un PLU. Il concerne les fonds artisanaux, les fonds de commerces, les baux commerciaux et les terrains portant ou destinés à accueillir des commerces dont la surface de vente est comprise entre 300 et 1000m². Les murs ne sont pas concernés par ce droit de préemption ; ils relèvent du DPU. Sont également exclus les biens compris dans une cession de commerce dans le cadre d’un plan de sauvegarde, d’un redressement ou d’une liquidation judiciaire. Depuis la Loi du 28 mai 2010 1 Aucune délégation n’est possible auprès d’un EPCI ou encore d’un opérateur foncier de type EPF/EPFL ou SEM. L’article L. 327-11 du Code de l’urbanisme permet toutefois aux SPLA de faire usage du droit de préemption commercial par délégation du titulaire, de manière à rendre plus fluide la réalisation de certains projets. Déclaration d’Intention d’Aliéner 2 Il est à noter que si le vendeur omet d’envoyer la DIA, la nullité de la vente peut être prononcée pendant cinq ans. Une fois propriétaire, la collectivité a tout intérêt à mettre en valeur le commerce en le maintenant en activité. De cette façon, le bien ne perd pas de valeur ni sa clientèle dans l’attente d’un repreneur définitif. Pour cela, la commune peut mettre le commerce en location-gérance. La commune n’a cependant pas vocation à rester propriétaire du bien et à l’exploiter elle-même. Elle doit rétrocéder le bien dans un délai de deux ans3 au profit d’un commerçant ou d’un artisan. Pour cela, un appel à candidature est lancé avec un cahier des charges et une proposition de prix. Les projets reçus sont examinés par le Conseil municipal qui détermine si le projet est favorable au commerce de proximité. La décision d’attribution est justifiée par la délibération du Conseil puis l’avis de rétrocession est affiché en mairie pendant quinze jours. A noter que si la rétrocession n’a pas lieu dans les deux ans impartis, l’acquéreur évincé par la préemption a un droit de priorité d’acquisition sur le bien. Une réelle utilité stratégique On le voit bien ce droit de préemption « commercial » voisin du DPU par sa mise en œuvre permet à la commune d’avoir une réelle prise sur l’activité commerciale de son territoire. La mise en place du périmètre de préemption est l’occasion pour les élus de mieux connaître l’appareil commercial mais également de nouer des relations partenariales privilégiées avec le réseau de commerçants. Auparavant d'un an, ce délai a été allongé par la Loi Warsmann du 22 mars 2012 3 Un outil qui reste incomplet Comment mettre en place ce droit de préemption ? Mettre en place et utiliser ce droit de préemption commence par la détermination d’une zone de préemption spécifique appelée «périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité». Ce périmètre est établi à la libre appréciation du Conseil municipal à partir d’un rapport présentant la situation du commerce et de l’artisanat dans la zone (taille des commerces, nature des activités, menaces etc...). Le projet de délibération est soumis à la Chambre de Commerce et d’Industrie ainsi qu’à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat pendant deux mois. Au-delà, leur avis est réputé favorable. Une fois ce périmètre établi, toute cession à titre onéreux de fonds artisanaux et commerciaux, de baux commerciaux ou de terrains à vocation commerciale est soumise au droit de préemption. Tout comme pour les autres droits de préemption, lors d’une cession, une DIA2 est transmise au Maire qui a deux mois pour exercer sa préemption. Cette dernière se fait au prix de vente fixé entre le vendeur et l’acquéreur évincé. En cas de désaccord du Maire avec ce montant, il peut saisir le juge de l’expropriation pour fixer le prix. La préemption doit être motivée : elle s’appuie sur le dossier du périmètre de sauvegarde (plan de périmètre et rapport de la situation du commerce). 2 Créé depuis un peu plus de cinq ans, ce droit de préemption a pourtant connu un succès mitigé. En effet, quelques limites sont apparues quant à sa mise en œuvre. Tout d’abord, l’impossibilité de le déléguer à un opérateur ou un EPCI rend son utilisation lourde pour certaines communes. Par ailleurs, la préemption se faisant la plupart du temps au prix, les montants peuvent devenir parfois imposants, obligeant les communes à prévoir une certaine trésorerie pour acquérir. Consciente de ces dérives à la fois opérationnelles et financières, Sylvia Pinel, Ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, annonçait le 30 mai dernier préparer un plan d'action pour le commerce et les commerçants. Cette réforme a pour but de « redynamiser », entre autres, le droit de préemption « commercial ». Ces perspectives d’amélioration promettent donc une seconde vie à cet outil stratégique. Actualités du foncier et de l’aménagement - N°6 - Juillet 2013 REGARD D’UN PARTENAIRE Action Logement : un mouvement dédié au logement, au service des salariés des entreprises et de l'emploi Entretien avec Jean-Marc TOMI, délégué territorial d’Action Logement. Action Logement : qu’est-ce que c’est ? Comment s’organise votre intervention ? C'est la dénomination usuelle de la Participation des Employeurs à l'Effort de Construction (PEEC) mise en place en 1953 pour les entreprises du secteur privé non agricole1. Jusqu’en 2009, le mouvement était connu sous le nom de «1% Logement», puisqu’à l’origine les entreprises devaient consacrer 1% de leur masse salariale au financement de la résidence principale des salariés. Désormais, les entreprises ne versent plus aux Comités Interprofessionnels du Logement (CIL) de leur choix que 0,45% de leur masse salariale. Cependant leur contribution n’a que peu diminuée puisqu’elles doivent également verser 0,5% au Fonds National d’Aide au Logement (FNAL)2, qui finance diverses allocations logement. Action Logement est un réseau composé de plusieurs entités : l’UESL, l’APAGL4, la Foncière Logement et 23 CIL à ce jour. Les CIL collectent la participation des employeurs, financent des programmes, accordent des prêts et des services aux salariés. L’UESL «tête de réseau» définit les objectifs individuels des CIL en accord avec chacun d’entre eux, et édicte des recommandations concernant les modalités d’emploi des fonds. Les CIL sont bien entendu les interlocuteurs privilégiés des bailleurs sociaux et plus largement des organismes qui produisent des logements. Le montant des fonds investis dans les opérations locatives est fonction de «règles communes» régionales qui permettent de valoriser les réservations obtenues dans les programmes. Ces règles sont déterminées par les conférences régionales des CIL. Quel est votre cadre d’intervention ? Il a beaucoup évolué depuis les années 90 et en particulier dans sa gouvernance, avec la montée en puissance de l’État dans la décision d’affectation de nos fonds. D’ailleurs, depuis la loi MOLLE du 5 mars 2009, les emplois d’Action Logement sont définis par décret. La Lettre d’engagement mutuel signée par l’État et les partenaires sociaux le 12 novembre 2012 nous laisse envisager un retour à une politique contractuelle. Par ailleurs, aux termes de cette Lettre d’engagement mutuel, les partenaires sociaux, attentifs aux enjeux économiques actuels et aux difficultés liées à l’emploi et à la crise du logement en France, ont proposé d’augmenter leur capacité d’intervention par l’appel d’un emprunt d’1 milliard d’€ par an, pendant 3 ans, de 2013 à 2015, emprunt pour lequel l’État donnera accès aux fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts. Sur quoi portent vos interventions ? Les priorités du mouvement sont constamment réaffirmées depuis le Congrès de Roubaix de mars 2010 : il s’agit de mettre le logement au service des salariés et de l’emploi, en facilitant l’accès ou le maintien dans le logement des salariés modestes ou aux revenus intermédiaires, à statut précaire ou en mobilité professionnelle, et en donnant une priorité aux jeunes actifs. Dans la lettre d’engagement mutuel précitée, Action Logement s’est engagé à financer : • 1,5 milliard d'€ sur 3 ans pour la production de logements locatifs sociaux, dans le cadre de l’objectif national de production de 150 000 logements sociaux par an, représentant 950 millions d’équivalent subvention, soit deux fois le montant des subventions directes budgétées par l’État... • 1,2 milliard d'€ sur 2013-2015 (800 millions pour l’ANRU3 et 400 millions pour le FNAL) pour financer les politiques publiques du logement. • 1,3 milliard d'€ par an pour financer les dispositifs de mobilité et de sécurisation et pour le développement de l’accession très sociale des salariés. • 200 millions d'€ par an pour la Foncière Logement, afin de favoriser la mixité sociale en zones ANRU. Eu égard au montant des ressources attendues en 2013 (3,2 milliards d’€), Action Logement devra emprunter 1 milliard d’€ auprès des fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Au niveau géographique, Action Logement raisonne à l’échelle du bassin d’emploi, avec des interventions prioritaires là où le lien entre emploi et logement pose problème. Ce n’est d’ailleurs pas uniquement dans les zones les plus chères ou les plus tendues. Prenons l’exemple du Creusot : avec un centre d’appel téléphonique de 650 salariés, la présence d’Alsthom (900 salariés) et celle de Thermodyn (1000 salariés), cette commune qui est en zone C au regard du zonage Scellier-Duflot ne peut être négligée par les CIL. Quel lien avez-vous avec les collectivités locales ? Les collectivités sont pour nous des partenaires éminents. Ce partenariat est souvent informel, mais il peut également se structurer sous forme d’accords locaux, qui deviendront bientôt, sous l’impulsion des Conférences territoriales de bassins d’emploi, des «conventions cadre de territoire». Précisons que cette contractualisation sera mise en œuvre avec les collectivités dans les bassins d’emploi prioritaires, sans forcément correspondre aux «périmètres administratifs» classiques... La problématique foncière prégnante dans votre activité ? est-elle La vocation d’Action Logement est d’être au service du logement des salariés. En 2012, 608 000 ménages ont bénéficié des produits et des services distribués par les CIL. Il faut bien reconnaître que pour nous, le foncier n’est pas la porte d’entrée principale. Action Logement n’a pas de rôle éminent en la matière, sauf à souligner que nos priorités d’emploi correspondent aux zones les plus tendues. En 2013, nous mettons en œuvre à parité avec l’État une subvention pour surcharge foncière. Mais cette aide arrive en bout de chaîne, surtout pour optimiser les plans de financement des maîtres d’ouvrage. À nos yeux, il s’agit d’une subvention de droit commun. Elle est toutefois décisive en PACA, où il est impossible de sortir une opération sans ce «coup de pouce». Notre mouvement est pour autant conscient de la problématique foncière du logement. Notre contribution à la réflexion se tourne plutôt vers des produits immobiliers et des montages innovants : l’usufruit locatif social ou d’autres montages et produits spécifiques comme les résidences hôtelière à vocation sociale. Jean-Marc TOMI est délégué territorial d’Action Logement en charge des régions Bourgogne, FrancheComté, Auvergne, RhôneAlpes, PACA et Corse. À compter de 2006, Action Logement est versé par les entreprises employant au moins 20 salariés. En 2012, cela représente plus de 200 000 entreprises et concerne environ 20 millions de salariés. 1 Article L834-1 du code de la sécurité sociale renvoyant à l’article L351-6 du Code de la construction et de l’habitation. Cette contribution finance entre autres l’APL. 2 A g e n c e Nationale pour la Rénovation Urbaine 3 L’Association Pour l'Accès aux Garanties Locatives 4 3 Actualités du foncier et de l’aménagement - N°6 - Juillet 2013 DOSSIER SPÉCIAL Division foncière en vue de co Quelles sont les possibilités offertes aux acteurs publics, aux opérateurs privés ai Déclaration Attestant l’Achèvement et la Conformité des Travaux 1 Le cahier des charges d’un lotissement est un document contractuel de droit privé qui détermine les relations entre le lotisseur et les co-lotis et les relations des co-lotis entre eux. Il se distingue du règlement rédigé par le lotisseur qui a pour but de poser des règles plus restrictives au lotissement que les règles d'urbanisme en vigueur. 2 La réforme des autorisations du droit des sols apportée notamment par l’ordonnance du 8 décembre 2005 et le décret du 5 janvier 2007 a étendu la procédure de lotissement à toute division en vue de construire. Mais aux côtés de cette procédure principale demeurent d’autres moyens d’opérer une division foncière en vue de construire. Parmi eux, le permis valant division, la zone d’aménagement concerté et la division primaire. Le point commun entre toutes ces approches réside dans l’objet même de la division foncière. Il s’agit, à chaque fois, d’une procédure permettant de diviser en propriété ou jouissance dans le but de réaliser des constructions sur les nouvelles parcelles ainsi créée. Face à la diversité des procédures existantes, ce dossier spécial fait le point sur les quatre types de divisions principales. De la délivrance de l’autorisation du droit des sols (ADS) résulte la possibilité de diviser la ou les unités foncières appartenant à un ou plusieurs propriétaires en un nombre de lots maximum déterminé par le lotisseur. Ces lots devront être viabilisés et équipés selon un plan et un programme définis dans l’ADS pour produire des parcelles viabilisées. Ce n’est pas une simple autorisation de division. Le lotissement ne sera réputé achevé que lorsque l’ensemble des lots seront équipés et viabilisés (au moment du dépôt de la DAACT1). Les redivisions seront possibles en cours de procédure dans la limite du nombre de lots maximum mentionné par le déclarant dans son dossier de permis d’aménager. À l’issue de l’achèvement du lotissement, les lots pourront être redivisés sous plusieurs conditions : • • si cette redivision n’est pas interdite par le cahier des charges du lotissement2. Le cas échéant, le cahier des charges pourra éventuellement être modifié par les colotis pour l’autoriser. si cette division est autorisée par déclaration préalable, permis d'aménager ou une autre procédure (permis de construire valant division par exemple). Le permis valant division : un outil très intégré Le lotissement : la méthode de division sans doute la plus connue Elle est ouverte aux personnes publiques comme privées et peut être utilisée sur l’ensemble du territoire, y compris dans les espaces qui ne sont pas dotés d’un document d’urbanisme. Elle peut être mise en œuvre dès le détachement d’un seul lot à construire. Aujourd’hui, le lotissement peut être issu d’un permis d’aménager ou d’une déclaration préalable. Le principe est le suivant : tous les lotissements sont soumis à permis d’aménager sauf : • • les détachements d’un seul terrain les détachements de deux terrains ou plus sans création ou aménagement de voie, espace ou équipement commun à deux lots, qui ne sont soumis qu’à déclaration préalable (à l’exception des terrains situés en sites classés ou en secteur sauvegardé). « Constitue un lotissement la division en propriété ou en jouissance d’une unité foncière ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour objet de créer un ou plusieurs lots destinés à être bâtis » (article L 442-1 du Code de l’urbanisme). 4 C’est un outil de division dérogatoire par rapport au régime des lotissements, sous réserve de satisfaire à certaines conditions. Ce permis, également appelé permis de construire «groupé» s’applique lorsque la «demande de permis de construire porte sur la construction, sur un même terrain, par une ou plusieurs personnes physiques ou morales, de plusieurs bâtiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriété ou en jouissance» (article R. 431-24 du Code de l’urbanisme). Le permis valant division permet donc, via une seule autorisation, de construire mais aussi d’aménager et de diviser un terrain. Cette division devra nécessairement se faire conformément au plan fourni dans la demande d’autorisation. Le Code de l’urbanisme impose également que la division ait lieu entre l’obtention du permis et l’achèvement des travaux. Hormis ces conditions limitatives, cette procédure présente l’avantage d’être beaucoup plus simple et courte que la ZAC et le lotissement. Comme les autres autorisations d’urbanisme, ce permis peut être déposé par : • • • • le ou les propriétaires du terrain ou leur mandataire, une personne dûment autorisée par le ou les propriétaires, un co-indivisaire du terrain ou son mandataire, le bénéficiaire de l’expropriation du terrain pour cause de DUP. Actualités du foncier et de l’aménagement - N°6 - Juillet 2013 onstruire : quel outil choisir ? insi qu’aux particuliers pour opérer des divisions foncières en vue de construire ? La Zone d’Aménagement Concerté : un aménagement contrôlé par la collectivité La division primaire : une procédure pour le logement collectif La ZAC est une procédure d’aménagement opérationnel qui permet à une collectivité publique ou un établissement public de réaliser ou de faire réaliser l’aménagement et les équipements des terrains de la ZAC. Ces terrains ont vocation à être ensuite cédés, concédés ou loués à des utilisateurs publics ou privés. Cette procédure est encadrée par les articles L. 311 et suivants du Code de l’urbanisme. L’assiette foncière de la ZAC n’est pas obligatoirement acquise en totalité par la collectivité ou l’aménageur. Les divisions foncières opérées dans la ZAC doivent être réalisées par l’aménageur de la zone, la plupart du temps à partir d’un plan masse. Elles peuvent être faites par le biais d’une vente, d’une concession d’usage ou d’une location (bail à construction, bail emphytéotique, etc.), devant chacune faire l’objet d’un cahier des charges. La division primaire permet de réaliser une division foncière en vue de construire tout en échappant à la procédure de lotissement. L’article R. 442-1 a. du Code de l’urbanisme encadre strictement les conditions permettant de recourir à la division primaire : Ce cahier des charges est une pièce maîtresse de l’aménagement des différentes parties de la ZAC. Il encadre les droits et devoirs des bénéficiaires (constructeurs, promoteurs, etc.) ainsi que ceux de l’aménageur pour la durée des travaux et pour la gestion des installations communes. Ce document définit en outre la manière dont les bâtiments doivent être construits sur la parcelle (surface de plancher des constructions, prescriptions techniques, urbanistiques et architecturales, etc.). Il indique également les servitudes de droit privé imposées aux utilisateurs. Ce cahier des charges devient caduc à la clôture de la zone. Sur ce principe, un aménageur peut établir, dans un premier temps, un plan masse qui fixera l’organisation générale de la zone (élément apporté au dossier de création de la ZAC). Puis, dans un second temps, il peut lancer des consultations de cessions de charges foncières pour chaque îlot afin de trouver un opérateur (un promoteur, un constructeur ou un bailleur social) et/ou un architecte associé, sur la base d'un cahier des charges. Cette technique d’attribution des îlots permet à la collectivité de faire intervenir différents types d’acteurs tout en s’assurant du respect de certaines exigences (intégration architecturale et paysagère, mixité sociale, performances énergétiques des bâtiments, etc.). • • • tout d’abord, le propriétaire du terrain doit opérer une division par vente ou par location (par exemple un bail emphytéotique ou bail à construction) ; ensuite, le propriétaire ne peut vendre ou louer les terrains divisés qu’après obtention d’un permis de construire ou d’aménager, de préférence purgé de tout recours ; enfin, le permis doit porter sur la construction d’un immeuble ou d’un groupe de bâtiments. En effet, il ne doit pas s’agir de maisons individuelles (c’est-àdire des immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel et d’habitation ne comprenant pas plus de deux logements au sens de l’article L. 231-1 du Code de la construction et de l’habitation). Il s’agit donc d’une démarche volontaire de la part du propriétaire pour faire construire une ou plusieurs parties de son unité foncière. Les divisions peuvent être faites de manière successive ou concomitante. La prise en charge des équipements communs devra être prévue en amont des travaux entre le propriétaire initial et les bénéficiaires de la division. Cela peut être organisé au travers d’un contrat de vente ou d’un bail, par exemple. Les acteurs ont donc plusieurs outils pour diviser et construire des terrains, chacun ayant ses spécificités. En fonction du projet le porteur pourra avoir recours à l’un ou à l’autre selon son statut, la dimension et la complexité de l’opération ou l’importance des équipements à réaliser. 5 Actualités du foncier et de l’aménagement - N°6 - Juillet 2013 REGARD SUR UNE OPÉRATION Une expérience réussie de protection et de mise en valeur d’un espace naturel dans un secteur convoité Alors que la vallée de l’Isère était auparavant bordée de zones humides, Montfort est aujourd’hui l’un des derniers marais tourbeux du Grésivaudan. D'un espace délaissé... Le marais de Montfort : 90 ha situés sur la commune de Crolles en Isère, dans le Grésivaudan dont : • 43,2 ha en zone d’intervention Espace Nature Sensible • 26 ha classés en zone de préemption ENS par le Conseil Général • 10,96 ha acquis par le Conseil général • 8,73 ha acquis par la commune de Crolles Acteurs principaux de la mise en valeur : Conseil général de l'Isère, municipalité de Crolles, Conservatoire d'espaces naturels Isère-AVENIR À la fin des années 80, la municipalité de Crolles souhaite mettre en valeur un secteur humide sur lequel l’activité agricole a été abandonnée. Elle projette d’y créer un plan d’eau à vocation piscicole. Le projet, soumis à l’avis des services de l’État est alors rejeté pour ne pas avoir pris en compte la ZNIEFF1 qui couvre ce secteur marécageux et qui abrite plusieurs espèces de papillons protégés. A l’époque le dispositif est tout nouveau et c’est là l’un des premiers cas de rejet d’un projet pour non prise en compte d’une ZNIEFF. À la suite de ce rejet la commune cherche d’autres pistes pour valoriser cet espace. Consciente désormais de la qualité biologique et écologique de la zone, elle se tourne donc vers Avenir, qui deviendra par la suite Conservatoire d’Espaces Naturels (CEN Isère), pour qu’il propose un scénario alternatif pour ce lieu. En parallèle, la municipalité concrétise son projet d’étang piscicole sur une autre partie de la commune. Elle demande également la mise en place d’un arrêté de biotope sur le marais de Montfort, entérinant définitivement l’intérêt de la zone. Il s’étend alors sur 24 ha. Depuis les années 90, un travail considérable a été fait sur le marais. Celui-ci a été en partie restauré et des aménagements ont permis son ouverture au public, conformément aux objectifs de la législation relative aux ENS. Un parcours pédagogique a été créé pour faire découvrir aux visiteurs les espèces rares du marais, en particulier les papillons. … à une mobilisation des acteurs pour la préservation et la mise en valeur du site… ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique Insecte ravageur d’origine américaine apparu récemment en France et considéré comme une espèce invasive 2 6 …Aujourd'hui, un espace multifonctionnel aménagé dans le respect des espèces Sur le plan purement foncier, aujourd’hui seules les parcelles publiques sont gérées par le CEN Isère. Aucune parcelle privée n’est conventionnée mais une animation foncière est menée en ce sens pour contacter les propriétaires qui souhaitent vendre ou signer des conventions de gestion. Dispositifs de protection en vigueur sur la zone : ZNIEFF «marais de Crolles». Arrêté préfectoral de Protection de biotope. Espace Naturel Sensible départemental. 1 La commune, elle, est déjà propriétaire de plusieurs parcelles dans ce secteur et poursuit en parallèle l’animation foncière sur l’espace du marais situé hors de la zone de préemption du Conseil général. À compter du milieu des années 90, les terrains acquis par les deux collectivités sont confiés en gestion écologique au CEN Isère. Dès 1998, le périmètre de l’arrêté de biotope est élargi pour couvrir 104 hectares. Un plan de gestion est réalisé par le CEN Isère et les opérations financées intégralement par le Conseil général, le site étant labellisé ENS départemental. L’arrêté de biotope édicte des restrictions pour les usages agricoles et forestiers ainsi que les aménagements afin de préserver le milieu et les espèces. A compter de sa publication, les changements d’affectations sont interdits : ce qui était exploité pour l’agriculture continue d’être exploitable, mais aucune surface supplémentaire ne peut être mise en culture. Pour pouvoir agir sur le périmètre de l’arrêté de biotope, qui n’est qu’un outil de protection, le Conseil général de l’Isère complète le dispositif par la mise en place de son droit de préemption au titre des espaces naturels sensibles (ENS). Il vise ainsi à renforcer la maîtrise foncière publique, garante d’une protection pérenne du site. Le marais a par ailleurs été intégré dans un projet global d’aménagement pour limiter les crues conduit par le syndicat des Digues de Bresson à St-Ismier et sert de casier d’inondation. Or, si ce rôle d’écrêteur de crue va dans le sens de la réhumidification du milieu, le marais subit toujours l’effet des anciens drainages réalisés en son sein et ceux existant en périphérie et destinés à « assainir » les terrains agricoles. Un important travail reste donc à faire en ce qui concerne la restauration de son fonctionnement hydrologique, et notamment sur sa partie centrale. Le Conseil général souhaitant que cette partie ne soit plus drainée comme le reste, les exploitants agricoles craignant, si cela se produisait, des inondations de leurs cultures… L’agriculture est en effet toujours largement présente sur le secteur, très productif grâce à ses terres alluviales. Le rôle des agriculteurs est d’ailleurs primordial dans le marais car la fauche régulière des prairies humides évite au milieu de se refermer ce qui est favorable à la biodiversité. Sans cet entretien le marais se boiserait rapidement. Néanmoins subsistent des conflits d’usages. Actuellement le département de l’Isère est touché par la chrysomèle des racines du maïs2, qui est apparue à quelques kilomètres de Crolles. Ce coléoptère nuisible fait l’objet d’un arrêté préfectoral de lutte. Or, l’un des deux moyens de lutter contre les larves consiste à traiter chimiquement fortement par épandage aérien, ce qui pourrait nuire aux chenilles des papillons rares présents sur le site … Actualités du foncier et de l’aménagement - N°6 - Juillet 2013 STRATÉGIE FONCIÈRE Quand l'État régional encourage les politiques d'aménagement plus économes en foncier La région Rhône-Alpes va accueillir 1,4 million d’habitants supplémentaires d’ici 20401. C’est un espace économique majeur qui produit 9,6% de la richesse de la France . Ce développement, malgré ses bénéfices indéniables pour nos concitoyens, n’est pas toujours organisé au mieux : zones pavillonnaires peu denses, zones commerciales et d’activités éloignées des centres villes… avec des impacts environnementaux, socio-économiques et agricoles forts. 10% des sols sont ainsi déjà artificialisés en 2010 ; et la surface agricole utile a diminué de 18% en 40 ans, dont 6% pour les dix dernières années. Pour concourir à l’atteinte de cet objectif ambitieux, la doctrine « Éviter, Réduire, Compenser » sera appliquée à la thématique de la consommation d’espaces agricoles et naturels : • • Éviter la consommation d’espace par l’utilisation des surfaces déjà urbanisées : reconquête de friches, remplissage des zones d’activité existantes, optimisation de la constructibilité des parcelles…, Réduire la consommation d’espace par le choix des modes d’urbanisation les plus économes en foncier, en privilégiant la solution la plus adaptée aux besoins du territoire et à la gestion durable du foncier, Compenser la consommation d’espace, en mobilisant l’ensemble des outils et dispositifs de compensation collective pour l’économie agricole : mesures d’accompagnement et de gouvernance, actions de restructuration foncière, investissements à usage agricole… Sous l’impulsion du préfet de région, les services de l’État se sont engagés dans une stratégie destinée à lutter contre la consommation foncière abusive, déclinant à cette fin les objectifs nationaux visés par les lois Grenelle et la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010. • Cette stratégie a été élaborée en 2012 par le SGAR2, la DREAL, la DRAAF et les 8 DDT de Rhône-Alpes ; elle a été ensuite validée et déclinée localement, début 2013, par les 8 préfets de département concernés. Bien sûr, le travail partenarial entre l’État et les collectivités est indispensable pour générer cette dynamique de gestion durable du foncier. Plusieurs travaux sont ainsi en cours avec le Conseil régional : échanges relatifs aux documents de planification, actions communes de communication, travaux techniques de mesure de consommation d’espace. Une charte partenariale État/Région pour la gestion durable du foncier viendra bientôt institutionnaliser cette collaboration. Elle fixe l’objectif de réduire de 50% le rythme d’artificialisation des sols durant la prochaine décennie, qui guidera l’ensemble des avis de l’État (Autorité environnementale, avis de l’État sur les documents d’urbanisme…) et sera porté lors des CDCEA3. Le statut de personne publique qualifiée au sein du CERF Rhône-Alpes permet à l’État de participer aux travaux en cours, d’apporter sa réflexion et de l’enrichir de celle des autres. La mesure de la consommation d’espace, qui doit être partenariale et partagée, va en particulier donner lieu à une intense collaboration associant l’État et l’ensemble des partenaires du CERF Rhône-Alpes. Jean-Philippe DENEUVY Jean-Philippe DENEUVY est Directeur régional adjoint de la DREAL Rhône-Alpes. 1 Source INSEE SGAR : Secrétariat Général pour les Affaires Régionales ; DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement ; DRAAF : Direction Régionale de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt ; DDT : Direction Départementale des Territoires. 2 Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles. 3 UNE CONVENTION TRIENNALE ENTRE L'ÉTAT RÉGIONAL ET LE CERF RHÔNE-ALPES Une collaboration guidée par un principe de réciprocité Lors de l’Assemblée générale du 6 avril dernier, les membres du CERF Rhône-Alpes ont acté le principe d’une collaboration entre l’Association et les services régionaux et départementaux de l’État, sous la forme d’une convention triennale signée par le Préfet de région et le Président du CERF Rhône-Alpes. A l’origine de cette convention, le constat partagé d’un réel intérêt à travailler ensemble sur la question foncière considérée comme un enjeu important par tous acteurs régionaux du foncier et de l’aménagement : les services de l’État, les collectivités territoriales et les opérateurs. Par cette convention, le CERF Rhône-Alpes associe l’État régional, et ses composantes départementales, à son activité en tant que personne qualifiée. Ce statut donne aux représentants de l’État la possibilité de participer pleinement aux activités du CERF Rhône-Alpes, sans voix délibérative aux Assemblées générales. Unique en son genre, cette convention, s’inscrit dans un principe de réciprocité entre les deux partenaires. Chacune des parties s’engage à ouvrir à l’autre ses travaux internes et ses publications, dans le respect des objectifs et des contraintes respectifs. Cette ouverture s’étend à l’organisation d’ateliers et de colloques où il pourra être fait appel à des expertises et témoignages croisés. Elle donne également la possibilité aux deux partenaires de co-piloter des projets stratégiques de part et d’autre. Ces projets seront définis chaque année par un comité de pilotage et validés par l’ensemble des membres de l'Association. La convention n’impose a priori aucune restriction quant à la nature de ces projets. Pour Denis Perron, Président du CERF Rhône-Alpes, ce rapprochement montre la capacité des acteurs rhônalpins à se fédérer autour d’initiatives institutionnelles novatrices, dans le respect des spécificités de chacun. 7 Actualités du foncier et de l’aménagement - N°6 - Juillet 2013 ACTUALITÉS La Safer Rhône-Alpes publie périodiquement une note de conjoncture sur les marchés fonciers de l’espace rural. Ces marchés, observés par la Safer, sont composés de l’ensemble des intentions de vente (DIA) ayant une composante agricole ou naturelle. Ils regroupent donc des biens très hétérogènes : biens résidentiels, fonciers destinés à l’urbanisation, terrains agricoles, de loisirs,… Un marché conséquent En 2012, les transactions de l’espace rural en Rhône-Alpes ont représenté plus de 29 000 ha pour un montant total de 2,08 milliards d’€. Le marché reste stable par rapport à 2011. Les terrains destinés à l’urbanisation représentent plus de 45 % de ce montant et les biens résidentiels plus de 41 %, alors qu’ils ne représentent en superficie que 8 et 10,4 % des transactions. Pour ce qui est des transactions de biens agricoles, elles représentent environ 50 % des surfaces échangées. Des marchés différents selon les départements Les tendances régionales peuvent, sur certains marchés, masquer des tendances locales très différentes. Concernant les maisons par exemple : au niveau régional, on observe une diminution du prix des maisons en milieu rural, sauf en Haute-Savoie où il a bondi de 20 % depuis 2009. De même sur le marché des terrains de loisir : il est en augmentation en volume au niveau régional avec un prix au m² qui s’établit à 3,40€, avec de gros écarts entre départements à 2€ le m² en Isère et jusqu’à 6,60€ en Haute-Savoie. Un marché agricole « pur » en hausse conséquente Pour la deuxième année consécutive ce marché enregistre une hausse, de 7 %, même si elle est largement inférieure à celle de 2011 (21%). Les biens vendus sont cependant très inégalement répartis : les deux Savoie ne représentent que 10% des surfaces vendues, alors que la Loire, l’Ain et la Drôme totalisent à eux trois près de 58% des transactions. Pour ce qui est des prix du foncier agricole, la moyenne régionale s’établit à 55 cts/m², avec un prix moyen dans la Loire à 34 cts et à 1,34€ en Haute-Savoie. Article réalisé à partir de la note de conjoncture de la SAFER Rhône-Alpes 34ème Rencontre Nationale des Agences d'Urbanisme Du 11 au 14 septembre 2013 à Amiens (80) 22èmes Rencontres Nationales de l'Économie Territoriale Du 9 au 11 octobre 2013 à Béthune-Bruay (62) Planifier autrement — CAUE 26 / CERF Rhône-Alpes Le 10 octobre 2013 à Saint-Marcel-lès-Valence (26) Assises Nationales du Foncier organisées par l'ADEF Les 17 et 18 octobre 2013 à Bordeaux (33) Innov'Rural 2013 — Villes Campagnes Le 6 décembre 2013 à Sainte-Foy-lès-Lyon (69) Bienvenue à notre nouveau membre Roannais Agglomération Du changement chez nos membres ! Michel BLANDIN est le nouveau Président de l’ARRA HLM, il prend la suite de Patrice ROLLAND. Louis ZIZ succède à Frédéric MARCHAL à la tête de la FPI Région Lyonnaise. Jean-Yves BOURGUIGNON remplace Charles CHRISTOPHE à la Présidence Rhône-Alpes de l’IFEI. Qui sommes-nous? Nous rejoindre Le CERF est un pôle de compétences dédié au foncier. Créé à l’initiative d’acteurs majeurs du foncier et de l’immobilier issus à la fois du public et du privé, sous l’impulsion de la Région, le CERF a trois missions principales : L’adhésion donne accès à l’intégralité des services proposés par le CERF, conçus pour répondre aux besoins des acteurs du foncier, institutionnels comme opérateurs. L’adhésion se fait sur simple demande pour les collectivités, EPCI et syndicats mixtes. Pour les fédérations professionnelles et autres institutions, les demandes d’adhésion sont préalablement soumises au Conseil d’administration du CERF. Le montant de la cotisation est calculé en fonction du poids de population ou de la nature de l’adhérent. • • • accompagner élus et techniciens dans leurs réflexions et actions foncières renforcer la culture du foncier et la diffusion des savoir-faire au travers d’échanges structurés améliorer la carte de formation sur le foncier Ces missions se traduisent concrètement sous la forme d’une hotline juridique, d’outils d’aide à la décision, de veilles juridiques mensuelles, d’accompagnements de projet, d’ateliers, d’un colloque biennal … DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Denis PERRON (CERF Rhône-Alpes) COMITÉ DE RÉDACTION Marion BOISSEL-CHAGNARD (UrbaLyon) Xavier FROMAGE (SNAL) Sylvain LAIGNEL (Région Rhône-Alpes) Yann LÉGER (SAFER Rhône-Alpes) Lolita MELENDEZ (Conseil général de la Drôme) Éric PEIGNÉ (Grand Lyon) Pierre USÉO (Conseil général de l’Ain) CONCEPTION ÉDITORIALE Delphine LOUVRIER (CERF Rhône-Alpes) CONCEPTION GRAPHIQUE Lonni BOUCHEK (CERF Rhône-Alpes) 8 L’agenda Pour plus d’informations, nous contacter : CERF Rhône-Alpes 8, rue Paul Montrochet – 69002 Lyon Tél : 04 26 73 68 81 Mail : [email protected] RÉDACTION Delphine LOUVRIER (CERF Rhône-Alpes) Lise MAITRALLET (CERF Rhône-Alpes) Sybille THIRION (CERF Rhône-Alpes) CONTRIBUTION Yann LÉGER (SAFER Rhône-Alpes) Roger MARCIAU (CEN Isère) Bruno VEILLET (CEN Isère) CRÉDITS PHOTOS F GUY / S LAMRI / MP RUCH / V PELOT / B GUINET (UrbaLyon) B BODIN CEN Isère D LOUVRIER (CERF RA) Imprimé sur papier 100% recyclé en encre végétale par un imprimeur respectueux de l’environnement Quelles tendances pour les marchés fonciers de l’espace rural ?