Je stress donc je grossis - Découvrez My Studio Lausanne

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Je stress donc je grossis - Découvrez My Studio Lausanne
SCAPI (Swiss Coaching & Pilates Institute)
2ème étage du centre ITS
Rue de la banque 4, 1700 Fribourg
www.scapi.ch
FITNESS & SPORT…
JE STRESSE DONC JE GROSSIS ?!?
Vous prenez du poids, alors que vous êtes raisonnable sur les glaces doubles crème ? Vous vous vengez sur les
barres chocolatées quand votre chef vous regarde de travers ? Pas de panique, vous n’êtes pas la seule dont le
tour de taille varie avec ses émotions. C’est ce qu’affirme Stéphane Clerget, psychiatre français auteur de
nombreux ouvrages de émotionnels’ (Ed. Albin Michel). Corollaire : les régimes draconiens peuvent peu pour
nos bourrelets, si on ne met pas d’abord de l’ordre dans ses sentiments. En nous guidant à travers l’inconscient
et les réflexes alimentaires, Stéphane Clerget explique comment se rééduquer soi-même afin de bannir les
fringales consolatrices pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Enfin un livre qui vous veut du bien. A
dévorer tout de suite !
La minceur n’est pas qu’une affaire de volonté…..Stéphane Clerget dit que la prise de poids est bien une
histoire d’émotions. D’ailleurs, 90% des gens qui font une diète, et qui s’infligent un rythme d’enfer entre sport
et nourriture contrôlée, reprennent du poids dans les cinq ans à venir. Cela montre bien que la volonté ne fait
pas tout….
La dimension psychologique de la nourriture selon SC….C’est variable en fonction des individus, des moments
de la journée et de l’existence, mais cette part est importante chez chacun. La prise alimentaire déclenche un
bien-être, une montée de glycémie et on ressent alors du plaisir. A l’inverse, l’hypoglycémie est un état
désagréable. Dans un premier temps, on satisfait les besoins de l’organisme. Ensuite, les émotions viennent
s’y greffer car l’alimentation a une dimension symbolique. Du reste, le choix des mets est lui aussi hautement
symbolique……..
Pour débusquer ses kilos émotionnels SC dit que c’est un travail sur soi…… Il faut repérer les moments où l’on
a grossi, quelles parties du corps ont été touchées, repérer si on a vraiment faim ou alors si c’est la colère ou la
tristesse qui nous pousse à manger. Il faut vraiment être a l’écoute de ses émotions et parvenir à les exprimer
autrement que par le biais de nourriture.
Les kilos superflus sont une manière de ‘parler’ des ses angoisses on société……SC confirme que oui, cela y
participe. C’est une capacité à exprimer son mal-être, car ce qui ne se dit pas se stocke. Mais attention, on a
toujours en tête l’image du gros qui s’empiffre, c’est totalement faux ! Certains prennent du poids sans
manger plus, les émotions ressenties leur font stocker plus de graisses, c’est tout.
4 façons que les émotions agissent sur la prise de poids……..1) on peut grossir parce que l’on mange plus
(pour soulager un chagrin), 2) la qualité des aliments peut diminuer (chocolat, bonbons plutôt que légumes), 3)
notre activité physique peut être diminuée, et enfin, 4) les émotions peuvent provoquer un stockage des
graisses anormal dans certaines parties du corps. Les graisses s’accumulent pour exprimer un non-dit,
indépendamment de la quantité de nourriture avalée.
SCAPI (Swiss Coaching & Pilates Institute)
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Rue de la banque 4, 1700 Fribourg
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Selon SC, On ne stocke donc pas tous les graisses de la même manière……Chacun a ses lieux de somatisation.
La graisse se répartit en fonction de la carte d’identité émotionnelle propre à chacun et va se loger dans une
zone de fragilité émotionnelle.
Pourquoi se rabat-on sur les douceurs lorsqu’on est stressé ?........SC dit que lorsqu’une personne stressé
mange, elle ne pense pas. Et puis, nous avons une sorte de connaissance intuitive des aliments qui boostent
notre humeur. Le sucre apaise l’anxiété, par exemple.
L’éducation semble jouer un rôle fondamental dans notre façon de nous alimenter……SC assure que
absolument, car nous avons tous appris à manger différemment et dans différents lieux. Notre vécu familial
modifie notre rapport à l’alimentation. Par exemple, si un enfant mange toujours devant la télévision,
l’émotion qu’il ressent n’est pas celle procurée par la nourriture, mais par ce qu’il voit à l’écran. Il n’a alors pas
conscience de ce qu’il mange et la nourriture, quelle qu’elle soit, n’est que bouillie à ses yeux. A l’inverse, si les
repas sont pris à table en famille et que l’ambiance est sereine, les choses sont tout à fait différentes.
Non, ce n’est pas seulement question de qualité de la nourriture……SC dit qu’il s’agit bien d’un rapport à la
nourriture. L’acculture alimentaire participe largement à la prise de poids.
Pourrait-on maigrir en intervenant uniquement sur notre cerveau par le biais des
neurotransmetteurs ?..........SC répond qu’est c’est sûr, cela aurait des impacts sur la prise de poids, mais aussi
sur notre humeur et sur la qualité de notre sommeil. L’adage « qui dort dîne » est vrai. Ceux qui dorment peu
mangent pour compenser, c’est inconscient et plus fort que nous. Cela ne serait vraiment pas une solution !
La prise de poids n’est pas toujours liée à des émotions négatives……….SC dit que selon leur vécu, certains
mangent lorsqu’ils sont heureux. Cela peut aussi être signe d’émotions positives…. Certaines émotions
peuvent nous rendre accros à la nourriture. Un grand classique est la rupture amoureuse. Inconsciemment,
l’amoureux éconduit décide de ne plus dépendre de quelqu’un et transfère alors son attachement sur la
nourriture. Un casse-croûte, lui, est toujours disponible, ne dit jamais non, s’emmène partout avec soi….
Quelques trucs pour faire face aux fringales…SC propose de bien manger lors des repas est évidement
essentiel. Et il faut court-circuité les bouffées de faim en trouvant d’autres sources de plaisir, notamment dans
l’échange. Une fringale ? Prenez cinq minutes pour une discussion agréable. Aujourd’hui, on est éduqué à
être indépendant, alors que cela favorise le repli sur soi. La convivialité et l’échange limitent la prise de kilos
émotionnels.
Dans un monde où règnent stress et malbouffe et où Internet a remplacé les conversations entre quatre
yeux, y a-t-il encore de l’espoir pour notre ligne ?.....
L’espoir, c’est l’éducation donnée aux enfants en leur apprenant la cuisine, l’art de la table. Manger mieux et
en famille dans une ambiance sereine. Si on veut qu’ils mangent correctement, il faut les éduquer. SC a le
sentiment que les choses sont en train de changer d’ailleurs : on assiste à une prise de conscience générale. Il
faut aussi développer les activités sportives ou artistiques, telles que la musique ou la peinture, pour que
chacun puisse exprimer ses émotions et trouver du plaisir ailleurs que dans la nourriture…….
Propos recueillis dans le Femina texte de Stéphanie Saker,, tiré du livre de Stephane Clerget « Les kilos émotionnels »